From: Petter Reinholdtsen Date: Sat, 10 Oct 2015 17:07:03 +0000 (+0200) Subject: Generated. X-Git-Tag: edition-2015-10-10~7 X-Git-Url: https://pere.pagekite.me/gitweb/text-free-culture-lessig.git/commitdiff_plain/d9c66746bb0af9eb1dac7a5ae14ea5c61c9a2930 Generated. --- diff --git a/archive/freeculture.epub b/archive/freeculture.epub index 2f8b87f..ea64604 100644 Binary files a/archive/freeculture.epub and b/archive/freeculture.epub differ diff --git a/archive/freeculture.fr.epub b/archive/freeculture.fr.epub index 78871fa..39fe736 100644 Binary files a/archive/freeculture.fr.epub and b/archive/freeculture.fr.epub differ diff --git a/archive/freeculture.fr.html b/archive/freeculture.fr.html index 3c2a784..3975441 100644 --- a/archive/freeculture.fr.html +++ b/archive/freeculture.fr.html @@ -1,5 +1,5 @@ Culture Libre

Culture Libre

Comment les médias utilisent la technologie et la loi pour confisquer la -culture et contrôler la créativité

Lawrence Lessig

Version 10/02/2004

Copyright © 2004 Lawrence Lessig

+culture et contrôler la créativité

Lawrence Lessig

Version 10/02/2004

Copyright © 2004 Lawrence Lessig

Creative Commons, droits réservés

Ce livre est sous licence Creative Commons. Cette licence permets @@ -41,7 +41,7 @@ Code

À Eric Eldred — dont l'oeuvre m'a amené en premier à cette cause, et pour qui elle continue. -

Préface
Introduction
I. « Piratage »
1. Créateurs
2. « Simples copistes »
3. Catalogues
4. « Pirates »
4.1. Cinéma
4.2. Musique enregistrée
4.3. Radio
4.4. Cable TV
5. « Piratage »
5.1. Piratage I
5.2. Piratage II
II. « Propriété »
6. Fondateurs
7. Enregistreurs
8. Transformateurs
9. Collectionneurs
10. « Propriété »
10.1. Pourquoi Hollywood a raison
10.2. Débuts
10.3. Loi : durée
10.4. Loi : étendue
10.5. Loi et Architecture : Atteinte
10.6. Architecture et Loi : Force
10.7. Marché : Concentration
10.8. Ensemble
III. Casse-têtes
11. Chimères
12. Dommages
12.1. Contraindre les créateurs
12.2. Contraindre les innovateurs
12.3. Corrompre les citoyens
IV. Équilibres
13. Eldred
14. Eldred II
Conclusion
Postface
1. Nous, maintenant
1.1. Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
1.2. Reconstruire la culture libre : une idée
2. Eux, bientôt
2.1. 1. Davantage de formalités
2.1.1. Enregistrement et renouvellement
2.1.2. Marquage
2.2. 2. Une durée plus courte
2.3. 3. Usage libre contre usage loyal
2.4. 4. Libérer la musique, à nouveau
2.5. 5. Virer beaucoup d'avocats
Notes
Index
Remerciements
À propos de cette édition
Index

Préface

+

Préface
Introduction
I. « Piratage »
1. Créateurs
2. « Simples copistes »
3. Catalogues
4. « Pirates »
4.1. Cinéma
4.2. Musique enregistrée
4.3. Radio
4.4. Cable TV
5. « Piratage »
5.1. Piratage I
5.2. Piratage II
II. « Propriété »
6. Fondateurs
7. Enregistreurs
8. Transformateurs
9. Collectionneurs
10. « Propriété »
10.1. Pourquoi Hollywood a raison
10.2. Débuts
10.3. Loi : durée
10.4. Loi : étendue
10.5. Loi et Architecture : Atteinte
10.6. Architecture et Loi : Force
10.7. Marché : Concentration
10.8. Ensemble
III. Casse-têtes
11. Chimères
12. Dommages
12.1. Contraindre les créateurs
12.2. Contraindre les innovateurs
12.3. Corrompre les citoyens
IV. Équilibres
13. Eldred
14. Eldred II
Conclusion
Postface
1. Nous, maintenant
1.1. Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
1.2. Reconstruire la culture libre : une idée
2. Eux, bientôt
2.1. 1. Davantage de formalités
2.1.1. Enregistrement et renouvellement
2.1.2. Marquage
2.2. 2. Une durée plus courte
2.3. 3. Usage libre contre usage loyal
2.4. 4. Libérer la musique, à nouveau
2.5. 5. Virer beaucoup d'avocats
Notes
Index
Remerciements
À propos de cette édition
Index

Préface

À la fin de sa critique de mon premier livre, Code : And Other Laws of Cyberspace, David Pogue, un brillant auteur de nombreux textes informatiques et @@ -69,7 +69,7 @@ livre d vie en ligne affectent fondamentalement ceux « qui ne sont pas en ligne ». Il n’y a plus d’interrupteur pour nous isoler des effets d’Internet. -

+

Mais contrairement à Code, le sujet de ce livre n’est pas tellement Internet en soi. Le sujet en est plutôt les effets d’Internet sur une de nos traditions, qui est bien plus fondamentale et, aussi @@ -79,7 +79,7 @@ de technologies, bien plus importante. Cette tradition, c’est la manière dont notre culture est créée. Comme je l’explique dans les pages qui suivent, nous venons d’une tradition de « culture libre » : non pas libre au sens de gratuit, pour -reprendre la phrase du fondateur du logiciel libre[2], mais « libre » comme dans +reprendre la phrase du fondateur du logiciel libre[2], mais « libre » comme dans « expression libre », « marchés libres », « commerce libre », « libre entreprise », « libre volonté », et « élections libres ». Une culture libre @@ -101,7 +101,7 @@ caract vous êtes, en ce sens, désintéressés, alors l’histoire que je raconte ici va vous toucher. Car les changements que je décris touchent à des valeurs que les deux bords de notre culture politique tiennent pour fondamentales. -

+

Nous avons eu un aperçu de cette union sacrée au début de l’été 2003. Lorsque la FCC envisagea d’assouplir la réglementation qui limite la concentration des médias, une coalition extraordinaire se mit en place, et @@ -117,7 +117,7 @@ devraient jeter l’anath politique, d’entreprise, médiatique, culturel. La diffusion du pouvoir jusqu’à l’échelon local, encourageant ainsi la participation individuelle, est l’essence même du fédéralisme et la plus grande expression de la -démocratie[3]. +démocratie[3].

Cette idée est un élément de l’argumentation de Culture Libre. Cependant, mon sujet n’est pas juste la concentration du @@ -128,7 +128,7 @@ est en train de changer culture est créée. Ce changement devrait vous inquiéter, que vous vous intéressiez à Internet ou non, et que vous soyez à droite ou à gauche de Safire. -

+

Le titre et la plus grande partie de mon argumentation sont inspirés du travail de Richard Stallman et de la Free Software Foundation. A vrai dire, quand je relis le travail de Stallman, et @@ -167,11 +167,11 @@ contre cet extr


[1] David Pogue, « Don’t Just Chat, Do Something », New York Times, 30 janvier 2000. -

[2] Richard M. Stallman, Free Software, Free Societies 57 (Joshua Gay, ed. 2002). -

[3] William Safire, « The Great Media Gulp », New York -Times, 22 mai 2003. +

[3] William Safire, « The Great Media Gulp », New York +Times, 22 mai 2003.

Chapitre . Introduction

Le 17 décembre 1903, sur une plage venteuse de Caroline du Nord, en un peu moins de cent secondes, les frères @@ -185,13 +185,13 @@ l’am stipulait que le propriétaire d’un terrain était non seulement propriétaire de la surface de son terrain, mais de tout le sous- sol, jusqu’au centre de la Terre, et de tout l’espace au-dessus, « jusqu’à -l’infini. »[4] Depuis des années, +l’infini. »[4] Depuis des années, les érudits s’étaient demandé comment interpréter au mieux l’idée que des droits de propriété terrestres puissent monter jusqu’aux cieux. Cela signifiait-il que vous possédiez les étoiles ? Pouviez-vous poursuivre les oies en justice, pour violations de propriété volontaires et répétées ? -

+

Puis vinrent les avions et, pour la première fois, ce principe de la loi américaine — profondément ancré dans notre tradition, et reconnu par les plus importants juristes de notre passé — prenait de @@ -200,7 +200,7 @@ avion d’United Airlines survole mon champ interdire ma propriété ? Ai-je le droit de mettre en place un accord d’autorisation exclusive au profit de Delta Airlines ? Pouvons- nous organiser des enchères pour déterminer la valeur de ces droits ? -

+

En 1945, ces questions donnèrent lieu à un procès fédéral. Quand des fermiers de Caroline du Nord, Thomas Lee et Tinie Causby commencèrent à perdre des poulets à cause d’avions militaires volant à basse altitude @@ -212,7 +212,7 @@ d « vers le haut jusqu’à l’infini », alors le gouvernement commettait une violation de propriété, et les Causby voulaient que cela cesse. -

+

La Cour suprême accepta d’entendre le cas des Causby. Le Congrès avait déclaré les voies aériennes publiques. Mais si le droit de propriété s’étendait réellement jusqu’aux espaces célestes, alors la déclaration du @@ -230,10 +230,10 @@ nombre, pour violation de propri idée. Donner raison à des revendications privées sur l’espace aérien entraînerait une paralysie des lignes aériennes, compromettrait profondément leur développement et leur contrôle dans l’intérêt public, et reviendrait à -privatiser un bien qui a vocation à être public[5]. +privatiser un bien qui a vocation à être public[5].

« Le sens commun se révolte à cette idée. » -

+

C’est comme ça que la loi fonctionne en général. Pas souvent de façon aussi abrupte et impatiente, mais en définitive, c’est comme ça qu’elle @@ -245,7 +245,7 @@ ou en plusieurs pages, le g comme le nôtre est que la loi s’adapte aux technologies de son époque. Et en s’adaptant, elle change. Des idées qui un jour semblent solides comme le roc sont friables le lendemain. -

+

Ou du moins, c’est ainsi que les choses se passent quand il n’y a personne de puissant pour s’opposer au changement. Les Causby n’étaient que des fermiers. Et bien qu’il y eut sans doute beaucoup de gens fâchés comme eux @@ -263,7 +263,7 @@ justice. Mais en fin de compte, la force de — le pouvoir du « bon sens » — allait l’emporter. Il n’était pas possible de permettre que leur intérêt « privé » nuise à un intérêt public évident. -

+

Edwin Howard Armstrong est un des inventeurs géniaux oubliés de l’Amérique. Il entra sur la scène des grands @@ -307,7 +307,7 @@ de papier feu de forêt... On passa un disque des marches de Sousa, et on joua un solo de piano et un air de guitare... La musique se répandit avec une clarté rarement, voire jamais entendue venant d’une « boîte à musique » -radiophonique[6]. +radiophonique[6].

Comme nous le suggère notre bon sens, Armstrong avait découvert une @@ -317,7 +317,7 @@ march stations de radio à travers les Etats-Unis, mais les stations des grandes villes appartenaient toutes à une poignée de réseaux. -

+

Le directeur de la RCA, David Sarnoff, un ami d’Armstrong, voulait qu’Armstrong trouve un moyen de supprimer les parasites de la radio AM. Il fut donc fort enthousiasmé quand celui-ci lui annonça qu’il avait un système @@ -327,8 +327,8 @@ Armstrong lui montra son invention, Sarnoff ne fut pas content. « Je pensais qu’Armstrong allait inventer une sorte de filtre pour enlever les parasites de notre radio AM. Je ne pensais pas qu’il allait lancer une révolution : démarrer une fichue nouvelle industrie qui -entrerait en compétition avec la RCA. »[7] -

+entrerait en compétition avec la RCA. »[7] +

L’invention d’Armstrong menaçait l’empire de la RCA, et la firme entreprit d’étouffer la radio FM. La FM était peut-être une technologie supérieure, mais Sarnoff était un tacticien supérieur. Comme le décrit un auteur, @@ -339,7 +339,7 @@ d’avocats, pour FM, si on la laissait se développer librement, impliquait (...) un bouleversement des rapports de force au sein de la radio (...) et à long terme l’abandon du système soigneusement contrôlé de radio AM, grâce auquel -la RCA avait bâti son empire[8]. +la RCA avait bâti son empire[8].

Au début, la RCA confina la technologie au sein de l’entreprise, en insistant sur le fait qu’il était nécessaire de faire des expériences @@ -358,8 +358,8 @@ Lawrence Lessing le d La série de coups qu’a reçus la radio FM juste après la guerre, sous forme de réglements dictés, à travers la FCC, par les intérêts des grandes maisons de radio, étaient d’une force et d’un caractère retors -incroyables[9]. -

+incroyables[9]. +

Afin de faire libérer des fréquences pour le dernier pari de la RCA, la télévision, les utilisateurs de la radio FM allaient être déplacés vers une bande de fréquences totalement nouvelle. Il fallut aussi diminuer la @@ -369,7 +369,7 @@ changement fut tr d’émetteurs relais FM impliquait que les stations de radio auraient à acheter des liaisons filaires à AT&T.) La progression de la radio FM fut ainsi étouffée, du moins provisoirement. -

+

Armstrong résista aux efforts de la RCA. En réponse, la RCA résista aux brevets d’Armstrong. Après avoir incorporé la technologie FM dans les standards émergents de la télévision, la RCA déclara les brevets invalides, @@ -381,7 +381,7 @@ si faible qu’elle ne couvrait m d’Armstrong. Défait, brisé, et désormais ruiné, Armstrong écrivit en 1954 un court billet à sa femme, et se donna la mort en se jetant par la fenêtre du treizième étage. -

+

C’est ainsi que la loi fonctionne parfois. Pas souvent de manière aussi tragique, et rarement accompagnée d’histoires héroïques, mais parfois c’est @@ -396,13 +396,13 @@ semblent solides comme le roc, mais qui laiss effritées le lendemain, se maintiennent grâce à cette corruption subtile de notre processus politique. La RCA avait ce que les Causby n’avaient pas : le pouvoir de confisquer les effets du progrès technique. -

+

Internet n’a pas été inventé par une seule personne. On ne peut pas non plus lui attribuer une date de naissance précise. Cependant, en très peu de temps, Internet est entré dans les mœurs américaines. D’après le « Pew Internet and American Life Project », 58 pour cent des Américains avaient accès à Internet en -2002, contre 49 pour cent deux ans auparavant[10]. Ce nombre pourrait bien dépasser les deux tiers de la nation avant +2002, contre 49 pour cent deux ans auparavant[10]. Ce nombre pourrait bien dépasser les deux tiers de la nation avant la fin 2004.

Au fur et à mesure qu’Internet s’est intégré à la vie ordinaire, il a changé @@ -424,7 +424,7 @@ transformer radicalement une tradition qui est aussi ancienne que notre République. La plupart des gens, s’ils avaient conscience de ce changement, le refuseraient. Cependant, la plupart ne voient même pas ce qu’Internet a changé. -

+

Nous pouvons percevoir ce changement en distinguant culture commerciale et culture non commerciale, et en comparant les aspects légaux de chacune. Par @@ -451,14 +451,14 @@ r La loi régulait seulement la création commerciale. Au début légèrement, puis d’une façon assez exhaustive, la loi a protégé les intérêts des créateurs, en leur accordant des droits exclusifs sur leurs créations, de façon à ce -qu’ils puissent vendre ces droits sur un marché commercial[11]. Bien sûr, ceci représente aussi une partie +qu’ils puissent vendre ces droits sur un marché commercial[11]. Bien sûr, ceci représente aussi une partie importante de la création culturelle, et cette partie est devenue de plus en plus importante en Amérique. Mais en aucun cas elle n’a été un élément dominant de notre tradition. Au contraire, ça n’était qu’une partie de notre culture, sous contrôle, et équilibrée par la partie libre. -

+

Aujourd’hui, cette démarcation nette entre le libre et le -« contrôlé » a disparu[12]. Internet a préparé le terrain à cette disparition, et avec l’appui +« contrôlé » a disparu[12]. Internet a préparé le terrain à cette disparition, et avec l’appui des médias, la loi y a contribué. Pour la première fois dans notre tradition, les moyens habituels par lesquels les individus créent et partagent leur culture tombent sous le coup de la loi, qui a étendu son @@ -468,7 +468,7 @@ historique entre la culture libre et la culture n « permission », a été défaite. La conséquence est que notre culture est de moins en moins libre, et de plus en plus une culture de permissions. -

+

On nous justifie ce changement comme nécessaire à la protection de la création commerciale. Et en effet, sa motivation est précisément le protectionnisme. Mais le protectionnisme qui justifie le changement que je @@ -480,7 +480,7 @@ le potentiel qu’a Internet de changer la mani commerciale ou non, est produite et partagée, se sont unies pour inciter le législateur à les protéger. C’est l’histoire de la RCA et Armstrong ; c’est le rêve des Causby. -

+

Car pour beaucoup de gens, Internet a libéré une possibilité extraordinaire, de participer à la création et à l’élaboration d’une certaine culture, qui rayonne bien au-delà des frontières locales. Cette possibilité a changé les @@ -505,7 +505,7 @@ de fer du dix-neuvi protège contre ces moyens nouveaux, plus efficaces, et plus dynamiques, de fabriquer la culture. Il sont en train de réussir à transformer Internet avant qu’Internet ne les transforme. -

+

Beaucoup de gens ne voient pas les choses de cette manière. Les batailles au sujet du copyright et d’Internet leur semblent éloignées. Pour les rares personnes qui y prêtent attention, elles semblent surtout se résumer à de @@ -514,7 +514,7 @@ simples interrogations, « guerre » qui a été engagée contre les technologies de l’Internet, et que Jack Valenti, le président de la Motion Picture Association of America (MPAA) appelle sa « guerre anti-terroriste -personnelle »[13] a été présentée +personnelle »[13] a été présentée comme une bataille pour faire régner la loi et pour faire respecter la propriété. Pour savoir de quel côté se ranger dans cette guerre, il suffirait simplement de décider si nous sommes pour ou contre la propriété. @@ -532,13 +532,13 @@ changement bien plus important. Ma crainte est que, n’arrivions à comprendre ce changement, la guerre pour débarrasser le monde des « pirates » d’Internet ne débarrasse aussi notre culture de certaines valeurs qui ont fondé notre société depuis ses débuts. -

+

Ces valeurs ont fondé une tradition qui, pendant les 180 premières années de notre République au moins, a garanti aux créateurs le droit de s’inspirer librement du passé, et a protégé créateurs et innovateurs du contrôle de l’État ou d’un contrôle privé. Le Premier Amendement (NdT : de la Constitution) protège les créateurs du contrôle de l’État. Et comme le -démontre avec force le professeur Neil Netanel[14], la loi sur le copyright, bien équilibrée, protège les créateurs du +démontre avec force le professeur Neil Netanel[14], la loi sur le copyright, bien équilibrée, protège les créateurs du contrôle privé. Notre tradition n’est donc ni soviétique, ni une tradition de patrons. Au contraire, elle a délimité un large espace au sein duquel les créateurs ont pu élaborer et étendre notre culture. @@ -568,7 +568,7 @@ technologies d’Internet n’a aucune bonne raison de continuer. Notre tradition et notre culture souffriront beaucoup si cette guerre se prolonge de façon injustifiée. Nous devons comprendre les racines du conflit. Nous devons le résoudre vite. -

+

Comme la bataille des Causby, l’objet du conflit, est, en partie, la « propriété ». La propriété dans cette guerre n’est pas aussi palpable que celle des Causby, et aucun poulet @@ -585,7 +585,7 @@ nous semble clair que ces nouvelles technologies d’Internet « violent » une revendication légitime de « propriété ». Tout comme pour eux, il nous semble clair que la loi doit intervenir pour faire cesser cette violation. -

+

Et par conséquent, quand des passionnés d’informatique ou de technologie veulent défendre ce qu’ils appellent des technologies à la Armstrong ou à la @@ -593,7 +593,7 @@ Wright Brothers, nous restons indiff pas. Contrairement au cas des malheureux Causby, le sens commun est du côté des propriétaires dans cette guerre. Contrairement aux heureux frères Wright, Internet n’a pas inspiré de révolution en sa faveur. -

+

Mon souhait est de faire évoluer ce sens commun. Je m’étonne de plus en plus du pouvoir de cette idée de propriété intellectuelle, et surtout de sa capacité à handicaper le sens critique des hommes politiques et des @@ -624,7 +624,7 @@ parce qu’il croit commun cède devant l’extrémisme, parce que, comme dans le cas d’Armstrong contre la RCA, le côté le plus puissant s’est arrangé pour imposer ses vues ? -

+

Je ne cherche pas à être mystérieux. Mon opinion personnelle est faite. Je crois qu’il était juste que le sens commun se révolte contre l’extrémisme @@ -635,7 +635,7 @@ stupide, un peu comme un sh propriété. Cependant les conséquences de cette stupidité sont bien plus profondes. -

+

La bataille qui fait rage actuellement est centrée autour de deux idées : le « piratage » et la « propriété. » Mon but dans les deux prochaines parties de ce @@ -666,10 +666,10 @@ plus puissants acteurs dans notre syst corrompu. Ce livre est l’histoire d’une conséquence de plus de cette corruption ; une conséquence dont pour la plupart nous n’avons pas conscience. -


[4] +


[4] St. George Tucker,Blackstone’s Commentaries 3 (South Hackensack, N.J. : Rothman Reprints, 1969), 18. -

[5] United States v. Causby, U.S. 328 (1946) : 256, 261]. Le tribunal considéra qu’il pouvait y avoir une « saisie » si l’usage de ce terrain par le gouvernement détruisait la valeur du terrain des Causby. Cet @@ -678,22 +678,22 @@ exemple m’a Geography of Authorship », Stanford Law Review 48 (1996) : 1293, 1333. Voir également Paul Goldstein, Real Property (Mineola, N.Y. : Foundation Press, 1984), -1112-13. -

[6] +1112-13. +

[6] Lawrence Lessing, Man of High Fidelity: Edwin Howard Armstrong (Philadelphia : J. B. Lipincott Company, 1956), 209. -

[7] Voir « Saints: The Heroes and Geniuses of the Electronic Era », +

[7] Voir « Saints: The Heroes and Geniuses of the Electronic Era », première église électronique d'Amérique, à www.webstationone.com/fecha, disponible au lien #1. -

[8] Lessing, 226. -

[8] Lessing, 226. +

[9] Lessing, 256. -

[10] Amanda Lenhart, « The Ever-Shifting Internet Population: A New Look at Internet Access and the Digital Divide », Pew Internet and American Life Project, 15 avril 2003 : 6, disponible au lien #2. -

[11] Ce n’est pas le seul but du copyright, bien que ce soit le but primaire principal du copyright établi dans la constitution fédérale. La loi d’État du copyright protégeait historiquement non seulement les intérêts @@ -702,18 +702,18 @@ accordant aux auteurs le droit exclusif de la premi d’État du copyright donnait aux auteurs le pouvoir de contrôler la diffusion des faits à leur propos. Voir Samuel D. Warren et Louis D. Brandeis, « The Right to Privacy », Harvard Law -Review 4 (1890) : 193, 198-200. -

[12] +Review 4 (1890) : 193, 198-200. +

[12] Voir Jessica Litman, Digital Copyright (New -York : Prometheus Books, 2001), ch. 13. -

[13] +York : Prometheus Books, 2001), ch. 13. +

[13] Amy Harmon, « Black Hawk Download: Moving Beyond Music, Pirates Use New Tools to Turn the Net into an Illicit Video Club », New York Times, 17 janvier 2002. -

[14] Neil W. Netanel, « Copyright and a Democratic Civil Society », - Yale Law Journal 106 (1996) : 283. -

Partie I. « Piratage »

+ Yale Law Journal 106 (1996) : 283. +

Partie I. « Piratage »

La guerre contre le « piratage » est née en même temps que les lois qui réglementent la propriété des créations. Les contours précis de ce concept de @@ -725,8 +725,8 @@ Lord Mansfield « Une personne peut utiliser la copie en interprétant la musique, mais elle n’a pas le droit de priver l’auteur de ses profits en multipliant les copies et en les écoulant pour son propre -compte. »[15] -

+compte. »[15] +

Aujourd’hui, nous sommes au milieu d’une autre « guerre » contre le « piratage ». Internet a provoqué cette guerre. Internet a @@ -743,7 +743,7 @@ partage de contenu sous copyright ou non. De ce fait, de grandes quantit de contenus sous copyright ont été échangés. En retour, ces échanges ont provoqué une guerre, les détenteurs de copyright craignant qu’ils ne « privent l’auteur de ses profits. » -

+

Les guerriers du copyright se sont tournés vers les tribunaux, vers les législateurs, et, de plus en plus, vers la technologie, pour défendre leur « propriété » contre le « piratage ». Une génération @@ -767,18 +767,18 @@ quelque chose qui a de la valeur. D de la valeur à quelqu’un d’autre, je devrais avoir son autorisation. Il est injuste de prendre quelque chose qui a de la valeur à quelqu’un sans avoir sa permission. C’est une forme de piratage. -

+

Ce point de vue sous-tend les débats en cours. C’est ce que Rochelle Dreyfuss, professeur en droit à l’université de New York, appelle la théorie « valeur implique droits » de la propriété des -créations[16] — s'il y a valeur, +créations[16] — s'il y a valeur, alors quelqu'un doit avoir un droit dessus. C'est cette perspective qui a conduit l'organisation des droits d'auteur, l'ASCAP, à faire un procés aux Girl Scouts pour ne pas avoir payé pour les chansons que les filles -chantaient autour des feux de camp de scouts.[17] Il y avait de la « valeur » (les chansons), donc il +chantaient autour des feux de camp de scouts.[17] Il y avait de la « valeur » (les chansons), donc il devait y avoir un « droit », quand bien même ce droit allait contre les Girl-Scouts. -

+

Cette idée est certainement une interprétation possible de la façon dont la propriété des créations devrait fonctionner. Elle pourrait très bien servir @@ -786,7 +786,7 @@ de cadre créations. Cependant, la théorie « valeur implique droit » n’a jamais été la théorie américaine de la propriété des créations. Cette théorie n’a jamais eu sa place dans notre droit. -

+

Au contraire, dans notre tradition, la propriété intellectuelle est un moyen. C’est un moyen de favoriser l’épanouissement de la création dans la société, mais qui reste subordonné à la valeur de la créativité. Le débat @@ -799,7 +799,7 @@ republier le travail de quelqu’un d’autre, et d’autre part le transformer ce travail, ou de se fonder sur ce travail. Au départ, les lois sur le copyright ne concernaient que la publication, aujourd’hui elles réglementent les deux aspects. -

+

Ce regroupement n’avait pas beaucoup d’importance avant l’apparition d’Internet. Les procédés de publication étaient coûteux, et par conséquent la grande majorité de l’édition était commerciale. Les organisations @@ -807,7 +807,7 @@ commerciales pouvaient se permettre de se conformer aux lois d’une complexité byzantine qu’étaient devenues les lois sur le copyright. Ce n’était qu’une dépense supplémentaire nécessaire pour faire des affaires. -

+

Mais depuis l’apparition d’Internet, cette limite naturelle au champ d’application de la loi a disparu. La loi ne contrôle plus seulement la créativité des créateurs commerciaux, mais celle de tout le monde. Cette @@ -824,35 +824,35 @@ technologies num créativité, commerciale et non commerciale, la loi entrave cette énergie par des règlements vagues d’une complexité insensée, et en menaçant de peines d’une sévérité déraisonnable. Nous allons peut-être assister, comme l’écrit -Richard Florida, à l’« Essor de la classe créative »[18] (NdT : « Rise of the Creative +Richard Florida, à l’« Essor de la classe créative »[18] (NdT : « Rise of the Creative Class », titre d’un livre de Richard Florida). Malheureusement, nous sommes aussi en train d’assister à une augmentation extraordinaire de la réglementation de cette « classe créative ». -

+

Ces fardeaux réglementaires n’ont aucun sens dans notre tradition. Nous devrions commencer par comprendre cette tradition un peu mieux, et par placer dans leur vrai contexte les batailles en cours contre le comportement étiqueté « piratage ». -


[15] +


[15] Bach vs. Longman, 98 Eng. Rep. 1274 (1777) (Mansfield). -

[16] Voir Rochelle Dreyfuss, « Expressive Genericity: Trademarks as Language in the Pepsi Generation », Notre Dame Law Review 65 (1990) : 397. -

[17] Lisa Bannon, « The Birds May Sing, but Campers Can’t Unless They Pay Up », Wall Street Journal, 21 août 1996, disponible au lien #3 ; Jonathan Zittrain, « Calling Off the Copyright War : In Battle of Property vs. Free Speech, No One Wins », - Boston Globe, 24 novembre 2002. -

[18] + Boston Globe, 24 novembre 2002. +

[18] Dans The Rise of the Creative Class (New York : Basic Books, 2002), Richard Florida documente un glissement dans la nature @@ -860,8 +860,8 @@ du travail vers un travail cr conditions légales qui permettent ou étouffent cette créativité. Je suis tout à fait d'accord avec lui sur l'importance significative de cette évolution, mais je crois aussi que les conditions qui autorisent cette -créativité sont beaucoup plus minces. - +créativité sont beaucoup plus minces. +

Chapitre 1. Créateurs

En 1928 est né un personnage de dessin animé. Mickey Mouse, première version, fit ses débuts en mai de cette année @@ -895,8 +895,8 @@ Notre assistance fut transport union du son et du mouvement. Je pensais qu'ils me faisaient marcher. Du coup, ils me placèrent dans l'assistance, et recommencèrent l'action. C'était épouvantable, mais aussi, merveilleux ! Et c'était -nouveau !"[19] -

+nouveau !"[19] +

Ub Iwerks, un des plus talentueux professionnel du dessin animé, alors associé de Disney, l'exprima plus vigoureusement : « Je n'ai jamais été aussi excité de ma vie. Rien depuis n'a jamais égalé ça. » @@ -908,7 +908,7 @@ technique de remplissage dans d'autres films. Dans les premiers temps de l'histoire du dessin animé, l'invention de Disney définit le standard que les autres allaient peiner à suivre. Et très souvent, le génie de Disney, ses éclairs de créativité, furent fondés sur des travaux d'autres personnes. -

+

Tout ceci est familier. Ce que vous ignorez peut-être, c'est qu'une autre importante transition marque aussi 1928. Cette année là, un génie comique créait son dernier film muet produit d'une façon indépendante. Ce génie @@ -925,17 +925,17 @@ les meilleurs du genre. Steamboat Bill, Jr. est antérieur au dessin animé de Disney Steamboat Willie. La similitude des titres n'est pas une coïncidence. Steamboat Willie est une parodie en dessin animé -de Steamboat Bill[20], et tous les deux +de Steamboat Bill[20], et tous les deux sont construits autour d'une musique commune. Ce n'est pas seulement à l'invention du son synchronisé dans The Jazz Singer que nous devons Steamboat Willie. C'est aussi de l'invention de Steamboat Bill, Jr. par Buster Keaton, lui même inspiré par la chanson « Steamboat Bill, » qu'est né Steamboat Willie, et, de Steamboat Willie, Mickey Mouse. -

+

Cet « emprunt » n'avait rien d'exceptionnel, ni pour Disney, ni pour l'industrie d'alors. Disney parodiait toujours les longs métrages de -son époque[21]. Beaucoup d'autres en +son époque[21]. Beaucoup d'autres en faisaient autant. Les premiers dessins animés sont truffés d'imitations, de légères variations de thèmes populaires, de nouvelles versions d'anciens contes. C'est l'éclat des différences qui est la clef du succès. Chez @@ -978,7 +978,7 @@ cas, Disney (ou Disney,Inc.) a extrait l'inventivit l'entourait, combiné cette inventivité avec son extraordinaire talent personnel, et fondu ce mélange pour former l'âme de ses créations. Extraire, combiner, et fondre. -

+

Ceci est une forme de créativité. C'est une forme de créativité dont nous devons nous souvenir et nous réjouir. Certains diront qu'il n'existe de créativité que de cette sorte. Il n'est pas nécessaire d'aller si loin pour @@ -987,11 +987,11 @@ Disney précisément, « la créativité Walt Disney » : une forme d'expression et de génie qui utilise et transforme la culture qui nous entoure. -

En 1928, Disney était libre de fonder ses œuvres sur une culture +

En 1928, Disney était libre de fonder ses œuvres sur une culture relativement récente. Les travaux du domaine public en 1928 n'étaient pas très anciens et par conséquent encore très vivants. La durée moyenne du copyright était d'environ trente ans, pour cette minorité de travaux qui -étaient effectivement sous copyright[22]. Cela voulait dire que pour trente ans, en moyenne, les auteurs ou +étaient effectivement sous copyright[22]. Cela voulait dire que pour trente ans, en moyenne, les auteurs ou les détenteurs du copyright d'une œuvre de l'esprit avait un « droit exclusif » à contrôler certains usages des œuvres. Il fallait la permission du détenteur du copyright pour utiliser, d'une façon limitée, les @@ -1004,7 +1004,7 @@ public est un plupart des travaux du dix-neuvième siècle purent être utilisés librement par Disney en 1928. Puissant ou misérable, autorisé ou non, tout un chacun était libre d'utiliser ces travaux à sa guise. -

+

C'est ainsi que les choses se déroulaient depuis toujours. Jusqu'à une période récente, le domaine public n'a jamais été bien loin à l'horizon. De @@ -1016,7 +1016,7 @@ les œuvres des ann disposition d'un nouveau Walt Disney. En fait, actuellement, on ne peut présumer qu'une œuvre fait partie du domaine public que si elle date d'avant la grande crise de 1929. -

+

Bien entendu, Walt Disney ne détenait pas de monopole sur la « créativité Disney ». L'Amérique non plus. Pays totalitaires exceptés, la culture libre, jusqu'à récemment, est @@ -1072,7 +1072,7 @@ parall personnes qui contrôlent le marché commercial des mangas n'entreprennent pas d'action soutenue pour fermer le marché des doujinshis. Il prospère, malgré la compétition et malgré la loi. -

+

Pour les spécialistes du droit, la caractéristique la plus curieuse du marché des doujinshis est simplement qu'il lui soit permis d'exister. D'après la loi japonaise sur le copyright, qui reflète, au moins @@ -1084,7 +1084,7 @@ des autres, comme le fit Walt Disney avec Steamboat Bill, Jr. Cette « appropriation », sans permission du détenteur original du copyright, est illégale d'après la loi japonaise, comme d'après la loi américaine. -

+

Pourtant, ce marché illégal existe, et même prospère, au Japon. Beaucoup pensent même que c'est précisément à son existence que les mangas japonais doivent leur prospérité. Voici ce que me disait l'auteur américain de bandes @@ -1092,15 +1092,15 @@ dessin en Amérique ressemblaient à ce qui se passe au Japon aujourd'hui... Les comics américains sont nés en se copiant les uns les autres... C'est ainsi que les artistes apprennent à dessiner, pas en décalquant les comics, mais -en les examinant et les copiant » et en leur empruntant[23]. -

+en les examinant et les copiant » et en leur empruntant[23]. +

Les comics américains sont maintenant très différents, explique Winick, en partie à cause de la difficulté légale à les adapter, à la façon des doujinshis. Il poursuit, parlant de Superman : « il y a des règles, et il faut s'y tenir. » Superman ne « peut pas » faire certaines choses. « Pour un créateur, il est frustrant de devoir respecter des limitations définies il y a cinquante ans. » -

+

L'usage, au Japon, minimise ce problème légal. Certains disent que c'est précisément l'effet heureux sur la marché des mangas japonais qui explique cet adoucissement. Par exemple Salil Mehra, professeur de droit à la Temple @@ -1108,8 +1108,8 @@ University, infractions parce qu'elles incitent le marché des mangas à être plus productif et plus riche. Tout le monde y perdrait si les doujinshis étaient interdits, ce qui explique que la loi n'interdit pas les -doujinshis[24]. -

+doujinshis[24]. +

Cette explication comporte cependant un défaut, admis par Mehra : le mécanisme à l'origine de cette indulgence n'est pas clair. Il est possible que le marché dans son ensemble se porte mieux avec des doujinshis autorisés @@ -1120,7 +1120,7 @@ arriv auteurs de mangas), pourquoi n'existe-t-il pas de mécanisme solide pour faire obstacle aux « emprunts » perpétrés par la culture doujinshi ? -

+

J'ai passé quatre mois merveilleux au Japon, et posé cette question aussi souvent que possible. C'est un ami d'un gros cabinet de juristes japonais qui m'a sans doute donné la meilleure explication. Il m'a dit, un @@ -1140,7 +1140,7 @@ interdire cette pratique de partage sans indemnisation ici, nuit-elle à ses victimes, ou leur est-elle bénéfique ? Des avocats combattant cette piraterie seraient-ils utiles à leurs clients, ou leur causeraient-ils du tort ? -

+

Interrompons-nous un moment.

Si vous êtes semblables à la plupart des gens qui s'intéressent pour la @@ -1152,10 +1152,10 @@ Nous vivons dans un monde qui tient la valeur. Je partage cette idée. Je crois en la valeur de la propriété en général, et je crois aussi en la valeur de cette étrange forme de propriété que les juristes appellent la « propriété -intellectuelle »[25]. Une grande +intellectuelle »[25]. Une grande communauté, variée, ne peut pas survivre sans propriété ; une grande et moderne société ne peut pas prospérer sans propriété intellectuelle. -

+

Mais une simple seconde de réflexion nous permet de réaliser qu'il existe beaucoup de valeur dans le monde que la « propriété » ne peut pas « capturer ». Je n'entends pas par là « l'amour ne s'achète @@ -1176,19 +1176,19 @@ Donc, bien que Disney (ou, plus g tradition ne considère pas cette prise comme un délit. Certains emprunts restent gratuits et libres dans une libre culture, et cette liberté est un bien. -

+

Même chose avec la culture doujinshi. Si un auteur de doujinshi s'introduisait dans le bureau d'un éditeur et se sauvait, sans payer, avec mille copies (voire même une seule) de son dernier ouvrage, nous n'hésiterions pas une seconde à déclarer l'artiste en tort. En plus de commettre une violation de propriété, il aurait volé quelque chose de valeur. La loi proscrit ce genre de vol, petit ou grand. -

+

Pourtant il existe une réticence évidente, même chez les avocats japonais, à dire que les artistes copieurs de mangas « volent ». Cette forme de « créativité Walt Disney » est tenue pour loyale, même si les avocats, spécialement, trouvent difficile d'expliquer pourquoi. -

+

Quand on y réfléchit, on peut trouver mille et un exemples de mécanismes similaires. Les scientifiques se servent des travaux d'autres scientifiques sans demander de permission, ou sans payer pour ce privilège (« Excusez-moi, Professeur Einstein, pourrais-je avoir la permission @@ -1213,7 +1213,7 @@ Disney contraire, chaque société (les sociétés démocratiques peut-être un peu plus que les autres) a laissé des pans de sa culture libres d'être repris. -

+

Par conséquent, la difficulté n'est pas de savoir si une culture est libre. Toutes les cultures sont libres jusqu'à un certain point. La difficulté est de « quantifier cette @@ -1229,12 +1229,12 @@ Les cultures libres sont celles qui, largement ouvertes, permettent la création à partir de ce qui existe ; les cultures qui ne sont pas libres, qui imposent d'obtenir des permissions, offrent bien moins. Notre culture était libre. Elle le devient de moins en moins. -


[19] +


[19] Leonard Maltin, Of Mice and Magic : A History of American Animated Cartoons (New York : Penguin Books, 1987), 34-35. -

[20] Je suis reconnaissant envers David Gerstein et son histoire attentive, @@ -1247,12 +1247,12 @@ Makers « Gawky Rube » (Lakay). Une sixième chanson, « The Turkey in the Straw », était déjà dans le domaine public. Lettre de David Smith à Harry Surden, 10 juillet 2003. -

[21] Il était également un fan du domaine public. Voir Chris Sprigman, « The Mouse that Ate the Public Domain », Findlaw, 5 mars 2002, au lien #5. -

[22] Jusqu'à 1976, la loi du copyright accordait à un auteur la possibilité de @@ -1265,12 +1265,12 @@ ans, alors la dur renouvellement et d'autres données pertinentes, voir le site web associé à ce livre, disponible au lien #6. -

[23] Pour une histoire excellente, voir Scott McCloud, Reinventing Comics (New York : Perennial, 2000). -

[24] Voir Salil K. Mehra, « Copyright and Comics in Japan: Does Law Explain @@ -1282,9 +1282,9 @@ violation. Une hypoth en meilleure posture collectivement s'ils mettent de côté leur intérêt personnel et décident de ne pas pousser leurs droits légaux. C'est essentiellement un “dilemne du prisonnier” résolu. » -

[25] - Le terme propriété + Le terme propriété intellectuelle est d'origine relativement récente. Voir Siva Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 11 (New York : New York University Press, 2001). Voir aussi Lawrence @@ -1293,7 +1293,7 @@ House, 2001), 293 n. 26. Le terme d de « propriété »—copyrights, brevets, marques déposées et secrets de fabrication — mais la nature de ces droits est très différente. -

Chapitre 2. « Simples copistes »

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Chapitre 2. « Simples copistes »

En 1839, Louis Daguerre inventa le premier procédé pratique permettant de réaliser ce que nous allions appeler des « photographies » : le « daguerréotype ». Le @@ -1302,7 +1302,7 @@ aux professionnels et une association (American Daguerre Association) qui contribua à réglementer cette industrie, comme toutes les associations de ce genre, en étouffant la compétition pour maintenir des prix élevés.) -

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Cependant, malgré des prix élevés, la demande pour les daguerréotypes était forte. Ceci incita les inventeurs à trouver des moyens plus simples et moins chers de produire ces « images automatiques ». Bientôt, William @@ -1327,7 +1327,7 @@ Eastman mis au point un film flexible, recouvert d'une des rouleaux de film dans un modèle d'appareil photo petit et simple : le Kodak. Celui-ci fut commercialisé en mettant en avant sa simplicité : « Appuyez sur le bouton et nous faisons le -reste »[26]. Eastman décrivit son +reste »[26]. Eastman décrivit son invention dans The Kodak Primer :

Le principe du système Kodak est de séparer le travail qu'un béotien en @@ -1336,8 +1336,8 @@ fournissons intelligent pour tenir un boitier immobile et appuyer sur un bouton, un appareil qui élimine le besoin d'installations exceptionnelles et d'une connaissance pointue de cet art. On peut l'utiliser sans apprentissage -préliminaire, sans chambre noire et sans produits chimiques[27]. -

+préliminaire, sans chambre noire et sans produits chimiques[27]. +

Pour 25 dollars, tout le monde pouvait faire des photos. L'appareil était vendu déjà chargé avec une pellicule, et retourné après utilisation, pour développement, à l'usine Eastman. Évidemment, avec le temps, le prix de @@ -1347,9 +1347,9 @@ exponentielle de la photographie populaire. Le premier appareil photo d'Eastman est sorti en 1888. L'année suivante, Kodak tirait plus de six mille négatifs par jour. Entre 1888 et 1909, alors que la production industrielle augmentait de 4,7 pour cent, les ventes d'équipements et de -matériels photographiques augmentaient de 11 pour cent[28]. Les ventes de Eastman Kodak augmentèrent durant -cette même période de 17 pour cent par an en moyenne[29]. -

+matériels photographiques augmentaient de 11 pour cent[28]. Les ventes de Eastman Kodak augmentèrent durant +cette même période de 17 pour cent par an en moyenne[29]. +

Cependant, la véritable importance de l'invention d'Eastman n'était pas de @@ -1361,8 +1361,8 @@ Pour la premi mémoire permanente de sa famille et de ses activités... Pour la première fois dans l'Histoire, il existe une authentique archive en images de l'apparence et des activités des gens ordinaires, sans interprétation -[littéraire] ni déformation » (Brian Coe[30]). -

+[littéraire] ni déformation » (Brian Coe[30]). +

En ce sens, l'appareil Kodak était une technique d'expression. Le crayon ou le pinceau aussi, bien sûr. Mais il fallait des années d'entraînement avant que des amateurs puissent s'en servir de manière utile et efficace. Avec le @@ -1374,7 +1374,7 @@ allaient l' la créativité permise par le Kodak. Un outil démocratique donnait à des gens ordinaires des moyens de s'exprimer, plus facilement qu'aucun autre outil auparavant. -

+

Qu'est-ce qui était nécessaire pour que cette technique prospère ? À l'évidence, le génie d'Eastman joua un rôle important. Mais le climat légal eut aussi une grande part. Car, tôt dans l'histoire de la photographie, il y @@ -1382,8 +1382,8 @@ eut une s façon importante son devenir. Les tribunaux durent trancher la question de savoir si le photographe, amateur ou professionnel, avait besoin d'une autorisation pour prendre et développer à sa guise n'importe quelle -photo. Ils répondirent que non[31]. -

+photo. Ils répondirent que non[31]. +

Les arguments avancés pour justifier la nécessité d'une permission vont nous sembler étonnamment familiers. Le photographe « prenait » quelque @@ -1393,18 +1393,18 @@ l' que ses dessinateurs utilisaient pour dessiner Mickey, de même ces photographes ne devaient pas être autorisés à prendre des images qui avaient de la valeur. -

+

L'argument de l'autre partie devrait également nous être familier. Certes, il se pouvait que le photographe utilise une chose qui avait de la valeur. Mais les citoyens devraient au moins avoir le droit de prendre des images de ce qui était en vue du public (Louis Brandeis, bien avant de siéger à la Cour suprême, pensait que la règle devait être différente pour -les espaces privés[32]). Peut-être cela +les espaces privés[32]). Peut-être cela signifiait-il que le photographe obtenait quelque chose pour rien. Tout comme Disney pouvait s'inspirer de Steamboat Bill, Jr. ou des frères Grimm, le photographe devait être libre de capturer une image sans indemniser son sujet. -

+

Heureusement pour M. Eastman, et pour la photographie, ces premières décisions allèrent en faveur des pirates. En général, aucune permission ne devait être requise pour prendre un cliché et le partager. La permission @@ -1412,8 +1412,8 @@ devait restriction pour les célébrités : les photographes professionnels ont plus d'obligations à respecter quand ils prennent, en vue de commercialisation, des clichés de gens célèbres. Mais dans la majorité des -cas, on peut prendre des photos sans acquitter de droits[33]). -

+cas, on peut prendre des photos sans acquitter de droits[33]). +

On ne peut que faire des suppositions à propos de ce que serait devenue la photographie si la loi était allée dans l'autre sens. Avec une présomption contre lui, le photographe aurait dû prouver avoir une autorisation. Eastman @@ -1426,7 +1426,7 @@ ses photographes. Nous pouvons imaginer alors que la loi requiert d'une compagnie qu'elle établisse une autorisation, avant de développer des photos. Nous pouvons imaginer le développement de tout un système pour démontrer cette autorisation. -

+

@@ -1440,7 +1440,7 @@ support n'aurait pas atteint les gens ordinaires. Rien de comparable à ce développement ne se serait produit. Et certainement rien de comparable au développement d'une technologie d'expression démocratique. -

+

Si vous conduisez à travers le Presidio (NdT : quartier historique) de San Francisco, vous pouvez voir deux bus scolaires jaunes criards, et le logo « Just Think ! » à la @@ -1460,13 +1460,13 @@ l'est de plus en plus. Le co qualité a énormément baissé. D'après un analyste, « Il y a cinq ans, un bon système d'édition vidéo numerique coûtait 25.000 dollars. Aujourd'hui vous pouvez obtenir de la qualité professionnelle pour 595 -dollars. »[34] Ces bus sont bourrés +dollars. »[34] Ces bus sont bourrés de technologies qui auraient coûté des centaines de milliers de dollars il y a a peine dix ans. Et maintenant il est possible d'imaginer non seulement des bus comme celà, mais des salles de classe dans tout le pays où les enfants apprennent de plus en plus ce que les enseignants appellent « lecture des médias ». -

+

La « lecture des médias », comme la définit Dave Yanofsky, le @@ -1475,15 +1475,15 @@ d'analyser et de d permettre [aux enfants] de comprendre comment fonctionnent les médias, comment ils sont construits, de quelle manière ils sont distribués, et de quelle manière les gens y ont accès. » -

+

Il peut paraître étrange de parler de « lecture » en ces termes. Pour une majorité de gens, « lecture » se réfère à ce qui est écrit. Faulkner, Hemingway et les accords du participe passé sont les choses qui vont avec la lecture. -

+

Peut-être. Mais dans un monde où les enfants voient en moyenne 390 heures de publicité télévisée par an, soit entre 20.000 et 45.000 -publicités[35], il est de plus en plus +publicités[35], il est de plus en plus important de comprendre la « grammaire » des images. Car de même qu'il existe une grammaire de l'écrit, il y en a aussi une pour les images. Et de même que les enfants apprennent à écrire en rédigeant beaucoup @@ -1498,7 +1498,7 @@ lecteur, de former des phrases compr du fonctionnement des images, comment elles retiennent le spectateur ou le conduisent à travers une histoire. comment elles déclenchent l'émotion ou construisent le suspense. -

+

Il a fallu une génération au cinéma pour apprendre à bien faire ces choses. Mais même après, la connaissance venait en filmant et non pas en écrivant quelque chose au sujet du film. La compétence venait en faisant @@ -1506,13 +1506,13 @@ l'exp en parle. On apprend à écrire en écrivant et en réfléchissant ensuite à ce qu'on a écrit. On apprend à écrire avec des images en les réalisant et en réfléchissant ensuite à ce qu'on a créé. -

+

Cette grammaire a évolué avec les médias. Quand il ne s'agissait que de films, comme me l'a expliqué Elizabeth Daley, directeur du Centre de Communication Annenberg de l'Université de Californie du Sud et doyenne de l'école de Cinema-Télévision de l'USC, cette grammaire concernait « le placement des objets, les couleurs, ... le rythme, la vitesses et la -texture. »[36] Mais quand les +texture. »[36] Mais quand les ordinateurs ont ouvert un espace interactif où une histoire est « jouée » autant que suivie, la grammaire a changé. Le contrôle simple de la narration est perdu et donc d'autres techniques sont @@ -1520,8 +1520,8 @@ n science-fiction. Mais quand il essaya de faire un jeu d'ordinateur basé sur un de ses livres, il lui a fallu apprendre une nouvelle forme. Comment conduire des gens à leur insu, le long de l'intrigue d'un jeu, n'est pas -évident même pour un auteur à succès.[37] -

+évident même pour un auteur à succès.[37] +

Cette compétence est précisément le métier qu'apprend un réalisateur de films. Comme le décrit Daley, « les gens sont très surpris par la manière dont ils sont conduits le long d'un film. C'est parfaitement @@ -1552,9 +1552,9 @@ lire et mieux comprendre l'art d' outils qui permettent à l'écriture de mener ou de détourner. Le but de toute lecture, et de celle-ci en particulier, est de « permettre aux gens de choisir le langage approprié pour ce qu'ils ont besoin de créer ou -d'exprimer. »[38] C'est de permettre +d'exprimer. »[38] C'est de permettre aux étudiants de « communiquer dans le langage du vingt-et- unième -siècle. »[39] +siècle. »[39]

Comme n'importe quel langage, ce langage vient plus facilement à certains qu'à d'autres. Il ne vient pas forcément plus facilement à ceux qui @@ -1566,7 +1566,7 @@ tous les crit Daley et Barish effectuèrent un programme qui donna aux enfants l'occasion d'utiliser des films pour s'exprimer au sujet de quelque chose que les étudiants connaissent : la violence par armes à feu. -

+

Le cours eut lieu les vendredis après-midi et il créa un problème inédit pour cette école. Alors que le problème de la plupart des cours est de faire venir les enfants, le problème cette fois-ci fut de les en détourner. Les @@ -1591,7 +1591,7 @@ n'auraient pas su exprimer correctement leurs id part, le texte n'est pas la forme dans laquelle ces idées peuvent être le mieux exprimées. La puissance de ce message dépend de son lien avec la forme d'expression. -

+

@@ -1622,7 +1622,7 @@ qui exprime ceci ou cela. ... en disant « on va s'amuser avec la caméra et faire un petit film », mais plutôt sers-toi des éléments que tu comprends, qui sont ton langage, et construis du sens... -

+

Ceci libère beaucoup de potentiel. Et ce qui arrive ensuite, bien sûr, comme ce fut le cas dans toutes ces classes, c'est qu'ils finissent par se rendre compte que « j'ai besoin d'expliquer ceci, et pour ça j'ai vraiment @@ -1636,7 +1636,7 @@ avaient besoin de dire quelque chose, et non plus de sauter vos obstacles. Ils avaient vraiment besoin d'utiliser un langage qu'ils ne parlaient pas très bien. Mais ils avaient fini par comprendre que ce langage leur donnait beaucoup de pouvoir." -

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Quand deux avions se sont écrasés contre le World Trade Center, un autre sur le Pentagone, et un quatrième dans un champ en Pennsylvanie, tous les médias du monde se sont mis à couvrir @@ -1655,7 +1655,7 @@ l' chorégraphiée d'une manière à laquelle nous avons appris à nous attendre, de l'« info-divertissement », quand bien même le divertissement est une tragédie. -

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Mais en plus de ces informations publiées à propos de la « tragédie du 11 septembre », ceux d'entre nous reliés à Internet ont pu observer une production tout autre. Internet était plein de récits des mêmes @@ -1669,7 +1669,7 @@ remarquable mobilisation mondiale, dans le sens o dans son livre Cyber Rights, autour d'une actualité qui a captivé l'attention du monde entier. Il y a eu ABC et CBS, mais il y a aussi eu Internet. -

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Mon propos n'est pas de faire un simple éloge d'Internet, bien que je pense que ceux qui ont soutenu cette forme d'expression méritent un éloge. Je @@ -1686,7 +1686,7 @@ nouveau dans notre tradition événements reçoivent des commentaires critiques, mais le fait que ce mélange d'images, de son et de commentaires puisse être largement répandu, presque instantanément. -

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Le 11 septembre n'a pas été une aberration, mais un début. Vers la même époque, une forme de communication qui a pris depuis beaucoup d'importance, venait de faire son apparition dans l'esprit du public : Le Web-log, ou @@ -1695,7 +1695,7 @@ comme au Japon, il fonctionne beaucoup comme un journal de bord. Dans ces cultures, il consigne des faits privés d'une manière publique— c'est une sorte de Jerry Springer électronique, disponible partout dans le monde. -

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Mais aux États-Unis, les blogs ont pris un caractère très différent. Certains utilisent cet espace simplement pour parler de leur vie privée. Mais beaucoup l'utilisent pour engager des conversations @@ -1719,7 +1719,7 @@ plupart du temps les tribunaux permettent nombre relativement restreint de gens votent au cours de ces élections. Le cycle de ces élections est devenu complètement professionnalisé et routinier. La plupart d'entre nous pensent que c'est ça, la démocratie. -

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Mais la démocratie ne s'est jamais réduite à des élections. La démocratie, c'est la souveraineté du peuple, mais la souveraineté signifie plus que de simples élections. Dans notre tradition, cela signifie aussi le contrôle à @@ -1734,12 +1734,12 @@ jury ne faisait pas que voter sur l'issue du proc membres se mettaient d'accord sur la meilleure solution, ils tentaient de se convaincre les uns les autres de ce qui leur paraissait être la « bonne » solution et, au moins dans les cas d'assises, devaient -obtenir l'unanimité pour que le procès soit clos[40]. -

+obtenir l'unanimité pour que le procès soit clos[40]. +

Et pourtant, même cette institution faiblit de nos jours en Amérique. Et à sa place, il n'existe pas d'effort concerté pour permettre aux citoyens de délibérer. Certaines personnes appellent à la création d'une institution -dont ce serait le rôle[41]. Et dans +dont ce serait le rôle[41]. Et dans certaines villes de Nouvelle Angleterre, quelque chose d'analogue aux délibérations existe encore. Mais pour la plupart d'entre nous, et la plupart du temps, il n'existe ni espace ni moment réservé à la @@ -1751,10 +1751,10 @@ une norme forte, qui nous interdit de parler de politique. Il est permis de parler de politique avec les gens avec qui vous êtes d'accord. Mais il est impoli d'en discuter avec ceux avec qui vous n'êtes pas d'accord. Le discours politique se fait isolé, et un discours isolé se fait plus -extrême[42]. Nous tenons le discours que +extrême[42]. Nous tenons le discours que nos amis veulent entendre, et nous n'entendons presque rien d'autre que ce qu'ils nous disent. -

+

Arrive le blog. L'architecture même du blog résout une partie de ce problème. Les gens postent quand ils en ont envie, et ils lisent quand ils @@ -1771,12 +1771,12 @@ politique, de droite comme de gauche. Certains des sites les plus populaires sont conservateurs ou libertaires, mais beaucoup ont toutes les couleurs politiques. Et même les blogs qui ne sont pas politiques traitent de problèmes politiques quand l'occasion s'en présente. -

+

Pour le moment, l'impact de ces blogs est faible, mais pas nul. Sans les blogs, le nom de Howard Dean aurait sans-doute disparu de la course à l'élection présidentielle de 2004. Car quand bien même le nombre de leurs lecteurs reste faible, leur lecture a un effet. -

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Un effet direct concerne les actualités, qui avaient un cycle de vie différent dans les médias traditionnels. L'affaire Trent Lott en est un exemple. Quand Lott effectua un « dérapage verbal » lors d'une @@ -1788,14 +1788,14 @@ sur les blogs. Les blogueurs n'arr histoire. Au cours du temps, de plus en plus de récits de ce « dérapage » apparurent. Finalement, cette histoire fit son retour dans la presse traditionnelle. Pour finir Lott fut forcé de -démissionner en tant que leader de la majorité au sénat[43]. +démissionner en tant que leader de la majorité au sénat[43].

Ce cycle différent est possible car les blogs ne sont pas soumis aux mêmes pressions commerciales que les autres médias. Les journaux et les télévisions sont des entités commerciales. Ils doivent travailler à garder l'attention. S'ils perdent des lecteurs, ils perdent des revenus. Comme les requins, ils sont obligés d'avancer sans arrêt. -

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Mais les blogueurs n'ont pas de contrainte de ce genre. Ils peuvent persévérer, ils peuvent se concentrer, ils peuvent devenir sérieux. Si un blogueur écrit un texte particulièrement intéressant, de nombreux @@ -1803,7 +1803,7 @@ internautes cr un texte augmente, mieux ce texte est classé. Les gens lisent ce qui a du succès ; ce qui a du succès a été sélectionné par un processus très démocratique de classement par les pairs. -

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Il y a aussi un autre aspect en lequel les blogs ont une vie différente de la presse traditionnelle. Comme me l'a dit Dave Winer, un des pères de ce @@ -1813,12 +1813,12 @@ financier. conflit d'intérêt », m'a dit Winer. « Un journaliste amateur n'a pas de conflit d'intérêt, ou alors ce conflit d'intérêt est si facile à voir que vous savez, vous pouvez vous en débarrasser ». -

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Ces conflits deviennent plus importants quand les médias deviennent plus concentrés (nous en reparlerons plus loin). La concentration permet aux médias de cacher plus de choses au public — et CNN a reconnu l'avoir fait après la guerre en Irak, par peur des conséquences sur ses propres -employés[44]. Elle leur impose aussi +employés[44]. Elle leur impose aussi d'adopter un point de vue plus cohérent. (En pleine guerre d'Irak, j'ai lu un message sur Internet, de quelqu'un qui à l'époque écoutait une liaison satellite avec un reporter en Irak. La maison mère de New York répétait sans @@ -1826,7 +1826,7 @@ cesse au reporter que sa version de la guerre devait proposer un reportage plus optimiste. Quand elle dit à New York que ça n'était pas garanti, ils rétorquèrent que c'était eux qui écrivaient « le reportage »). -

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Les Blogs donnent aux amateurs un moyen d'entrer dans le débat — j'emploie le mot « amateur » non pas au sens de personne inexpérimentée, mais au sens d'un athlète olympique, c'est-à-dire quelqu'un @@ -1834,7 +1834,7 @@ qui n'est pay points de vue sur une information, comme l'ont démontré les comptes-rendus sur le désastre de la navette Columbia, quand des centaines de personnes du sud-ouest des États-Unis se sont tournées vers Internet pour raconter ce -qu'elles avaient vu[45]. Et ceci conduit +qu'elles avaient vu[45]. Et ceci conduit les lecteurs à lire plusieurs points de vue, et à estimer la vérité « par triangulation », comme le dit Winer. Les blogs, d'après Winer, « sont un lien direct avec notre pensée, et il n'y a pas @@ -1847,7 +1847,7 @@ blogs. pour les personnages publics, et de plus en plus pour les particuliers. Il n'est pas sûr que ça plaise au « journalisme » — certains journalistes ont reçu pour instruction de limiter leur activité sur les -blogs[46]. Mais il est clair que nous +blogs[46]. Mais il est clair que nous sommes encore dans une période de transition. « Une grande partie de ce que nous faisons maintenant correspond à un exercice d'échauffement », m'a dit Winer. Beaucoup de choses doivent parvenir à maturité, pour que cet @@ -1855,7 +1855,7 @@ espace d espace est l'utilisation d'Internet qui viole le moins de copyrights, Winer m'a dit : « nous sommes la dernière chose qu'ils censureront. » -

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Ce discours a un effet sur la démocratie. Winer pense que ceci est dû au fait que « vous ne travaillez pas pour quelqu'un qui contrôle, pour un gardien du temple ». C'est vrai. Mais il a aussi un autre effet sur la @@ -1870,7 +1870,7 @@ arguments et critiques, am peut-être deux millions de blogs où de tels débats écrits prennent place. Quand il y en aura dix millions, nous assisterons à quelque chose d'extraordinaire. -

+

John Seely Brown est le directeur scientifique de Xerox. Son travail, comme il le décrit sur son site Web, est centré sur « l'apprentissage humain et [...] la création d'écologies de @@ -1930,7 +1930,7 @@ ceci [alors] il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire avec ce medium. Aujourd'hui, [le web] peut amplifier ces multiples formes d'intelligence, et leur rendre hommage. » -

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Brown parle de ce qu'Elizabeth Daley, Stephanie Barish, et Just Think ! nous enseignent : le fait que ce bricolage culturel instruit autant @@ -1950,7 +1950,7 @@ Ces restrictions sont devenues la pr universitaires. Ed Felten, professeur à Princeton (et dont nous reparlerons au chapitre 10) a développé un argument fort en faveur du « droit à bricoler », -comme il s'applique à l'informatique et au savoir en général[47]. Mais l'inquiétude de Brown est antérieure, ou plus +comme il s'applique à l'informatique et au savoir en général[47]. Mais l'inquiétude de Brown est antérieure, ou plus fondamentale. Elle concerne ce que les enfants peuvent ou ne peuvent pas apprendre, à cause de la loi.

@@ -1970,32 +1970,32 @@ Kodak, permet de m accueillir des commentaires, et la possibilité de répandre partout cette créativité. Mais nous construisons aussi des lois pour fermer cette technologie. -

+

« Ce n'est pas comme ça qu'on fait marcher une culture, » comme me le dit Brewster Kahle, que nous rencontrerons au chapitre 9, dans un rare moment de découragement. -


[26] +


[26] Reese V. Jenkins, Images and Enterprise (Baltimore : Johns Hopkins University Press, 1975), 112. -

[27] - Brian Coe, The Birth of + Brian Coe, The Birth of Photography (New York : Taplinger Publishing, 1977), 53. -

[28] Jenkins, 177. -

[29] Basé sur un graphique dans Jenkins, p. 178. -

[30] Coe, 58. -

[31] Pour des affaires illustratrices, voir, par exemple, @@ -2004,11 +2004,11 @@ S.E. 68 (Ga. 1905) v. Chinn, 123090 S.W. 364, 366 (Ky. 1909) ; Corliss v. Walker, 64 F. 280 (Mass. Dist. Ct. 1894). -

[32] Samuel D. Warren et Louis D. Brandeis, « The Right to Privacy », -Harvard Law Review 4 (1890) : 193. -

[33] +Harvard Law Review 4 (1890) : 193. +

[33] Voir Melville B. Nimmer, « The Right of Publicity », @@ -2017,63 +2017,63 @@ William L. Prosser, Review 48 (1960) 398-407 ; White v. Samsung Electronics America, Inc., 971 F. 2d 1395 (9th Cir. 1992), cert. denied, 508 U.S. 951 (1993). -

[34] H. Edward Goldberg, « Essential Presentation Tools : Hardware and Software You Need to Create Digital Multimedia Presentations », cadalyst, 1 février 2002, disponible au lien #7. -

[35] Judith Van Evra, Television and Child Development (Hillsdale, N.J. : Lawrence Erlbaum Associates, 1990) ; « Findings on Family and TV Study », Denver Post, 25 mai 1997, B6. -

[36] Entrevue avec Elizabeth Daley et Stephanie Barish, 13 décembre -2002. -

[37] +2002. +

[37] Voir Scott Steinberg, « Crichton Gets Medieval on PCs », E !online, 4 novembre 2000, disponible au lien #8 ; « Timeline », 22 novembre 2000, disponible au lien #9. -

[38] -Entrevue avec Daley et Barish. -

[39] +Entrevue avec Daley et Barish. +

[39] Ibid. -

[40] Voir, par exemple, Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amerique, bk. 1, traduit par Henry Reeve (New York : Bantam Books, 2000), ch. 16. -

[41] Bruce Ackerman et James Fishkin, « Deliberation Day », Journal of Political Philosophy 10 (2) (2002) : 129. -

[42] Cass Sunstein, Republic.com (Princeton : Princeton University Press, 2001), 65-80, 175, 182, 183, 192. -

[43] Noah Shachtman, « With Incessant Postings, a Pundit Stirs the Pot, » New York Times, 16 janvier 2003, G5. -

[44] Entrevue par téléphone avec with David Winer, 16 avril 2003. -

[45] John Schwartz, « Loss of the Shuttle: The Internet; A Wealth of @@ -2081,9 +2081,9 @@ Information Online 2003, A28 ; Staci D. Kramer, « Shuttle Disaster Coverage Mixed, but Strong Overall », Online Journalism Review, 2 février 2003, disponible au lien #10. -

[46] - Voir Michael Falcone, « Does an Editor's + Voir Michael Falcone, « Does an Editor's Pencil Ruin a Web Log? », New York Times, 29 septembre 2003, C4. (« Toutes les organisations d'information n'ont pas été aussi tolérantes envers les employés qui blogguent. Kevin Sites, un @@ -2093,14 +2093,14 @@ son chef. L'ann Houston Chronicle, a été renvoyé pour avoir gardé un blog personnel, publié sous un pseudonyme, qui traitait de certains sujets et personnes qu'il couvrait. ») -

[47] Voir, par exemple, Edward Felten et Andrew Appel, « Technological Access Control Interferes with Noninfringing Scholarship », Communications of the Association for Computer Machinery 43 (2000) : 9. -

Chapitre 3. Catalogues

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Chapitre 3. Catalogues

À l'automne 2002, Jesse Jordan de la ville d'Oceanside, état de New York, s'inscrivit en première année au Rensselaer Polytechnic Institute, à Troy, état de New York. Sa matière @@ -2142,7 +2142,7 @@ pour savoir quels contenus sont disponibles publiquement (sur ce r moteur de recherche de Jesse fut construit de manière à tirer avantage de cette technologie. Il utilisait le système de fichiers de Microsoft afin de construire une liste de tous les fichiers disponibles sur le réseau RPI. -

+

Le moteur de Jesse n'était pas le premier construit pour le réseau RPI. En effet, son moteur de recherche était une simple modification de moteurs écrits par d'autres. Sa seule amélioration importante était qu'il corrigeait @@ -2153,13 +2153,13 @@ avec un navigateur Windows, on pouvait faire planter son ordinateur. Jesse modifia légèrement le système pour résoudre ce problème, en ajoutant un bouton sur lequel un utilisateur pouvait cliquer pour savoir si la machine qui contenait le fichier était toujours en ligne. -

+

Le moteur de Jesse fut mis en ligne fin octobre. Durant les six mois suivants, il continua à le perfectionner et à en améliorer la fonctionnalité. En mars, le système fonctionnait plutôt bien. Jesse avait plus d'un million de fichiers dans sa liste, qui comprenait tout les types de contenus se trouvant sur les ordinateurs des utilisateurs du réseau. -

+

Ainsi donc la liste produite par son moteur de recherche contenait des images, que les étudiants pouvaient utiliser, pour les mettre sur leur site @@ -2168,7 +2168,7 @@ textes techniques brochures d'universités — en bref, tout ce que les utilisateurs du réseau RPI rendaient disponible dans un répertoire public de leur ordinateur. -

+

Mais la liste contenait aussi de la musique. En fait, un quart des fichiers que le moteur de recherche de Jesse listait étaient des fichiers de musique. Ceci veut dire, bien sûr, que les trois quarts n'en étaient pas, et @@ -2183,7 +2183,7 @@ exp en gagnait ainsi. Il n'était qu'un étudiant qui expérimentait une technologie, dans un environnement où c'était précisément ce qu'il était supposé faire. -

+

Le 23 avril 2003, Jesse fut contacté par le doyen de RPI. Le doyen l'informa que la Recording Industry Association of America, la RIAA, était en train de porter plainte contre lui et trois autres étudiants qu'il ne connaissait @@ -2202,7 +2202,7 @@ un moteur de recherche, que Jesse n'avait même, afin de permettre aux membres de RPI d'accéder à des contenus que Jesse n'avait pas crées ou postés lui-même, et dont la vaste majorité n'avait rien à voir avec de la musique. -

+

Mais la RIAA appelait Jesse un pirate. Elle prétendait qu'il animait un réseau, et que par conséquent il avait « volontairement » violé @@ -2213,7 +2213,7 @@ statutaires d'auteur de réclamer 150.000 dollars par violation. Comme la RIAA se plaignait de plus d'une centaine de violations, elle demanda que Jesse paie au moins 15.000.000 de dollars. -

+

Des procès similaires furent intentés à trois autres étudiants : un autre étudiant à RPI, un à l'Université Technique du Michigan, et un à Princeton. Leurs situations étaient semblables à celle de Jesse. Bien que @@ -2223,14 +2223,14 @@ d demandaient aux tribunaux américains de dédommager les plaignants de près de 100 milliards de dollars — soit six fois le total des profits de l'industrie cinématographique en -2001[48]. -

+2001[48]. +

Jesse appela ses parents. Ils étaient avec lui, mais un peu effrayés. Un oncle était avocat. Il commenca à négocier avec la RIAA. Ils demandèrent combien d'argent Jesse avait. Jesse avait économisé 12.000 dollars, grâce à des emplois d'été et autres travaux. Ils demandèrent 12.000 dollars pour retirer leur plainte. -

+

La RIAA voulait que Jesse reconnaisse avoir fait quelque chose de mal. Il refusa. Il voulaient qu'il accepte un jugement qui lui aurait interdit de travailler dans un certain nombre de secteurs technologiques pour le reste @@ -2241,7 +2241,7 @@ Jesse, chez un dentiste comme moi. ») Et tout du long, la RIAA répéta qu'elle ne retirerait pas sa plainte avant d'avoir pris le dernier centime économisé par Jesse. -

+

La famille de Jesse fut scandalisée par ces prétentions. Ils voulaient se défendre en justice. Mais l'oncle de Jesse leur fit comprendre la nature du @@ -2255,18 +2255,18 @@ et sa famille seraient en faillite. Ainsi donc, Jesse était devant un choix digne de la mafia : 250.000 dollars pour une chance de gagner, ou bien 12.000 dollars pour un règlement à l'amiable. -

+

L'industrie du disque répète qu'il s'agit d'une question de loi et de morale. Mettons la loi de côté pour un moment, et pensons seulement à la morale. Où est la morale dans un procès comme celui-là ? Quelle vertu y a-t-il à faire des boucs émissaires ? La RIAA est un lobby extrêmement puissant. Son président gagne, semble-t-il, plus d'un million de dollars par an. Les artistes, en revanche, ne sont pas bien payés. Un chanteur gagne en -moyenne 45.900 dollars par an[49]. La RIAA +moyenne 45.900 dollars par an[49]. La RIAA a énormément de moyens, pour influencer et diriger la politique. Où est donc la morale à prendre de l'argent d'un étudiant pour avoir fait tourner un -moteur de recherche ?[50] -

+moteur de recherche ?[50] +

Le 23 juin, Jesse vira ses économies à l'avocat de la RIAA. La plainte fut retirée. Et par ces mots, cet étudiant qui avait transformé un ordinateur en un procès à 15 millions de dollars devint un militant : @@ -2282,26 +2282,26 @@ conservateur, et moi de m sauver les arbres... Je trouve que c'est très bizarre que ce soit tombé sur lui. Mais il veut que les gens sachent qu'ils envoient un mauvais signal. Et il veut corriger cela. » -


[48] +


[48] Tim Goral, « Recording Industry Goes After Campus P-2-P Networks: Suit Alleges $97.8 Billion in Damages », Professional Media Group LCC 6 (2003) : 5, disponible au 2003 WL 55179443. -

[49] Occupational Employment Survey, U.S. Dept. of Labor (2001) (27-2042—Musicians and Singers). Voir aussi National Endowment for the Arts, More Than One in a Blue Moon (2000). -

[50] Douglas Lichtman fait un argument apparenté dans « KaZaA and Punishment, » Wall Street Journal, 10 septembre 2003, A24. -

Chapitre 4. « Pirates »

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Chapitre 4. « Pirates »

Si « pirater » signifie utiliser la propriété artistique des autres sans leur permission — s'il est vrai que « valeur implique droits » — alors @@ -2311,10 +2311,10 @@ disque, radio et t selon cette définition. Ce chapitre montre comment chaque génération de pirates a fini par rejoindre le club des industries respectables — jusqu'à aujourd'hui. -

4.1. Cinéma

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4.1. Cinéma

L'industrie cinématographique de Hollywood fut créée par des pirates en -fuite[51]. Les créateurs et metteurs en +fuite[51]. Les créateurs et metteurs en scène migrèrent de la Côte Est vers la Californie au début du vingtième siècle, en partie afin d'échapper au contrôle que les brevets accordaient à l'inventeur du cinéma, Thomas Edison. Ce contrôle était exercé par un @@ -2333,7 +2333,7 @@ au monopole d'Edison. A l' activité, avec des producteurs et des propriétaires de cinémas qui utilisaient des équipements illégaux et importaient de la pellicule pour créer leur propre marché souterrain. -

+

Voyant le nombre de cinémas pirates dans le pays augmenter rapidement, la Compagnie des Brevets réagit contre le mouvement indépendant, en créant une filiale de gros bras, connue sous le nom de Compagnie Générale des Films, @@ -2343,28 +2343,28 @@ confisqua les salles qui passaient des films sans licence, et monopolisa le circuit de distribution, en acquérant toutes les bourses aux films américaines, à l'exception de celle détenue par Wiliam Fox, un indépendant qui continua de -défier le Trust après que sa licence fut révoquée[52]. +défier le Trust après que sa licence fut révoquée[52].

Les Napster de l'époque, les « indépendants », étaient des compagnies comme la Fox. Et pas moins qu'aujourd'hui, ces compagnies résistèrent vigoureusement. « Les tournages étaient interrompus par des vols de machines, et des “accidents” se produisaient fréquemment, qui se traduisaient par des pertes de négatifs, d'équipements, -de bâtiments et parfois de vies. »[53] Ceci poussa les indépendants à fuir vers la Côte Ouest. La +de bâtiments et parfois de vies. »[53] Ceci poussa les indépendants à fuir vers la Côte Ouest. La Californie était suffisament hors de portée d'Edison pour que les producteurs de films puissent pirater ses inventions sans craindre la loi. -

+

Bien sûr, la Californie se développa rapidement, et la loi fédérale finit par être appliquée à l'Ouest. Mais comme les brevets n'accordaient qu'un monopole vraiment « limité » à leur détenteur (seulement dix- sept ans à l'époque), au moment ou les agents fédéraux furent en nombre suffisant, les brevets avaient expiré. -

4.2. Musique enregistrée

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4.2. Musique enregistrée

L'industrie du disque est née d'un autre genre de piratage, mais pour s'en apercevoir il faut connaître certains détails sur la manière dont la loi s'applique à la musique. -

+

A l'époque où Edison et Henri Fourneaux inventaient des machines à reproduire la musique (Edison le phonographe, Fourneaux le piano mécanique), la loi accordait aux compositeurs le droit exclusif de contrôler les copies @@ -2373,7 +2373,7 @@ j'avais voulu une copie de Russel en 1899, la loi stipulait que j'aurais dû payer pour avoir le droit d'obtenir une copie de la partition musicale, et que j'aurais aussi dû payer pour avoir le droit de la jouer en public. -

+

Mais qu'en était-il si j'avais voulu enregistrer « Happy Mose », à l'aide du phonographe d'Edison, ou du piano mécanique de Fourneaux ? La loi bloquait sur ce point. Il était assez clair que j'aurais dû payer @@ -2392,41 +2392,41 @@ que je doive quoi que ce soit au compositeur si je faisais ensuite des copies de ces enregistrements.A cause de cette faille juridique, on pouvait à l'époque pirater la chanson de quelqu'un d'autre, sans rien payer au compositeur. -

+

Les compositeurs (et éditeurs) étaient tout sauf heureux de cette possibilité de piratage. Pour reprendre les mots du sénateur Alfred -Kittredge, du Sud Dakota, +Kittredge, du Sud Dakota,

Rendez-vous compte de l'injustice. Un compositeur écrit une chanson ou un opéra. Un éditeur achète au prix fort les droits de cet opéra, et le place sous copyright. Et puis arrivent l'industrie phonographique, et les compagnies qui découpent des rouleaux de musique, et volent délibérément le travail du compositeur et de l'éditeur, sans aucune considération pour -[leurs] droits.[54] -

+[leurs] droits.[54] +

Les innovateurs qui avaient développé la technologie pour enregistrer le travail des autres « essoraient le travail, le talent et le génie des -compositeurs américains »[55] et +compositeurs américains »[55] et l'« industrie de l'édition musicale » se trouvait donc « à -la merci de ces pirates. »[56] Comme +la merci de ces pirates. »[56] Comme l'a dit John Philip Sousa, de la manière la plus directe possible, « Si ils font du profit avec ma musique, alors j'en veux une -partie. »[57] -

+partie. »[57] +

Ces arguments trouvent un écho familier dans les guerres d'aujourd'hui. De même que les arguments de la partie adverse. Les inventeurs du piano mécanique arguèrent qu'il était « parfaitement possible de démontrer que l'apparition de machines à jouer de la musique n'a privé aucun compositeur de rien qu'il n'eut avant. » Au contraire, les machines -augmentaient les ventes de partitions.[58] +augmentaient les ventes de partitions.[58] Quoi qu'il en soit, dirent les inventeurs, le devoir du Congrès était de « privilégier l'intérêt du [public], qu'il représente et doit servir. »« Tous ces discours parlant de “vol” », écrivit le conseiller général de la Compagnie Américaine des Graphophones, « n'est que de la poudre aux yeux, car il n'existe pas de propriété des idées musicales, littéraires ou artistiques, -sauf définie par décret. »[59] -

+sauf définie par décret. »[59] +

La loi trancha rapidement en faveur des compositeurs et des interprètes qui enregistraient leur musique. Le Congrès amenda la loi de @@ -2456,7 +2456,7 @@ r publier Grisham est donc fixé par Grisham lui même, et la loi sur le droit d'auteur dit qu'en général vous n'avez pas le droit d'utiliser le travail de Grisham sans sa permission. -

+

Mais la loi régissant les enregistrements sonores donne moins aux artistes. Et donc, en effet, la loi subventionne les maisons d'enregistrement à travers une sorte de piratage — en donnant @@ -2469,8 +2469,8 @@ paierait normalement créations musicales. De fait, le Congrès fut très explicite quant aux raisons pour lesquelles il accordait ce choix. Sa crainte était le pouvoir monopolistique des ayant-droits, et que ce pouvoir ne supprime la -créativité.[60] -

+créativité.[60] +

Bien que l'industrie du disque soit devenue plutôt timide récemment sur ce sujet, historiquement sa position a été en faveur des licences statutaires pour les enregistrements. Comme l'indique un rapport du Comité Judiciaire de @@ -2488,15 +2488,15 @@ firent-ils remarquer, il n'existait pas de droits que mesure anti-monopolistique délibérée, en échange de l'octroi de ces droits. Ils ajoutèrent que le résultat en a été une abondance de disques, donnant au public des prix plus bas, une qualité meilleure, et un choix plus -large.[61] -

+large.[61] +

Cette limitation des droits des musiciens, ce piratage partiel de leur travail créatif, bénéficie aux maisons de disques, et au public.

4.3. Radio

La radio aussi est née du piratage.

Lorsqu'une radio passe un enregistrement sur les ondes, ceci constitue une -« exécution publique » du travail du compositeur.[62] Comme je l'ai décrit plus haut, la loi donne au +« exécution publique » du travail du compositeur.[62] Comme je l'ai décrit plus haut, la loi donne au compositeur (ou au détenteur des droits d'auteur) un droit exclusif sur les exécutions publiques de son oeuvre. La station de radio doit donc de l'argent au compositeur pour cette exécution. @@ -2511,7 +2511,7 @@ Rolling Stones ou bien Lyle Lovett qui chantent. L'interpr valeur de la composition effectuée par la station de radio. Et si la loi était parfaitement cohérente, la station de radio devrait payer l'interprète pour son travail, tout comme elle paie le compositeur pour sa -musique. +musique.

@@ -2535,14 +2535,14 @@ les ventes de ses CDs. La diffusion publique de son enregistrement n'est pas un droit « protégé ». Ainsi donc, la station de radio pirate la valeur du travail de Madonna, sans rien lui payer. -

+

Sans doute, on pourra rétorquer que les interprètes en bénéficient. En moyenne, la publicité qu'ils en tirent vaut plus que les droits qu'ils abandonnent. Peut-être. Mais quand bien même, la loi laisse d'habitude au créateur le droit de faire son choix. En faisant le choix à sa place, cette loi donne à la station de radio le droit de prendre quelque chose sans contrepartie. -

4.4. Cable TV

+

4.4. Cable TV

La télévision par câble elle-aussi est née d'une forme de piratage.

@@ -2555,21 +2555,21 @@ les compagnies de c d'une manière encore plus éhontée que tout ce que Napster a jamais fait— Napster n'a jamais fait payer pour les contenus qu'ils permettaient aux gens de partager. -

+

Les chaînes hertziennes et les détenteurs de copyright s'en prirent rapidement à ce vol. Rosel Hyde, le président de la FCC, voyait cette pratique comme une forme de « compétition déloyale et potentiellement -destructrice. »[63] Bien qu'il pût y +destructrice. »[63] Bien qu'il pût y avoir un « intérêt public » à augmenter l'offre de la télévision par câble, Douglas Anello, conseiller général de la National Association of Broadcasters, demanda au sénateur Quentin Burdick lors d'un procès, « L'intérêt public vous commande-t'il d'utiliser la propriété de -quelqu'un d'autre ? »[64] Un +quelqu'un d'autre ? »[64] Un autre représentant des chaînes hertziennes le dit en ces termes :

Ce qu'il y a d'extraordinaire au sujet de la télévision par câble, c'est que c'est la seule industrie à ma connaissance qui revend un produit qu'elle n'a -pas payé.[65] +pas payé.[65]

Encore une fois, la demande des détenteurs de copyright semblait suffisamment raisonnable : @@ -2578,11 +2578,11 @@ Tout ce que nous demandons, c'est quelque chose de tr ceux qui maintenant prennent notre propriété pour rien paient pour celà. Nous tentons d'arrêter un piratage, et je ne crois pas qu'il existe de mot plus faible pour décrire celà. Je pense qu'il y a des mots plus durs qui -conviendraient.[66] -

+conviendraient.[66] +

Ils étaient des « passagers au noir, » d'après Charlton Heston, le président de la Guilde des Acteurs, qui « privaient les acteurs de -leurs argent. »[67] +leurs argent. »[67]

Mais encore une fois, il existait un autre point de vue sur ce débat. Pour citer le vice-ministre de la Justice, Edwin Zimmerman, @@ -2592,7 +2592,7 @@ syst si les détenteurs de copyright, qui possèdent déjà un monopole, devraient être autorisés à étendre ce monopole... La question ici est à combien doit s'élever leur compensation, et jusqu'à où doit s'étendre leur droit à une -compensation.[68] +compensation.[68]

Les détenteurs de copyright traînèrent les compagnies de câble en justice. Par deux fois, la Cour Suprême statua que les compagnies de câble @@ -2609,24 +2609,24 @@ sorte que les cha technologie émergente du câble. Les compagnies de câble ont donc, en partie, bâti leur empire sur un « piratage », de la valeur du contenu créée par les chaînes hertziennes. -

+

Ces différentes histoires chantent le même refrain. Si « piratage » veut dire utiliser la valeur de la création artistique de quelqu'un sans sa permission, et c'est de plus en -plus le sens qu'on accorde à ce mot aujourd'hui,[69] alors chaque industrie régulée par le droit +plus le sens qu'on accorde à ce mot aujourd'hui,[69] alors chaque industrie régulée par le droit d'auteur de nos jours est le résultat et le bénéficiaire d'une certaine forme de piratage. Le cinéma, la musique, la radio, la télévision par câble... La liste est longue, et elle pourrait bien s'allonger. Chaque génération accueille les pirates de la génération précédente — jusqu'à aujourd'hui. -



[51] -Je suis reconnaissant envers Peter +Je suis reconnaissant envers Peter DiMauro pour m'avoir indiqué cette histoire extraordinaire. Voir également Siva Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 87-93, qui détaille les « aventures » d'Edison avec les copyrights et les brevets. -

[52] J. A. Aberdeen, Hollywood Renegades : The Society of Independent Motion Picture Producers (Cobblestone Entertainment, @@ -2638,49 +2638,49 @@ limites et les limites impos C. Picker, « From Edison to the Broadcast Flag: Mechanisms of Consent and Refusal and the Propertization of Copyright » (septembre 2002), University of Chicago Law School, James M. Olin Program dans Law and -Economics, Working Paper No. 159. -

[53] +Economics, Working Paper No. 159. +

[53] Marc Wanamaker, « The First Studios », The Silents Majority, archivé au lien #12. -

[54] Pour amender et refondre les actes sur le droit d'auteur : audiences sur S. 6330 et H.R. 19853 devant le Comité (commun) des Brevets, 59ème Cong. 59, 1ère sess. (1906) (déclaration du sénateur Alfred B. Kittredge, du Dakota du Sud, président), réimprimé dans Legislative History of the 1909 Copyright Act, E. Fulton Brylawski et Abe Goldman, -ed. (South Hackensack, N.J. : Rothman Reprints, 1976). -

[55] +ed. (South Hackensack, N.J. : Rothman Reprints, 1976). +

[55] Pour amender et refondre les actes sur le droit d'auteur, 223 (déclaration de Nathan Burkan, avocat pour la Music Publishers Association). -

[56] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 226 (déclaration de Nathan Burkan, avocat pour la Music Publishers Association). -

[57] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 23 (déclaration de John Philip Sousa, compositeur). -

[58] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 283–84 (déclaration de Albert Walker, représentant pour the Auto-Music Perforating Company of New York). -

[59] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 376 (mémorandum préparé par Philip Mauro, conseiller général des brevets de Graphophone Company Association). -

[60] @@ -2690,13 +2690,13 @@ H.R. 243, et H.R. 11794 devant le Comit réimprimé dans Legislative History of the 1909 Copyright Act, E. Fulton Brylawski et Abe Goldman, ed. (South Hackensack, N.J. : Rothman Reprints, 1976). -

[61] Révision de la loi sur le Copyright : rapport pour accompagner H.R. 2512, House Committee on the Judiciary, 90ème Cong., 1ère sess., House Document no. 83, 66 (8 mars 1967). Je suis reconnaissant à Glenn Brown -d'avoir attiré mon attention sur ce rapport.

[62] +d'avoir attiré mon attention sur ce rapport.

[62] Voir 17 United States Code, sections 106 et 110. Au début, les entreprises du disque imprimaient « Pas de licence pour la @@ -2708,40 +2708,40 @@ Manufacturing Co. v. Whiteman, 114 F. 2d 86 (2ème Cir. 1940). Voir aussi Randal C. Picker, « From Edison to the Broadcast Flag: Mechanisms of Consent and Refusal and the Propertization of Copyright », University of Chicago Law Review -70 (2003) : 281. -

[63] +70 (2003) : 281. +

[63] Révision de la loi sur le Copyright — CATV : audiences sur S. 1006 devant le Sous-comité des Brevets, Marques, et Copyrights du Comité d'Etat du judiciaire, 89ème Cong., 2ème sess., 78 (1966) (déclaration de Rosel H. Hyde, président de la commission fédérale des communications). - -

[64] Révision de la loi sur le Copyright — CATV, 116 (déclaration de Douglas A. Anello, conseiller général du National Association of Broadcasters). -

[65] Révision de la loi sur le Copyright — CATV, 126 (déclaration de Ernest W. Jennes, conseiller général du Maximum Service Telecasters, Inc.). -

[66] Révision de la loi sur le Copyright — CATV, 169 (déclaration commune de Arthur B. Krim, président de United Artists Corp., et de John Sinn, président de United Artists Television, Inc.). -

[67] Révision de la loi sur le Copyright — CATV, 209 (déclaration de -Charlton Heston, président de la Screen Actors Guild). -

[68] +Charlton Heston, président de la Screen Actors Guild). +

[68] Révision de la loi sur le Copyright — CATV, 216 (déclaration de Edwin -M. Zimmerman, agissant au titre de avocat général adjoint). -

[69] +M. Zimmerman, agissant au titre de avocat général adjoint). +

[69] Voir, par exemple, National Music Publisher's Association, The @@ -2768,13 +2768,13 @@ appropriation est significativement plus ambigu qui ne tient pas compte des droits, et la loi devrait lever cette ambiguïté, comme elle l'a si souvent fait dans le passé. -

5.1. Piratage I

+

5.1. Piratage I

Partout dans le monde, mais particulièrement en Asie et l'Europe de l'Est, des entreprises ne font rien d'autre que prendre le travail des autres protégé par copyright, le copier et le vendre dans son intégralité sans la permission du détenteur dudit copyright. L'industrie du disque estime qu'elle perd environ 4,6 milliards de dollars chaque année à cause du -piratage physique[70] (ce qui correspond à +piratage physique[70] (ce qui correspond à un CD sur trois vendus dans le monde entier). La MPAA estime ses pertes annuelles à trois milliards de dollars du fait du piratage.

@@ -2812,17 +2812,17 @@ enfance similaire. Cependant, si un pays doit être traité comme souverain, alors ses lois sont ses lois, indépendamment de leur source. La loi internationale sous laquelle ces pays vivent leur donne quelques occasions d'échapper au fardeau de la -loi la propriété intellectuelle[71]. Selon +loi la propriété intellectuelle[71]. Selon moi, plus de pays en voie de développement devraient profiter de cette occasion, mais quand ils ne font pas, alors leurs lois devraient être respectées. Et conformément aux lois de ces pays, ce piratage est mal. -

+

Sinon, nous pourrions aussi essayer d'excuser ce piratage en notant que, dans ce cas, cela ne fait pas de tort à l'industrie. Les Chinois ayant accès aux CDs américains à 50 cents [NDT  : de dollar] l'unité ne sont pas des gens qui pourraient acheter ces mêmes CDs à 15 dollars pièce. Donc personne n'a en réalité moins d'argent qu'il n'aurait pu en avoir de toute -façon[72]. +façon[72].

C'est souvent vrai (quoique j'ai des amis qui ont acheté des milliers de DVDs piratés et qui ont certainement assez d'argent pour payer ce qu'ils ont @@ -2835,7 +2835,7 @@ Noble, ils ont un livre de moins MP3 d'un réseau informatique, il n'y a pas un CD de moins qui peut être vendu. La science du piratage de l'immatériel est différente de la science du piratage du matériel. -

+

Cet argument est encore vraiment faible. Cependant, bien que le copyright soit un droit de propriété d'un type spécial, il reste @@ -2852,7 +2852,7 @@ syst technologie d'une époque, alors il est mal de s'approprier quelque chose sans la permission du possesseur de la propriété. C'est exactement ce que « propriété » signifie. -

+

Enfin, nous pourrions essayer d'excuser ce piratage avec l'argument que le piratage aide en réalité le détenteur du copyright. Quand un Chinois « vole » Windows, cela le rend dépendant de Microsoft. Microsoft @@ -2865,7 +2865,7 @@ de pirater Microsoft Windows, le Chinois avait utilis d'exploitation GNU/LINUX, libre et gratuit, alors ces utilisateurs chinois n'achèteraient finalement pas de produits Microsoft. Sans piratage, Microsoft perdrait. -

+

Cet argument, lui aussi, est en partie fondé. La stratégie de dépendance est une bonne stratégie. De nombreuses entreprises l'utilisent. Certaines prospèrent grâce à elle. Par exemple, les étudiants en droit ont libre accès @@ -2874,7 +2874,7 @@ l'acc deviendront si habitués à leur service qu'ils voudront l'utiliser plutôt que l'autre, une fois devenus avocats (et qu'ils paieront alors de lourds frais d'abonnement). -

+

Là encore, l'argument n'est pas terriblement persuasif. Nous ne défendons pas un alcoolique quand il vole sa première bière simplement parce que cela le rend plus susceptible d'acheter les trois suivantes. Au lieu de cela, @@ -2928,22 +2928,22 @@ nous pousser Le point caractéristique du « piratage » que la loi aspire à annuler est une utilisation qui « vole l'auteur [de son] -bénéfice »[73]. Cela veut dire que +bénéfice »[73]. Cela veut dire que nous devons déterminer, s'il y a lieu, combien de maux le partage p2p induit avant que nous ne sachions dans quelle mesure la loi devrait l'empêcher ou trouver une alternative pour garantir à l'auteur un retour profitable.

- Le Peer-to-peer a été rendu célèbre par + Le Peer-to-peer a été rendu célèbre par Napster. Mais les inventeurs de la technologie Napster n'ont créé aucune innovation technologique majeure. Comme chaque grande avancée dans l'innovation sur Internet (et, probablement comme partout ailleurs -[74], Shawn Fanning et son équipe avaient +[74], Shawn Fanning et son équipe avaient simplement réuni des composants qui avaient été développés indépendamment.

- Le résultat a été une + Le résultat a été une combustion spontanée. Lancé en juillet 1999, Napster a amassé plus de 10 millions d'utilisateurs en neuf mois. Après dix-huit mois, il y avait près -de 80 millions d'utilisateurs du système enregistrés[75]. Les cours de justice ont rapidement fermé Napster, +de 80 millions d'utilisateurs du système enregistrés[75]. Les cours de justice ont rapidement fermé Napster, mais d'autres services sont apparus pour le remplacer (Kazaa est actuellement le service de p2p le plus populaire. Il se targue de plus de 100 millions de membres). Ces systèmes de services sont architecturalement @@ -2952,15 +2952,15 @@ chacun permet aux utilisateurs de rendre disponible un contenu quelconque d'autres utilisateurs. Avec un système p2p, vous pouvez partager vos chansons préférées avec votre meilleur ami—ou vos 20 000 meilleurs amis. -

+

Selon un certain nombre d'estimations, une proportion énorme d'Américains a goûté à la technologie du partage de fichiers. Une étude Ipsos-Insight de septembre 2002 a évalué à 60 millions le nombre d'Américains qui ont téléchargé de la musique—28 pour cent des Américains plus âgés que 12 -ans[76]. Un sondage du groupe NPD cité dans le New York +ans[76]. Un sondage du groupe NPD cité dans le New York Times a estimé que 43 millions de citoyens ont utilisé les réseaux de partage de fichiers pour faire des échanges en mai -2003[77]. La majorité d'entre eux n'était +2003[77]. La majorité d'entre eux n'était pas des enfants. Quel que soit le chiffre réel, une quantité massive de données est « tirée » de ces réseaux. La facilité et le caractère peu coûteux des réseaux de partage de fichiers ont inspiré des millions de @@ -2973,12 +2973,12 @@ compliqu soigneusement que ne le font habituellement les orateurs non objectifs dans ce débat—les différentes sortes de partages que le partage de fichiers permet, et les différents torts que cela entraîne. -

+

Ceux qui partagent des fichiers partagent différents types de contenu. On peut regrouper ces différents types en quatre catégories. -

  1. +

    1. Il y a ceux qui utilisent les réseaux de partage comme substitut à @@ -3026,12 +3026,12 @@ un collectionneur local. Enfin, il y a ceux qui utilisent les réseaux de partage pour avoir accès aux éléments qui ne sont pas protégés par copyright ou ceux que le détenteur du copyright veut distribuer. -

    +

Dans quelles proportions pèsent ces différents types de partage ?

Commençons par quelques points simples mais importants. Du point de vue de la loi, seul le partage de type D est complètement légal. D'un point de vue -économique, seule la catégorie A est clairement nuisible[78]. Le type de partage B est illégal, mais pleinement +économique, seule la catégorie A est clairement nuisible[78]. Le type de partage B est illégal, mais pleinement bénéfique. Le type C est illégal, mais pourtant bon pour la société (puisque l’engouement pour la musique est bon) et bénin pour l'artiste (puisque son travail n'est pas disponible autrement). Ainsi, tout bien considéré, dans @@ -3053,21 +3053,21 @@ la pratique de l'industrie du disque de bl baisse des ventes. L'histoire de l'enregistrement sur cassette est un bon exemple. Comme le montre une étude menée par Cap Gemini Ernst & Young, « Plutôt qu'exploiter cette technologie nouvelle et populaire, les -Labels l'ont combattue »[79]. Les +Labels l'ont combattue »[79]. Les Labels ont prétendu que chaque album enregistré sur bande était un album invendu, et quand des ventes de CDs sont tombées de 11,4 pour cent en 1981, l'industrie a prétendu que ce fait en était ainsi la preuve. La technologie était le problème et la technologie interdisant ou régulant était la réponse. -

+

Pourtant par la suite, peu de temps après et avant que le Congrès ne donne une opportunité d'ordonner une régulation, MTV fut lancée et l'industrie connut un renversement des ventes. « Au final », conclut Cap Gemini, « la “crise”… ne fut pas due aux cassettes—qui n'ont pas disparu après la venue au monde d'MTV—mais avait en grande partie résulté de la stagnation dans -l'innovation musicale chez les Labels principaux »[80]. -

+l'innovation musicale chez les Labels principaux »[80]. +

Mais le fait que l'industrie se soit trompée dans le passé ne signifie pas qu'elle se trompe aujourd'hui. Pour évaluer la menace réelle que le partage p2p représente pour l'industrie du disque en particulier, et pour la société @@ -3097,7 +3097,7 @@ pourrait l'

En 2002, la RIAA a annoncé que les ventes de CD avaient chuté de 8,9 pour cent, passant de 882 millions à 803 millions d'unités ; les revenus ont -baissé 6,7 pour cent[81]. Cela confirme la +baissé 6,7 pour cent[81]. Cela confirme la tendance de ces dernières années. La RIAA blâme le piratage par Internet pour cette tendance, quoiqu'il y ait beaucoup d'autres causes qui pourraient constituer cette baisse. SoundScan, par exemple, rapporte une chute de plus @@ -3105,13 +3105,13 @@ de 20 pour cent du nombres de CDs sortis depuis 1999. Cela explique sans doute une part de la diminution des ventes. Des prix en augmentation pourraient aussi constituer au moins un peu de ces pertes. « De 1999 à 2001, le prix moyen d'un CD est monté 7,2 pour cent, passant de 13.04 -dollars à 14.19 dollars »[82]. La +dollars à 14.19 dollars »[82]. La concurrence d'autres formes de média pourrait aussi représenter une partie du déclin. Comme le dit Jane Black dans une note de BusinessWeek, « la bande sonore au film Haute Fidélité (High Fidelity) a un prix en catalogue de 18,98 dollars. Vous pourriez obtenir le film entier [sur DVD] pour 19,99 -dollars »[83]. +dollars »[83].

@@ -3139,7 +3139,7 @@ d'une baisse des ventes de 100 pour cent l'ann gratuitement, et que pourtant les recettes des ventes n'ont baissé que de 6,7 pour cent, alors il y a réellement une différence énorme entre « télécharger une chanson » et « voler un CD ». -

+

Tout cela sont les maux — présumés et peut-être exagérés mais, supposons-le, réels. Quant est-il des vertus ? Le partage de fichier peut imposer des dépenses à l'industrie du disque. Quelle valeur produit-il en plus de ces @@ -3149,17 +3149,17 @@ Un bienfait est le partage de type C—rendre disponible quelque chose qui est techniquement sous copyright mais qui n'est plus disponible dans le commerce. Ceci ne représente pas qu'une petite catégorie d'œuvres. Il y a des millions de chansons qui ne sont plus disponibles -commercialement[84]. Et, bien que cela soit +commercialement[84]. Et, bien que cela soit concevable que quelques unes de ces oeuvres ne soient plus disponibles parce que l'artiste qui produit le contenu ne veuille pas que cela le soit, la grande majorité est indisponible parce que le éditeur ou le distributeur a décidé que ce n'était plus économique pour l'entreprise de le rendre disponible. -

+

Dans la réalité—bien avant l'Internet—le marché avait une réponse simple à ce problème : les entrepôts de livres et de CDs d'occasion. Il y a des milliers de tels dépôts en Amérique -aujourd'hui[85]. Ces magasins achètent le +aujourd'hui[85]. Ces magasins achètent le contenu aux propriétaires, et vendent ensuite ce contenu qu'ils achètent. Et conformément à la loi du copyright américaine, quand ils achètent et vendent ce contenu, même si le contenu est toujours sous @@ -3169,7 +3169,7 @@ commerciales qu'ils vendent ; mais comme avec des sociétés de câble avant les licences statutaires, ils ne doivent pas payer le détenteur du copyright pour le contenu qu'ils vendent. -

+

Le type de partage C, alors, est vraiment comme les magasins de livres ou de CDs d'occasion. C'est différent, bien sûr, parce que la personne faisant en sorte que le contenu soit disponible ne gagne pas d'argent par cette @@ -3189,7 +3189,7 @@ fait que cela puisse magasins de livres d'occasion. Présenté différemment, si vous pensez que le type de partage C devrait être arrêté, pensez-vous que les bibliothèques et les magasins de livres d'occasion devraient être fermés aussi ? -

+

Enfin, et c'est peut-être le plus important, les réseaux de partage de fichiers permettent au partage de type D—le partage de contenus que @@ -3206,7 +3206,7 @@ plus susceptibles de l'acheter. L'action de Doctorow est un partage de type D. Si les réseaux de partage permettent à son travail d'être diffusé, alors lui et la société en ressortent gagnants (en réalité, bien plus que gagnants : c'est un grand livre !). -

+

De même pour les travaux placés dans le domaine public : ce partage bénéficie à la société sans aucun tort légal aux auteurs. Si des efforts pour résoudre le problème du partage du type A détruisent l'opportunité d'un @@ -3218,7 +3218,7 @@ fa devons aussi demander « Dans quelle mesure la société a-t-elle tiré profit du partage p2p ? Quelle est son efficacité ? Quelles sont les oeuvres qui seraient autrement indisponibles ? » -

+

Car à la différence du piratage que j'ai décrit dans la première section de ce chapitre, beaucoup de « piratage » que le partage de fichiers permet est totalement légal et bon. Et comme le piratage que j'ai décrit @@ -3245,8 +3245,8 @@ lui-m technologie pour bloquer le transfert de 99,4 pour cent des documents identifiés comme étant en infraction, la cour fédérale a dit au conseiller de Napster que 99,4 pour cent n'étaient pas suffisants. Napster devait -pousser le nombre d'infractions à « zéro »[86]. -

+pousser le nombre d'infractions à « zéro »[86]. +

Si 99,4 pour cent ne sont pas assez bons, alors c'est une guerre aux technologies de partage de fichiers, pas une guerre contre les infractions de copyright. Il n'y a aucun moyen d'assurer qu'un système de p2p est @@ -3258,7 +3258,7 @@ signifie que nous, en tant que soci même pour les utilisations totalement légales et avantageuses qu'il dessert, simplement pour garantir qu'il y a zéro infraction au copyright causée par le p2p. -

+

La tolérance zéro n'a pas été notre histoire. Elle n'a pas produit l'industrie satisfaite que nous connaissons aujourd'hui. L'histoire de la loi américaine a été un processus d'équilibre. Quand de nouvelles @@ -3267,7 +3267,7 @@ loi s'ajustait, apr ajustement, la loi a cherché à assurer les droits légitimes des créateurs en protégeant l'innovation. Parfois, cela a signifié plus de droits pour les créateurs. Parfois moins. -

+

Donc, comme nous l'avons vu, quand la « reproduction mécanique » a menacé les intérêts des compositeurs, le Congrès a équilibré les droits de compositeurs avec les intérêts de l'industrie du disque. Il a accordé des @@ -3285,7 +3285,7 @@ pour le contenu qu'elles chaînes un droit à la compensation, mais à un niveau fixé par la loi. Il a de la même façon donné aux sociétés du câble le droit du contenu, tant qu'elles payaient le prix statutaire. -

+

@@ -3304,7 +3304,7 @@ cha câble. Ainsi le Congrès a choisi un chemin qui assurerait la compensation sans donner le contrôle passé (des chaînes) à l'avenir (le câble). -

+

La même année où le Congrès a statué cet équilibre, deux producteurs et distributeurs principaux de films ont intenté un procès contre une autre technologie, l'enregistreur de bande vidéo (VTR [NDT : pour Video Tape @@ -3318,7 +3318,7 @@ l'appareil pourrait spectacles protégés par copyright. Sony profitait donc de l'infraction au copyright de ses clients. Il devrait donc, d'après les revendications de Disney et Universal, être partiellement responsable de cette infraction. -

+

Il y avait quelque chose de valable dans la revendication de Disney et Universal. Sony avait vraiment décidé de concevoir sa machine pour faire en @@ -3334,23 +3334,23 @@ cette pr réduire au minimum les opportunités d'infraction au copyright. Il ne l'a pas fait et pour cela, Disney et Universal ont voulu le tenir responsable de l'architecture qu'il a choisie. -

+

Le président de MPAA, Jack Valenti, est devenu le champion le plus loquace des studios. Valenti a appelé les VCRs « les vers de cassettes » [NDT : littéralement les « vers solitaires »]. Il a averti « Quand il y aura 20, 30, 40 millions de ces magnétoscopes sur la Terre, nous serons envahis par des millions de ces “vers solitaires”, rongeant le cœur et l'essence même du plus précieux -atout qu'un détenteur de copyright a, son copyright »[87]. « On n'a pas besoin d'être formé au marketing +atout qu'un détenteur de copyright a, son copyright »[87]. « On n'a pas besoin d'être formé au marketing sophistiqué et au jugement de créateur », a-t'il dit au Congrès, « pour comprendre la dévastation sur le marché cinématographique causée par des centaines de millions d'enregistrements sur bande qui seront un impact défavorable sur l'avenir de la communauté créatrice dans ce pays. C'est simplement une question d'économie de base et d'un bon sens -total »[88]. En effet, comme des +total »[88]. En effet, comme des sondages le montreraient plus tard, 45 pour cent des propriétaires de magnétoscope auraient une bibliothèque de films de dix vidéos ou -plus[89] — une utilisation que la Cour +plus[89] — une utilisation que la Cour aurait plus tard considérée comme non « acceptable ». En « autorisant les propriétaires de magnétoscope à copier librement par le biais d'une exemption aux infractions de copyright sans créer un @@ -3358,8 +3358,8 @@ m Valenti, le Congrès « prendrait aux propriétaires l'essence même de leur propriété : le droit exclusif de contrôler qui peut utiliser leur travail, c'est-à-dire qui peut le copier et qui profite ainsi de la -reproduction »[90]. -

+reproduction »[90]. +

Cela a pris huit ans dans ce cas pour être résolu par la Cour suprême. En intérim, la neuvième cour d'appel régionale, qui inclut Hollywood dans sa juridiction—le Juge principal Alex Kozinski, qui est assis à cette @@ -3370,8 +3370,8 @@ technologie totalement famili « l'Égorgeur de Boston de l'industrie cinématographique américaine » (pire encore, c'était un Égorgeur de Boston japonais de l'industrie cinématographique -américaine)—était une technologie illégale[91]. -

+américaine)—était une technologie illégale[91]. +

Mais la Cour suprême a changé complètement la décision de la neuvième cour d'appel. Et dans son renversement, la Cour a clairement articulé sa @@ -3383,17 +3383,17 @@ coh changent le marché pour des documents protégés par le copyright. Le congrès a l'autorité constitutionnelle et la capacité institutionnelle d'accommoder entièrement les permutations diverses des intérêts rivaux qui sont -inévitablement impliqués par de telles technologie nouvelles[92]. -

+inévitablement impliqués par de telles technologie nouvelles[92]. +

On a demandé au congrès de répondre à la décision de la Cour suprême. Mais comme avec la réclamation des artistes qui enregistraient à propos des émissions radiophoniques, le Congrès a ignoré la demande. Le congrès était convaincu que le film américain avait eu assez, malgré cette « appropriation ». Si nous plaçons ces cas ensembles, une structure est claire : -

CASEWHOSE VALUE WAS « PIRATED »RESPONSE OF THE COURTSRESPONSE OF CONGRESS
RecordingsComposersNo protectionStatutory license
RadioRecording artistsN/ANothing
Cable TVBroadcastersNo protectionStatutory license
VCRFilm creatorsNo protectionNothing

+

CASEWHOSE VALUE WAS « PIRATED »RESPONSE OF THE COURTSRESPONSE OF CONGRESS
RecordingsComposersNo protectionStatutory license
RadioRecording artistsN/ANothing
Cable TVBroadcastersNo protectionStatutory license
VCRFilm creatorsNo protectionNothing

Dans chaque cas à travers notre histoire, une nouvelle technologie a changé -la façon dont les contenus ont été distribués[93]. Dans chaque cas, partout dans notre histoire, ce changement a +la façon dont les contenus ont été distribués[93]. Dans chaque cas, partout dans notre histoire, ce changement a signifié que quelqu'un a obtenu « un tour gratuit » sur le travail de quelqu'un d'autre.

@@ -3409,7 +3409,7 @@ comportement des permis à un peu de nouvelle technologie de profiter du contenu fait auparavant. Il a équilibré les intérêts en jeu. -

+

Quand vous pensez à travers ces exemples et les autres exemples qui composent les quatre premiers chapitres de cette section, cet équilibre signifie quelque chose. Est-ce que Walt Disney était un pirate ? Les @@ -3422,12 +3422,12 @@ dollars de dommages et int si Edison avait contrôlé le film ? Chaque orchestre devrait- il embaucher un avocat pour obtenir la permission d'enregistrer une chanson ? -

+

Nous pourrions répondre oui à chacune de ces questions, mais notre tradition a répondu non. Dans notre tradition, comme la Cour suprême l'a exposé, le copyright « n'a jamais accordé le contrôle complet au détenteur du copyright sur toutes les utilisations possibles de son -travail »[94]. Au lieu de cela, les +travail »[94]. Au lieu de cela, les utilisations particulières que la loi régule ont été définies en équilibrant le bienfait qui vient en accordant un droit exclusif contre les fardeaux qu'un tel droit si exclusif crée. Et cet équilibre a historiquement été fait @@ -3457,7 +3457,7 @@ travers un r réseau bien plus efficace. Pourtant ces « avantages publics potentiels », comme l'écrit John Schwartz dans le New-York Times, « pourraient être retardés dans le combat contre le -P2P. »[95] +P2P. »[95]

Pourtant quand quelqu'un commence à parler « de l'équilibre », les guerriers du copyright lèvent un @@ -3474,7 +3474,7 @@ nous ne l'arr « C'est notre propriété » insistent les guerriers. « Et cela devrait être protégé comme n'importe quelle autre propriété est protégée ». -



[70] Voir IFPI (International Federation of the Phonographic Industry), @@ -3482,7 +3482,7 @@ Voir IFPI (International Federation of the Phonographic Industry), juillet 2003, disponible au lien #14. Voir aussi Ben Hunt, « Companies Warned on Music Piracy Risk », Financial Times, 14 février 2003, 11. -

[71] Voir Peter Drahos avec John Braithwaite, Information Feudalism: Who Owns the Knowledge Economy? (New York : The New Press, @@ -3502,8 +3502,8 @@ publique, sans but lucratif, sans devoir obtenir au pr du détenteur du brevet. Les pays en voie de développement peuvent profiter de cette disposition pour exploiter des brevets étranger à moindre coût. C'est une stratégie prometteuse pour des pays en voie de développement -membres du TRIPS. -

[72] +membres du TRIPS. +

[72] Pour une analyse de l'impact économique des technologies de copie, voir Stan Liebowitz, Rethinking the Network Economy (New @@ -3511,15 +3511,15 @@ York piratage sur la capacité du détenteur du copyright lors d'une appropriation de la valeur du travail sera négligeable. Un cas évident est le cas où l'individu s'engageant dans le piratage n'aurait pas acheté d'original même -si le piratage n'était pas une option » Ibid., 149. -

[73] +si le piratage n'était pas une option » Ibid., 149. +

[73] Bach v. Longman, 98 Eng. Rep. 1274 (1777). -

[74] -Voir Clayton M. Christensen, +Voir Clayton M. Christensen, The Innovator's Dilemma : The Revolutionary National Bestseller That Changed the Way We Do Business (New York : HarperBusiness, 2000). Le professeur Christensen examine pourquoi les @@ -3528,8 +3528,8 @@ d'inventer les utilisations les plus cr pour leurs propres produits. Ce travail incombe d'habitude aux innovateurs extérieurs, qui réutilisent la technologie existante de façon inventive. Pour une discussion des idées de Christensen, voir Lawrence -Lessig, Future, 89-92, 139. -

[75] +Lessig, Future, 89-92, 139. +

[75] Voir Carolyn Lochhead, « Silicon Valley Dream, Hollywood @@ -3541,7 +3541,7 @@ Evangelista, « Napster's Wake-Up Call », Economist, 24 juin 2000, 23 ; John Naughton, « Hollywood at War with the Internet » (London)Times, 26 juillet 2002, 18. -

[76] @@ -3550,18 +3550,18 @@ Distribution (septembre 2002), rapportant que 28 pour cent des Américains âgés de 12 et plus ont téléchargé de la musique depuis Internet et 30 pour cent ont écouté des fichiers numériques enregistrés sur leurs ordinateurs. -

[77] Amy Harmon, « Industry Offers a Carrot in Online Music Fight », New York Times, 6 juin 2003, A1. -

[78] Voir Liebowitz, Rethinking the Network Economy, -148–49. -

[79] +148–49. +

[79] - Voir Cap Gemini Ernst & Young, Technology Evolution + Voir Cap Gemini Ernst & Young, Technology Evolution and the Music Industry's Business Model Crisis (2003), 3. Ce rapport décrit les efforts de l'industrie musicale pour stigmatiser la pratique émergente dans les années 1970 de l'enregistrement sur cassettes à @@ -3574,11 +3574,11 @@ de plus de dix ans avaient enregistr cassette. U.S. Congress, Office of Technology Assessment, Copyright and Home Copying : Technology Challenges the Law, OTA-CIT-422 (Washington, D.C. : U.S. Government -Printing Office, octobre 1989), 145-56.

[80] +Printing Office, octobre 1989), 145-56.

[80] Congrès américain, Copyright and Home Copying, 4. -

[81] Voir Recording Industry Association of America, 2002 Yearend @@ -3596,14 +3596,14 @@ am statut d'une industrie de 39 milliards de dollars en 2000 à une industrie de 32 milliards de dollars en 2002 (basé sur la valeur du dollar américain à l'exportation) ». -

[82] Jane Black, « Big Music's Broken Record », BusinessWeek online, -13 February 2003, disponible au lien #17. -

[83] +13 February 2003, disponible au lien #17. +

[83] Ibid. -

[84] Selon une estimation, 75 pour cent de la musique mise en vente par les @@ -3612,9 +3612,9 @@ Entertainment and Copyright Law — Coming Soon to a Digital Device Near You : audience devant le Comité du Sénat sur le Judiciaire, 107ème Cong., 1st sess. (3 avril 2001) (déclaration préparée de la coalition pour l'avenir de la musique), disponible au lien #18. -

[85] - Alors qu'il n'y a pas de bonne + Alors qu'il n'y a pas de bonne estimation du nombre de magasins de CDs d'occasion existants, en 2002, il y avait 7 198 vendeurs de livres d'occasion aux Etats Unis, soit une augmentation de 20 pour cent depuis 1993. Voir Book Hunter Press, @@ -3623,7 +3623,7 @@ Market (2002), disponible au « 2002 Annual Survey Results », disponible au lien #20. -

[86] Voir la transcription des procédures, dans la réédition de Napster Copyright @@ -3632,39 +3632,39 @@ Litigation au 34- 35 (N.D. Cal., 11 July 2001), nos. MDL-00-1369 MHP, C #21. Pour un compte-rendu du litige et de son coût sur Napster, voir Joseph Menn, All the Rave: The Rise and Fall of Shawn Fanning's Napster (New York : Crown Business, 2003), 269-82. -

[87] Infractions sur le Copyright (enregistrements audio et vidéo) : audience sur S. 1758 devant le Comité du Sénat au judiciaire, 97ème Cong., 1ère et 2ème sess., 459 (1982) (témoignage de Jack Valenti, président, Motion Picture Association of America, Inc.). -

[88] Infractions sur le Copyright (enregistrements audio et vidéo), 475. -

[89] Universal City Studios, Inc. v. Sony Corp. of America, 480 F. Supp. 429, 438 (C.D. Cal., 1979). -

[90] Infractions sur le Copyright (enregistrements audio et vidéo), 485 (témoignage de Jack Valenti). -

[91] Universal City Studios, Inc. v. Sony Corp. of America, 659 F. 2d 963 (9ème Cir. 1981). -

[92] Sony Corp. of America v.Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, 431 (1984). -

[93] -Ceux-ci sont les cas les plus +

[93] +Ceux-ci sont les cas les plus importants dans notre histoire, mais il y a d'autres affaires aussi. La technologie de la bande audio numérique (DAT), par exemple, a été réglementée par le Congrès pour minimiser le risque de piratage. Le remède @@ -3676,13 +3676,13 @@ U.S.C. éliminé les resquillages dans le sens que j'ai décrit. Voir Lessig, Future, 71. Voir aussi Picker, « From Edison to the Broadcast Flag », University of Chicago Law -Review 70 (2003) : 293-96. -

[94] +Review 70 (2003) : 293-96. +

[94] Sony Corp. of America vs. Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, 432 (1984). -

[95] John Schwartz, « New Economy: The Attack on Peer-to-Peer Software @@ -3710,7 +3710,7 @@ bonne id pique-nique dans votre jardin — par exemple, en allant acheter une table chez Sears, et en la mettant au fond de mon jardin ? Quelle est dans ce cas la chose que je prends ? -

+

La différence ne tient pas seulement au fait que les tables de pique-nique sont des objets physiques et non pas des idées, bien que cette différence soit importante. La différence tient au fait que dans la plupart des @@ -3722,8 +3722,8 @@ vous est particulièrement vrai si je copie la manière dont quelqu'un s'habille), « Celui qui recoit une idée de moi, recoit une instruction sans diminuer la mienne ; de même que celui qui allume sa chandelle à la -mienne, recoit de la lumière sans me faire de l'ombre. »[96] -

+mienne, recoit de la lumière sans me faire de l'ombre. »[96] +

Les exceptions à l'usage libre sont les idées et expressions couverts par la loi des brevets et du copyright, et quelques autres cas que je n'aborderai pas ici. Dans ce cas la loi stipule que vous ne pouvez pas prendre mon idée @@ -3734,7 +3734,7 @@ Mais comment, jusqu' d'autres termes— ont ici leur importance. Afin de bien comprendre comment est apparu cet exercice de transformation de l'impalpable en propriété, il nous faut replacer cette « propriété » dans son -contexte.[97] +contexte.[97]

Pour celà, ma stratégie sera la même que dans la partie précédente. Je propose quatre anecdotes, afin d'aider à replacer dans son contexte l'idée @@ -3744,13 +3744,13 @@ pratique assertion—« le copyright est une propriété »—sera un peu plus clair, et ses implications apparaîtront bien différentes de celles que les guerriers du copyright voudraient bien nous faire accepter. -


[96] +


[96] Lettre de Thomas Jefferson à Isaac McPherson (13 août 1813) dans The Writings of Thomas Jefferson, vol. 6 (Andrew A. Lipscomb and Albert Ellery Bergh, ed., 1903), 330, 333-34. -

[97] Comme l'enseignaient les réalistes juridiques à propos de la loi américaine, @@ -3761,7 +3761,7 @@ physique. Le droit lui-m (métaphoriquement) attaché est tangible. Voir Adam Mossoff, « What Is Property? Putting the Pieces Back Together », Arizona Law Review 45 (2003) : 373, 429 n. 241. -

Chapitre 6. Fondateurs

+

Chapitre 6. Fondateurs

William Shakespeare a écrit Romeo et Juliette en 1595. La pièce fut publiée pour la première fois en 1597. C'était la onzième grande pièce de théâtre écrite par @@ -3772,20 +3772,20 @@ profond entendu un jour quelqu'un faire ce commentaire au sujet de l'adaptation de Henri V par Kenneth Branagh : « J'ai aimé, mais Shakespeare contient tellement de clichés. » -

+

En 1774, presque 180 ans après que Romeo et Juliette fut écrit, le « copy-right » de la pièce était toujours, pour beaucoup, le droit exclusif d'un unique éditeur londonien, Jacob -Tonson.[98] Tonson était le plus en vue -d'un petit groupe d'éditeurs appelé les Conger[99] qui contrôlaient les ventes de livres en Angleterre au dix-huitième +Tonson.[98] Tonson était le plus en vue +d'un petit groupe d'éditeurs appelé les Conger[99] qui contrôlaient les ventes de livres en Angleterre au dix-huitième siècle. Les Conger prétendaient avoir un droit perpétuel de contrôler la « copie » de livres qu'ils avaient acquis auprès de leurs auteurs. Ce droit perpétuel signifiait que personne d'autre ne pouvait publier de copies d'un livre dont ils détenaient les droits. Les classiques étaient maintenus à des prix élevés : la compétition, qui aurait pu produire des éditions meilleures ou moins chères, était éliminée. -

+

Maintenant, l'année 1774 a quelque chose d'étonnant, pour qui s'y connaît un peu en loi sur le droit d'auteur. L'année la plus connue dans l'histoire du droit d'auteur est 1710, année où le Parlement anglais adopta la première @@ -3793,11 +3793,11 @@ loi de loi stipulait que tout travail publié serait placé sous copyright pour quatorze années, renouvelables une fois si l'auteur était vivant, et que tout travail publié avant 1710 serait protégé pour une durée additionnelle -unique de vingt-et-une années.[100] Selon +unique de vingt-et-une années.[100] Selon cette loi, Romeo et Juliette aurait du être libre de droits en 1731. Pourquoi, dans ce cas, la question de savoir si il était sous le contrôle de Tonson se posait-elle toujours en 1774 ? -

+

La raison est que les Anglais ne s'étaient pas encore mis d'accord sur ce qu'était un « copy-right »—en fait personne ne l'avait fait. A l'époque où les Anglais passaient le Statut d'Anne, il n'y avait @@ -3807,7 +3807,7 @@ r faciliter le contrôle de ce qui était publié par la Couronne. Mais après son expiration, il n'y avait pas de loi positive qui réservait aux éditeurs, ou « Stationers », un droit exclusif d'imprimer des livres. -

+

Qu'il n'y ait pas eu de loi positive ne veut pas dire qu'il n'y avait pas de loi du tout. La tradition légale anglo-américaine tient compte à la fois des législateurs et des jurisprudences, afin de @@ -3819,7 +3819,7 @@ d'ordinaire, ne peut sortir de ce cadre que s'il passe une loi pour en changer. Et donc la vraie question, une fois que le statut avait expiré, était de savoir si la loi commune pouvait protéger un copyright, indépendemment de toute loi positive. -

+

Cette question était importants pour les éditeurs, ou « libraires », comme ils étaient appelés, car il y avait une @@ -3837,12 +3837,12 @@ au libraire que pour une dur copyright « expirait », et l'oeuvre devenait libre et pouvait être publiée par n'importe qui. Ou du moins, il semble que c'est ce que le législateur croyait. -

+

Maintenant, la question à laquelle je souhaite que vous réfléchissiez un moment est la suivante : Pourquoi le Parlement avait-il limité ce droit exclusif ? La question n'est pas comment la limite fut choisie, mais pourquoi cette limite existait-elle ? -

+

Car les éditeurs, et les auteurs qu'ils représentaient, avaient un argument très fort. Prenons par exemple Romeo et Juliette : Cette pièce a été écrite par Shakespeare. C'est @@ -3853,12 +3853,12 @@ pi pièce de Shakespeare, sans sa permission ni celle d'un de ses agents ? Quelle raison y a-t-il à laisser quelqu'un d'autre « voler » le travail de Shakespeare ? -

+

La réponse tient en deux parties. Premièrement, il nous faut savoir quelque chose de spécial concernant la notion de « copyright » qui existait au temps du Statut d'Anne. Deuxièmement, nous devons comprendre quelque chose d'important au sujet de ces « libraires ». -

+

Premièrement, au sujet du copyright. Au cours des trois cent dernières années, nous n'avons cessé d'élargir le champ d'application du concept de @@ -3873,7 +3873,7 @@ ne contr liste de restrictions de la liberté des autres : Il accorde à l'auteur le droit exclusif de copier, le droit exclusif de distribuer, le droit exclusif d'exécuter, etc. -

+

Ainsi, par exemple, même si le copyright sur les oeuvres de Shakespeare était éternel, tout ce que celà aurait voulu dire au sens original du terme, c'est que personne n'aurait pu rééditer une oeuvre de Shakespeare sans la @@ -3882,7 +3882,7 @@ mani traduire, ou que Kenneth Branagh soit autorisé à faire ses films. Le « copy-right » n'était qu'un droit exclusif d'imprimer — rien de moins, bien sûr, mais aussi rien de plus. -

+

Même ce droit limité était vu avec scepticisme par les Britanniques. Ces derniers avaient eu une expérience longue et douloureuse des « droits exclusifs », surtout ceux garantis par la Couronne. Les Anglais @@ -3904,7 +3904,7 @@ rester pour toujours seulement dans la mesure où la société en bénéficiait. Les Anglais voyaient les torts qui résultaient des traitements de faveur ; ils avaient passé une loi pour les faire cesser. -

+

Ensuite, à propos des libraires. Le problème n'était pas seulement que le copyright était un monopole. Cela provenait aussi du fait que le monopole était tenu par les libraires. De nos jours, ils nous semblent bizarres et @@ -3916,8 +3916,8 @@ leur propre profit. Les attaques contre ces monopolistes dures : Milton les décrit comme des « vieux titulaires de brevets et de monopolistes dans le marché de ventes de livres » ; ils étaient « des hommes qui ne travaillent donc pas dans une profession -honnête dans laquelle l'apprentissage est inutile. »[101] -

+honnête dans laquelle l'apprentissage est inutile. »[101] +

Beaucoup croyaient que le pouvoir exercé par les libraires limitait la diffusion du savoir, juste au moment où les Lumières enseignaient l'importance de l'éducation et de la diffusion de la connaissance en @@ -3954,8 +3954,8 @@ devait passer, elle justement odieuse au regard de la loi ; ce serait une grande entrave au commerce, un découragement de l'apprentissage, sans aucun bénéfice pour les auteurs mais un impôt général sur le public ; et tout ceci pour -seulement augmenter les gains privés des libraires.[102] -

+seulement augmenter les gains privés des libraires.[102] +

Ayant échoué au Parlement, les éditeurs se tournèrent vers les tribunaux, dans une série de procès. Leur argument était simple et direct : le Statut d'Anne donnait aux auteurs certaines protections au travers d'une loi @@ -3969,49 +3969,49 @@ cela ne signifiait pas que les protections de la loi habituelle aient expiré : Selon cette loi, ils avaient le droit d'interdire la publication d'un livre, même si le Statut d'Anne avait expiré. C'était, selon eux, la seule manière de protéger les auteurs. -

+

C'était un argument astucieux, un de ceux qui avaient le soutien des principaux juristes de l'époque. Il démontrait aussi une extraordinaire perversité. Jusqu'alors, comme l'a écrit le professeur de droit Raymond Patterson, « Les éditeurs ... avaient autant d'égards pour les auteurs -qu'un fermier en a pour son bétail. »[103] Les libraires ne prêtaient aucune attention aux droits des +qu'un fermier en a pour son bétail. »[103] Les libraires ne prêtaient aucune attention aux droits des auteurs. Leur seule préoccupation était le profit monopolistique qu'ils pouvaient tirer du travail des auteurs. -

+

L'argument des libraires ne fut pas accepté sans dispute. Le principal protagoniste de cette dispute était un libraire écossais nommé Alexander -Donaldson.[104] -

+Donaldson.[104] +

Donaldson ne faisait pas partie des Conger de Londres. Il commença sa carrière à Edimbourg en 1750. Son commerce était concentré sur les rééditions bon marché d'« oeuvres standard dont la durée de copyright -avait expiré », du moins selon le Statut d'Anne.[105] La maison d'édition de Donaldson prospéra et devint +avait expiré », du moins selon le Statut d'Anne.[105] La maison d'édition de Donaldson prospéra et devint « quelque chose comme un centre pour Ecossais instruits. » « Parmi eux, » écrit le professeur Mark Rose, se trouvait « le jeune James Boswell qui, avec son ami Andrew Erskine, publia avec Donaldson une anthologie de poèmes Écossais -contemporains. »[106] +contemporains. »[106]

Quand les libraires de Londres tentèrent de fermer la boutique de Donaldson en Écosse, il répliqua en déménageant sa boutique à Londres, où il vendit des éditions bon marché « des livres anglais les plus populaires, défiant ainsi la loi commune sur la propriété -littéraire. »[107] Ses livres étaient +littéraire. »[107] Ses livres étaient 30 à 50 pour cent moins chers que ceux des Conger, et il justifiait son droit de leur faire compétition par le fait que, selon le statut d'Anne, les oeuvres qu'ils vendait étaient sorties du domaine protégé. -

+

Les libraires de Londres donnèrent rapidement suite, afin d'empêcher un tel « piratage ». Un certain nombre d'actions contre les « pirates » réussirent, la plus importante victoire étant celle de Millar contre Taylor. -

+

Millar était un libraire, qui en 1729 avait acquis les droits sur le poème « The Seasons » de James Thomson. Millar répondait aux exigences du Statut d'Anne, et reçut donc la protection complète prévue par le statut. Après que la durée du copyright fut écoulée, Robert Taylor commença à imprimer une édition concurrente. Millar le poursuivit, arguant d'un droit -perpétuel selon la loi commune, quoi qu'en dise le Statut d'Anne[108]. +perpétuel selon la loi commune, quoi qu'en dise le Statut d'Anne[108].

A l'étonnement des juristes modernes, un des plus grands juges de l'histoire anglaise, Lord Mansfield, approuva les libraires. Quelle que soit la @@ -4023,7 +4023,7 @@ commune emp permission de Millar. Cette loi commune donnait donc effectivement aux libraires un droit perpétuel de contrôler la publication de tout livre leur étant assigné. -

+

Considéré comme un problème de justice abstraite, en raisonnant comme si la justice n'était qu'affaire de déduction logique en partant de principes de @@ -4037,14 +4037,14 @@ domaine de la concurrence au bout d'un temps raisonnable. En vingt et un ans, pensait le Parlement, la Grande Bretagne passerait du système de culture contrôlée voulu par la couronne, à la culture libre dont nous avons hérité. -

+

Cependant, le combat pour défendre les limites imposées par le Statut d'Anne ne devait pas se terminer là, et c'est ici que Donaldson entre dans la danse. -

+

Millar mourut peu après sa victoire, il ne fut donc pas fait appel. Son agent vendit les poèmes de Thomson à une association d'imprimeurs, dont -Thomas Beckett faisait partie.[109] +Thomas Beckett faisait partie.[109] Donaldson publia ensuite une édition non autorisée des oeuvres de Thomson. Beckett, fort de la décision prise dans l'affaire Millar, obtint une injonction à l'encontre de @@ -4052,7 +4052,7 @@ Donaldson. Donaldson fit appel devant la Chambre des Lords, qui fonctionnait comme notre Cour Suprême. En février 1774, cette chambre eut l'occasion d'interpréter la signification des limites décidées par le Parlement soixante ans plus tôt. -

+

Fait plutôt rare en matière de loi, l'affaire Donaldson contre Beckett attira une attention immense dans toute la Grande-Bretagne. Les avocats de @@ -4063,13 +4063,13 @@ exclusif de contr disaient-ils, une fois que la durée specifiée dans le Statut d'Anne était écoulée, les oeuvres qui avait été protégées par ce statut n'étaient plus protégées. -

+

La Chambre des Lords était une institution étrange. Les questions légales étaient soumises à la Chambre, et les « lords de la loi », membres d'une distinction spéciale qui fonctionnait beaucoup comme les juges de notre Cour Suprême, votaient en premier. Ensuite, une fois que les lords de la loi avaient voté, la Chambre des Lords votait au complet. -

+

Les rapports sur le vote des lords de la loi sont mitigés. D'après certains, il semble que le copyright perpétuel ait prévalu. Mais il n'y a pas @@ -4078,7 +4078,7 @@ majorit perpétuels. Quelle que soit la manière dont on interprétait la loi commune, un copyright était maintenant fixé pour un temps limité, après lequel l'oeuvre protégée par copyright passait dans le domaine public. -

+

« Le domaine public. » Avant le procès Donaldson contre Beckett, il n'y avait pas de notion claire de domaine public en Angleterre. Avant 1774, @@ -4088,7 +4088,7 @@ dans l'histoire anglo-am expirait, et les plus grandes oeuvres de l'histoire anglaise, y compris celles de Shakespeare, Bacon, Milton, Johnson, et Bunyan, étaient libres de contraintes légales. -

+

C'est difficile à imaginer pour nous, mais cette décision de la Chambre des Lords nourrit une réaction populaire et politique extraordinaire. En Écosse, où la plupart des « éditeurs pirates » effectuaient leur travail, @@ -4098,8 +4098,8 @@ n'avait défendue devant la Chambre des Lords dont l'issue intéressait autant de gens. » « Grandes réjouissances à Edinburgh après la victoire sur la propriété littéraire : feux de joie et -illuminations. »[110] -

+illuminations. »[110] +

A Londres, cependant, du moins parmi les éditeurs, la réaction fut aussi forte dans la direction opposée. Le Morning Chronicle rapporte : @@ -4111,8 +4111,8 @@ Londres et de Westminster, qui pour beaucoup d'entre eux avaient vendu leurs biens et leurs maisons afin d'acheter des Copyrights, se retrouvent en quelque sorte ruinés, et ceux qui après plusieurs années de métier pensaient avoir acquis une compétence à offrir à leur famille se retrouvent sans un -centime à offrir à leurs successeurs.[111] -

+centime à offrir à leurs successeurs.[111] +

« Ruinés » est un peu exagéré. Mais il n'est pas exagéré de dire @@ -4135,14 +4135,14 @@ adoptaient. Ils choisissaient dans un cadre comp et non pas dans un cadre où les choix concernant quelle culture est disponible, et de quelle manière on y accède, seraient faits par une minorité, à l'encontre des souhaits de la majorité. -

+

Du moins, c'était la règle dans un monde où le Parlement était opposé aux monopoles, et résistait aux plaidoyers protectionnistes des éditeurs. Dans un monde où le Parlement aurait été plus flexible, une culture libre aurait été moins protégée. -


[98] +


[98] - On se souvient particulièrement de Jacob Tonson pour ses + On se souvient particulièrement de Jacob Tonson pour ses associations avec des personnages importants de la littérature du dix-huitième siècle, en particulier John Dryden, et pour sa belle « édition définitive » d'oeuvres classiques. En plus de @@ -4151,25 +4151,25 @@ d'oeuvres qui restent encore au coeur des canons anglais, parmi lesquelles des oeuvres retrouvées de Shakespeare, Ben Jonson, John Milton et John Dryden. Voir Keith Walker, « Jacob Tonson, Bookseller », American Scholar 61 :3 (1992) : 424-31. -

[99] Lyman Ray Patterson, Copyright in Historical Perspective (Nashville : Vanderbilt University Press, 1968), 151-52. -

[100] - Comme l'argumente bien Siva + Comme l'argumente bien Siva Vaidhyanathan, il est erroné d'appeler ceci une « loi sur le copyright ». Voir Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 40. -

[101] Philip Wittenberg, The Protection and Marketing of Literary Property (New York : J. Messner, Inc., 1937), 31. -

[102] A Letter to a Member of Parliament concerning the Bill now depending in the @@ -4179,45 +4179,45 @@ Vesting the Copies of Printed Books in the Authors or Purchasers of such Copies, during the Times therein mentioned (London, 1735), in Brief Amici Curiae of Tyler T. Ochoa et al., 8, Eldred v.Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01-618). -

[103] - Lyman Ray Patterson, « Free Speech, Copyright, and Fair + Lyman Ray Patterson, « Free Speech, Copyright, and Fair Use », Vanderbilt Law Review 40 (1987) : 28. Pour une explication merveilleusement convaincante, voir Vaidhyanathan, 37-48. -

[104] Pour une explication convaincante, voir David Saunders, Authorship and Copyright (London : Routledge, 1992), 62-69. -

[105] Mark Rose, Authors and Owners (Cambridge : -Harvard University Press, 1993), 92. -

[106] +Harvard University Press, 1993), 92. +

[106] Ibid., 93. -

[107] - Lyman Ray Patterson, + Lyman Ray Patterson, Copyright in Historical Perspective, 167 (citant Borwell). -

[108] Howard B. Abrams, « The Historic Foundation of American Copyright Law : Exploding the Myth of Common Law Copyright, » Wayne Law Review 29 (1983) : 1152. -

[109] Ibid., 1156. -

[110] Rose, 97. -

[111] Ibid. @@ -4232,7 +4232,7 @@ consid Else a travaillé sur un documentaire auquel je participais. Pendant une pause, il me raconta une histoire qui parlait de la liberté de création dans les films aux États-Unis aujourd'hui. -

+

En 1990, Else travaillait à un documentaire sur la Tétralogie de Wagner. Le sujet du documentaire était les stagehands à l'Opéra de San Francisco. Les stagehands sont une partie particulièrement drôle et cocasse d'un @@ -4247,7 +4247,7 @@ t l'opéra jouait Wagner, passaient Les Simpson. D'après Else, cette touche de dessin animé permettait de mieux appréhender ce que la scène avait de spécial. -

+

Des années plus tard, quand il finit par obtenir un financement pour terminer son film, Else voulut s'acquitter des droits pour ces quelques secondes de Simpson. Car bien sûr, ces quelques @@ -4269,7 +4269,7 @@ faire attention. On dit donc Gracie Films. Else appela la Fox et leur expliqua l'histoire du clip dans un coin de l'écran. Else dit que Matt Groening avait déjà donné sa permission. Il voulait juste obtenir confirmation de la Fox. -

+

C'est alors que, comme me le dit Else, « deux choses se produisirent. Premièrement nous découvrîmes... que la création de Matt Groening ne lui appartenait pas — ou du moins que quelqu'un [chez Fox] @@ -4284,7 +4284,7 @@ lui expliqua éducatif. » C'était bien le tarif éducatif, lui répondit Herrera. Un jour plus tard, Else rappela pour obtenir confirmation de ce qu'on lui avait dit. -

+

« Je voulais m'assurer que j'avais bien compris », me dit il. « Oui, vous avez bien compris », lui dit-elle. Il en @@ -4294,7 +4294,7 @@ la T Else, « Et si vous citez ce que je viens de dire, vous entendrez parler de nos avocats. » Plus tard, un assistant de Herrera dit à Else : « Ils se fichent du reste. Ils veulent l'argent et c'est tout. » -

+

Else n'avait pas de quoi acheter le droit de remontrer ce qui était montré sur la télévision de l'opéra de San Francisco. Montrer cette réalité dépassait le budget du réalisateur. A la dernière minute avant la sortie du @@ -4323,11 +4323,11 @@ avis) faire payer le montant qu'il lui pla million de dollars. C'est son droit, défini par la loi.

Mais quand des juristes entendent cette histoire sur Jon Else et la Fox, -leur première pensée est « usage loyal »[112]. L'utilisation par Else de 4.5 secondes d'une vue +leur première pensée est « usage loyal »[112]. L'utilisation par Else de 4.5 secondes d'une vue indirecte d'un épisode des Simpson est clairement un usage loyal des Simpson— et l'usage loyal ne nécessite pas la permission de qui que ce soit. -

+

J'ai donc demandé à Else pourquoi il ne s'en était pas tout simplement remis @@ -4340,7 +4340,7 @@ autres qui essayons de tourner et diffuser des documentaires. Je n'ai jamais douté qu'il s'agisse d'un « usage clairement loyal » sur le plan purement légal. Mais je ne pouvais pas me reposer là dessus en pratique. Voici pourquoi : -

  1. +

    1. Avant qu'un film puisse être diffusé, la chaîne nous impose de souscrire à @@ -4349,7 +4349,7 @@ une assurance sur les Erreurs et Omissions. Les assureurs demandent un film, sa source et son statut juridique. Ils ont une notion assez restreinte de l'« usage loyal », et une utilisation en « usage loyal » peut compromettre la demande d'assurance. -

    2. +

    3. Je n'aurais probablement jamais dû poser la question à Matt Groening dès le @@ -4373,13 +4373,13 @@ corde au cou clairement que ce serait celui qui avait le plus d'avocats et les poches les plus profondes qui l'emporterait. -

    4. +

    5. En général, cette question de l'usage loyal se pose à la fin d'un projet, alors que nous devons tenir une date de sortie et que nous n'avons plus d'argent. -

+

En théorie, usage loyal signifie que l'on peut se passer de permission. Par conséquent la théorie favorise la culture libre, et préserve d'une culture de permissions. Mais en pratique, l'usage loyal fonctionne d'une manière @@ -4392,7 +4392,7 @@ Cet exemple montre combien la loi s'est huitième siècle. La loi est née comme bouclier pour protéger les revenus des éditeurs de la compétition déloyale d'un pirate. Elle a grandi comme une épée qui se mêle de tous les usages, transformatifs ou non. -


[112] +


[112] Pour un excellent argument qu'un tel usage est un « usage @@ -4400,7 +4400,7 @@ loyal c'est de l'« usage loyal », voir Richard A. Posner with William F. Patry, « Fair Use and Statutory Reform in the Wake of Eldred  », University of Chicago Law School, 5 aout 2003. -

Chapitre 8. Transformateurs

+

Chapitre 8. Transformateurs

En 1993, Alex Alben, un avocat, travaillait pour Starwave, Inc. Starwave était une entreprise innovante fondée par Paul Allen, le cofondateur de Microsoft, dans le but de @@ -4448,7 +4448,7 @@ Alben repondit, l'autorisation de chaque personne qui apparaît dans ces films, de même pour la musique et tout ce que nous voulons utiliser dans ces extraits de film. » Slade lui dit, « Excellent ! Faisons cela. » -[113] +[113]

Le problème était que ni Alben ni Slade n'avait la moindre idée de ce qui serait nécessaire à l'obtention des autorisations. Tous les acteurs jouant @@ -4479,7 +4479,7 @@ parce que dans les films d'Eastwood on ne sait pas toujours qui est le type qui passe à travers la vitre : est-ce l'acteur ou le cascadeur ? Et ensuite nous avons monté une équipe, mon assistant et quelques autres, et nous avons commencé à appeler ces gens. -

+

Certains acteurs étaient heureux de nous aider —Donald Sutherland, par exemple, s'assura lui-même que tous les droits étaient acquittés. D'autres étaient étonnés de leur chance. Alben leur demandait « Allô, puis-je @@ -4510,13 +4510,13 @@ syst Et sans aucun doute, le produit lui-même était exceptionnellement bon. Eastwood l'adorait, et il se vendit très bien. -

+

Mais je fis observer à Alben à quel point il semble étrange qu'il ait fallu un an de travail simplement pour acquitter des droits. Sans doute Alben l'avait fait de manière très efficace, mais pour reprendre un mot célèbre de Peter Drucker, « il n'y a rien de plus inutile que de faire efficacement quelque chose qu'on ne devrait pas faire du -tout. »[114] Est-il normal, +tout. »[114] Est-il normal, demandai-je à Alben, que ce soit là la manière dont un travail nouveau doit être réalisé ?

@@ -4565,7 +4565,7 @@ autorit pas. Donc, s'il lui a fallu un an, combien de temps cela aurait-il pris à quelqu'un d'autre ? Et combien de créativité est perdue simplement parce que les coûts d'acquittement des droits sont si élevés ? -

+

Ces coûts sont entrainés par un type de régulation. Soyons Républicains pour un instant, et irritons-nous un peu. Le gouvernement définit l'étendue de ces droits, et cette étendue détermine combien il coutera de les @@ -4576,7 +4576,7 @@ bien avoir eu leur raison d' changent, celle-ci disparaît. Ou du moins, un républicain bien entrainé et hostile a toute régulation devrait considérer ces droits et demander : « Ceci est-il toujours justifié ? » -

+

J'ai parfois vu une lueur de reconnaissance quand les gens comprennent cela, mais en quelques occasions seulement. La première fois ce fut lors d'une @@ -4590,7 +4590,7 @@ La vid siècle, le tout organisé selon l'idee d'un épisode de 60 minutes. L'exécution était parfaite, fidèle jusqu'à reproduire le chronomètre de soixante minutes. Les juges en adorèrent chaque minute. -

+

Lorsque les lumières furent allumées, je jetai un oeil vers mon collègue de panel, David Nimmer, peut-être l'expert en copyright le plus en vue dans le pays. Il y avait sur son visage un regard étonné, alors qu'il scrutait cette @@ -4598,7 +4598,7 @@ salle de plus de 250 juges bien divertis. D'une voix sentencieuse, il commença son discours par une question : « Savez-vous combien de lois fédérales viennent d'être violées dans cette pièce ? »

- Car bien + Car bien évidemment, les deux brillants créateurs de ce film n'avaient pas fait ce qu'Alben avait fait. Ils n'avaient pas passé une année à acquitter les droits de ces extraits ; techniquement, ce qu'ils avaient fait violait @@ -4617,7 +4617,7 @@ qui l'architecture copier-coller d'Internet a créée : en une seconde vous pouvez trouver pratiquement n'importe quelle image ; en une autre seconde vous l'avez incorporée à votre présentation. -

+

Mais les présentations ne sont qu'un début. En utilisant Internet et ses archives, les musiciens sont capables d'enchaîner des mélanges de sons @@ -4703,20 +4703,20 @@ permissions, de sorte que vous n'aurez pas loyal. D'une manière ou d'une autre, le processus de création consiste à payer des avocats —encore un privilège, ou peut-être un tourment, réservé à une minorité. -


[113] +


[113] Techniquement, les droits qu'Alben devait clarifier étaient principalement ceux de publicité—les droits qu'un artiste a pour contrôler l'exploitation commerciale de son image. Mais ces droits, également, encombrent la créativité « Ripper, Mixer, Graver », comme le -montre ce chapitre. -

[114] +montre ce chapitre. +

[114] U.S. Department of Commerce Office of Acquisition Management, Seven Steps to Performance-Based Services Acquisition, disponible au lien #22. -

Chapitre 9. Collectionneurs

+

Chapitre 9. Collectionneurs

En Avril 1996, des millions de « bots » (programmes informatiques conçus pour « tisser », c'est-à-dire parcourir automatiquement Internet et @@ -4727,7 +4727,7 @@ quartier historique) de San Francisco. Une fois que les eurent couvert tout Internet, ils recommencèrent depuis le début. Encore et encore, une fois tous les deux mois, ces programmes effectuaient des copies d'Internet et les archivaient. -

+

En Octobre 2001, les « bots » avaient rassemblé plus de cinq années de copies. Et lors d'une modeste conférence à Berkeley, en Californie, les archives composées de ces copies, les Archives d'Internet, @@ -4754,14 +4754,14 @@ que celui que vous avez lu pr mais son contenu pourrait facilement être différent. Internet est la bibliothèque d'Orwell : constamment réécrite, sans aucune mémoire fiable. -

+

Du moins, jusqu'à la Machine à Remonter Dans le Temps. Grâce à cette machine, et aux Archives d'Internet, vous pouvez voir ce qu'Internet a été. Vous avez le pouvoir de voir ce dont vous vous souvenez. Et c'est peut-être plus important, vous avez le pouvoir de trouver ce dont vous ne vous souvenez pas, et que d'autres préfèreraient que vous -oubliez.[115] -

+oubliez.[115] +

Nous tenons pour acquis que nous pouvons revenir en arrière et voir ce que nous nous souvenons avoir lu. Pensez aux journaux. Si vous voulez étudier la réaction du journal de votre ville @@ -4802,7 +4802,7 @@ le savoir de l'humanit projet de cet Andrew Carnegie de l'Internet. En décembre 2002, les Archives avaient dépassé les 10 milliards de pages, et grossissaient d'un milliard d'autres chaque mois. -

+

La Machine à Remonter Dans le Temps constitue la plus grande archive du savoir humain de l'histoire de l'humanité. Fin 2002, elle contenait « deux cent trente Teraoctets de matériel », et était « dix @@ -4819,7 +4819,7 @@ raisonnable. inaccessible, » me confia Kahle. « Si vous êtes Barbara Walters, vous avez accès [à ces archives], mais qu'en est-il si vous êtes un simple étudiant ? » Ajouta Kahle, -

+

Vous rappelez-vous lorsque Dan Quayle conversait avec Murphy Brown ? Vous souvenez-vous de cette expérience surréelle d'un homme politique @@ -4828,7 +4828,7 @@ conversant avec un personnage de fiction t eux deux, l'épisode de 60 Minutes qui sortit après... ce serait presque impossible... Ce matériel est presque introuvable... -

+

Pourquoi cela ? Pourquoi la partie de notre culture qui est sur journaux papier reste-t-elle accessible pour toujours, alors que la partie qui est sur cassettes vidéo ne l'est pas ? Comment se fait-il que nous @@ -4843,7 +4843,7 @@ de leur ouvrage en biblioth faciliter la propagation du savoir, ainsi qu'à s'assurer qu'une copie serait accessible une fois le copyright expiré, pour que d'autres puissent éventuellement lire et copier l'ouvrage. -

+

Ces règles s'appliquaient également aux films. Mais en 1915, la Bibliothèque du Congrès fit une exception pour les films. Les films pouvaient être sous copyright une fois de tels dépôts faits. Mais le cinéaste avait ensuite @@ -4852,7 +4852,7 @@ gratuitement. Rien qu'en 1915, il y avait plus de 5.475 films d « réempruntés. » Donc, quand le copyright d'un film expire, il n'y en a plus aucune copie dans aucune bibliothèque. La copie existe —si tant est qu'elle existe encore— dans les archives de la -société qui a produit le film.[116] +société qui a produit le film.[116]

En général, ceci vaut aussi pour la télévision. A l'origine les émissions de télévision n'étaient pas sous copyright ; il n'y avait aucun moyen @@ -4864,7 +4864,7 @@ qu'ils fassent une copie de chaque diffuseurs. Aucune bibliothèque n'avait de droits dessus ; le gouvernement ne les réclamait pas. Le contenu de cette partie de la culture américaine est pratiquement invisible pour quiconque. -

+

Kahle était impatient de changer cela. Avant le 11 septembre 2001, lui et ses alliés avaient commencé à enregistrer la télévision. Ils avaient choisi @@ -4874,7 +4874,7 @@ choisirent vingt cha couverture de cette semaine du 11 septembre. Tout le monde pouvait voir comment les journaux télévisés de par le monde avaient couvert cette journée. -

+

Kahle avait le même projet pour les films. Avec Rick Prelinger, dont les archives cinématographiques contiennent près de 45.000 « films ephémères » (c'est-à-dire des films non produits par Hollywood, et @@ -4925,10 +4925,10 @@ bien construire une archive de connaissances sur notre histoire. Au cours de cette seconde vie, le contenu peut continuer d'informer, même si cette information n'est plus vendue. -

+

La même chose a toujours été vraie au sujet des livres. Un livre cesse d'être imprimé très rapidement (aujourd'hui, en moyenne après un an -[117]. Une fois qu'il a cessé d'être +[117]. Une fois qu'il a cessé d'être imprimé, il peut être vendu dans des magasins de livres d'occasion, sans que le détenteur de copyright n'obtienne quoi que ce soit, et il peut être conservé dans une bibliothèque, où beaucoup de gens le liront, tout aussi @@ -4969,7 +4969,7 @@ La mesure de cette archive potentielle est quelque chose que nous n'avons jamais imaginé auparavant. Les Brewster Kahle de notre histoire en ont rêvé ; mais nous arrivons à un moment où, pour la première fois, ce rêve est devenu possible. Comme le décrit Kahle, -

+

Il semble qu'il y ait quelque deux ou trois millions d'enregistrements de musique. En tout. Il y a environ cent mille films sortis en salle, ... et entre un et deux millions de films [distribués] durant le vingtième @@ -4981,7 +4981,7 @@ vie diff une des plus grandes fiertés de l'humanité. Avec la bibliothèque d'Alexandrie, le premier homme sur la Lune, et l'invention de la machine à imprimer. -

+

Kahle n'est pas le seul libraire. L'Internet Archive n'est pas la seule archive. Mais Kahle et l'Internet Archive suggèrent ce que l'avenir des @@ -5003,15 +5003,15 @@ r « contenu » qui est rassemblé dans ces espaces numériques est aussi la « propriété » de quelqu'un. Et la loi sur la propriété restreint les libertés dont Kahle et les autres feraient usage. -


[115] +


[115] - La tentation demeure, + La tentation demeure, toutefois. Brewster Kahle rapporte que la Maison Blanche change ses propres communiqués de presse sans l'annoncer. Un communiqué de presse du 13 mai 2003 affirmait « Combat Operations in Iraq Have Ended ». Cela fut changé plus tard, sans annonce, en « Major Combat Operations in Iraq Have Ended. » Courriel de Brewster Kahle, 1er décembre 2003. -

[116] Doug Herrick, « Toward a National Film Collection : Motion @@ -5020,16 +5020,16 @@ Quarterly 13 nos. 2-3 (1980) Slide, Nitrate Won't Wait : A History of Film Preservation in the United States ( Jefferson, N.C. : McFarland & Co., 1992), 36. -

[117] - Dave Barns, « Fledgling Career + Dave Barns, « Fledgling Career in Antique Books: Woodstock Landlord, Bar Owner Starts a New Chapter by Adopting Business, » Chicago Tribune, 5 September 1997, at Metro Lake 1L. Of books published between 1927 and 1946, only 2.2 percent were in print in 2002. R. Anthony Reese, « The First Sale Doctrine in the Era of Digital Networks, » Boston College Law Review 44 (2003): 593 n. 51. -

Chapitre 10. « Propriété »

+

Chapitre 10. « Propriété »

Jack Valenti est le président de la Motion Picture Association of America depuis 1966. Il est arrivé pour la première fois à Washington dans les valises de l'administration de Lyndon @@ -5038,7 +5038,7 @@ One apr plan. Pendant presque quarante ans passés à la tête de la MPAA, Valenti s'est imposé comme le lobbyiste peut-être le plus en vue et le plus efficace de Washington. -

+

La MPAA est la branche américaine de l'International Motion Picture Association. Elle fut formée en 1922 en tant qu'association commerciale dont le but était de défendre les films américains contre des critiques @@ -5081,7 +5081,7 @@ central qui anime tout ce d intellectuelle doivent obtenir les mêmes droits et protections que tous les autres détenteurs de propriété de la nation. Voilà le problème. Voilà la question. Et c'est sur ce terrain que tout ce plaidoyer, -et tous les débats qui s'ensuivront, doivent prendre place[118]. +et tous les débats qui s'ensuivront, doivent prendre place[118].

La stratégie de cette rhétorique, comme toujours chez Valenti, est brillante @@ -5104,10 +5104,10 @@ intellectuelle raisonnable avec ce qui constitue vraiment notre tradition légale, même si la force discrète de son charme texan a lentement redéfini cette tradition, du moins à Washington. -

+

Alors que la « propriété intellectuelle » est certainement une « propriété », en un sens besogneux et précis que les juristes -ont l'habitude de comprendre [119], il n'a +ont l'habitude de comprendre [119], il n'a jamais été le cas, et ne devrait pas l'être, que les « détenteurs de propriété intellectuelle » obtiennent « les mêmes droits et protections que tous les autres détenteurs de propriété ». En effet, @@ -5198,7 +5198,7 @@ P étaient, ont-ils rejeté l'idée que la propriété sur les créations donne les même droits que les autres types de propriétés ? Pourquoi ont-ils requis l'existence d'un domaine public pour ce type de propriété ? -

+

Pour répondre à cette question, nous devons prendre du recul sur l'histoire de ces droits de « propriété sur les créations », et sur le contrôle qu'ils ont rendu possible. Quand nous verrons clairement comment @@ -5211,7 +5211,7 @@ propri droits. Non pas si les artistes doivent être payés, mais plutôt si les institutions créées pour garantir que les artistes sont payés ont aussi besoin de contrôler la manière dont la culture se développe. -

+

@@ -5223,7 +5223,7 @@ j'ai utilis ou régulation particulière, ce modèle montre comment quatre modalités différentes interagissent, pour renforcer ou affaiblir ce droit ou cette régulation. J'ai illustré ceci avec le diagramme suivant : -

Figure 10.1. 


+

Figure 10.1. 


Au centre de ce diagramme se trouve le point régulé : l'individu ou le groupe qui est la cible du régulation, ou le détenteur d'un droit. (Dans chaque cas tout au long de ce paragraphe, nous pouvons décrire ceci soit @@ -5236,8 +5236,8 @@ faits si les r vous violez sciemment le copyright de Madonna en copiant une chanson de son dernier CD et la postez sur le Web, vous pouvez être puni d'une amende de 150.000 dollars. L'amende est une punition à postériori pour la violation -d'une règle préexistante. Elle est imposée par l'État. -

+d'une règle préexistante. Elle est imposée par l'État. +

Les normes sont un autre type de contrainte. Elles aussi punissent un individu pour avoir violé une règle. Mais la punition d'une norme est imposée par la communauté, et non pas (ou pas seulement) par l'État. Il n'y @@ -5257,7 +5257,7 @@ ce sont les normes qui disent ce qui est vendu de mani étant donné un ensemble de normes, et un arrière-plan de lois de propriété et de contrats, le marché impose une contrainte simultanée sur comment un individu ou un groupe peuvent se comporter. -

+

Pour finir, et pour le moment, peut-être, plus mystérieusement, l'« architecture » — le monde physique tel qu'on le trouve — est une contrainte sur le comportement. Un pont écroulé peut @@ -5272,7 +5272,7 @@ par route, c'est la loi de la gravité qui applique cette contrainte. Si un billet d'avion de 500 dollars vous sépare d'un vol pour New York, c'est le marché qui applique cette contrainte. -

+

@@ -5288,7 +5288,7 @@ interagissent. Qu'il y ait ou non d'autres contraintes (il peut tr y en avoir ; je ne prétends pas être complet), ces quatre sont parmi les plus importantes, et tout régulateur (que ce soit de contrôle ou de libération) doit considérer comment ces quatre en particulier interagissent. -

+

Ainsi, par exemple, considérez la « liberté » de conduire une voiture à vitesse élevée. Cette liberté est en partie restreinte par les lois : des limitations de vitesse qui disent à quelle vitesse vous @@ -5308,7 +5308,7 @@ autre ville, ou la nuit. La dernière chose à propos de ce modèle simple devrait aussi être assez clair : alors que ces quatre modalités sont analytiquement indépendantes, la loi a un rôle spécial dans le fait d'affecter les trois -autres[120]. La loi, en d'autres termes, +autres[120]. La loi, en d'autres termes, opère parfois pour augmenter ou diminuer la contrainte d'une modalité particulière. Ainsi, la loi peut être utilisée pour augmenter les taxes sur l'essence, afin d'augmenter l'incitation à rouler moins vite. La loi peut @@ -5319,13 +5319,13 @@ publicit une exigence fédérale pour que les états diminuent la vitesse maximale autorisée, par exemple — afin de baisser l'attractivité de la conduite rapide. -

Figure 10.2. 


+

Figure 10.2. 


Ces contraintes peuvent ainsi changer, et elle peuvent être changées. Pour comprendre la protection efficace de la liberté ou celle de la propriété à chaque moment, nous devons suivre ces changements au fil du temps. Une restriction imposée par une modalité peut être effacée par une autre. Une -liberté permise par une modalité peut être chassée par une autre[121]. -

10.1. Pourquoi Hollywood a raison

+liberté permise par une modalité peut être chassée par une autre[121]. +

10.1. Pourquoi Hollywood a raison

Ce que ce modèle révèle de plus évident est simplement pourquoi, ou en quoi, Hollywood a raison. Les défenseurs du copyright ont rallié à leur cause le Congrès et les tribunaux. Ce modèle nous aide à comprendre le sens de ce @@ -5333,7 +5333,7 @@ ralliement.

Disons que cette image illustre les règles du copyright avant Internet : -

Figure 10.3. 


+

Figure 10.3. 


Il y a un équilibre entre la loi, les normes sociales, le marché et @@ -5346,7 +5346,7 @@ fait pour des jeunes d'enregistrer les disques de leurs copains. Ces utilisations de contenu sous copyright peuvent bien constituer des infractions, les normes de notre société, du moins avant Internet, ne font pas de ces infractions un problème. -

+

Voilà qu'arrive Internet, ou, plus précisément, des technologies comme le format MP3 ou le partage de fichiers (« peer to peer »). Là, les contraintes liées à l'architecture changent radicalement, tout comme celles @@ -5354,7 +5354,7 @@ venant du march assouplissent les règles du copyright, les normes renforcent cette tendance. L'équilibre satisfaisant (pour les défenseurs du moins) qui prévalait avant Internet devient de fait un état d'anarchie. -

+

D'où le sens de la réponse des défenseurs, et sa justification. La technologie a changé, disent ces défenseurs, et la conséquence de ce @@ -5362,7 +5362,7 @@ changement, une fois qu'il s'est diffus est que l'équilibre des protections dont jouissaient les détenteurs de droits a disparu. C'est l'Irak après la chute de Saddam, mais à l'heure actuelle aucun gouvernement ne justifie le pillage qui s'ensuit. -

Figure 10.4. 


+

Figure 10.4. 


Pas plus cette analyse que les conclusions qui suivent ne sont nouveaux pour les défenseurs. En effet, dans un « livre blanc » préparé par le Département du commerce (un département lourdement influencé par les @@ -5374,7 +5374,7 @@ intellectuelle, (2) les entreprises devraient adopter de nouvelles techniques de marketing, (3) les techniciens devraient être incités à développer du code protégeant les contenus, (4) les éducateurs devraient apprendre aux jeunes à mieux respecter le copyright. -

+

Cette stratégie composite est juste ce dont le copyright aurait besoin—s'il s'agissait de préserver cet équilibre particulier qui @@ -5390,14 +5390,14 @@ pas (architecture) dévaste leurs troupeaux. Les syndicats n'hésitent pas à en appeler au gouvernement lorsque les importations (marché) détruisent l'industrie sidérurgique des U.S.A. -

+

C'est pourquoi il n'y a rien d'anormal ni de surprenant dans la campagne menée par l'industrie du contenu pour se protéger des conséquences néfastes d'une innovation technologique. Et je serais la dernière personne à prétendre que la technologie mouvante d'Internet n'a pas eu un effet profond sur la façon de mener les affaires pour l'industrie du contenu, ou comme le décrit John Seely Brown, sur son « architecture de revenus ». -

+

Mais ce n'est pas parce qu'un intérêt particulier demande l'aide du gouvernement que cette aide doit nécessairement être accordée. Et ce n'est pas parce que le changement technologique a affaibli une manière @@ -5405,7 +5405,7 @@ particuli intervenir pour sauver cette ancienne manière de faire des affaires. Kodak, par exemple, a perdu de l'ordre de 20% du marché traditionnel de la pellicule au profit du marché montant des appareils photos -numériques[122]. Y a-t-il quelqu'un pour +numériques[122]. Y a-t-il quelqu'un pour penser que le gouvernement devrait interdire les appareils numériques juste pour soutenir Kodak ? Les autoroutes ont nuit au transport par rail. Y a-t-il quelqu'un pour penser qu'il faudrait interdire les semi-remorques @@ -5418,7 +5418,7 @@ t réglementer l'usage de la télécommande pour soutenir la télévision commerciale ? (peut-être en ne permettant de zapper qu'une fois par minute, ou de ne passer que sur dix canaux par heure ?) -

+

La réponse évidente à toutes ces questions, qui ne sont bien sûr que rhétoriques, est évidemment non. Dans une société libre, avec un marché libre, soutenu par des entreprises libres et un commerce libre, le rôle du @@ -5428,7 +5428,7 @@ prot nous n'aurions jamais aucun progrès. Comme Bill Gates, le président de Microsoft l'a écrit en 1991, dans une note critiquant les brevets logiciels, « les entreprises établies ont intérêt à évincer leurs futurs -concurrents »[123]. Et en ce qui +concurrents »[123]. Et en ce qui concerne les start-ups, les entreprises établies ont aussi les moyens de faire cela (songez aux radios RCA et FM). Un monde où des concurrents arrivant avec de nouvelles idées doivent se battre non seulement contre le @@ -5444,7 +5444,7 @@ progr garantir que les mesures qu'ils prennent en réponse aux demandes de ceux qui ont été lésés par le changement technologique, sont des mesures qui préservent motivation et opportunités d'innovation. -

+

Dans le contexte des lois qui réglementent l'expression — ce qui inclut, évidemment, la loi sur le copyright — ce devoir est encore plus impérieux. Quand l'industrie, se plaignant des changements @@ -5458,7 +5458,7 @@ aucune loi... restreignant la libert demande au Congrès d'examiner une loi qui risque de « restreindre » la liberté d'expression, il devrait examiner - et soigneusement - si une telle réglementation est justifiée. -

+

L'argument que je vais développer maintenant, n'a rien a voir avec l'hypothèse selon laquelle les changements réclamés par les défenseurs du @@ -5480,7 +5480,7 @@ Personne ne met en doute le fait que supprimer des parasites ou augmenter la production du bétail soit une bonne chose. Personne ne met en doute le fait que le travail de Muller a été de valeur et qu'il a probablement sauvé des vies, peut-être même des millions. -

+

Mais en 1962, Rachel Carson a publié Printemps silencieux, qui démontre que le DDT, quels qu'aient été les bienfaits qu'il a apportés au début, a eu aussi des conséquences imprévues @@ -5495,11 +5495,11 @@ cherch causés par le DDT ont été pires que ceux qu'il a résolus, du moins si l'on considère les autres manières, plus écologiques, d'atteindre le but qu'il était censé atteindre. -

+

C'est précisément à cette image que James Boyle, professeur de droit à l'Université de Duke, fait appel lorsqu'il soutient que nous avons besoin -d'une « écologie » de la culture[124]. Dans sa perspective, tout comme dans celle que je défend dans ce +d'une « écologie » de la culture[124]. Dans sa perspective, tout comme dans celle que je défend dans ce chapitre, le problème n'est pas que le but du copyright est mauvais, ou que les auteurs ne devraient pas être payés pour leur travail, ou que la musique devrait être distribuée « gratuitement ». Ce qui compte, c'est @@ -5512,7 +5512,7 @@ ensemble particulier de mesures de protection du copyright ne constitue pas une apologie de l'anarchie ou une attaque de leurs auteurs. Nous cherchons seulement un environnement favorable à la création, et nous devrions prêter attention aux conséquences de nos actions sur cet environnement. -

+

Mon argumentation, dans le cadre de ce chapitre, tente de cartographier ces conséquences. Il n'y a aucun doute sur le fait qu'Internet a eu un effet spectaculaire sur la capacité des détenteurs de copyright à protéger leurs @@ -5522,11 +5522,11 @@ concernant le copyright au changement technique qu'Internet subit actuelle, le résultat ne se réduira pas à une protection efficace des oeuvres sous copyright. Le résultat de cette augmentation massive de protection sera dévastateur pour l'environnement de la créativité. -

+

En une phrase : pour nous débarrasser d'un moustique, nous répandons du DDT, avec des effets sur la culture libre bien plus dévastateurs que ceux qu'aurait causés ce moustique. -

10.2. Débuts

+

10.2. Débuts

L'Amérique a copié les lois anglaises sur le copyright. En fait, nous les avons copiées en les améliorant. Notre constitution rend le but de la « propriété des créations » très clair ; les limitations @@ -5549,7 +5549,7 @@ cr promouvoir le progrès. Son objet est d'accorder un pouvoir, et il s'agit d'un but public, pas le but d'enrichir des éditeurs, ni même initialement de rémunérer les auteurs. -

+

La clause de progrès limite explicitement la durée du copyright. Comme nous l'avons vu au chapitre 6, les anglais ont limité la durée du copyright pour garantir qu'un petit nombre ne puisse pas exercer un contrôle @@ -5558,7 +5558,7 @@ publication. Nous pouvons supposer que les auteurs de la Constitution ont imité les anglais dans un but similaire. En fait, contrairement aux anglais, ces auteurs ont renforcé cet objectif en exigeant que le copyright ne s'applique qu'aux « auteurs ». -

+

La conception de cette clause de progrès reflète la conception de la Constitution en général. Lorsqu'ils voulaient éviter un problème, ses auteurs ont établi une structure. Pour ne pas concentrer le pouvoir aux @@ -5573,14 +5573,14 @@ par les structure qui exerce une surveillance et créé un équilibre dans le cadre constitutionnel, conçue pour éviter une concentration de pouvoir qui serait inévitable autrement. -

+

Je ne pense pas que les auteurs de notre constitution reconnaitraient le règlement que nous appelons « copyright » (NDT : « droit-de-copie ») aujourd'hui. Le champ d'application de ce règlement va bien au delà de tout ce qu'ils ont pu imaginer. Pour commencer à comprendre ce qu'ils ont fait, il faut replacer notre « copyright » dans son contexte : il faut voir en quoi il a changé pendant les 210 années écoulées depuis sa conception. -

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Certains de ces changements proviennent de la loi : certains pour tenir compte de changements technologiques et certains pour tenir compte de @@ -5593,19 +5593,19 @@ Nous finirons l Je vais maintenant m'expliquer. -

10.3. Loi : durée

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10.3. Loi : durée

Lorsque le premier Congrès a édicté des lois pour protéger la propriété des créations, il s'est trouvé en face de la même incertitude concernant le statut de cette propriété auquel les anglais avaient été confrontés en 1774. Beaucoup d'états avaient fait passer des lois protégeant la propriété des créations, et certains pensent que ces lois ne faisaient que compléter -les lois ordinaires protégeant déjà la création[125]. Ce qui signifie qu'il n'y avait pas de domaine public garanti aux +les lois ordinaires protégeant déjà la création[125]. Ce qui signifie qu'il n'y avait pas de domaine public garanti aux États Unis en 1790. Si les copyrights étaient protégés par la loi commune, alors il n'y avait aucun moyen simple de savoir si une oeuvre publiée aux États Unis était libre ou sous protection. Tout comme en Angleterre, cette incertitude durable empêchait les éditeurs de se reposer sur un domaine public pour la republication et la diffusion des oeuvres. -

+

Cette incertitude a pris fin lorsque le Congrès a voté une législation accordant des copyrights. Comme la loi fédérale a précédence sur toute loi contraire d'un état, les protections fédérales des oeuvres sous copyright @@ -5619,15 +5619,15 @@ un copyright f était encore en vie à l'issue de ces quatorze années, alors il pouvait choisir de renouveler ce copyright pour quatorze autres années. S'il ne le renouvelait pas, son oeuvre passait dans le domaine public. -

+

Alors que de nombreuses oeuvres ont été créées aux États Unis pendant les dix premières années de la république, seulement 5 pour cent de ces oeuvres étaient en fait enregistrées sous le régime du copyright fédéral. De toutes les oeuvres créées aux États Unis avant 1790 et de 1790 à 1800, 95 pour cent sont passées immédiatement dans le domaine public ; le domaine public a eu un poids prépondérant pendant vingt huit ans au moins, et probablement -pendant quarante ans[126]. -

+pendant quarante ans[126]. +

Ce système de renouvellement constituait une pièce critique du système américain de copyright. Il garantissait que la durée maximum du copyright @@ -5640,11 +5640,11 @@ Quatorze ans ne semblent peut- nous, mais pour la grande majorité des détenteurs de copyright à cette époque, c'était bien assez long : seule une petite minorité d'entre eux renouvelait leur copyright ; la mesure permettait que leur travail -passe dans le domaine public[127]. -

+passe dans le domaine public[127]. +

Encore aujourd'hui, cette structure serait pertinente. La plupart des créations n'a qu'une vie commerciale de quelques années. La plupart des -livres sont épuisés en moins d'un an[128]. Lorsque cela se produit, la vente des livres d'occasion n'est plus +livres sont épuisés en moins d'un an[128]. Lorsque cela se produit, la vente des livres d'occasion n'est plus soumise aux règles du copyright. Ainsi les livres ne sont plus en fait sous le contrôle du copyright. Le seul usage commercial de ces livres est la vente de livres d'occasion ; cet usage — qui @@ -5656,7 +5656,7 @@ maximum de 42 ans en augmentant la dur ans. Dans les cinquante ans qui ont suivi, cette durée a augmenté une nouvelle fois. En 1909, le Congrès a étendu la durée de la période de renouvellement de 14 à 28 ans, portant la durée maximum à 56 ans. -

+

Puis, au début de 1962, le Congrès a adopté une pratique qui a servi depuis à définir la loi sur le copyright. Onze fois durant les quarante dernières années, le Congrès a augmenté la durée de copyrights existants ; deux @@ -5665,7 +5665,7 @@ d 1976, le congrès a allongé tous les copyrights existants de dix neuf ans. Et en 1998, avec le « Sonny Bono Copyright Term Extension Act », il a allongé la durée des copyrights existants et futurs de vingt ans. -

+

L'effet de ces allongements est simplement de pénaliser, ou de retarder, le passage des oeuvres dans le domaine public. Ce dernier allongement signifie @@ -5675,7 +5675,7 @@ cinquante cinq ans, ce qui fait une augmentation de 70 pour cent depuis « Sonny Bono Act », tandis qu'un million de brevets tomberont dans le domaine public, aucun copyright n'arrivera à l'expiration de sa durée légale. -

+

L'effet de ces allongements a encore été exagéré par un autre changement, peu remarqué de la loi sur le copyright. Souvenez-vous, j'ai dit que les initiateurs de la loi avaient prévu un régime en deux temps, obligeant un @@ -5684,7 +5684,7 @@ exigence de renouvellement permettait que les oeuvres pour lesquelles la protection du copyright n'était plus nécessaire passent plus vite dans le domaine public. Les oeuvres restant protégées étant celles qui continuaient d'avoir une valeur commerciale. -

+

Les États Unis ont abandonné ce système raisonnable en 1976. Pour les oeuvres créées après 1978, il n'a plus existé qu'une seule durée du copyright — la durée maximale. Pour des auteurs « personnes @@ -5701,21 +5701,21 @@ dans le domaine public. Le domaine public est devenu orphelin apr changements de législation. Malgré l'exigence d'avoir une durée « limitée », nous n'avons aucune preuve que quelque chose la limitera. -

+

L'effet de ces changements sur la durée moyenne du copyright est considérable. En 1973, plus de 85 pour cent des détenteurs de copyright négligeaient de le renouveler, ce qui fait que la durée moyenne du copyright en 1973 n'était que 32,2 ans. Par suite de la suppression de l'exigence de renouvellement, la durée moyenne du copyright est la durée maximale. En trente ans, la durée moyenne a triplé, passant de 32,2 ans à 95 -ans[129]. -

10.4. Loi : étendue

+ans[129]. +

10.4. Loi : étendue

L'« étendue » d'un copyright est l'éventail des droits accordés par la loi. L'étendue du copyright américain a changé de façon spectaculaire. Ces changements ne sont pas forcément mauvais, mais il faut en comprendre l'importance si nous voulons garder cette discussion dans son contexte. -

+

En 1970, cette étendue était très restreinte. Le copyright couvrait uniquement « les cartes, les graphiques et les livres ». Cela ne concernait donc pas, par exemple, la musique ou l'architecture. Plus @@ -5754,7 +5754,7 @@ l'oeuvre soit enregistr (C) ou du mot copyright. Et pendant tout ce temps, on a exigé que les oeuvres soient placées en dépôt auprès du gouvernement avant que le copyright puisse être garanti. -

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La raison pour cette obligation d'enregistrement était la compréhension sensible que pour la plupart des oeuvres, aucun copyright n'était requis. Une fois encore, pendant les dix premières années de la République, @@ -5768,7 +5768,7 @@ raisonnement justifiait l'exigence qu'une oeuvre devait qu'une fois le copyright expiré, il y aurait une copie de l'oeuvre quelque part afin qu'elle puisse être copiée par d'autres sans avoir à localiser l'auteur original. -

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Toutes ces « formalités » furent abolies dans le système américain quand nous avons décidé de suivre la loi de copyright européenne. Il n'y a pas d'obligation que vous enregistriez une oeuvre pour @@ -5776,7 +5776,7 @@ obtenir un copyright le copyright existe que vous marquiez ou non votre oeuvre avec un (C) ; et le copyright existe que vous rendiez disponible ou non une copie à d'autres pour qu'ils la reproduisent. -

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Considérez un exemple pratique pour comprendre la portée de ces différences.

Si, en 1970, vous aviez écrit un livre et que vous étiez un des 5 pour cent @@ -5784,7 +5784,7 @@ qui ont r vous protégeait contre d'autres éditeurs voulant prendre votre livre et le rééditer sans votre permission. Le but de cet acte était de réguler les éditeurs afin d'empêcher ce type de compétition injuste. En 1790, il y avait -174 éditeurs aux États-Unis[130]. La loi sur +174 éditeurs aux États-Unis[130]. La loi sur le copyright était donc une réglementation minuscule d'une proportion minuscule d'une part minuscule du marché créatif des États-Unis — les éditeurs. @@ -5798,7 +5798,7 @@ nouvelle et en faisait une pi l'abrégeait, aucune de ces activités ne serait régulée par la loi sur le copyright. Ces activités créatives resteraient libres, tandis que les activités des éditeurs seraient restreintes. -

+

Aujourd'hui, l'histoire est très différente : si vous écrivez un livre, votre livre est automatiquement protégé. En effet, pas seulement votre livre. Chaque courriel, chaque note de votre conjoint, chaque griffonnage, @@ -5824,7 +5824,7 @@ r termes, est maintenant non seulement un droit exclusif sur vos écrits, mais un droit exclusif sur vos écrits et une grande proportion des écrits inspirés par eux. -

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C'est ce droit dérivatif qui semblerait le plus bizarre à nos législateurs, bien qu'il soit devenu comme une seconde nature pour nous. À l'origine, cette expansion a été créée pour avoir affaire aux contournements évidents @@ -5844,16 +5844,16 @@ pour antant que cela soit r l'oeuvre de quelqu'un d'autre est de nature différente. Certains voient la transformation comme n'étant pas mauvaise du tout — ils croient que notre loi, tels que les législateurs l'ont écrite, ne devrait pas du tout -protéger les droits dérivatifs[131]. Que +protéger les droits dérivatifs[131]. Que vous alliez ou non aussi loin, il semble simple que quel que soit le tort causé, il est fondamentalement différent du tort de la piraterie directe.

Et pourtant la loi du copyright traite ces deux torts différents de la même manière. Je peux aller devant les tribunaux et obtenir une injonction contre votre piratage de mon livre. Je peux aller devant les tribunaux et obtenir -une injonction contre votre usage transformatif de mon livre[132]. Ces deux différents usages de mon oeuvre créative +une injonction contre votre usage transformatif de mon livre[132]. Ces deux différents usages de mon oeuvre créative sont traitées de la même manière. -

+

Ceci encore peut vous sembler juste. Si j'ai écrit un livre, alors pourquoi auriez-vous le droit d'écrire un film qui reprend mon histoire et gagne de l'argent dessus sans me payer ou me donner crédit ? Ou si Disney crée @@ -5865,13 +5865,13 @@ Ce sont de bons arguments, et, en g dérivatifs soient injustifiés. Mon but est en ce moment bien plus étroit : il est de simplement clarifier que cette expansion est un changement important des droits originellement accordés. -

10.5. Loi et Architecture : Atteinte

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10.5. Loi et Architecture : Atteinte

Alors qu'à l'origine la loi régulait seulement les éditeurs, le changement dans l'étendue du copyright signifie que la loi régule aujourd'hui les éditeurs, les utilisateurs et les auteurs. Elle les régule car tous trois sont capables de faire des copies, et le coeur de la régulation de la loi du -coyright est la copie[133]. -

+coyright est la copie[133]. +

« Copie ». Cela sonne certainement comme l'évidence même que @@ -5885,15 +5885,15 @@ auquel nous devons faire le plus attention. Car tandis qu'il peut dans le monde avec Internet, les copies ne devraient pas être le déclencheur de la loi du copyright. Plus précisément, elles ne devraient pas toujours l'être. -

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C'est peut-être la revendication centrale de ce livre, donc laissez-moi m'y prendre très lentement afin que l'idée ne soit pas facilement manquée. Mon argument est qu'Internet devrait au moins nous forcer à repenser les conditions sous lesquelles la loi du copyright s'applique -automatiquement[134], car il est clair que +automatiquement[134], car il est clair que l'étendue actuelle du copyright n'a jamais été envisagée, et encore moins choisie, par les législateurs qui ont ordonné la loi du copyright. -

+

Nous pouvons voir cette idée de manière abstraite en commençant par ce cercle en grande partie vide.

Figure 10.7. 


@@ -5918,10 +5918,10 @@ copie. Cela est donc r particulier se tient au coeur du cercle des usages possibles d'une oeuvre sous copyright. C'est l'utilisation paradigmatique correctement régulée par la régulation du copyright (voir le premier diagramme 10.9). -

Figure 10.9. 


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Figure 10.9. 


Enfin, il existe une minuscule bande d'usages autrement régulés qui restent non régulés car la loi les considère comme de l'« usage loyal » -

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Ce sont des utilisations qui elles-même impliquent la copie, mais que la loi traite comme non régulées parce que la politique publique exige qu'elles restent non régulées. Vous êtes libre de tirer des citations de ce livre, @@ -5939,9 +5939,9 @@ divis utilisations régulées et (3) utilisations régulées qui sont néanmois considérées comme « justes » sans se soucier de l'opinion du détenteur du copyright. -

+

Arrive Internet — un réseau distribué et numérique où chaque -utilisation d'une oeuvre sous copyright produit une copie[135]. Et à cause de cette seule et arbitraire +utilisation d'une oeuvre sous copyright produit une copie[135]. Et à cause de cette seule et arbitraire caractéristique de la conception d'un réseau numérique, l'étendue de la catégorie 1 change nettement. Des usages qui étaient auparavant présumés non régulés sont maintenant présumés régulés. Il n'y a plus un ensemble d'usages @@ -5951,7 +5951,7 @@ parce que chaque usage cr fait avaler par la catégorie 2. Et ceux qui défendianet les utilisations non régulées d'oeuvres sous copyright doivent regarder exclusivement la catégorie 3, les usages loyaux, pour supporter le fardeau de ce changement. -

+

Soyons donc très spécifiques pour clarifier cette idée générale. Avant Internet, si vous achetiez un livre et le lisiez dix fois, il n'y avait pas @@ -6011,7 +6011,7 @@ propos de si j'ai un droit d'usage loyal de lire, car avant Internet, le fait de lire ne déclenchait pas l'application de la loi du copyright et ainsi de défense contre l'usage loyal. Le droit de lire était effectivement protégé auparavant car lire n'était pas régulé. -

+

Cette idée à propos d'usage loyal est totalement ignorée, même par les défenseurs de la culture libre. Nous avons été coincés dans la discussion que nos droits ne dépendent pas de l'usage loyal — sans jamais même @@ -6020,14 +6020,14 @@ effective. Une protection mince ancr majorité des utilisations est non régulée. Mais quand tout devient présumé régulé, alors les protections de l'usage loyal ne suffisent pas. -

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Le cas de Video Pipeline est un bon exemple. Vide Pipeline était dans les affaires de faire des publicités « bandes annonces » pour des films disponibles dans les magasins de vidéos. Les magasins de vidéos diffusaient les bandes annonces comme moyen de vendre les vidéos. Video Pipeline a obtenu les bandes anonces des distributeurs de films, mis les bandes annonces sur bande, et vendu les bandes aux magasins. -

+

L'entreprise a fait ceci pendant environ quinze ans. Puis, en 1997, elle commença à penser à Internet en tant qu'autre moyen de distribuer ces aperçus. L'idée était d'étendre leur technique de « vente par @@ -6035,7 +6035,7 @@ aper permettre la « navigation ». Tout comme dans une librairie vous pouvez lire quelques pages d'un livre avant de l'acheter, donc, vous pourriez aussi voir un bout du film en ligne avant de l'acheter. -

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En 1998, Video Pipeline informa Disney et d'autres distributeurs de film qu'elle avait l'intention de distribuer les bandes annonces sur Internet @@ -6050,7 +6050,7 @@ pensait que cela faisait partie de leurs droits de distribuer des extraits comme ils le faisaient. Donc ils intentèrent un procès pour demander à la cour de déclarer que ces droits étaient en fait leurs droits. -

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Disney a contrepoursuivi en justice—pour 100 millions de dollars de dommages et intérêts. Ces dommages et intérêts ont été basés sur une revendication que Video Pipeline avait « obstinément violé » le @@ -6069,7 +6069,7 @@ revendication de Disney au tribunal à vendre les films et étianent autorisés à lister les titres des films qu'ils vendaient, mais n'étaient pas autorisés à montrer des extraits des films dans le but de les vendre sans la permission de Disney. -

+

Maintenant, vous pensez peut-être que c'est un cas proche, et je pense que les tribunaux le considérerait comme un cas proche. Je vais ici cartographier le changement qui donne ce pouvoir à Disney. Avant Internet, @@ -6083,7 +6083,7 @@ que chaque utilisation d'Internet produit une copie, l'utilisation sur Internet devient soumise au contrôle du détenteur du copyright. La technologie étend la portée du contrôle efficace, parce que la technologie construit une copie dans chaque transaction. -

+

Sans doute, une possibilité n'est pas encore un abus, et donc la possibilité @@ -6113,23 +6113,23 @@ La disparition des utilisations non r grand, mais un second changement important provoqué par Internet amplifie sa signification. Ce second changement n'affecte pas la portée de la régulation du copyright ; il affecte comment une telle régulation est appliquée. -

+

Dans le monde d'avant la technologie numérique, c'était généralement la loi qui contrôlait si quelqu'un était régulé par la loi du copyright. La loi, ce qui signifie une cour, ce qui signifie un juge : à la fin, c'était un humain, entrainé dans la tradition de la loi et conscient des équilibres que la tradition embrassait, qui disait si et comment une loi restreignait votre liberté. -

+

Il y a une histoire célèbre à propos d'une bataille entre les Marx Brothers et Warner Brothers. Les Marx prévoyaient de faire une parodie de Casablanca. Warner Brothers objecta. Ils écrivirent une lettre menaçante aux Marx, les avertissant qu'il y aurait de graves -conséquences légales si ils continuaient avec leur projet[136]. +conséquences légales si ils continuaient avec leur projet[136].

Cela a amené les Marx Brothers à répondre de la sorte. Ils avertirent Warner Brothers que les Marx Brothers « étaient frères bien avant que vous le -soyiez ».[137] Les Marx Brothers +soyiez ».[137] Les Marx Brothers possédaient ainsi le mot brothers, et si Warner Brothers insistait pour essayer de contrôler Casablanca, alors les Marx Brother insisteraient pour @@ -6149,7 +6149,7 @@ copyright. C'est le code, plut les régulations par le code est que, contrairement à la loi, le code n'a pas de honte. Le code n'aurait pas compris l'humour des Marx Brothers. La conséquence de ceci n'est pas drôle du tout. -

+

Considérez la vie de mon Adobe eBook Reader (NdT : lecteur de livre électronique Adobe).

@@ -6183,14 +6183,14 @@ pr la permission d'imprimer dix pages du livre tous les dix jours. Pour finir, j'ai la permission d'utiliser le bouton Read Aloud (NdT : lire à voix haute) pour entendre Middlemarch lu par l'ordinateur. -

+

Voici le e-book d'une autre oeuvre dans le domaine public (y compris les traductions) : La Politique" d'Aristote.

Figure 10.14. 


D'après ses permissions, aucune impression ni copie n'est permise du tout. Mais heureusement, vous pouvez utiliser le bouton Read Aloud pour écouter ce livre. -

Figure 10.15. 


+

Figure 10.15. 


Enfin (et c'est le plus honteux), voici les permissions pour la version e-book originale de mon dernier livre, L'avenir des idées : @@ -6204,7 +6204,7 @@ contr copyright, le détenteur du copyright possède certainement le pouvoir—dans les limites de la loi du copyright. Mais pour des oeuvres non soumises au copyright, il n'existe pas de pouvoir de -copyright[138]. Quand mon e-book de +copyright[138]. Quand mon e-book de Middlemarch dit que j'ai la permission de copier seulement dix sélections de texte dans la mémoire tous les dix jours, ce que cela veut réellement dire est que le eBook Reader a permis à l'éditeur de @@ -6227,7 +6227,7 @@ dit que vous ne pouvez pas utiliser le bouton Read Aloud pour lire mon livre à voix haute—ce n'est pas que l'entreprise vous poursuivera en justice si vous le faites ; à la place, si vous appuyez sur le bouton Read Aloud avec mon livre, la machine ne lira simplement pas à voix haute. -

+

Ce sont des contrôles, pas des permissions. Imaginez un @@ -6290,14 +6290,14 @@ personne aveugle, disons, puisse utiliser un ordinateur pour lire le livre voix haute, est ce que Adobe serait d'accord qu'un tel usage de l'eBook Reader soit juste ? Adobe n'a pas répondu parce que la réponse, aussi absurde puisse-t-elle paraître, est non. -

+

Ce n'est pas pour dire du mal d'Adobe. En effet, Adobe est parmi les entreprises les plus innovantes, développant des stratégies pour équilibrer l'accès ouvert au contenu avec des incitations pour que des entreprises innovent. Mais la technologie d'Adobe permet le contrôle, et Adobe a une motivation pour défendre ce contrôle. Cette motivation est compréhensible, mais ce qu'elle crée est parfois délirant. -

+

Pour voir cette idée dans un contexte particulièrement absurde, considérez une de mes histoires préférées sur la même idée.

@@ -6322,7 +6322,7 @@ juste une mani l'animal de compagnie Aibo l'information sur comment hacker (NdT : bricoler) leur « chien »-ordinateur pour lui faire faire de nouveaux tours (d'où le nom aibohack.com). -

+

Si vous n'êtes pas programmeur ou ne connaissez pas beaucoup de programmeurs, le verbe hacker (NdT : en anglais, tailler ou découper) a une connotation particulièrement peu amicale. Les @@ -6350,7 +6350,7 @@ offert au monde un morceau de code qui permettait jazz. Le chien n'était pas programmé pour danser le jazz. C'était un bout intelligent de bricolage qui a transformé le chien en une créature plus talentueuse que celle que Sony avait construite. -

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J'ai raconté cette histoire dans de nombreux contextes, à la fois dans et en dehors des États-Unis. Une fois, un membre du public interloqué m'a demandé @@ -6365,7 +6365,7 @@ jazz. Danser le jazz est une activit propriétaire d'aibopet.com a pensé : quels problèmes potentiels pourraient-ils y avoir à apprendre à un chien robot à danser ? -

+

Mettons le chien en sourdine une minute, et tournons-nous vers un spectacle de poney—pas littéralement un spectacle de poney, mais plutôt un papier qu'un universitaire de Princeton nommé Ed Felten a écrit pour une @@ -6379,7 +6379,7 @@ n'allait pas le museler par la force sur quelque chose qu'il connaissait très bien.

Mais la bravoure de Felten a été réellement mise à mal en avril -2001[139]. Lui et un groupe de collègues +2001[139]. Lui et un groupe de collègues étaient en train de travailler sur un papier qui allait être soumis à conférence. Ce papier était destiné à décrire les faiblesses dans un système de chiffrement en cours de développement par Secure Digital Music Initiative @@ -6432,7 +6432,7 @@ aibopet.com. Bien qu'un chien dansant le jazz soit parfaitement l Votre site contient de l'information fournissant les moyens de passer outre le protocole de protection contre la copie du produit AIBO, constituant une violation des dispositions du Digital Millennium Copyright Act. -

+

Et bien qu'un paper académique décrivant la faiblesse dans un système de chiffrement devrait également être parfaitement légal, Felten a reçu une lettre d'un avocat de la RIAA disant : @@ -6470,7 +6470,7 @@ copyright avait trac pour contourner des mesures de protection de copyright. Il était conçu pour bannir ces systèmes, que l'utilisation du contenu sous copyright rendue possible par ce contournement soit une violation du copyright ou pas. -

+

Et justement, il y a Aibopet.com et Felten. Le hack du Aibo contournait un système de protection de copyright dans le but de permettre au chien de @@ -6490,7 +6490,7 @@ Felten lui-m contournement. Ainsi, même si il ne violait pas lui-même le copyright de personne, son papier académique permettait à d'autres de violer le copyright d'autres. -

+

La bizzarerie de ces arguments est capturée dans une caricature dessinée en 1981 par Paul Conrad. À cette époque, un tribunal de Californie avait affirmé que le magnétoscope pouvait être interdit car il était une @@ -6500,7 +6500,7 @@ copyright. Il y avait sans doute des utilisations de la technologie qui était légales : Fred Rogers, alias « Mr. Rogers », par exemple, avait témoigné dans cette affaire qu'il voulait que les gens se sentent libres d'enregistrer Mr. Roger's -Neighborhood. +Neighborhood.

Certaines chaines publiques, aussi bien que des chaines commerciales, diffusent le « Neighborhood » à des heures où certains enfants ne @@ -6517,7 +6517,7 @@ toujours vous êtes. Vous pouvez prendre des décisions saines ». Peut-être que je m'étends, mais je pense simplement que tout ce qui permet à une personne d'être plus active dans le contrôle de sa vie, de manière saine, est -important[140]. +important[140].

@@ -6526,7 +6526,7 @@ d'entre elles entreprises produisant le magnétoscope.

Ce qui amena Conrad à dessiner le dessin de la figure 10.18, que -nous pouvons adapter au DMCA. +nous pouvons adapter au DMCA.

Aucun argument que je puisse avoir ne peut surpasser cette image, mais laissez-moi essayer de m'y approcher. @@ -6547,7 +6547,7 @@ peut intrus. Au moins quelques personnes diraient que de tels usages seraient bons. C'est, aussi, une technologie qui a à la fois des bons et des mauvais usages. -

+

L'idée évidente du dessin de Conrad est l'étrangeté d'un monde où les pistolets sont légaux, malgré les dommages qu'ils peuvent faire, alors que les magnétoscopes (et les technologies de contournement) sont @@ -6556,7 +6556,7 @@ contournement de copyright. Et pourtant la loi bannit absolument les technologies de contournement, malgré le potentiel qu'elles peuvent apporter du bien, mais autorise les pistolets, malgré les dommages évidents et tragiques qu'ils font. -

+

Les exemples de l'Aibo et de la RIAA démontrent comment les détenteurs de copyright sont en train de changer l'équilibre qu'octroie la loi du copyright. En utilisant du code, les détenteurs de copyright restreignent @@ -6595,7 +6595,7 @@ Par exemple, imaginez que vous feriez partie d'un fan club de partager des anecdotes, et peut-êtes monteriez une sorte de fiction de fan sur la série. Une personne jouerait Spock, une autre Capitaint Kirk. Les personnages commenceraient avec une trame issue d'une vraie histoire, et la -continueraient simplement[141]. +continueraient simplement[141].

Avant Internet, c'était, dans le fond, une activité totalement non-régulée. Peu importe ce qui se passait dans la salle de votre club, la @@ -6603,7 +6603,7 @@ police du copyright ne vous aurait jamais d cet espace pour faire ce qui vous désireriez avec cette partie de notre culture. Vous aurez le droit de l'utiliser comme vous le dérireriez sans crainte du contrôle légal. -

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Mais si vous déplaciez votre club sur Internet, et le rendiez disponible généralement aux nouvelles candidatures, cela se passerait très différemment. Des robots parcourant le Net à la recherche d'infractions aux @@ -6655,16 +6655,16 @@ quelques ann

Ces changements ont deux aspects : l'étendue de la concentration et sa nature. -

+

Les changements concernant l'étendue sont les plus faciles à décrire. Comme l'a résumé le sénateur John McCain les statistiques sur la propriété des média présentées dans le rapport à la FCC, « cinq sociétés contrôlent -85% de nos sources media »[142]. Les +85% de nos sources media »[142]. Les cinq labels Universal Music Group, BMG, Sony Music Entertainment, Warner Music Group, et EMI contrôlent 84,8% du marché musical -américain. [143] Les « cinq plus grands +américain. [143] Les « cinq plus grands opérateurs du câble drainent jusqu'à 74% des abonnés au niveau -national. » [144] +national. » [144]

L'histoire de la radio est encore plus dramatique. Avant la dérégulation, @@ -6675,7 +6675,7 @@ possesseurs de stations de radio a chut des marchés, les deux acteurs principaux contrôlent 74% des revenus. Globalement, quatre compagnies drainent 90% des revenus nationaux de la publicité radio. -

+

La concentration dans la possession des journaux a eu lieu aussi. Aujourd'hui, il y a six cents fois moins de quotidiens aux États Unis qu'il y a quatre vingt ans, et dix compagnies contrôlent la moitié des @@ -6685,7 +6685,7 @@ cin 85% des revenus du secteur. C'est un marché très éloigné de la presse libre que les rédacteurs de la constitution pensaient protéger. En fait, c'est un marché qui est entièrement protégé – par le marché. -

+

La concentration est une chose. Le changement le plus insidieux concerne la nature de cette concentration. Comme James Fallows le soulignait dans un article récent sur Rupert Murdoch, @@ -6699,8 +6699,8 @@ distribution physique qui v de satellites de Murdoch diffuse maintenant News Corp en Europe et en Asie ; si Murdoch devient l'unique propriétaire du plus grand système de télévision directe, ce système servira la même fonction aux États Unis -[145]. -

+[145]. +

Le modèle de Murdoch c'est le modèle des média modernes. Pas simplement quelques compagnies possédant beaucoup de radio, mais quelques compagnies possédant autant de variétés de média que possible. Un dessin décrit mieux @@ -6718,7 +6718,7 @@ efficace. Mais maintenant, apr essayant de me convaincre du contraire, je commence à changer d'avis.

Voici une histoire qui suggère comment cette concentration peut jouer. -

+

En 1969, Norman Lear créa un film pilote pour All in the Family. Il le présenta à ABC. Il n'a pas plu au réseau. Il dit à Lear que c'était trop crispé, refaite le. Lear le refit encore plus crispé que le premier. ABC @@ -6728,7 +6728,7 @@ pas davantage. Plutôt que de se lamenter, Lear a proposé le spectacle ailleurs. CBS était heureux d'avoir la série ; ABC ne pouvait pas l'en empêcher. Le copyright de Lear a assuré son indépendance vis à vis du contrôle du -réseau[146]. +réseau[146].

@@ -6748,18 +6748,18 @@ il n'en reste plus que 5. pourcentage des émissions produites par des filiales d'un réseau a été plus que quintuplé pour atteindre 77%. » « En 1992, 16 nouvelles séries ont été produites indépendamment du contrôle d'un conglomérat, -l'année dernière, il n'y en a eu qu'une. » [147] En 2002, 75% des émissions de la période de pointe +l'année dernière, il n'y en a eu qu'une. » [147] En 2002, 75% des émissions de la période de pointe étaient produites par le réseau qui les diffusait. « Dans la période entre 1992 et 2002, le nombre d'heures d'émission de la période de pointe par semaine produites par les réseaux ont augmentés de 200%, tandis que le nombre d'heures d'émission de la période de pointe par semaine produites par -des studios indépendants a chuté de 63%. »[148] -

+des studios indépendants a chuté de 63%. »[148] +

Aujourd'hui, un autre Norman Lear avec un autre All in the Family aurait le choix soit de rendre l'émission moins crispée soit d'être renvoyé. Le contenu des productions développées pour un réseau sont de plus en plus la propriété de celui-ci. -

+

Tandis que le nombre de chaînes a augmenté de manière considérable, la propriété de ces chaînes s'est concentrée dans les mains de quelques uns. Comme le disait Barry Diller à Bill Moyers, @@ -6769,8 +6769,8 @@ leur cha système de distribution , alors vous aboutissez à ce qu'il y ait de moins en moins d'acteurs dans le processus. Nous avions des douzaines et des douzaines de producteurs indépendants d'émission de télévision. Maintenant -il n'en reste même pas une poignée[149]. -

+il n'en reste même pas une poignée[149]. +

Cette réduction a un effet sur ce qui est produit. La production de réseau aussi grands et concentrés est de plus en plus homogène. De plus en plus sûre. De plus en plus stérile. La production des journaux d'actualité de ces @@ -6780,17 +6780,17 @@ doive ressembler un peu au parti communiste. Personne ne peut mettre en doute sans risque des conséquences – pas nécessairement le bannissement en Sibérie, mais une sanction tout de même. Indépendance, critique, opinion différentes sont bannies. Ce n'est pas un environnement pour une démocratie. -

+

Un parallèle économique permet d'expliquer pourquoi l'intégration touche la créativité. Clay Christensen a écrit « le dilemme des innovateurs » : le fait que de grandes sociétés traditionnelles ignorent de manière délibérée les percées technologiques qui affectent leur cœur de métier. La même analyse pourrait permettre d'expliquer pourquoi de grands groupes de média traditionnels trouvent rationnels d'ignorer de -nouvelles tendances culturelles[150]. Les +nouvelles tendances culturelles[150]. Les mastodontes non seulement ne sprintent pas, mais ne doivent pas sprinter. Si le terrain est réservé aux géants, il y aura très peu de -sprint. +sprint.

Je ne pense pas que nous connaissions suffisamment l'économie du marché des média pour affirmer avec certitude ce que la concentration et l'intégration @@ -6803,7 +6803,7 @@ En compl de la drogue. La politique gouvernementale combat les cartels de la drogue ; les tribunaux criminels et civils sont surchargés à la suite de ce combat. -

+

Laissez-moi me disqualifier de toute possible accointance avec la position du gouvernement en disant que je crois que ce combat est une erreur @@ -6825,7 +6825,7 @@ Vous n' le vote que nous choisissons notre politique. Mais pour cela, nous sommes fondamentalement tributaire de la presse qui informe les américains de ces sujets. -

+

Au début de 1998, l'office national de lutte contre les drogues lança une campagne médiatique dans sa « guerre contre les drogues ». La campagne produisit des tas de clips traitant de questions relatives aux @@ -6850,7 +6850,7 @@ de la guerre contre la drogue. Pouvez vous le faire l'argent. Supposons qu'un groupe de citoyens donnent suffisamment d'argent pour vous aider à diffuser votre message. Êtes-vous sûr que votre message sera entendu ? -

+

Non. Les chaînes de télévision ont pour politique d'éviter les pubs sujettes à « controverse ». Les pubs produites par le gouvernement sont supposées ne pas être sujettes à controverse ; les pubs en désaccord @@ -6859,8 +6859,8 @@ avec le gouvernement sont sujettes décidé que les stations ont le droit de choisir ce qu'elles diffusent. Donc les principales chaînes commerciales refuseront à une des parties l'opportunité de présenter son avis sur un débat crucial. Et les tribunaux -entérineront les droits des stations à de telles pratiques[151]. -

+entérineront les droits des stations à de telles pratiques[151]. +

Je serais ravi de défendre les droits des diffuseurs si nous vivions dans univers médiatique réellement varié. Mais la concentration dans les média met cette condition en péril. Si une poignée de sociétés contrôlent l'accès @@ -6870,7 +6870,7 @@ concentration pose probl poignée de compagnies a sélectionné. Mais vous ne devriez pas apprécier un monde dans lequel seuls quelques uns décident des sujets dont les autres doivent être informés. -

10.8. Ensemble

+

10.8. Ensemble

Il y a quelque chose d'innocent et d'évident à propos de la revendication des guerriers du copyright que le gouvernement devrait « protéger ma propriété ». Dans l'abstrait, c'est évidemment vrai et, ordinairement, @@ -6942,7 +6942,7 @@ minuscule partie de l' maintenant une régulation massive de l'ensemble du processus créatif. La loi plus la technologie plus le marché interagissent maintenant pour changer cette régulation historiquement bénigne en la régulation de culture la plus -importante que notre société libre a jamais connu.[152] +importante que notre société libre a jamais connu.[152]

Cela a été un long chapitre. Son but peut maintenant être brièvement énoncé. @@ -7008,7 +7008,7 @@ Le probl propriété. Bien sûr le copyright est une sorte de « propriété », et bien sûr, comme avec toute propriété, l'État se doit de la protéger. Mais malgré les premières impressions, historiquement, ce droit de propriété -(comme avec tous les droits de propriété[153]) a été conçu pour équilibrer le besoin important de donner aux +(comme avec tous les droits de propriété[153]) a été conçu pour équilibrer le besoin important de donner aux auteurs et aux artistes des encouragements avec le besoin tout aussi important d'assurer l'accès à l'oeuvre créative. Cet équilibre a toujours été frappé à la lumière de nouvelles technologies. Et pour presque la moitié @@ -7017,7 +7017,7 @@ tout contr transformer une oeuvres créative. La culture américaine est née libre, et pendant presque 180 ans notre pays a systématiquement protégé une culture libre vivante et riche. -

+

Nous avons réussi cette culture libre parce que notre loi respectait les limites importantes dans la portée des intérêts protégés par la @@ -7050,7 +7050,7 @@ qu'est le copyright est devenu d extrème. L'opportunité de créer et de transformer devient plus faible dans un monde où la création requiert la permission et la créativité doit vérifier avec un avocat. -



[118] Home Recording of Copyrighted Works : Hearings on H.R. 4783, H.R. 4794, @@ -7058,7 +7058,7 @@ H.R. 4808, H.R. 5250, H.R. 5488, and H.R. 5705 Before the Subcommittee on Courts, Civil Liberties, and the Administration of Justice of the Committee on the Judiciary of the House of Representatives, 97th Cong., 2nd sess. (1982) : 65 (testimony of Jack Valenti). -

[119] Lawyers speak of « property » not as an absolute thing, but as a @@ -7069,7 +7069,7 @@ best effort to connect the ordinary meaning of « lawyer talk, » see Bruce Ackerman, Private Property and the Constitution (New Haven : Yale University Press, 1977), 26-27. -

[120] By describing the way law affects the other three modalities, I don't mean to suggest that the other three don't affect law. Obviously, they do. Law's @@ -7078,8 +7078,8 @@ self-consciously to change the other three. The right of the other three is more timidly expressed. See Lawrence Lessig, Code: And Other Laws of Cyberspace (New York: Basic Books, 1999): 90–95; Lawrence Lessig, « The New Chicago School, » Journal -of Legal Studies, June 1998. -

[121] +of Legal Studies, June 1998. +

[121] Some people object to this way of talking about « liberty. » They object because their focus when considering the constraints that exist at @@ -7107,9 +7107,9 @@ making access to those places easier; 42 United States Code, section 12101 (2000). Each of these interventions to change existing conditions changes the liberty of a particular group. The effect of those interventions should be accounted for in order to understand -the effective liberty that each of these groups might face. - -

[122] +the effective liberty that each of these groups might face. + +

[122] See Geoffrey Smith, « Film vs. Digital : Can Kodak Build a @@ -7119,26 +7119,26 @@ recent analysis of Kodak's place in the market, see Chana R. Schoenberger, « Can Kodak Make Up for Lost Moments ? » Forbes.com, 6 October 2003, available at lien #24. -

[123] Fred Warshofsky, The Patent Wars (New York : Wiley, 1994), 170-71. -

[124] See, for example, James Boyle, « A Politics of Intellectual Property : Environmentalism for the Net ? » Duke Law Journal 47 (1997) : 87. -

[125] William W. Crosskey, Politics and the Constitution in the History of the United States (London: Cambridge University Press, 1953), vol. 1, 485–86: « extinguish[ing], by plain implication of “the supreme Law of the Land,” the perpetual rights which authors had, or were supposed by some to have, under the Common -Law » (emphasis added). -

[126] +Law » (emphasis added). +

[126] Although 13,000 titles were published in the United States from 1790 to @@ -7154,7 +7154,7 @@ Extension and the Copyright Law of 1790 in Historical Context, the public domain. Even those works that were copyrighted fell into the public domain quickly, because the term of copyright was short. The initial term of copyright was fourteen years, with the option of renewal for an -additional fourteen years. Copyright Act of May 31, 1790, §1, 1 stat. 124.

[127] +additional fourteen years. Copyright Act of May 31, 1790, §1, 1 stat. 124.

[127] Few copyright holders ever chose to renew their copyrights. For instance, of @@ -7165,17 +7165,17 @@ on Copyright, vol. 1 (New York 1963), 618. For a more recent and comprehensive analysis, see William M. Landes and Richard A. Posner, « Indefinitely Renewable Copyright, » University of Chicago Law Review -70 (2003) : 471, 498-501, and accompanying figures.

[128] +70 (2003) : 471, 498-501, and accompanying figures.

[128] -Voir Ringer, ch. 9, n. 2.

[129] +Voir Ringer, ch. 9, n. 2.

[129] These statistics are understated. Between the years 1910 and 1962 (the first year the renewal term was extended), the average term was never more than thirty-two years, and averaged thirty years. See Landes and Posner, « Indefinitely Renewable Copyright, » loc. cit. -

[130] See Thomas Bender and David Sampliner, « Poets, Pirates, and the @@ -7183,19 +7183,19 @@ Creation of American Literature, Journal of International Law and Politics 255 (1997), and James Gilraeth, ed., Federal Copyright Records, 1790-1800 (U.S. G.P.O., 1987). -

[131] Jonathan Zittrain, « The Copyright Cage », Legal -Affairs, juillet/août 2003, disponible par le lien #26. -

[132] +Affairs, juillet/août 2003, disponible par le lien #26. +

[132] Professor Rubenfeld has presented a powerful constitutional argument about the difference that copyright law should draw (from the perspective of the First Amendment) between mere « copies » and derivative works. See Jed Rubenfeld, « The Freedom of Imagination: Copyright's Constitutionality, » Yale Law Journal 112 -(2002): 1–60 (see especially pp. 53–59). -

[133] +(2002): 1–60 (see especially pp. 53–59). +

[133] This is a simplification of the law, but not much of one. The law certainly @@ -7208,14 +7208,14 @@ section 112(a). But the presumption under the existing law (which regulates « copies ; » 17 United States Code, section 102) is that if there is a copy, there is a right. (retour au texte)</p> -

[134] Thus, my argument is not that in each place that copyright law extends, we should repeal it. It is instead that we should have a good argument for its extending where it does, and should not determine its reach on the basis of arbitrary and automatic changes caused by technology. -

[135] I don't mean « nature » in the sense that it couldn't be @@ -7223,24 +7223,24 @@ different, but rather that its present instantiation entails a copy. Optical networks need not make copies of content they transmit, and a digital network could be designed to delete anything it copies so that the same number of copies remain. -

[136] See David Lange, « Recognizing the Public Domain, » Law and Contemporary Problems 44 (1981) : 172-73. -

[137] - Ibid. Voir aussi Vaidhyanathan, + Ibid. Voir aussi Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 1-3. -

[138] In principle, a contract might impose a requirement on me. I might, for example, buy a book from you that includes a contract that says I will read it only three times, or that I promise to read it three times. But that obligation (and the limits for creating that obligation) would come from the contract, not from copyright law, and the obligations of contract would not -necessarily pass to anyone who subsequently acquired the book. -

[139] +necessarily pass to anyone who subsequently acquired the book. +

[139] See Pamela Samuelson, « Anticircumvention Rules: Threat to Science, » Science 293 (2001): 2028; Brendan @@ -7253,42 +7253,42 @@ Concerns, « Is the RIAA Running Scared? » Salon.com, April 2001; Electronic Frontier Foundation, « Frequently Asked Questions about Felten and USENIX v. RIAA -Legal Case, » available at link #27. -

[140] +Legal Case, » available at link #27. +

[140] - Sony Corporation of + Sony Corporation of America v. Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, 455 fn. 27 (1984). Rogers never changed his view about the VCR. See James Lardner, Fast Forward: Hollywood, the Japanese, and the Onslaught of the VCR (New York: W. W. Norton, 1987), -270–71. -

[141] +270–71. +

[141] For an early and prescient analysis, see Rebecca Tushnet, « Legal Fictions, Copyright, Fan Fiction, and a New Common Law, » Loyola of Los Angeles Entertainment Law Journal 17 (1997) : 651. -

[142] FCC Oversight : Hearing Before the Senate Commerce, Science and Transportation Committee, 108th Cong., 1st sess. (22 May 2003) (statement of -Senator John McCain).

[143] +Senator John McCain).

[143] Lynette Holloway, « Despite a Marketing Blitz, CD Sales Continue to Slide, » New York Times, 23 December 2002. -

[144] Molly Ivins, « Media Consolidation Must Be Stopped, » Charleston Gazette, 31 May 2003. -

[145] James Fallows, « The Age of Murdoch », Atlantic -Monthly (septembre 2003) : 89. -

[146] +Monthly (septembre 2003) : 89. +

[146] Leonard Hill, « The Axis of Access, » remarks before Weidenbaum @@ -7297,7 +7297,7 @@ Industry, remarks available at lien #28 ; for the Lear story, not included in the prepared remarks, see lien #29). -

[147] NewsCorp./DirecTV Merger and Media Consolidation : Hearings on Media @@ -7306,17 +7306,17 @@ sess. (2003) (testimony of Gene Kimmelman on behalf of Consumers Union and the Consumer Federation of America), available at lien #30. Kimmelman quotes Victoria Riskin, president of Writers Guild of America, West, in her Remarks at FCC En Banc Hearing, Richmond, Virginia, 27 February 2003. -

[148] Ibid. -

[149] « Barry Diller Takes on Media Deregulation, » Now with Bill Moyers, Bill Moyers, 25 April 2003, edited transcript available at lien #31. -

[150] Clayton M. Christensen, The Innovator's Dilemma : The @@ -7329,10 +7329,10 @@ Policy 14 (1985) Richard Foster and Sarah Kaplan, Creative Destruction : Why Companies That Are Built to Last Underperform the Market—and How to Successfully Transform Them (New York : Currency/Doubleday, -2001).

[151] +2001).

[151] - - The Marijuana Policy Project, in February 2003, sought to place ads + + The Marijuana Policy Project, in February 2003, sought to place ads that directly responded to the Nick and Norm series on stations within the Washington, D.C., area. Comcast rejected the ads as « against [their] policy. » The local NBC affiliate, WRC, rejected the ads without @@ -7356,14 +7356,14 @@ authority rejected an ad that criticized its Muni diesel buses. Phillip Matier and Andrew Ross, « Antidiesel Group Fuming After Muni Rejects Ad, » SFGate.com, 16 June 2003, available at link #32. The ground was that the criticism was « too controversial. » -

[152] - Siva Vaidhyanathan saisit un point + Siva Vaidhyanathan saisit un point similaire dans son « four surrenders » de loi du copyright à l'age du numérique. Voir Vaidhyanathan, 159-60. -

[153] - It was the single most important + It was the single most important contribution of the legal realist movement to demonstrate that all property rights are always crafted to balance public and private interests. See Thomas C. Grey, « The Disintegration of Property, » in @@ -7372,7 +7372,7 @@ Chapman, eds. (New York: New York University Press, 1980).

Partie III. Casse-têtes

Chapitre 11. Chimères

Dans une nouvelle célèbre de H. G. Wells, un alpiniste du nom de Nunez se retrouve (en descendant une pente verglacée) -dans une vallée inconnue et isolée des Andes Péruviennes.[154] La vallée est extraordinairement belle, avec +dans une vallée inconnue et isolée des Andes Péruviennes.[154] La vallée est extraordinairement belle, avec « de l'eau douce, des prairies, un climat constant, des collines d'une terre riche et brune avec des arbustes enchevêtrés qui portaient des fruits excellents. » Mais les villageois sont tous aveugles. Nunez y voit sa @@ -7437,7 +7437,7 @@ la peau. Cette possibilit policiers. « Mais l'ADN démontre avec 100 pour cent de certitude qu'elle n'est pas la personne dont on a retrouvé le sang sur les lieux du crime... » -

+

Avant d'avoir lu quelque chose sur ces chimères, j'aurais tenu leur existence pour impossible. Une seule personne ne peut pas avoir deux partimoines génétiques. L'idée même que l'on a de l'ADN est que c'est le @@ -7474,7 +7474,7 @@ exactement comme entrer chez Tower Records, prendre un CD du rayonnage et sortir avec », c'est vrai, du moins en partie. Si, après que Lyle Lovett a (enfin) sorti un nouvel album, plutôt que de l'acheter je vais sur Kazaa et j'en trouve une copie gratuite, ca ressemble beaucoup à voler un CD -chez Tower. +chez Tower.

@@ -7503,9 +7503,9 @@ millions de dollars de dommages, simplement parce que des fichiers ont à surveiller tout le trafic sur leurs réseaux, pour s'assurer qu'aucun ordinateur n'est utilisé pour commettre ce délit. Ces réponses sont peut-être extrêmes, mais elles ont toutes été soit proposées soit mises en -pratique.[155] +pratique.[155] -

+

Ou alors, nous pourrions répondre au partage de fichier de la manière anticipée par beaucoup. Nous pourrions le rendre entièrement légal. Faire qu'il n'y ait pas de responsabilité civile ou légale à rendre des contenus @@ -7560,26 +7560,26 @@ retour, ceci affectera directement les options disponibles pour les consommateurs, à la fois en termes de facilité d'accès au médias numériques, et d'équipements nécessaire pour y accéder. Faire dès maintenant de mauvais choix retardera la croissance de ce marché, et va à l'encontre de l'intérêt -de tout le monde.[156] +de tout le monde.[156]

En Avril 2001, eMusic.com a été rachetée par Vivendi Universal, une des « majors ». Sa position sur ce problème a changé -maintenant. +maintenant.

En revenant aujourd'hui sur notre tradition de tolérance, nous n'allons pas seulement écraser le piratage. Nous allons aussi sacrifier un certain nombre de valeurs qui sont importantes pour notre culture, et perdre des chances d'une valeur inestimable. -


[154] +


[154] H. G. Wells, « The Country of the Blind » (1904, 1911). See H. G. Wells, The Country of the Blind and Other Stories, Michael Sherborne, ed. (New York : Oxford University Press, 1996). -

[155] - For an excellent summary, see the + For an excellent summary, see the report prepared by GartnerG2 and the Berkman Center for Internet and Society at Harvard Law School, « Copyright and Digital Media in a Post-Napster World, » 27 June 2003, available at link #33. Reps. John Conyers @@ -7606,8 +7606,8 @@ and of the subpoenas issued to universities to reveal student file-sharer identities, see James Collins, « RIAA Steps Up Bid to Force BC, MIT to Name Students, » Boston Globe, 8 August 2003, D3, available at link -#36. -

[156] +#36. +

[156] WIPO and the DMCA One Year Later : Assessing Consumer Access to Digital @@ -7631,12 +7631,12 @@ Selon moi, non. Il n'y a aucune raison valable pour que, cette fois, qui serait la première, la loi doive défendre l'ordre ancien contre le nouveau et cela au moment précis où la « propriété intellectuelle » est à son apogée. -

+

Pourtant le « sens commun » ne le voit pas de cette façon. Le sens commun est encore du côté des Causby et de l'industrie du contenu. Les plaintes des extrémistes du contrôle, pour défendre la propriété, n'ont pas cessé et le rejet irrationnel du « piratage » a toujours cours. -

+

La poursuite de cette guerre ne sera pas sans conséquences. Je n'en décrirai @@ -7659,7 +7659,7 @@ vous aimez le plus ha argument après argument. Vous pouvez écrire un poème pour déclarer votre flamme, ou vous pouvez mélanger des chansons de vos artistes préférés en un seul morceau et le rendre accessible sur le Net. -

+

Cette « reproduction et diffusion » numérique est à la fois une extension de la reproduction et de la diffusion qui a toujours fait partie de notre culture, et à la fois quelque chose de nouveau. C'est la suite de @@ -7687,7 +7687,7 @@ sites peuvent collecter des articles sur des sujets pointus scientifiques ou culturels. Il existe une importante quantité d'oeuvres créatives à travers l'Internet. Mais, à cause de la manière dont la loi est faite, ces oeuvres sont supposées illégales. -

+

Cette présomption va refroidir de plus en plus la créativité, tandis que les exemples de condamnations graves pour des infractions floues vont se multiplier. Il est impossible de distinguer clairement ce qui est autorisé @@ -7700,15 +7700,15 @@ Worldcom, (NdT en 2002) qui a escroqué les investisseurs d'une somme de 11 milliards de dollars, et qui a ainsi entraîné une perte de 200 milliards de dollars sur le marché mondial, a eu une amende de seulement 750 millions de -dollars[157]. Et d'après la législation +dollars[157]. Et d'après la législation actuellement en vigueur au Congrès, un docteur qui amputerait par négligence la mauvaise jambe lors d'une opération ne devrait que 250.000 dollars en -dommages et intérêts.[158] Le sens commun +dommages et intérêts.[158] Le sens commun peut-il reconnaître l'absurdité d'un monde dans lequel l'amende maximale encourue pour avoir téléchargé deux chansons sur Internet est plus importante que celle encourue par un docteur qui aurait charcuté un patient par négligence ? -

+

La conséquence de ce flou juridique, associé aux sanctions élevées, est qu'une grande quantité de créations ne sera pas rendue publique. Nous sapons les bases du processus créatif en stigmatisant les « pirates » de @@ -7720,10 +7720,10 @@ payent. Comme ce fut le cas en Union Sovi très différentes, nous allons rentrer dans un monde où l'art sera clandestin —pas parce que le message doit nécessairement être politique, mais parce que le simple fait de créer, est un délit. Déjà, des expositions -« d'art illégal » circulent aux États- Unis[159]. En quoi consiste cette +« d'art illégal » circulent aux États- Unis[159]. En quoi consiste cette « illégalité ? » Dans le fait de mixer la culture autour de nous, dans un esprit critique ou profond. -

+

Cette peur de l'illégalité est en partie due aux changements de la loi. J'ai détaillé ces changements au chapitre 10. Mais elle est, dans une plus grande mesure, la conséquence de la facilité de plus en plus grande avec laquelle les @@ -7734,7 +7734,7 @@ d'acc lecteur de cassette transmettait une liste des chansons que vous écoutiez chez vous, et que n'importe qui pourrait consulter pour n'importe quel motif. -

+

Jamais dans notre histoire, un peintre n'a eu à s'occuper de savoir si sa peinture empiétait sur le travail de quelqu'un d'autre. Mais le dessinateur contemporain, qui utilise des outils comme Photoshop et partage du contenu @@ -7824,7 +7824,7 @@ r est une meilleure chose. Et les deux perspectives sont constamment sensibles aux manières par lesquelles la régulation permet simplement aux industries puissantes d'aujourd'hui de se protéger contre les concurrents de demain. -

+

C'est spécifiquement l'effet le plus spectaculaire du changement dans la stratégie de régulation que j'ai décrite dans le chapitre 10. La conséquence de @@ -7837,12 +7837,12 @@ pour apprendre une le leçon—ce que l'ancien PDG de Napster Hank Barry appelle un « voile nucléaire » qui s'est abattu sur la Sillicon Valley—a été apprise. -

+

Considérez un exemple pour voir cette idée, une histoire dont j'ai raconté le début dans L'avenir des idées et qui a progressé d'une manière que même moi (pessimiste extraordinaire) n'aurais jamais prédite. -

+

En 1997, Michael Robertson lança une société appelée MP3.com. MP3.com était excellent pour réinventer le commerce de la musique. Leur but n'était pas juste de faciliter des nouvelles manières d'accéder au contenu. Leur but @@ -7850,7 +7850,7 @@ juste de faciliter des nouvelles mani contenu. Contrairement aux maisons de disques dominantes, MP3.com offrait aux créateurs un endroit pour distribuer leur créativité, sans exiger un engagement exclusif de la part des créateurs. -

+

Pour faire marcher ce système, toutefois, MP3.com avait besoin d'une manière fiable de recommander la musique à ses utilisateurs. L'idée derrière cette alternative était d'influencer les préférences révélées des auditeurs de @@ -7875,7 +7875,7 @@ ill MP3.com. Le but du service MP3.com étati de donner aux utilisateurs accès à leur propre contenu, et en tant que produit dérivé, de découvrir le genre de contenu que les utilisateurs aimaient. -

+

Pour faire marcher ce système, toutefois, MP3.com avait besoin de copier 50 000 CDs sur un serveur. (En principe, cela aurait pu être à l'utilisateur d'uploader la musique, mais cela aurait été une grande perte de temps, et @@ -7886,7 +7886,7 @@ n'importe qui except CD dont ils voulaient avoir accès. Donc alors que c'était 50 000 copies, c'était 50 000 copies destinées à donner aux clients quelque chose qu'ils avaient déjà acheté. -

+

Neuf jours après que MP3.com a lancé son service, les cinq maisons de disque dominantes, menées par la RIAA, attaquèrent MP3.com en justice. MP3.com régla l'affaire avec quatre des cinq. Neuf mois plus tard, un juge fédéral @@ -7910,7 +7910,7 @@ service qu'ils ont voulu offrir l copyright ; ainsi, cette poursuite cherchait à punir tout avocat qui avait osé suggérer que la loi était moins restrictive que ce que les maisons de disques exigeaient. -

+

Le but clair de cette poursuite (qui se termina par un arrangement d'un montant non spécifié peu de temps après que l'histoire n'était plus couverte @@ -7920,12 +7920,12 @@ clients qui pourraient souffrir si l'industrie du contenu dirige ses pistolets contre eux. C'est aussi vous. Donc ceux d'entre vous qui croient que la loi devrait être moisn restrictive devraient réaliser qu'une telle vue de la loi vous coutera cher à vous et votre établissement. -

+

Cette stratégie n'est pas juste limitée aux avocats. En avril 2003, Universal et EMI poursuivirent Hummer Winblad, l'entreprise de capital risque qui avait financé Napster à un certain stade de son développement, son cofondateur (John Hummer), et son associé gérant (Hank -Barry)[160]. La plainte ici, également, +Barry)[160]. La plainte ici, également, était que l'entreprise de capital risque aurait dû reconnaitre le droit de l'industrie du contenu de contrôler comment l'industrie devrait se développer. Ils devraient être tenus pour personnellement responsables pour @@ -7947,15 +7947,15 @@ un nouveau v de la voiture, mais que les départements juridique et marketing de la société n'étaient pas à l'aise avec l'idée de faire avancer une sortie aux Etats-Unis. Même aujourd'hui, aucune nouvelle voiture n'est vendue aux -Etats-Unis avec de véritables lecteurs MP3[161]... -

+Etats-Unis avec de véritables lecteurs MP3[161]... +

Voici le monde de la mafia—rempli d'offres « la bourse ou la vie », gouverné à la fin non pas par les tribunaux mais par les menaces que la loi permet aux détenteurs de copyright d'exercer. C'est un système qui va évidemment et nécessairement étouffer la nouvelle innovation. C'est déjà difficile de démarrer une entreprise. C'est impossiblement dur si l'entreprise est constamment menacée par le litige. -

+

@@ -8000,7 +8000,7 @@ qu'elle peut pour limiter l' bon. Les couts de transaction enterrés dans une culture de permission sont suffisants pour enterrer un large éventail de créativité. Quelqu'un a besoin de faire beaucoup de justifications pour justifier ce résultat. -

+

L'incertitude de la loi est un fardeau sur l'innovation. Il y a un second fardeau qui opère plus directement. C'est l'effort de nombreuses personnes dans l'industrie du contenu d'utiliser la @@ -8016,19 +8016,19 @@ contr efficacité est donc de rendre Internet moins efficace. Si Internet permet le « piratage », alors, dit cette réponse, nous devrions briser les genoux d'Internet. -

+

Les exemples de cette forme de législation sont nombreux. Sous la pression de l'industrie du contenu, certains dans le Congrès ont menacé que la législation requiérerait que les ordinateurs déterminent si le contenu auquel ils ont accès est protégé ou pas, et qu'ils désactivent la diffusion -de contenu protégé[162]. Le Congrès a déjà +de contenu protégé[162]. Le Congrès a déjà lancé des procédures pour explorer un « jeton de diffusion » obligatoire qui serait requis sur tout système capable de transmettre de la vidéo numérique (c'est-à-dire un ordinateur), et qui désactiverait la possibilité de copier tout contenu marqué d'un jeton de diffusion. D'autres membres du Congrès ont proposé dé-responsabiliser les fournisseurs de contenu pour la technologie qu'ils pourraient déployer qui traquerait les -violateurs de copyright et désactiverait leurs machines[163]. +violateurs de copyright et désactiverait leurs machines[163].

Dans un sens, ces solutions semblent sages. Si le problème est le code, @@ -8037,10 +8037,10 @@ r technologie particulière du moment. Elle imposera des fardeaux et des couts importants sur la technologie, mais sera susceptible d'être éclipsée par des avancées qui auront lieu exactement autour de ces exigences. -

+

En mars 2002, une large coalition de sociétés en technologie, menées par Intel, essayèrent d'amener le Congrès à voir le mal qu'une telle législation -imposerait[164]. Leur argument n'était +imposerait[164]. Leur argument n'était éevidemment pas que le copyright ne devrait pas être protégé. Au lieu de cela, ont-ils soutenu, toute protection ne devrait pas causer plus de mal que de bien. @@ -8054,10 +8054,10 @@ c'est aussi une forme de r certains et cause du tort à d'autres. Quand il est bien fait, il bénéficie aux créateurs et fait du mal aux sangsues. Quand il est mal fait, c'est une régulation que les puissants utilisent pour vaincre leurs concurrents. -

+

Comme je l'ai décrit dans le chapitre 10, malgré cet aspect du copyright en tant que régulation, et sujet aux qualifications importantes soulignées par Jessica -Litman dans son livre Digital Copyright[165], dans l'ensemble cette histoire de copyright n'est +Litman dans son livre Digital Copyright[165], dans l'ensemble cette histoire de copyright n'est pas mauvaise. Comme le détaille le chapitre 10, quand de nouvelles technologies sont arrivées, le Congrès a trouvé le juste milieu pour assurer que le nouveau est protégé de l'ancien. Des licenses obligatoires, ou statutaires, ont été @@ -8071,12 +8071,12 @@ l imposé des restrictions légales qui auront pour effet de noyer le nouveau pour bénéficier à l'ancien.

-La réponse des tribunaux a été assez universelle[166]. Elle a été reflétée dans les réponses menacées et véritablement +La réponse des tribunaux a été assez universelle[166]. Elle a été reflétée dans les réponses menacées et véritablement mise en oeuvre par le Congrès. Je ne ferai pas la liste de toutes ces -réponses ici[167]. Mais il y a un exemple +réponses ici[167]. Mais il y a un exemple qui capture la saveur de toutes celles-ci. C'est l'histoire de la mort des webradios. -

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@@ -8099,7 +8099,7 @@ indirectement. Probablement que ce raisonnement avait moins résultat qu'avec le pouvoir des stations de radio : leurs lobbyistes étaient assez bons à arrêter toutes tentatives pour que le Congrès ordonne une compensation aux artistes interprètes. -

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Arrive la webradio. Comme la radio habituelle, la webradio est une technologie pour diffuser du contenu d'un émetteur à un auditeur. La diffusion voyage à travers Internet, et non pas à travers l'éther du spectre @@ -8120,7 +8120,7 @@ d d'utilisateurs à travers le monde. D'après certaines estimations, plus de 80 millions d'utilisateurs à travers le monde ont écouté cette nouvelle forme de radio. -

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@@ -8144,12 +8144,12 @@ masse en lui imposant des licences restrictives. Cette tyrannie fut bris seulement quand il devint possible aux hommes d'acquérir librement des presses d'imprimerie et de les faire fonctionner librement. La FM dans ce sens était une invention aussi grande que les presses d'imprimerie, car elle -donnait aux radios l'opportunité de briser ses chaines[168]. +donnait aux radios l'opportunité de briser ses chaines[168].

Ce potentiel pour la radio FM ne se réalisa jamais—pas parce que Armstrong avait tort à propos de la technologie, mais parce qu'il avait sous-estimé le pouvoir des « intérêts particuliers, habitudes, coutumes -et [de la] législation »[169] de +et [de la] législation »[169] de retarder la croissance de cette technologie compétitive.

Maintenant exactement la même affirmation pourrait être faite sur la @@ -8158,7 +8158,7 @@ restreindre le nombre de stations de webradio. Les seules restrictions sur la webradio sont celles imposées par la loi. La loi du copyright est une telle loi. Donc la première question que nous devrions nous poser est, quelles sont les règles du copyright qui gouverneraient la webradio ? -

+

Mais ici le pouvoir des lobbyistes est inversé. La webradio est une industrie nouvelle. Les artistes interprètes, d'un autre côté, ont un lobby @@ -8175,9 +8175,9 @@ Ce fardeau financier n'est pas l William Fisher de Harvard, si une webradio distribuait de la musique populaire sans publicité à (environ) dix mille auditeurs, 24 heures par jour, les frais totaux artistiques que la station de radio devrait -s'élèveraient à plus de 1 million de dollars par an[170]. Une station de radio habituelle diffusant le même +s'élèveraient à plus de 1 million de dollars par an[170]. Une station de radio habituelle diffusant le même contenu ne payerait pas de frais équivalents. -

+

Le fardeau n'est pas seulement financier. Sous les règles originales qui ont été proposées, une station de webradio (mais pas une station de radio terrestre) aurait à collecter les informatiosn suivantes de chaque @@ -8238,7 +8238,7 @@ fuseau horaire o identifiant unique de l'utilisateur ;

  • pays où l'utilisateur a reçu les transmissions. -

    • +

    Le Bibliothécaire du Congrès a finalement suspende ces exigences de rapport, en attente d'étude supplémentaire. Et il changea également les taux originaux fixés par le comité d'arbitrage en charge de fixer les taux. Mais @@ -8250,7 +8250,7 @@ Pourquoi une étude des conséquences économiques de la webradio qui justifierait ces différences ? Est-ce que le motif était de protéger les artistes contre le piratage ? -

    +

    Dans un rare élan de candeur, un expert de la RIAA a admis ce qui semblait évident à tout le monde à cette époque. Comme Alex Alben, vice président de la Politique Publique à Real Networks, me l'a dit, @@ -8267,13 +8267,13 @@ radio sur le web qui veulent payer, et cela devrait établir le taux du marché, et si vous fixez le taux si haut, vous allez faire sortir les petits diffuseurs sur le web des affaires. ... » -

    +

    Et les experts de la RIAA dirent, « Eh bien, nous ne représentons pas vraiment ceci comme une industrie avec des milliers de diffuseurs sur le web, nous pensons que cela devrait être une industrie avec, vous savez, cinq ou six gros joueurs qui peuvent payer un taux élevé et qui est un marché stable, prévisible. » (Insistance ajoutée.) -

    +

    Traduction : le but est d'utiliser la loi pour éliminer la compétition, afin que cette plateforme de compétition potentiellement immense, qui ferait explorer la diversité et la portée du contenu, ne cause pas de mal aux @@ -8281,7 +8281,7 @@ dinosaures du pass devrait cautionner cette utilisation de la loi. Et pourtant il n'y a pratiquement personne, ni de droite ni de gauche, qui fait quoi que ce soit d'efficace pour l'empêcher. -

    12.3. Corrompre les citoyens

    +

    12.3. Corrompre les citoyens

    L'excès de régulation tue la créativité. Il bride l'innovation. Il donne aux dinosaures un droit de véto sur l'avenir. Il gaspille le potentiel extraordinaire de créativité démocratique offert par la technologie @@ -8296,7 +8296,7 @@ La guerre qui est men toute guerre de prohibition, elle est dirigée contre le comportement d'un très grand nombre de citoyens. Selon le New York Times, 43 millions d'Américains ont téléchargé de la musique en -mai 2002[171]. Selon la RIAA, le +mai 2002[171]. Selon la RIAA, le comportement de ces 43 millions d'américains est délictueux. Nous avons donc un système de lois qui transforme 20 pour cent de l'Amérique en délinquants. Plus la RIAA fera de procès aux Napster et autres Kazaa, mais @@ -8318,7 +8318,7 @@ qu'il avait (12 000 $) pour faire s'en aller le proc anime les procès de la RIAA contre des utilisateurs individuels. En septembre 2003, la RIAA poursuivit 261 individus—parmi lesquels une fille de 12 ans vivant dans un HLM et un homme de 70 ans qui n'avait aucune -idée de ce qu'était le partage de fichiers[172]. Comme le découvrirent ces boucs-émissaires, cela coutera toujours +idée de ce qu'était le partage de fichiers[172]. Comme le découvrirent ces boucs-émissaires, cela coutera toujours plus de se défendre contre ces procès que ce qu'il couterait de simplement trouver un arrangement. (La fille de douze ans, par exemple, comme Jesse Jordan, paya ses économies de 2 000 $ pour régler l'affaire.) Notre loi est @@ -8326,7 +8326,7 @@ un syst tradition. Et la conséquence de la loi telle qu'elle est, est que ceux qui ont le pouvoir peuvent utiliser la loi pour annuler tout droit auquel ils s'opposent. -

    +

    Les guerres de prohibition n'ont rien de nouveau en Amérique. Celle-ci est juste quelque chose de plus extrème que n'importe laquelle que nous ayons vue auparavant. Nous avons fait l'expérience de la prohibition d'alcool, à @@ -8335,18 +8335,18 @@ an. La guerre contre la boisson avait initialement r à juste 30 pour cent des niveaux pré-prohibition, mais de là à la fin de la prohibition, la consommation avait remonté jusqu'à 70 pour cent du niveau pré-prohibition. Les Américains buvaient presque autant, mais maintenant, un -vaste nombre étaient des criminels[173]. Nous avons lancé une guerre contre la drogue visant à réduire la +vaste nombre étaient des criminels[173]. Nous avons lancé une guerre contre la drogue visant à réduire la consommation de narcotiques régulés que 7 pour cent (ou 16 millions) -d'Américains utilisent maintenant[174]. C'est une chute par rapport au pic de 1979 avec 14 pour cent de la +d'Américains utilisent maintenant[174]. C'est une chute par rapport au pic de 1979 avec 14 pour cent de la population. Nous régulons les automobiles au point qu'une vaste majorité des Américains violent la loi chaque jour. Nous faisons fonctionner un système d'impôts complexe qu'une majorité des entreprises financières violent -régulièrement[175]. Nous nous +régulièrement[175]. Nous nous enorgueillissons de notre « société libre », mais une liste sans fin de comportements ordinaires est régulée au sein de notre société. Avec comme résultat, une énorme proportion d'Américains viole régulièrement au moins quelque loi. -

    +

    Cet état de fait n'est pas sans conséquence. C'est un problème particulièrement pointu pour des professeurs comme moi, dont la travail est d'apprendre aux élèves de droits l'importance de @@ -8435,7 +8435,7 @@ d'un ordinateur. En effet, Apple Corporation est all suggérer que la « liberté » était un droit : dans une série de publicités, Apple a cautionné les capacités « Ripper, Mélanger, Graver » des technologies numériques. -

    +

    Cette « utilisation » de mes enregistrements est certainemen valable. J'ai commencé un grand processus chez moi de rippage de tous mes CDs et de ceux de ma femme, et de le stocker dans une archive. Puis, en @@ -8469,7 +8469,7 @@ pour archivage. La technologie, en d'autres termes, nous forcerait tous retourner dans le monde où soit nous écouterions la musique en manipulant des morceaux de plastique ou soit nous ferions partie d'un système « gestion des droits numériques » massivement complexe. -

    +

    Si le seul moyen d'assurer que les artistes soient payés était l'élimination de la possibilité de déplacer librement du contenu, alors ces technologies qui interfèrent avec la liberté de déplacer du contenu seraient @@ -8509,7 +8509,7 @@ comprendre pourquoi nous, en tant que d ainsi. Jack Valenti est charmant ; mais pas si charmant quant à justifier l'abandon d'une tradition aussi profonde et importante que notre tradition de culture libre. -

    +

    Il y a un aspect supplémentaire de cette corruption qui est particulièrement important pour les libertés civiles, et qui suit directement tout guerre de prohibition. Comme le décrit l'avocat de @@ -8517,7 +8517,7 @@ l'Electronic Frontier Foundation, c'est le qui « survient à chaque fois que vous changez un très grand pourcentage de la population en criminels ». C'est le dommage collatéral des libertés civiles en général. -

    +

    « Si vous pouvez traiter quelqu'un comme un hors-la-loi présumé », explique von Lohmann,

    @@ -8554,13 +8554,13 @@ poursuites sont astronomiques pour télécharger autant de musique que sur un CD, la famille s'expose à une amende de 2 millions de dollars en dommages et intérêts. Cela n'a pas arrêté la RIAA de poursuivre un certain nombre de ces familles, tout comme elle -avait poursuivi Jesse Jordan[176]. +avait poursuivi Jesse Jordan[176].

    Même ceci sous-estime l'espionnage qui est en train d'être mené par la RIAA. Un rapport de CNN à la fin de l'été dernier décrivait une stratégie que la RIAA avait adopté pour traquer les utilisateurs de -Napster[177]. En utilisant un algorithme de +Napster[177]. En utilisant un algorithme de hachage sophistiqué, la RIAA prenait ce qui est en effet une empreinte digitale de chaque chanson dans le catalogue de Napster. Toute copie d'un de ces MP3s aura la même « empreinte digitale ». @@ -8575,10 +8575,10 @@ r correctement protégé son contenu du réseau (savez-vous faire cela vous-même ?), alors la RIAA sera capable d'identifier votre fille comme une « criminelle ». Et sous les règles que les universités -commencent à déployer[178], votre fille peut +commencent à déployer[178], votre fille peut perdre le droit d'utiliser le réseau informatique de l'université. Elle peut, dans certains cas, être expulsée. -

    +

    Maintenant, bien sûr, elle aura le droit de se défendre. Vous pouvez lui prendre un avocat (à 300 $ par heure, si vous avez de la chance), et elle @@ -8589,7 +8589,7 @@ pr d'étudiants, nos présomptions sur l'innocence disparaissent au milieu des guerres de prohibition. Cette guerre n'est pas différente. Comme le dit von Lohmann, -

    +

    Donc quand nous parlons de nombres comme quarante ou soixante millions d'Américains qui sont essntiellement des violeurs de copyright, vous créez une situation où les libertés civiles de ces gens sont grandement en péril, @@ -8616,15 +8616,15 @@ millions soient consid méchant ? Les Américains ou la loi ? Lequel est Américain, une guerre constante contre notre peuple ou un effort concerté à travers notre démocratie pour changer notre loi ? -



    [157] See Lynne W. Jeter, Disconnected: Deceit and Betrayal at WorldCom (Hoboken, N.J.: John Wiley & Sons, 2003), 176, 204; for details of the settlement, see MCI press release, « MCI Wins U.S. District Court Approval for SEC Settlement » (7 July 2003), available at link #37. - -

    [158] The bill, modeled after California's tort reform model, was passed in the House of Representatives but defeated in a Senate vote in July 2003. For an @@ -8634,15 +8634,15 @@ available at « Senate Turns Back Malpractice Caps, » CBSNews.com, 9 July 2003, available at link #39. President Bush has continued to urge tort reform in recent -months. -

    [159] +months. +

    [159] See Danit Lidor, « Artists Just Wanna Be Free, » Wired, 7 July 2003, available at lien #40. For an overview of the exhibition, see lien #41. -

    [160] See Joseph Menn, « Universal, EMI Sue Napster @@ -8652,33 +8652,33 @@ distribution of music, see Janelle Brown, Not Be Digitized, » Salon.com, 1 June 2001, available at lien #42. See also Jon Healey, « Online Music Services Besieged, » Los Angeles Times, 28 May 2001. -

    [161] Rafe Needleman, « Driving in Cars with MP3s, » Business 2.0, 16 June 2003, available at link #43. I am grateful to -Dr. Mohammad Al-Ubaydli for this example. -

    [162] +Dr. Mohammad Al-Ubaydli for this example. +

    [162] « Copyright and Digital Media in a Post-Napster World, » GartnerG2 and the Berkman Center for Internet and Society at Harvard Law School (2003), 33-35, available at lien #44. -

    [163] GartnerG2, 26-27. -

    [164] See David McGuire, « Tech Execs Square Off Over Piracy, » Newsbytes, 28 February 2002 (Entertainment). -

    [165] Jessica Litman, Digital Copyright (Amherst, -N.Y. : Prometheus Books, 2001). - -

    [166] +N.Y. : Prometheus Books, 2001). + +

    [166] - The only circuit court exception is + The only circuit court exception is found in Recording Industry Association of America (RIAA) v. Diamond Multimedia Systems, 180 F. 3d 1072 (9th Cir. 1999). There the court of appeals for the Ninth Circuit @@ -8692,9 +8692,9 @@ Inc. v. Grokster, Ltd., 259 F. Supp. 2d 1029 (C.D. Cal., 2003), where the court found the link between the distributor and any given user's conduct too attenuated to make the distributor liable for contributory or vicarious infringement liability. -

    [167] - For example, in July 2002, Representative Howard + For example, in July 2002, Representative Howard Berman introduced the Peer-to-Peer Piracy Prevention Act (H.R. 5211), which would immunize copyright holders from liability for damage done to computers when the copyright holders use technology to stop copyright infringement. In @@ -8706,15 +8706,15 @@ Fritz Hollings introduced the Consumer Broadband and Digital Television Promotion Act, which mandated copyright protection technology in all digital media devices. See GartnerG2, « Copyright and Digital Media in a Post-Napster World, » 27 June 2003, 33–34, available at link #44. -

    [168] Lessing, 239. -

    [169] Ibid., 229. -

    [170] This example was derived from fees set by the original Copyright Arbitration Royalty Panel (CARP) proceedings, and is drawn from an example offered by @@ -8730,39 +8730,39 @@ these are just old-fashioned entry barriers. Analog radio stations are protected from digital entrants, reducing entry in radio and diversity. Yes, this is done in the name of getting royalties to copyright holders, but, absent the play of powerful interests, that could have been done in a -media-neutral way. » - -

    [171] +media-neutral way. » + +

    [171] Mike Graziano and Lee Rainie, « The Music Downloading Deluge, » Pew Internet and American Life Project (24 April 2001), available at lien #46. The Pew Internet and American Life Project reported that 37 million Americans had downloaded music files from the Internet by early 2001. -

    [172] Alex Pham, « The Labels Strike Back : N.Y. Girl Settles RIAA Case, » Los Angeles Times, 10 September 2003, Business. -

    [173] Jeffrey A. Miron and Jeffrey Zwiebel, « Alcohol Consumption During Prohibition, » American Economic Review 81, no. 2 (1991) : 242. -

    [174] National Drug Control Policy : Hearing Before the House Government Reform Committee, 108th Cong., 1st sess. (5 March 2003) (statement of John P. Walters, director of National Drug Control Policy). -

    [175] See James Andreoni, Brian Erard, and Jonathon Feinstein, « Tax Compliance, » Journal of Economic Literature 36 (1998) : 818 (survey of compliance literature). -

    [176] Voir Frank Ahrens, « RIAA's Lawsuits Meet Surprised Targets ; @@ -8779,12 +8779,12 @@ Fan, Either 2003, C1 ; Margo Varadi, « Is Brianna a Criminal ? » Toronto Star, 18 septembre 2003, P7. -

    [177] See « Revealed : How RIAA Tracks Downloaders : Music Industry Discloses Some Methods Used, » CNN.com, available at lien #47. -

    [178] See Jeff Adler, « Cambridge: On Campus, Pirates Are Not @@ -8866,7 +8866,7 @@ Hawthorne plus int naissance à un hobby, et ce hobby engendra une vocation : Eldred allait construire une bibliothèque d'œuvres du domaine public, en scannant ces œuvres et en les mettant gratuitement à la disposition de tous. -

    +

    La bibliothèque d'Eldred n'était pas simplement une copie de certaines œuvres du domaine public, quoique même une copie eût été d'une grande valeur @@ -8876,7 +8876,7 @@ d histoires plus accessibles au vingtième siècle, Eldred transforma Hawthorne, et de nombreux autres, en une forme plus accessible—techniquement accessible—aujourd'hui. -

    +

    La liberté d'Eldred de faire ceci avec l'œuvre d'Hawthorne est issue de la même source que celle de Disney. Scarlet Letter d'Hawthorne est passé dans le domaine public en 1907. Il était donc libre @@ -8888,7 +8888,7 @@ prennent ces histoires et les changent en dessins anim succès (Cendrillon), parfois sans (Notre-Dame de Paris, La Planète au Trésor). Ce sont toutes des publications commerciales d'œuvres du domaine public. -

    +

    Internet a créé la possibilité de la publication non commerciale des œuvres du domaine public. Celle d'Eldred n'est qu'un exemple. Il y en a littéralement des milliers d'autres. Des centaines de milliers de personnes @@ -8899,8 +8899,8 @@ libre et gratuit. Cela a produit ce que nous pourrions appeler une Internet, était limitée aux gens avec un grand ego ou avec une cause politique ou sociale. Mais avec Internet, cela inclut un large éventail d'individus et de groupes dévoués à la diffusion de la culture en -général.[179] -

    +général.[179] +

    Comme je l'ai dit, Eldred habite dans le New Hampshire. En 1998, la collection de poèmes de Robert Frost, New Hampshire, était promis au passage dans le domaine public. Eldred voulait publier cette @@ -8913,15 +8913,15 @@ collection jusqu'en 2019. En effet, aucune oeuvre sous copyright ne passerait dans le domaine public jusqu'à cette année (et même pas alors, si le Congrès étend encore le délai). En comparaison, pendant la même période, plus de 1 millions de brevets passeront dans le domaine public. -

    +

    C'était le Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (NdT : Loi d'Extension du Délai de Copyright de Sonny Bono), édictée en mémoire du membre du Congrès et ancien musicien Sonny Bono, qui, selon sa veuve, Mary Bono, croyait que « les copyright devraient durer pour -toujours ».[180] -

    +toujours ».[180] +

    Eldred décida de se battre contre cette loi. Il s'est d'abord résolu à se combattre cette loi à travers la désobéissance civile. Dans une série d'entretiens, Eldred annonça qu'il publierait comme prévu, nonobstant le @@ -8929,7 +8929,7 @@ CTEA. Mais parce qu'une deuxi Electronic Theft, Pas de Vol Électronique) Act, son acte de publication ferait d'Eldred un délinquant—que quelqu'un se plaigne ou non. C'était une stratégie dangereuse à entreprendre pour un programmeur invalide. -

    +

    C'est alors que je commençai à être impliqué dans la bataille d'Eldred. J'étais un spécialiste de la constitution dont la première passion était l'interprétation constitutionnelle. Et bien que les cours de droit @@ -8940,7 +8940,7 @@ diff Le Congrès a le pouvoir de promouvoir le Progrès de la Science ... en sécurisant pour une Durée limitée aux Auteurs ... un Droit exclusif sur leurs ... Écrits. ... -

    +

    Comme je l'ai décrit, cette clause est unique au sein de la clause conférant du pouvoir de l'Article I, section 8 de notre Constitution. Toute autre clause conférant du pouvoir au Congrès dit simplement que le Congrès a le @@ -8951,7 +8951,7 @@ d'assez sp travers des moyens qui sont également spécifiques—en « sécurisant » des « Droits exclusifs » (c'est-à-dire des copyrights) « pour une Durée limitée ». -

    +

    Au cours des quarante dernières années, le Congrès a adopté pour pratique d'étendre la durée existante de la protection du copyright. Ce qui m'a @@ -8962,7 +8962,7 @@ copyright est sur le point d'expirer, le Congr durée, alors le Congrès peut réussir ce que la Constitution interdit clairement—la durée perpétuelle « du paiement échelonné », comme le dit si bien le Professeur Peter Jaszi. -

    +

    En tant qu'universitaire, ma première réaction était de me plonger dans les livres. Je me souviens être resté assis tard au bureau, fouillant des bases de données en ligne à la recherche de toute considération sérieuse sur la @@ -9061,12 +9061,12 @@ Dans le lobbying qui a men Act, cette « théorie » sur les motivations a été avérée. Dix des trente représentants ayant soutenu la loi à la Chambre ont reçu la contribution maximale du comité d'action politique de Disney ; au -sénat, huit des douze représentants ont reçu des contributions.[181]. On estime que la RIAA et la MPAA ont dépensé plus +sénat, huit des douze représentants ont reçu des contributions.[181]. On estime que la RIAA et la MPAA ont dépensé plus de 1,5 million de dollars en lobbying dans le cycle électoral de 1998. Ils ont payé plus de 200.000 dollars dans des contributions de -campagne.[182] On estime que Disney a +campagne.[182] On estime que Disney a contribué pour plus de 800.000 dollars aux campagnes de réélection dans le -cycle de 1998[183]. +cycle de 1998[183].

    La loi constitutionnelle n'oublie pas les @@ -9079,7 +9079,7 @@ d' constitutionnelle effective que les termes soient « limités ». Si ils pouvaient l'étendre une fois, ils pourraient l'étendre encore et encore et encore. -

    +

    C'était également mon jugement que cette Cour Suprême ne permettrait pas au Congrès d'étendre la durée existantes. Comme le sait @@ -9103,7 +9103,7 @@ donn affecte le commerce entre états. Une Constitution conçue pour limiter le pouvoir du Congrès était à la place interprétée comme n'imposant aucune limite. -

    +

    La cour suprême, sous le commandement du Chief Justice Rehnquist, changea ceci en États-Unis contre Lopez. Le gouvernement avait affirmé que posséder des @@ -9118,16 +9118,16 @@ commerce entre position de critiquer après coup le Congrès.

    « Nous marquons une pause pour examiner les implications des arguments -du gouvernement », écrivit le Chief Justice[184]. Si quoi que dise le Congrès est que le commerce +du gouvernement », écrivit le Chief Justice[184]. Si quoi que dise le Congrès est que le commerce entre état doit donc être considéré comme commerce entre état, alors il n'y aurait aucune limite au pouvoir du Congrès. La décision dans Lopez fut réaffirmée cinq ans plus tard dans United States contre -Morrison[185]. -

    +Morrison[185]. +

    Si un principe marchait ici, alors il devrait s'appliquer à la Clause de -Progrès autant qu'à la Clause de Commerce[186]. Et si elle est appliquée à la Clause de Progrès, le principe +Progrès autant qu'à la Clause de Commerce[186]. Et si elle est appliquée à la Clause de Progrès, le principe devrait mener à la conclusion que le Congrès ne peut pas étendre une durée existante. Si le Congrès pouvait étendre une durée existante, alors il n'y aurait pas de « point d'arrêt » au pouvoir du Congrès sur les @@ -9135,7 +9135,7 @@ dur limite. Ainsi, le même principe appliqué au pouvoir d'accorder des copyrights devrait impliquer que le Congrès n'a pas le droit d'étendre le terme des copyrights existants. -

    +

    Si, pour ainsi dire, le principe annoncé dans Lopez représentait un principe. Beaucoup crurent que la décision dans Lopez représentait de la @@ -9148,7 +9148,7 @@ interpr selon sa politique ma frappé comme étant extraordinairement ennuyeuse. Je n'allais pas dévouer ma vie à enseigner la loi constitutionnelle si ces neuf Justices allaient faire leurs petits politiciens. -

    +

    Faisons maintenant une pause pour un moment pour nous assurer que nous comprenions ce que n'est pas l'argument dans Eldred. En insistant sur les limites de la @@ -9165,11 +9165,11 @@ entit l'argent des lobbyistes—pour obtenir une autre cuillerée de vingt ans de monopole. Cette cuillerée de vingt ans serait prise du domaine public. Eric Eldred combattait un piratage qui nous affecte tous. -

    +

    Certaines personnes voient le domaine public avec mépris. Dans leur dossier devant la Cour Suprême, la Nashville Songwriters Association écrivait que le domaine public n'est rien de plus que du « piratage -légal »[187]. Mais ce n'est pas du +légal »[187]. Mais ce n'est pas du piratage quand la loi l'autorise ; et dans notre système constitutionnel, notre loi l'exige. Certains peuvent ne pas aimer les exigences de la Constitution, mais cela ne fait pas de la Constitution une @@ -9183,7 +9183,7 @@ syst reprises, encore et encore. Nous avons créé une tempête parfaite pour le domaine public. Les copyrights n'ont pas expiré, et n'expireront pas, aussi longtemps que le Congrès est libre d'être acheté pour les étendre encore. -

    +

    Ce sont les copyrights de valeur qui sont responsables de l'extension de la durée. Mickey Mouse et « Rhapsody in Blue ». Ces oeuvres ont trop de valeur pour que les déteteurs de @@ -9201,9 +9201,9 @@ cent de ces oeuvres continuent commerciale. C'était les propriétaires de copyright de ces 2 pour cent qui ont fait passer le CTEA. Mais la loi et ses effets ne se sont pas limités à ces 2 pour cent. La loi à étendue la durée du copyright de manière -générale[188]. +générale[188]. -

    +

    Pensez de manière pratique aux conséquences de cette extension—en pratique, comme quelqu'un dans les affaires, pas comme un avocat avide @@ -9211,7 +9211,7 @@ d'avoir plus de travail l 2000, 174 d'entre eux étaient encore en impression. Imaginons que vous êtes Brewster Kahle, et que vous voudriez rendre disponible au monde dans votre projet iArchive les 9.873 livres restant. Qu'auriez-vous à faire ? -

    +

    Eh bien, tout d'abord, vous auriez à déterminer lesquels de ces 9.873 livres sont encore sous copyright. Cela nécessiterait d'aller dans une bibliothèque (ces données ne sont pas en ligne) et de tourner les pages de nombreux tomes @@ -9277,7 +9277,7 @@ La cons numérisés, et ainsi ils vont simplement disparaitre en pourrissant sur les étagères. Mais la conséquence pour d'autres oeuvres créatives est plus affreuse. -

    +

    Considérez l'histire de Michael Agee, président de Hal Roach Studios, qui possède les copyrights des films Laurel et Hardy. Agee est un bénéficiaire direct du Bono Act. Les films de Laurel et Hardy ont été faits entre 1921 et @@ -9286,7 +9286,7 @@ actuellement hors copyright. Mais pour le CTEA, les films faits apr auraient commencé à entrer dans le domaine public. Parce que Agee contrôle les droits exclusifs de ces films populaires, il se fait beaucoup d'argent. D'après une estimation, « Roach a vendu environ 60.000 -cassettes vidéos et 50.000 DVDs des films muets du duo »[189]. +cassettes vidéos et 50.000 DVDs des films muets du duo »[189].

    Et pourtant Agee s'est opposé au CTEA. Son raisonnement démontre une vertu rare dans cette culture : l'altruisme. Il argumenta dans un dossier @@ -9309,7 +9309,7 @@ couts de restauration d'un film sont tr numériques ont substantiellement baissé ces couts. Alors qu'il coutait plus de 10.000 dollars pour restaurer un film en noir et blanc de quatre-vingt-dix minutes en 1933, il coute maintenant seulement 100 dollars -pour numériser une heure d'un film de 8 mm[190]. +pour numériser une heure d'un film de 8 mm[190].

    La technologie de restauration n'est pas le seul cout, ni le plus @@ -9344,7 +9344,7 @@ couts. Mais pour la vaste majorit dépasse les couts légaux. Ainsi, pour la vaste majorité des vieux films, argumenta Agee, le film ne sera pas restauré et distribué jusqu'à ce que le copyright expire. -

    +

    Mais d'ici à ce que le copyright de ces films expire, le film expirera. Ces films ont été produits à base de nitrate, et le nitrate se dissout au fil du temps. Ils seront partis, et la cartouche de métal dans laquelle ils sont @@ -9447,7 +9447,7 @@ baissent les couts pour Brewster Kahle, alors elles baisseront les couts pour Éditions Machin, également. Donc, Éditions Machin ne vont-t-il pas faire aussi bien que Brewster Kahle dans la diffusion large de la culture ? » -

    +

    Peut-être. Un jour. Mais il n'y a absolument pas de preuve qui suggère que les éditeurs soient aussi complets que les bibliothèques. Si Barnes & Noble proposaient le prêt de livres de ses magasins à bas prix, est-ce que @@ -9458,7 +9458,7 @@ biblioth d'archiver la culture, qu'il y ait une demande pour ce morceau particulier de culture ou pas—alors nous ne pouvons pas compter sur le marché commercial pour faire le travail bilbiothécaire pour nous. -

    +

    Je serais le premier à être d'accord qu'il devrait faire autant qu'il peut : nous devrions compter sur le marché autant que possible pour diffuser et rendre possible la culture. Mon message n'est absolument pas @@ -9468,7 +9468,7 @@ libert Américaine, 94 pour cent des films, des livres et de la musique produite entre 1923 et 1946 n'est pas disponible commercialement. Aussi grand soit votre amour pour le marché commercial, si l'accès est une valeur, alros 6 -pour cent est un échec à fournir cette valeur[191]. +pour cent est un échec à fournir cette valeur[191].

    En janvier 1999, nous enregistrions une @@ -9502,7 +9502,7 @@ entendre l'affaire. D'ordinaire, les affaires sont entendues par jury de trois, excepté pour les affaires importantes ou les affaires qui soulèvent des problèmes spécifiques au Circuit en entier, auquel cas le tribunal siège « en blanc » pour entendre l'affaire. -

    +

    La Cour d'Appel rejeta notre demande d'entendre l'affaire en blanc. Cette fois, le Juge Sentelle était rejoint par le membre le plus libéral du @@ -9536,7 +9536,7 @@ Mais mon client et ces amis avaient tort. Cette affaire pouvait gagnée. Elle aurait due être gagnée. Et peu importe avec quelle insistance j'essaye de me raconter à nouveau cette histoire à moi-même , je ne peux jamais m'empêcher de croire que ma propre erreur l'a perdue. -

    +

    L'erreur était faite tôt, bien qu'elle devint évidente seulement à la toute fin. Notre affaire a été soutenue @@ -9546,7 +9546,7 @@ ont encaiss protectionnistes du copyright pour nous avoir soutenu. Ils ont ignoré cette pression (quelque chose que peu de cabinets d'avocats feraient aujourd'hui), et tout au long de l'affaire, ils nous ont donné tout ce qu'ils pouvaient. -

    +

    Il y avait trois avocats clés de Jones Day sur l'affaire. Geoff Stewart était le premier, mais ensuite Dan Bromberg et Don Ayer se sont assez impliqués. Bromberg et Ayer en particulier avaient une vue commune sur @@ -9557,7 +9557,7 @@ comme si un mal dramatique d'expression et à la culture libre ; autrement, ils ne voteraient jamais contre « les sociétés de média les plus puissantes du monde ». -

    +

    Je déteste cette vision de la loi. Bien sûr je pensais que le Sonny Bonno Act était un mal dramatique pour la liberté d'expression et la culture libre. Bien sûr je pense toujours qu'il en est un. Mais l'idée que la Cour @@ -9604,7 +9604,7 @@ essay crédibles—crédibles non pas parce qu'elles étaient riches et célèbres, mais parce que, en aggrégation, elles démontraient que cette loi était anticonstitutionnelle indépendamment de la politique de chacun. -

    +

    La première étape est arrivée d'elle-même. L'organisation Phyllis Schlafly, Eagle Forum, a été un adversaire du CTEA dès le tout début. Mme schlafly voyait le CTEA comme une trahison de la part du Congrès. En novembre 1998, @@ -9625,7 +9625,7 @@ la revendication centrale devant la Cour Supr étendre la durée existante du copyright, il n'y a pas de limite au pouvoir du Congrès à fixer la durée. Cet argument fortement conservateur persuada un juge fortement conservateur, le Juge Sentelle. -

    +

    À la Cour Suprême, les dossiers de notre côté étaient aussi variés que possible. Ils incluaient un dossier extraordinairement historique de la Free @@ -9636,17 +9636,17 @@ par des experts de copyright et un par des experts du Premier Amendement. Il y avait un dossier exhaustif et sans controverse par des experts mondiaux dans l'histoire de la Progress Clause. Et bien sûr, il y avait un nouveau dossier par Eagle Forum, répétant et renforçant ses arguments. -

    +

    Ces dossiers formulaient un argument légal. Puis, pour soutenir l'argument légal, il y avait un certain nombre de dossiers puissants par des bibliothèques et des archives, parmi lesquelles l'Internet Archive, la American Association of Law Libraries, et la National Writers Union. -

    +

    Mais deux dossiers capturèrent au mieux l'argument politique. Un des deux fit l'argument que j'ai déjà décrit : un dossier de Hal Roach Studios affirmait qu'à moins que la loi soit enterrée, toute une génération de film américain disparaitrait. L'autre précisa absolument l'argument économique. -

    +

    Ce dossier d'économistes était signé par dix-sept économistes, parmi lesquels cinq Prix Nobel, parmi lesquels Ronald Coase, James Buchanan, Milton Friedman, Kenneth Arrow et George Akerlof. Les économistes, comme le @@ -9657,7 +9657,7 @@ ferait quoi que ce soit pour augmenter les incitations telles extensions n'étaient rien de plus que de la « recherche de rente »—le terme élégant que les économistes utilisent pour décrire la législation d'intérêt particulier hors de contrôle. -

    +

    Le même effort pour l'équilibre se reflétait dans l'équipe légale que nous avions rassemblée pour écrire nos dossiers dans l'affaire. Les avocats de @@ -9669,7 +9669,7 @@ droits individuels soutenu de nombreuses affaires à la Cour, et qui nous a conseillés dès le début sur une stratégie pour le Premier Amendement ; et finalement, l'ancien conseiller auprès du Ministre de la Justice Charles Fried. -

    +

    Fried était une victoire particulière pour notre camp. Chaque ancien conseiller auprès du Ministre de la Justice état embauché par l'autre camp pour défendre le pouvoir du Congrès de donner aux sociétés de média la @@ -9695,19 +9695,19 @@ contributions qu'un tel pouvoir induisait. Et bien s étonnant que les propriétaires de copyright défendaient l'idée qu'ils dussent continuer à avoir le droit de contrôler qui faisait quoi avec le contenu qu'ils voulaient contrôler. -

    +

    Les représentants du Dr. Seuss, par exemple, soutinrent qu'il était mieux pour les successeurs de Dr. Seuss de contrôler ce qu'il arrivait à l'oeuvre du Dr. Seuss—mieux que de permettre qu'elle tombe dans le domaine public—car si cette créativité était dans le domaine public, alors les gens pourraient l'utiliser pour « glorifier les drogues et créer de la -pornographie »[192]. C'était également +pornographie »[192]. C'était également le motif des successeurs de Gershwin, qui défendaient leur « protection » de l'oeuvre de George Gershwin. Ils refusent, par exemple, d'accorder un droit d'exploitation pour Porgy and Bess à quiconque qui refuse d'utiliser des Afro-Américains dans -la distribution[193]. C'est leur vision de +la distribution[193]. C'est leur vision de comment cette partie de la culture américaine devrait être contrôlée, et ils voulaient que cette loi les aide à effectuer ce contrôle.

    @@ -9732,7 +9732,7 @@ faire du favoritisme, Entre février et octobre, je n'ai pas fait grand chose hormis préparer le dossier. Dès le début, comme je l'ai dit, j'ai fixé la stratégie. -

    +

    La Cour Suprême était divisée en deux camps importants. Un camp que nous avons appelé « les Conservateurs ». L'autre, nous l'avons appelé « le Reste ». Parmi les Conservateurs figuraient le Chief Justice @@ -9742,7 +9742,7 @@ Congr Lopez/Morrison qui disaient qu'un pouvoir mesuré devait être interprété pour assurer que les pouvoirs du Congrès aient des limites. -

    +

    Le Reste étaient les quatre Justices qui s'étaient fortement opposé aux limites sur les pouvoirs du Congrès. Ces quatre-là—Justice Stevens, @@ -9763,7 +9763,7 @@ fille (une excellente et bien connue experte en propri attendions à ce qu'elle soit d'accord avec les écrits de sa fille : que le Congrès avait le droit dans ce contexte de faire comme il le désirait, même si ce que le Congrès désirait n'avait que peu de sens. -

    +

    Juste derrière Justice Ginsburg se trouvaient deux justices que nous noyions également comme des alliés improbables, malgré de possibles surprises. Justice Souter était fortement en faveur du respect pour le @@ -9771,7 +9771,7 @@ Congr sensibles envers les préoccupations de liberté d'expression. Et, comme nous le croyions fortement, il y avait un argument très important de liberté d'expression contre ces extensions rétrospectives. -

    +

    Le seul vote en lequel nous pouvions avoir confiance était celui de Justice Stevens. L'histoire se souviendra de Justice Stevens comme un des meilleurs juges de cette Cour. Ses votes sont systématiquement éclectiques, ce qui @@ -9788,7 +9788,7 @@ revendication restait sur l'innovation jurisprudentielle la plus importante des Conservateurs—l'arguent sur lequel Juge Sentelle a compté à la Cour d'Appels, que le pouvoir du Congrès doit être interprété afin que ses pouvoirs énumérés aient des limites. -

    +

    C'était donc là le coeur de notre stratégie—une stratégie dont je suis responsable. Nous obtiendrions que la Cour verrait que tout comme avec @@ -9807,7 +9807,7 @@ autoris que le Congrès avait étendu la durée des copyrights existants. Donc, soutenait le gouvernement, la Cour ne devrait pas maintenant dire que la pratique est anticonstitutionnelle. -

    +

    Il y avait quelque vérité dans l'affirmation du gouvernement, mais pas beaucoup. Nous étions certainement d'accord que le Congrès avait étendu la durée existante en 1831 et en 1909. Et bien sûr, en 1962, le Congrès avait @@ -9843,7 +9843,7 @@ suivre donnerait au Congr les durées existantes. Les interrogatoires étaient un entrainement efficace ; j'ai trouvé des manières de ramener chaque question à cette idée centrale. -

    +

    Un interrogatoire était devant les avocats de Jones Day. Don Ayer était le sceptique. Il avait servi dans le Département de Justice de Reagan avec le Conseiller auprès du Ministre de la Justice Charles Fried. Il avait soutenu @@ -9856,7 +9856,7 @@ qu'elle a amener à voir le mal causé—les amener passionnément à voir le mal causé. Car s'ils ne voient pas ça, alors nous n'avons aucune chance de gagner. » -

    +

    Il avait beau avoir soutenu de nombreuses affaires devant cette Cour, pensais-je, mais il n'en comprenait pas l'essence. En tant que greffier, j'avais vu les Justices faire la bonne chose—pas à cause de la @@ -9893,7 +9893,7 @@ commen limites du pouvoir du Congrès. C'était une affaire sur des pouvoirs en nombre limité, dis-je, et sur si ces pouvoirs en nombre limité avaient quelconque limite. -

    +

    Justice O'Connor m'arrêta en moins d'une minute de mon ouverture. L'histoire la dérangeait.

    @@ -9934,13 +9934,13 @@ de la Copyright Clause ne repose sur l'assertion empirique de la g progrès. Notre seul argument est celui d'une limite structurelle nécessaire pour assurer que ce qui serait une durée effectivement perpétuelle ne soit pas permise sous les lois du copyright. -

    +

    C'était une réponse correcte, mais ce n'était pas la bonne réponse. La bonne réponse était plutôt qu'il y avait un mal causé évident et profond. Tout un tas de dossiers a été écrit là-dessus. Il voulait l'entendre. Et c'était là le moment où le conseil de Don Ayer aurait du servir. C'était du softball ; ma réponse était un tir et un manqué. -

    +

    Le second vint du Chef, pour qui toute l'affaire avait été conçue. Car le Chief Justice avait élaboré l'arrêt Lopez, et nous espérions qu'il verrait cette affaire comme son second cousin. @@ -9962,7 +9962,7 @@ et qui seraient dans le domaine public s'il n'y avait pas une loi qui ne peut pas être justifiée sous une analyse ordinaire du Premier Amendement ou sous une lecture appropriée des limites incorporées dans la Copyright Clause. -

    +

    Les choses s'améliorèrent pour nous quand le gouvernement donna son argument ; car maintenant la Cour avait saisi le coeur de notre revendication. Comme le demanda Justice Scalia au Conseiller auprès du @@ -10030,7 +10030,7 @@ principe dans cette affaire du principe de Lopez. L'argument était introuvable nulle part. L'affaire n'était même pas citée. L'argument qui était l'argument au coeur de notre affaire n'apparaissait même pas dans l'opinion de la Cour. -

    +

    @@ -10053,7 +10053,7 @@ d'incoh donc aucun principe qui s'ensuivait de l'affaire Lopez : dans ce contexte-là, le pouvoir du Congrès était limité, mais dans ce contexte-ci, non. -

    +

    Et pourtant, de quel droit étianet-ils arrivés à choisir quelles valeurs des concepteurs ils respecteraient ? De quel droit étaient- ils—les cinq silencieux—arrvés à sélectionner la partie de la Constitution @@ -10063,7 +10063,7 @@ d était important, et je n'ai pas reconnu que malgré toute ma haine pour un système dans lequel la Cour arrive à choisir les valeurs constitutionnelles qu'elle va respecter, c'est le système que nous avons. -

    +

    Justice Breyer et Justice Stevens ont écrit des protestations très fortes. L'opinion de Stevens était construite à partir de la loi : il a argumenté que la tradition de la loi de la propriété intellectuelle ne @@ -10074,7 +10074,7 @@ parral dans la Progress Clause pouvaient signifier des choses totalement différentes selon que les mots parlent de brevets ou de copyrights. La Cour a laissé l'accusation de Justice Stevens sans réponse. -

    +

    L'opinion de Justice Breyer, peut-être la meilleurs opinion qu'il ait jamais @@ -10099,7 +10099,7 @@ n'ait remarqu que c'est un signe de santé quand la dépression fait place à la colère. Ma colère est venue rapidement, mais elle n'a pas soigné la dépression. Cette colère était de deux sortes. -

    +

    C'était d'abord ma colère contre les cinq « Conservateurs ». Cela aurait été une chose de leur part que d'avoir expliqué le principe de Lopez ne s'appliquait pas dans cette affaire. Cela @@ -10112,7 +10112,7 @@ concepteurs, interpr la Constitution. Cette méthode a produit Lopez, et de nombreux autres verdicts « originalistes ». Où était leur « originalisme » maintenant ? -

    +

    Ici, ils avaient rejoint une opinion qui n'a jamais essayé d'expliquer ce que les concepteurs avaient voulu dire en élaborant la Progress Clause comme @@ -10129,7 +10129,7 @@ raisonnement quoi soit en accord avec leurs propres principes. Ma colère envers les Conservateurs a rapidement mené à une colère contre moi-même. Car j'avais laissé une vision de la loi que j'aimais interférer avec une vision de la loi telle qu'elle est. -

    +

    La plupart des avocats, et la plupart des professeurs de droit, ont peu de patience pour l'idéalisme à propos des tribunaux en général et de cette Cour Suprême en particulier. La plupart ont une vue bien plus pragmatique. Quand @@ -10158,7 +10158,7 @@ j'avais utilis refusé de me tenir devant cette assistance et d'essayer de persuader avec cette passion que j'avais utilisée ailleurs. Ce n'était pas une base sur laquelle un tribunal devrait décider d'un enjeu. -

    +

    Cela aurait-il été différent si j'avais soutenu différemment ? Cela aurait-il été différent si Don Ayer l'avait soutenue ? Ou Charles Fried ? Ou Kathleen Sullivan ? @@ -10174,7 +10174,7 @@ faire quoi que ce soit except pression. Ils ont peu de raison pour résister contre faire le bien. Je ne peux pas m'empêcher de penser que si j'étais descendu de cette belle image de la justice dépassionnée, j'aurais pu persuader. -

    +

    Et même si je ne pouvais pas, alors cela n'excuse pas ce qui s'est passé en Janvier. Car au début de cette affaire, un des plus importants professeurs en propriété intellectuelle d'Amérique affirma publiquement que le fait que @@ -10216,8 +10216,8 @@ d'images hilarantes—de Mickey en prison ou dans ce genre-l meilleure, de mon point de vue de l'affaire, était celle de Ruben Bolling, reproduite par la figure 13.1. La ligne « puissant et riche » est un peu injuste. Mais le coup de point dans la figure était exactement -ainsi. -

    Figure 13.1. 


    +ainsi. +

    Figure 13.1. 


    L'image qui restera toujours dans ma tête était celle évoquée par la citation du New York Times. Cette « grande expérience » que nous appelons le « domaine public » est- @@ -10227,9 +10227,9 @@ rarement faire la lumi engagement pour la culture libre. Dans l'affaire que j'ai engendrée, la Cour Suprême a effectivement renoncé à cet engagement. Un meilleur avocat leur aurait fait voir les choses différemment. -


    [179] +


    [179] - There's a parallel here with + There's a parallel here with pornography that is a bit hard to describe, but it's a strong one. One phenomenon that the Internet created was a world of noncommercial pornographers—people who were distributing porn but were not making @@ -10242,9 +10242,9 @@ that the statute was found to exceed Congress's power. The same point could have been made about noncommercial publishers after the advent of the Internet. The Eric Eldreds of the world before the Internet were extremely few. Yet one would think it at least as important to protect the Eldreds of -the world as to protect noncommercial pornographers.

    [180] +the world as to protect noncommercial pornographers.

    [180] - Le texte complet est : + Le texte complet est : « Sonny [Bono] wanted the term of copyright protection to last forever. I am informed by staff that such a change would violate the Constitution. I invite all of you to work with me to strengthen our @@ -10252,31 +10252,31 @@ copyright laws in all of the ways available to us. As you know, there is also Jack Valenti's proposal for a term to last forever less one day. Perhaps the Committee may look at that next Congress », 144 Cong. Rec. H9946, 9951-2 (7 octobre, 1998). -

    [181] Associated Press, « Disney Lobbying for Copyright Extension No Mickey Mouse Effort ; Congress OKs Bill Granting Creators 20 More Years, » Chicago Tribune, 17 October 1998, 22. -

    [182] See Nick Brown, « Fair Use No More ? : Copyright in the Information Age, » available at lien #49. -

    [183] Alan K. Ota, « Disney in Washington : The Mouse That Roars, » Congressional Quarterly This Week, 8 August 1990, available at lien #50. -

    [184] United States v. Lopez, 514 U.S. 549, 564 (1995). -

    [185] United States v. Morrison, -529 U.S. 598 (2000). -

    [186] +529 U.S. 598 (2000). +

    [186] If it is a principle about enumerated powers, then the principle carries @@ -10288,19 +10288,19 @@ the context of the Copyright Clause. Here, too, the government's interpretation would allow the government unending power to regulate copyrights—the limitation to « limited times » notwithstanding. -

    [187] Brief of the Nashville Songwriters Association, Eldred v. Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01-618), n.10, available at lien #51. -

    [188] The figure of 2 percent is an extrapolation from the study by the Congressional Research Service, in light of the estimated renewal ranges. See Brief of Petitioners, Eldred v. Ashcroft, 7, available at lien #52. -

    [189] See David G. Savage, « High Court Scene of Showdown on Copyright @@ -10309,7 +10309,7 @@ David Streitfeld, Supreme Court Hears Arguments Today on Striking Down Copyright Extension, » Orlando Sentinel Tribune, 9 October 2002. -

    [190] Brief of Hal Roach Studios and Michael Agee as Amicus Curiae Supporting the @@ -10318,17 +10318,17 @@ Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01- 618), 12. See also Brief of Amicus Curiae filed on behalf of Petitioners by the Internet Archive, Eldred v. Ashcroft, available at lien #53. -

    [191] Jason Schultz, « The Myth of the 1976 Copyright “Chaos” Theory, » 20 décembre 2002, disponible au lien #54. -

    [192] Brief of Amici Dr. Seuss Enterprise et al., Eldred v. Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01-618), 19. -

    [193] Dinitia Smith, « Immortal Words, Immortal Royalties ? Even Mickey @@ -10344,7 +10344,7 @@ donne un discours aux ing particulièrement long pour ma ville la moins préférée. L'arrivée dans la ville en provenance de Dulles était retardée à cause du trafic, donc j'ai ouvert mon ordinateur et j'ai écrit un éditorial. -

    +

    C'était un acte de contrition. Durant tout le vol de San Francisco à Washington, j'ai entendu dans ma tête encore et encore le même avis de Don Ayer : vous devez leur faire voir pourquoi c'est important. Et en @@ -10374,7 +10374,7 @@ est claire et part bloquer l'accès et la diffusion de la connaissance. Laissez-le pendant aussi longtemps que le Congrès le permet pour ces oeuvres où cela vaut au moins 1 dollar. Mais pour tout le reste, laissez aller le contenu. -

    +

    La réaction à cette idée était incroyablement forte. Steve Forbes l'a soutenue dans un éditorial. J'ai reçu une avalanche de courriels et de lettres exprimant du soutien. Quand vous vous concentrez sur le problème de @@ -10397,11 +10397,11 @@ difficile de localiser les propri permission d'utiliser ou d'avoir un droit sur leur oeuvre. Le système pourrait baisser ces couts, en établissant au moins un registre où les propriétaires de copyright pourraient être identifiés. -

    +

    Comme je l'ai décrit dans le chapitre 10, les formalités dans la loi du copyright ont été enlevées en 1976, quand le Congrès a suivi les Européens en abandonnant -toute exigence formelle avant qu'un copyright soit accordé[194]. On dit que les Européens voient le copyright comme +toute exigence formelle avant qu'un copyright soit accordé[194]. On dit que les Européens voient le copyright comme un « droit naturel ». Les droits naturels n'ont pas besoin de formulaires pour exister. Les traditions, comme la tradition Anglo-Américaine qui requiérait que les propriétaires de copyright @@ -10416,7 +10416,7 @@ pour les auteurs, car un monde sans formalit possibilité de diffuser la « créativité Walt Disney » est détruite quand il n'y a pas de simple manière de savoir ce qui est protégé et ce qui ne l'est pas. -

    +

    Le combat contre les formalités a remporté sa première réelle victoire à Berlin en 1908. Des avocats du copyright international amendèrent la Convention de Berne en 1908, pour exiger que la durée du copyright soit @@ -10487,7 +10487,7 @@ s l'auteur et quels droits il possède. Les transactions simples sont détruites dans un monde sans formalités. Des transactions d'avocat complexes et chères prennent leur -place. +place.

    C'était la compréhension du problème du Sonny Bono Act que nous avions essayé de démontrer à la Cour. C'était la partie que je n'avais pas @@ -10541,13 +10541,13 @@ simple en un clic cinquante ans apr données historiques, ce système déplacerait jusqu'à 98 pour cent d'oeuvres commerciales, d'oeuvres commerciales qui n'ont plus de vie commerciale, dans le domaine public en l'espace de cinquante ans. Qu'en pensez-vous ? -

    +

    Quand Steve Forbes a soutenu l'idée, certaines personnes à Washington commencèrent à prêter attention. De nombreuses personnes me contactèrent en m'indiquant des élus qui seraient enclins à mettre en place la Loi Eldred. Et j'en avais quelques uns qui ont directement suggéré qu'ils seraient enclins à faire le premier pas. -

    +

    Un élu, Zoe Lofgren en California, est allé jusqu'à écrire un projet de loi. La loi résolvait tout problème concernant le droit international. Elle imposait la plus simple des exigences possible sur les propriétaires de @@ -10555,7 +10555,7 @@ copyright. En mai 2003, il semblait que le loi serait mise en place. Le 16 mai, j'ai posté sur le blog de la Loi Eldred, « nous sommes tout proche ». Il y a eu une réaction générale dans la communauté des blogs qu'une bonne chose pourrait se passer à ce moment-là. -

    +

    Mais à ce stade, les lobbyistes commencèrent à intervenir. Jack Valenti et le conseil général de la MPAA sont allés au bureau de la députée pour donner le point de vue de la MPAA. Assisté par son avocat, comme me l'a dit @@ -10623,7 +10623,7 @@ copyright pour Mickey Mouse dans le monde, il est encore possible de comprendre pourquoi la loi favorise Hollywood : la plupart des gens ne reconnaissent pas les raisons pour limiter la durée du copyright ; il est donc encore possible de voir de la bonne foi dans la résistance. -

    +

    Mais quand le spropriétaires de copyright s'opposent à une proposition telle que la Loi Eldred, alors, finalement, voici un exemple qui met à nu les intérêts personnels qui mènent cette guerre. Cette loi libérerait une @@ -10660,7 +10660,7 @@ la comp d'une autre annulée. Tout comme la RCA craignait la compétition de la FM, ils craignent la compétition du domaine public connecté à un public qui a maintenant les moyens de créer avec et de partager ses propres créations. -

    +

    Ce qui est difficile à comprendre est pourquoi le public adopte cette vision. C'est comme si la loi faisait des avions des violeurs de propriété. La MPAA se dresse avec les Causbys et demande que leurs droits de @@ -10676,9 +10676,9 @@ la permission vous pouvez identifier le propriétaire et obtenir la permission de réutiliser son oeuvre. Le future sera contrôlé par cette main morte (et souvent introuvable) du passé. -


    [194] +


    [194] -Jusqu'à la Loi de la Convention de +Jusqu'à la Loi de la Convention de Berne de Berlin de 1908, la législation nationale du copyright faisait parfoi sdépendre la protection de l'accord avec des formalités telles que l'enregistrement, le dépôt et l'apposement d'une indication de la @@ -10717,7 +10717,7 @@ an. Aujourd'hui, certains co sûr, aucun pays d'Afrique ne peut offrir ces médicaments à la grande majorité de sa population : 15.000 dollars, c'est trente fois le PNB par habitant du Zimbabwe. A ce prix, les médicaments sont complètement -inaccessibles.[195] +inaccessibles.[195]

    @@ -10750,13 +10750,13 @@ autre pays avec l'accord du d médicament était vendu en Inde, il pouvait être exporté d'Inde vers l'Afrique. Ceci est appelé « importation parallèle », et est en général autorisé par les lois du commerce international, et est -spécifiquement autorisé à l'intérieur de l'Union Européenne.[196] -

    +spécifiquement autorisé à l'intérieur de l'Union Européenne.[196] +

    Cependant les États-Unis s'opposèrent à cette loi. Et c'est le moins qu'on puisse dire. Comme le rapporte l'Association Internationale de la Propriété Intellectuelle, « Le gouvernement U.S. pressa l'Afrique du Sud... de ne pas autoriser les licences contraignantes, ou bien les importations -parallèles »[197]. Par l'intermédiaire +parallèles »[197]. Par l'intermédiaire du Bureau des Représentants de Commerce des Etats Unis (USTR), le gouvernement demanda à l'Afrique du Sud de changer sa loi— et pour ajouter de la pression à cette demande, en 1998 le USTR désigna l'Afrique du @@ -10770,8 +10770,8 @@ internationale, en ne respectant pas les brevets pharmaceutiques. La demande de ces gouvernements, États-Unis en tête, était que l'Afrique du Sud respectât ces brevets, tout comme elle respectait les autres types de brevets, nonobstant toute conséquence sur le traitement du sida en Afrique -du Sud.[198] -

    +du Sud.[198] +

    Nous devrions replacer l'intervention des États-Unis dans son contexte. Il ne fait aucun doute que les brevets ne sont pas la raison principale pour laquelle les Africains n'ont pas accès aux médicaments. La pauvreté, et @@ -10799,13 +10799,13 @@ m

    Non, l'argument en faveur d'une restriction de ce flux d'information, qui était nécessaire pour sauver des millions de vies, concernait -l'intouchabilité de la propriété.[199] C'est +l'intouchabilité de la propriété.[199] C'est parce que la « propriété intellectuelle » aurait été violée que ces médicaments ne devaient pas aller en Afrique. C'est un principe concernant l'importance de la « propriété intellectuelle » qui a conduit ces gouvernants à intervenir contre la politique anti-sida de l'Afrique du Sud. -

    +

    Prenons un peu de recul maintenant. D'ici une tentaine d'années, nos enfants nous demanderont comment nous avons pu laisser faire une chose pareille. Comment avons-nous pu autoriser une politique dont la conséquence @@ -10847,7 +10847,7 @@ dans un contexte irrationnel, et dont la cons peut-être la mort de millions de personnes. Et au final cette stratégie rationnelle se cache derrière un idéal : l'intouchabilité d'une idée appelée « propriété intellectuelle ». -

    +

    Donc, quand le sens commun de vos enfants vous interrogera, que direz vous ? Quand le sens commun de toute une génération finira par se se révolter contre ce que nous avons fait, comment pourrons-nous le @@ -10865,7 +10865,7 @@ aux prix du march une politique équilibrée. Pour l'essentiel de notre histoire, nos politiques en matières de droit d'auteur et de brevets ont justement été équilibrées en ce sens. -

    +

    Mais nous avons, en tant que culture, perdu ce sens de la mesure. Nous avons perdu le regard critique qui nous aide à voir ce qui sépare la vérité de l'extrémisme. Un certain fondamentalisme de la propriété, qui n'a aucun lien @@ -10873,7 +10873,7 @@ avec notre tradition, r incongrue, et avec des conséquences autrement plus sérieuses pour la circulation des idées et de la culture que presque toute les décisions politiques que nous pouvons prendre en tant que démocratie. -

    +

    Une idée simple nous aveugle, et à la faveur de l'obscurité, beaucoup de choses se passent que nous rejetterions @@ -10900,11 +10900,11 @@ ont profit dans une ville comme Washington, l'hypocrisie passe inaperçue. Des lobbys puissants, des problèmes complexes, et une faculté d'attention digne de MTV, produisent une « tempête parfaite » pour la culture libre. -

    +

    En août 2003, une dispute éclata aux États-Unis au sujet d'une décision de l'Organisation Mondiale de la -Propriété Intellectuelle d'annuler une conférence.[200] A la demande d'intérêts divers, l'OMPI avait décidé +Propriété Intellectuelle d'annuler une conférence.[200] A la demande d'intérêts divers, l'OMPI avait décidé d'organiser un séminaire sur les « projets ouverts et collaboratifs pour créer des biens publics ». C'est le type de projets qui a réussi à produire des biens publics sans s'appuyer sur un usage uniquement @@ -10921,7 +10921,7 @@ Roche, Glaxo-SmithKline, IBM, Motorola, Novartis, Pfizer, and Searle.) Le Global Positioning System, que Ronald Reagan avait rendu libre au début des années 1980, en faisait partie. De même que les « logiciels libres et open-source ». -

    +

    Le but de la conférence était de considérer ces projets divers à la lumière d'un aspect commun : à savoir qu'aucun de ces projets n'était lié à cet extrémisme de la propriété intellectuelle. Au lieu de quoi, dans chacun @@ -10929,7 +10929,7 @@ d'entre eux, la propri visant à maintenir un accès ouvert, ou à limiter les appropriations possibles.

    -Du point de vue de ce livre, donc, la conférence était idéale.[201] Parmi les projets à l'ordre du jour, on comptait à +Du point de vue de ce livre, donc, la conférence était idéale.[201] Parmi les projets à l'ordre du jour, on comptait à la fois des travaux commerciaux et non-commerciaux. Ils s'occupaient essentiellement de science, mais avec différents points de vue. Et l'OMPI était un hôte idéal pour cette discussion, puisque c'est l'organisme @@ -10964,7 +10964,7 @@ propri l'était. Et la conférence sur les « projets ouverts et collaboratifs pour créer des biens publics » semblait convenir parfaitement à l'agenda de l'OMPI. -

    +

    Mais il y a un projet dans cette liste qui est très controversé, du moins parmi les lobbyistes. Il s'agit du projet « logiciels libres et open- source ». Microsoft, en particulier, prend soin d'éviter toute @@ -10975,7 +10975,7 @@ en comp gouvernements ont commencé à tester l'obligation, pour leurs propres administrations, d'utiliser des logiciels libres ou open-source, plutôt que des « logiciels propriétaires ». -

    +

    Je ne veux pas entrer dans ce débat ici. Qu'il me suffise de préciser que la différence n'est pas entre logiciel commercial et non-commercial. Il y a beaucoup d'entreprises de premier plan qui dépendent fondamentalement du @@ -10985,8 +10985,8 @@ libre commerciale. Ainsi, soutenir le « logiciel libre et open-source » n'est pas s'opposer aux entités commerciales. C'est au contraire soutenir un modèle de développement logiciel différent de celui de -Microsoft.[202] -

    +Microsoft.[202] +

    Plus important pour le sujet qui nous occupe, soutenir le « logiciel libre et open-source » n'est pas s'opposer au copyright. Les @@ -11001,14 +11001,14 @@ quiconque le modifie et le redistribue. Mais cette contrainte n'est effective que si le copyright est respecté. Sinon, le logiciel libre ne pourrait pas imposer ce genre de contraintes à ses utilisateurs. Il dépend donc des lois sur le droit d'auteur, au même titre que Microsoft. -

    +

    Il est donc compréhensible qu'en tant que développeur de logiciels, Microsoft se soit opposé à cette conférence de l'OMPI, et compréhensible qu'il utilise ses lobbyistes pour pousser le gouvernement des États-Unis à s'y opposer aussi. Et en effet, c'est exactement ce qui s'est passé, semble-t'il. Selon Jonathan Krim du Washington Post, les lobbyistes de Microsoft réussirent à faire que le gouvernement des -États-Unis s'oppose à la conférence.[203] Et +États-Unis s'oppose à la conférence.[203] Et sans soutien des U.S., la conférence fut annulée.

    Je ne blâme pas Microsoft de faire ce qu'il peut pour servir ses propres @@ -11017,7 +11017,7 @@ lobbying aupr fassent ici, et rien non plus de très surprenant à ce que l'éditeur de logiciels le plus puisant des Etats-Unis ait du succès dans ses efforts de lobbying. -

    +

    Ce qui est surprenant a été la raison avancée par le gouvernement des États-Unis pour s'opposer à la conférence. Comme le rapporte à nouveau Krim, Lois Boland, le directeur des relations internationales du bureau américain @@ -11026,9 +11026,9 @@ l'encontre de la mission de l'OMPI, qui est de promouvoir les droits de propriété intellectuelle. » Elle est citée disant : « Organiser une conférence dont le but est de contester ou de relaxer ces droits semble contraire à la mission de l'OMPI. » -

    +

    Ces affirmations sont étonnantes à bien des égards. -

    +

    Premièrement, elles sont tout simplement fausses. Comme je l'ai expliqué, la plupart des logiciels open source et libres reposent sur cette propriété intellectuelle appelée « copyright ». Sans elle, les restrictions @@ -11039,7 +11039,7 @@ raisonnement— le genre d'erreur qui est excusable chez un première année en droit, mais embarrasse quand elle est commise par un haut officiel du gouvernement, chargé de s'occuper des questions de propriété intellectuelle. -

    +

    Deuxièmement, qui a dit que la mission exclusive de l'OMPI était de « promouvoir » la propriété intellectuelle sous sa forme maximale ? Comme on me l'a rappelé lors de cette conférence @@ -11053,7 +11053,7 @@ Mme Boland si les m d'autres dont les brevets ont expiré) sont contraires à la mission de l'OMPI. Le domaine public affaiblit-il la propriété intellectuelle ? Aurait-il mieux valu que les protocoles d'Internet fussent brevetés ? -

    +

    Troisièmement, même si l'on croit que la mission de l'OMPI est de maximiser les droits de propriété intellectuelle, dans notre tradition ces droits sont détenus par des individus et des corporations. Ils ont le loisir de décider @@ -11088,21 +11088,21 @@ n'affaiblissent pas le syst qui était sous leur contrôle, pour les rendre au marché libre. Le féodalisme dépendait d'un contrôle maximal et d'une concentration maximale. Il combattait toute liberté qui aurait pu interférer avec ce contrôle. -

    +

    Comme le rapportent Peter Drahos et John Braithwaite, c'est précisément le choix que nous sommes en train de faire au sujet de la propriété -intellectuelle.[204] Nous aurons une société +intellectuelle.[204] Nous aurons une société de l'information. C'est certain. Notre seul choix maintenant est entre une société de l'information libre et une féodale. Nous nous dirigeons vers une société de l'information féodale. -

    +

    Lorsque cette battaille a éclaté, j'en ai parlé sur mon blog. Un débat intéressant s'en est suivi dans la partie réservée aux commentaires. Mme Boland avait un certain nombre d'adhérents qui tentèrent de montrer pourquoi elle avait raison. Mais il y eut un commentaire qui fut particulièrement déprimant pour moi. Un auteur anonyme écrivit : -

    +

    George, vous avez mal compris Lessig : Il ne parle que du monde tel qu'il devrait être (« le but de l'OMPI, et le but de tout gouvernement, @@ -11122,7 +11122,7 @@ ma critique l'extrémisme de notre gouvernement, qu'il soit Républicain ou Démocrate. Ma seule illusion, semble-t-il, concerne le fait que notre gouvernement doive ou non dire la vérité). -

    +

    Évidemment, ce n'était pas l'idée que défendait l'auteur. Au contraire, il ridiculisait l'idée même que dans le monde réel, le « but » d'un gouvernement puisse être de « promouvoir un bon équilibre » de la @@ -11152,9 +11152,9 @@ gouvernement doive puissants. C'est peut-être folie de soutenir que nous devrions préserver une tradition qui a été la nôtre pour l'essentiel de notre histoire—la culture libre. -

    +

    Si tout cela est folie, alors qu'il y ait plus de fous ! Et vite ! -

    +

    Il y a des moments d'espoir dans ce combat. Et des moments qui surprennent. Alors que la FCC envisageait d'assouplir les lois sur la propriété, ce qui aurait eu pour conséquence @@ -11206,13 +11206,13 @@ tradition.

    Si nous étions Achille, ceci serait notre talon. Ce serait le lieu de notre perte. -

    +

    Alors que j'écris ces derniers mots, les journaux sont remplis d'histoires au sujet des procès menés par la RIAA -contre presque trois cent individus.[205]. Eminem vient d'être poursuivi pour avoir « enregistré » -la musique de quelqu'un d'autre[206]. L'histoire au sujet de Bob Dylan qui a « volé » un +contre presque trois cent individus.[205]. Eminem vient d'être poursuivi pour avoir « enregistré » +la musique de quelqu'un d'autre[206]. L'histoire au sujet de Bob Dylan qui a « volé » un auteur japonais vient tout juste de cesser de faire les gros -titres[207]. Un correspondant de Hollywood +titres[207]. Un correspondant de Hollywood (qui tient à rester anonyme) rapporte « une conversation étonnante avec les gens des studios. Ils ont des [vieux] films extraordinaires, qu'ils adoreraient utiliser, mais ils ne peuvent pas car ils ne peuvent pas @@ -11222,15 +11222,15 @@ en d informatiques afin d'attaquer les ordinateurs suspectés de violer la loi. Les universités menacent d'expulsion les étudiants qui utilisent un ordinateur pour partager du contenu. -

    +

    Et pourtant de l'autre côté de l'Atlantique, la BBC vient d'annoncer qu'elle va créer une « Archive des Créations », à partir de laquelle les sujets britanniques pourront télécharger les contenus de la BBC, les éditer, -mélanger, réutiliser.[208] Et au Brésil, le +mélanger, réutiliser.[208] Et au Brésil, le ministre de la culture, Gilberto Gil, lui-même un héros populaire de la musique brésilienne, s'est allié aux Creative Commons pour diffuser du -contenu et des licences libres dans ce pays d'Amérique latine.[209] L'histoire que j'ai racontée est bien sombre. La +contenu et des licences libres dans ce pays d'Amérique latine.[209] L'histoire que j'ai racontée est bien sombre. La vérité est plus mitigée. Une technologie nous a donné une liberté nouvelle. Lentement, certains commencent à comprendre que cette liberté ne veut pas forcément dire anarchie. Nous pouvons transposer notre culture @@ -11245,7 +11245,7 @@ culture. S'il le fait, qu'il le fasse vite. -


    [195] +


    [195] Commission on Intellectual Property Rights, « Final Report : Integrating Intellectual Property Rights and Development Policy » @@ -11253,13 +11253,13 @@ Integrating Intellectual Property Rights and Development Policy #55. According to a World Health Organization press release issued 9 July 2002, only 230,000 of the 6 million who need drugs in the developing world receive them—and half of them are in Brazil. -

    [196] Voir Peter Drahos avec John Braithwaite, Information Feudalism : Who Owns the Knowledge Economy ? (New -York : The New Press, 2003), 37. - -

    [197] +York : The New Press, 2003), 37. + +

    [197] International Intellectual Property Institute (IIPI), Patent @@ -11270,13 +11270,13 @@ account of the struggle over South Africa, see Hearing Before the Subcommittee on Criminal Justice, Drug Policy, and Human Resources, House Committee on Government Reform, H. Rep., 1st sess., Ser. No. 106-126 (22 July 1999), 150-57 (statement of James Love). -

    [198] International Intellectual Property Institute (IIPI), Patent Protection and Access to HIV/AIDS Pharmaceuticals in Sub-Saharan Africa, a Report Prepared for the World Intellectual Property Organization -(Washington, D.C., 2000), 15.

    [199] +(Washington, D.C., 2000), 15.

    [199] @@ -11294,7 +11294,7 @@ Balance Between Intellectual Property Rights and Compassion, a Synopsis, » Widener Law Symposium Journal (Spring 2001) : 175. -

    [200] Jonathan Krim, « The Quiet War over Open-Source », Washington Post, 21 août 2003, E1, disponible au lien #59 ; William New, @@ -11304,11 +11304,11 @@ ao #60 ; William New, « U.S. Official Opposes “Open Source” Talks at WIPO », National Journal's Technology Daily, 19 août 2003, disponible au lien #61. -

    [201] I should disclose that I was one of the people who asked WIPO for the meeting. -

    [202] Microsoft's position about free and open source software is more @@ -11325,15 +11325,15 @@ Policy Research, 2002), 69, available at The Commercial Software Model, discussion at New York University Stern School of Business (3 May 2001), available at lien #63. -

    [203] Krim, « The Quiet War over Open-Source, » available at lien #64. -

    [204] Voir Drahos avec Braithwaite, Information Feudalism, -210-20. -

    [205] +210-20. +

    [205] John Borland, « RIAA Sues 261 File Swappers, » CNET News.com, 8 @@ -11349,23 +11349,23 @@ Post, 10 September 2003, E1 Settles with RIAA, » Wired News, 10 September 2003, available at lien #67. -

    [206] Jon Wiederhorn, « Eminem Gets Sued . . . by a Little Old Lady, » mtv.com, 17 September 2003, available at lien #68. -

    [207] Kenji Hall, Associated Press, « Japanese Book May Be Inspiration for Dylan Songs, » Kansascity.com, 9 July 2003, available at lien #69. -

    [208] « BBC Plans to Open Up Its Archive to the Public, » BBC press release, 24 August 2003, available at lien #70. -

    [209] « Creative Commons and Brazil, » Creative Commons Weblog, 6 @@ -11390,7 +11390,7 @@ un nombre significatif de parents, enseignants, libraires, cr auteurs, musiciens, metteurs en scène, scientifiques — pour que chacun répète cette histoire à sa manière, et qu'ils expliquent à leurs voisins pourquoi ce combat est si important. -

    +

    Une fois que ce mouvement aura un effet sur la base, alors il pourra avoir un effet sur Washington. Nous sommes encore une démocratie. Ce que pensent les gens joue un rôle. Pas aussi important qu'il ne devrait l'être, du moins @@ -11438,7 +11438,7 @@ d'Internet produiraont de plus en plus un environnement o de contenu requiérera une permission. Le monde « copier-coller » qui définit Internet aujourd'hui deviendra un monde « obtenir la permission de copier- coller » qui est un cauchemar de créateur. -

    +

    Ce qu'il faut, c'est un moyen de dire quelque chose entre les deux, ni « tous droits reservés » ni « aucun droit reservé », mais « des droits réservés » — et ainsi une façon de @@ -11474,7 +11474,7 @@ priv par les normes (les fouineries et les potins sont trop amusantes), mais à la place, par les couts que la friction impose sur quiconque voudrait espionner. -

    +

    Arrive Internet, où le cout pour surveiller la navigation en particulier est devenu assez minime. Si vous êtes un client d'Amazon, alors tandis que vous consultez les pages, Amazon collecte les données sur ce que vous avez @@ -11484,7 +11484,7 @@ l'architecture du Net et de la fonction des cookies sur le Net, il est plus facile de collecter des données que pas. La friction a disparu, et ainsi toute forme de « piratage » protégé par la friction disparait, également. -

    +

    Amazon, bien sûr, n'est pas le problème. Mais nous pourrions commencer à nous inquiéter à propos des bibliothèques. Si vous êtes un de ces gauchistes fous qui pensent que le gens devraient avoir le « droit » de @@ -11493,19 +11493,19 @@ vous regardez (et je suis aussi un de ces gauchistes) alors ce changement dans la technologie de surveillance pourrait vous préoccuper. Si il devient simple de rassembler et de classer qui fait quoi dans les espaces électroniques, alors la vie privée d'hier induite par la friction disparait. -

    +

    C'est cette réalité qui explique la campagne de nombreuses personnes pour définir la « vie privée » sur Internet. C'est la reconnaissance que la technologie peut enlever ce que la friction nous donnait auparavant qui pousse de nombreuses personnes à militer pour des lois pour faire ce que -la friction faisait[210]. Et que vous soyiez +la friction faisait[210]. Et que vous soyiez en faveur de ces loi ou pas, c'est le motif qui est important ici. Nous devons faire des étapes affirmatives pour sécuriser un type de liberté qui était passivement fourni auparavant. Un changement dans la technologie force maintenant ceux qui croient en la vie privée à agir affirmativement où, auparavant, la vie privée était donnée par défaut. -

    +

    Une histoire similaire pourrait être racontée sur la naissance du mouvement du logiciel libre. Quand les ordinateurs avec logiciels furent mis à disposition commercialement pour la première fois, le logiciel—à la @@ -11549,12 +11549,12 @@ du logiciel libre avait l'informatique. Et comme il le croyait, si il n'y faisait rien, alors la liberté de changer et de partager le logiciel serait fondamentalement affaiblie. -

    +

    Ainsi, en 1984, Stallman commença un projet pour construire un système d'exploitation libre, afin qu'au moins une souche de logiciel libre survive. C'était la naissance du projet GNU, dans lequel le noyau « Linux » de Linus Torvald a été ajouté pour produire le système -d'exploitation GNU/Linux. +d'exploitation GNU/Linux.

    La technique de Stallman était d'utiliser la loi du copyright dans un monde de logiciel qui devait être gardé libre. Le logiciel contracté sous la GPL @@ -11573,11 +11573,11 @@ travers l'utilisation affirmative de licences qui lient du code sous copyright, Stallman récupérait affirmativement un espace où le logiciel libre survivrait. Il protégeait activement ce qui était auparavant passivement garanti. -

    +

    Finalement, considérez un exemple très récent qui résonne plus directement avec l'histoire de ce livre. C'est le changement dans la manière dont les journaux universitaires et scientifiques sont produits. -

    +

    Alors que les technologies numériques se développaient, il devint évident pour beaucoup qu'imprimer des milliers de copies de journaux chaque mois et @@ -11593,7 +11593,7 @@ sous copyright, et que quiconque soit libre d'aller dans une biblioth de la lire, Lexis et Westlaw sont également libres de faire payer les utilisateurs pour le privilège d'obtenir l'accès à cette opinion de la Cour Suprême à travers leurs services respectifs. -

    +

    Il n'y a rien de mal en général avec cela, et en effet, la possibilité de faire payer l'accès même à du contenu du domaine public est une bonne incitation pour que gens développent des manières nouvelles et innovantes de @@ -11601,7 +11601,7 @@ diffusion de la connaissance. La loi est d'accord, c'est pourquoi Lexis et Westlaw ont été autorisés à fleurir. Et s'il n'y a rien de mal à vendre le domaine public, alors il ne pourrait y avoir rien de mal, en principe, à vendre l'accès à du contenu qui n'est pas dans le domaine public. -

    +

    Mais que se passe-t-il si la seule manière d'obtenir l'accès à des données sociales et scientifiques est à travers des services propriétaires ? Que se passe-t-il si personne n'a la possibilité de parcourir ces données @@ -11625,7 +11625,7 @@ journaux. Cela signifie que les libert dans les bibliothèques publiques commencent à disparaitre. Ainsi, tout comme pour la vie privée et le logiciel, une technologie changeante et un marché réduisent une liberté prise pour acquise auparavant. -

    +

    Cette liberté rétrécissante a mené de nombreuses personnes à prendre des mesures affirmatives pour restaurer la liberté qui a été perdue. La Public @@ -11638,7 +11638,7 @@ ils sont alors d disponibles en permanence gratuitement. PLoS vend également une version imprimée de ses ouvrages, mais le copyright pour le journal imprimé n'inhibe pas le droit de quiconque de redistribuer gratuitement l'ouvrage. -

    +

    C'est un des nombreux efforts pour restaurer une liberté prise pour acquise auparavant, mais maintenant menacée par une technologie changeante et les marchés. Il n'y a pas de doute que ces alternatives font compétition aux @@ -11646,10 +11646,10 @@ march la distribution exclusive de contenu. Mais la compétition dans notre tradition est supposée être une bonne chose—en particulier quand elle aide à diffuser la connaissance et la science. -

    1.2. Reconstruire la culture libre : une idée

    +

    1.2. Reconstruire la culture libre : une idée

    La même stratégie pourrait être appliquée à la culture, en tant que réaction au contrôle croissant effectué à travers la loi et la technologie. -

    +

    Arrive Creative Commons. Creative Commons est une société à but non lucratif fondée dans le Massachusetts, mais avec son siège à l'Université de Stanford. Son but est de construire une couche de copyright @@ -11699,7 +11699,7 @@ couche de loi de copyright raisonnable, que d'autres peuvent r choix volontaire d'individus et de créateurs rendra ce contenu disponible. Et ce contenu nous permettra en retour à reconstruire un domaine public. -

    +

    C'est juste un projet parmi les nombreux de Creative Commons. Et bien sûr, Creative Commons n'est pas la seule organisation poursuivant de telles @@ -11711,7 +11711,7 @@ producteurs de contenu (les appelle l'avocat Mia Garlick) qui aident à construire le domaine public et, par leur travail, démontrent l'importance du domaine public pour les autres créativités. -

    +

    Le but n'est pas de combattre les sortes de « Tous droits réservés ». Le but est de les compléter. Les problèmes que la loi crée pour nous en tant que culture sont produits par des conséquences folles et @@ -11747,7 +11747,7 @@ Indeed, the experience of his publisher clearly supports that conclusion. The book's first printing was exhausted months before the publisher had expected. This first novel of a science fiction author was a total success. -

    +

    L'idée que le contenu libre puisse augmenter la valeur du contenu non-libre a été confirmée par l'expérience d'un autre auteur. Peter Wayner, qui a @@ -11757,7 +11757,7 @@ sous une licence Creative Commons apr d'impression. Il a ensuite surveillé les prix du livre dans des boutiques de livres d'occasion. Comme prédit, alors que le nombre de téléchargements augmentait, le prix de ce livre d'occasion augmentait, également. -

    +

    Ce sont des exemples d'utilisations des Creative Commons pour mieux diffuser du contenu propriétaire. Je crois que c'est un usage merveilleux et commun des Commons. Il y en a d'autres qui utilisent les licences Creative Commons @@ -11772,7 +11772,7 @@ d'oeuvres. C'est coh de l'échantillonnage sont si élevés (Walter Leaphart, manager du groupe de rap Public Enemy, qui est né en échantillonnant la musique des autres, a affirmé qu'il ne « permettait » plus à Public Enemy -d'échantillonner, parce que les coûts légaux sont trop élevés[211]), ces artistes diffusent dans l'environnement +d'échantillonner, parce que les coûts légaux sont trop élevés[211]), ces artistes diffusent dans l'environnement créatif du contenu que les autres peuvent réutiliser, afin que cette forme de créativité puisse croitre.

    @@ -11812,7 +11812,7 @@ droits des auteurs, mais de rendre plus facile aux auteurs et aux cr l'exercice de leurs droits plus flexiblement et moins onéreusement. Cette différence, nous le croyons, permettra à la créativité de se répandre plus facilement. -

    2. Eux, bientôt

    +

    2. Eux, bientôt

    Nous ne rétablirons pas une culture libre uniquement par l’action individuelle. Cela nécessitera aussi d’importantes réformes législatives. Un long chemin nous attend avant que les politiciens @@ -11866,7 +11866,7 @@ r formalités réduit de nombreuses personnes au silence au lieu de leur permettre de parler.

    -La loi devrait donc changer cette obligation[212] — mais elle ne devrait pas la changer en revenant au système vieux +La loi devrait donc changer cette obligation[212] — mais elle ne devrait pas la changer en revenant au système vieux et défectueux. Nous devrions requérir des formalités, mais nous devrions établir un système qui crée les incitations pour minimiser l’encombrement de ces formalités. @@ -11900,7 +11900,7 @@ qu’il y a un but public dans un r gouvernement doit véritablement administrer ce rôle. Au contraire, nous devrions créer des motivations pour que des parties privées servent le public, soumises aux normes que le gouvernement fixe. -

    +

    Dans le contexte de l’enregistrement, un modèle évident est Internet. Il existe au moins 32 millions de sites web enregistrés à travers le monde. Les titulaires de nom de domaine pour ces sites web doivent payer des frais pour @@ -11956,7 +11956,7 @@ son œuvre soit publi cette absence ne doit pas être que le copyright est perdu. La conséquence serait plutôt que quiconque a le droit d’utiliser cette œuvre, jusqu’à ce que le titulaire du copyright s’en plaigne et démontre que c’est son œuvre -et qu’il ne donne pas la permission[213]. La +et qu’il ne donne pas la permission[213]. La signification d’une œuvre non marquée serait donc « utilisez-là à moins que quelqu’un ne s’en plaigne ». Si quelqu’un s’en plaint, alors l’obligation serait d’arrêter d’utiliser l’œuvre dans n’importe quelle @@ -11969,7 +11969,7 @@ au mieux. L technologies évoluent. La meilleure manière de s’assurer que le système évolue est de limiter le rôle du Copyright Office à celui d’approuver des normes pour le marquage de contenu qui a été conçu ailleurs. -

    +

    Par exemple, si une association d’industrie d’enregistrement conçoit une méthode pour marquer les CDs, elle la proposerait au Copyright Office. Le Copyright Office tiendrait une séance, dans laquelle d’autres propositions @@ -12010,7 +12010,7 @@ obligation de renouvellement tous les cinq ans. Cela semblait assez radical à l’époque. Mais après que nous avons perdu Eldred contre Ashcroft, les propositions sont devenues encore plus radicalse. The Economist a soutenu une proposition -pour une durée de copyright de quarante-cinq ans[214]. D’autres ont proposer d’attacher la durée à la durée des brevets. +pour une durée de copyright de quarante-cinq ans[214]. D’autres ont proposer d’attacher la durée à la durée des brevets.

    Je suis d’accord avec ceux qui croient que nous avons besoin d’un changement radical dans la durée du copyright. Mais que ce soit quarante- cinq ou @@ -12041,7 +12041,7 @@ copyright quand la dur avocat » claire et active rend moins nécessaires les complexités de l’« usage loyal » et de l’« idée/expression ». -

  • +

  • Gardez-la vivante : le copyright devrait être renouvelable. En particulier si la durée maximale est longue, le titulaire @@ -12049,7 +12049,7 @@ du copyright devrait veut que la protection continue. Cela ne doit pas être un fardeau onéreux, mais il n’y a pas de raison que ce monopole de protection soit accordé gratuitement. En moyenne, cela prend quatre-vingt-dix minutes pour qu’un -vétéran fasse une demande de pension[215]. Si nous infligeons ce fardeau aux vétérans, je ne vois par +vétéran fasse une demande de pension[215]. Si nous infligeons ce fardeau aux vétérans, je ne vois par pourquoi nous n’exigerions pas des auteurs qu’ils passent dix minutes tous les cinquante ans pour remplir un unique formulaire.

  • @@ -12081,7 +12081,7 @@ Il ne fait pas de doute que les extr était plus longue que la durée sous Richard Nixon. À quel point est-ce « radical » de demander une loi du copyright plus généreuse que ce qu’elle était sous Richard Nixon ? -

    • 2.3. 3. Usage libre contre usage loyal

    +

    2.3. 3. Usage libre contre usage loyal

    Comme je l’ai observé au début de ce livre, la loi de la propriété accordait à l’origine aux propriétaires le droit de contrôler leur propriété du sol jusqu’au paradis. L’avion est arrivé. L’étendue des droits de propriété @@ -12096,17 +12096,17 @@ tout originale de l’auteur. Ainsi, si j’écris un livre, et que vous basez un film sur ce livre, j’ai le pouvoir de nous refuser le droit de sortir ce film, même si ce film n’est pas « mon écrit ». -

    +

    Le Congrès a accordé les débuts de ce droit en 1870, quand il a étendu le droit exclusif du copyright pour inclure le droit de contrôler les -traductions et la théâtralisation d’une œuvre[216]. Les tribunaux l’ont étendu lentement à travers l’interprétation +traductions et la théâtralisation d’une œuvre[216]. Les tribunaux l’ont étendu lentement à travers l’interprétation judiciaire depuis. Cette expansion a été commentée par un des meilleurs juges, le Juge Benjamin Kaplan.

    Nous nous sommes tellement endurcis à l’extension du monopole à une large portée de soi-disant œuvres dérivées, que nous ne sentons plus l’étrangeté d’accepter un tel aggrandissement du copyright tout en psalmodiant pourtant -l’abracadabra d’une idée et expression.[217] +l’abracadabra d’une idée et expression.[217]

    Je pense qu’il est temps de reconnaitre qu’il y a des avions dans ce champ et que l’expansion de ces droits d’usage dérivé n’a plus de sens. Plus @@ -12121,7 +12121,7 @@ pour sa derni a) ; mais il n’y a pas de sens que ce droit dure la même durée que le copyright sous-jacent. Le droit dérivatif pourrait être important en induisant la créativité ; il n’est pas important longtemps après que le -travail créatif soit fait. +travail créatif soit fait.

    Portée : de la même manière, la portée des droits dérivatifs devrait être rétrécie. Une fois de plus, il y a certains cas où @@ -12135,7 +12135,7 @@ lignes. Pensez numériques permettent ; imaginez maintenant le déverlement de mélasse dans les machines. C’est ce que cette exigence générale de permission fait au processus créatif. Elle l’étouffe. -

    +

    C’était l’argument qu’Alben faisait en décrivant l’élaboration du CD Clint Eastwood. Alors qu’il y a du sens à requérir la négociation pour des droits dérivatifs prévisibles — tirer un film d’un livre, ou une piste musicale @@ -12145,7 +12145,7 @@ l’impr Dans chacun de ces cas, la loi devrait marquer les usages qui sont protégés, et la présomption devrait être que les autres usages ne sont pas protégés. C’est l’inverse de la recommandation de mon collègue Paul -Goldstein[218]. Son point de vue est que +Goldstein[218]. Son point de vue est que c’est la loi qui devrait être écrite afin que des protections étendues suivent des usages étendus.

    @@ -12213,7 +12213,7 @@ copyright ou qu’il serait trop p Il y a de nombreux qui utilisent les réseaux de partage de fichiers pour accéder à du contenu qui n’est pas sous copyright ou pour avoir un accès que le titulaire du copyright approuve totalement. -

    +

    Toute réforme de la loi doit garder en vue ces différents usages. Elle doit éviter d’encombrer le type D même si elle vise à éliminer le type A. L’avidité avec laquelel la loi vise à éliminer le type A, de plus, doit @@ -12256,7 +12256,7 @@ lequel o pouvez être instantanément connecté à Internet. Imaginez Internet comem aussi omniprésent que le meilleur service de téléphonie mobile, où en actionnant un appareil, vous êtes connecté. -

    +

    Dans ce monde-là, il sera extrèmement facile de se connecter à des services qui vous donnent accès à du contenu sur le vif — tels que des webradios, le contenu est diffusé à l’utilisateur quand l’utilisateur le demande. Ici, @@ -12274,7 +12274,7 @@ le contenu auquel ils donnent acc téléphones portables au Japon qui offrent de la musique (payante) diffusée sur les téléphones portables (améliorés avec des prises casque). Les Japonais payent pour ce contenu même si du contenu « gratuit » -est disponible sous forme de MP3s àtravers le web[219]. +est disponible sous forme de MP3s àtravers le web[219].

    @@ -12309,7 +12309,7 @@ pour la maison de disques avec laquelle il a sign oubliée. De toutes les façons, le but de la loi devrait être de faciliter l’accès à ce contenu, idéalement d’une manière qui rapporte quelque chose à l’artiste. -

    +

    Ici encore, le modèle est celui de la bouquinerie. Une fois qu’un livre est en rupture d’impression, il peut être encore disponible dans des librairies et des bouquineries. Mais les librairies et les bouquineries ne payent pas @@ -12380,7 +12380,7 @@ contenu sur Internet, nous devrions trouver une mani de donner une compensation à ceux qui sont victimes.

    L’idée serait une modification d’une proposition qui a été lancée par -William Fisher, professeur de droit à Harvard[220]. Fisher suggère une voie très intelligente de contournement de +William Fisher, professeur de droit à Harvard[220]. Fisher suggère une voie très intelligente de contournement de l’impasse actuelle d’Internet. Selon son plan, tout contenu pouvant être transmis numériquement serait (1) marqué avec un filigrane numérique (ne vous faites pas de souci sur la facilité avec laquelle on peut leur @@ -12405,7 +12405,7 @@ quelques ann peut être continuée. Si cette forme de protection n’est plus nécessaire, alors le système pourrait sombrer dans l’ancien système de contrôle de l’accès. -

    +

    Fisher rechignerait à l’idée de permettre au système de sombrer. Son but n’est pas juste d’assurer que les artistes soient payés, mais également @@ -12416,7 +12416,7 @@ d dérivés. Un système qui ferait simplement payer pour l’accès n’encombrerait pas la démocratie sémiotique s’il y avait peu de limitations sur ce que l’on aurait le droit de faire avec le contenu lui-même. -

    +

    Il ne fait pas de doute qu’il serait difficile de calculer la mesure véritable du « mal » causé à une industrie. Mais la difficulté de faire ce calcul serait surpassée par le bénéfice de faciliter @@ -12431,7 +12431,7 @@ bien que les maisons de disques n’ont aucun des couts d’un CD décision d’Apple a été contrée par Real Networks, qui offre de la musique à seulement 79 centimes par chanson. Et il y aura sans aucun doute une grande part de compétition pour offrir et vendre de la musique en ligne. -

    +

    Cette compétition s’est déjà produite dans le contexte de la musique « gratuite » des systèmes p2p. Comme l’ont su les vendeurs de télévsion par câble pendant trente ans, et les vendeurs d’eau en bouteille @@ -12518,7 +12518,7 @@ c’est mon point de vue que notre profession est devenue trop sensible au client. Et dans un monde où les clients riches ont un fort point de vue, le refus de la profession de remettre en question ou de contrer ce point de vue fort met la loi dans une position difficile. -

    +

    Le preuve de cette inclinaison est persuasive. Je suis attaqué en tant que « radical » par de nombreux dans la profession, et pourtant les position pour lesquelles je me bats sont précisément les positions de @@ -12526,7 +12526,7 @@ certaines des figures les plus mod cette branche de la loi. De nombreux, par exemple, on trouvé insensé le défi que nous avions ramené au Copyright Term Extension Act. Et pourtant il y a juste trente ans, l’universitaire et juriste dominant dans le champ du -copyright, Melville Nimmer, trouvait cela évident[221]. +copyright, Melville Nimmer, trouvait cela évident[221].

    Toutefois, ma critique du role que les avocats ont joué dans ce débat n’est @@ -12537,7 +12537,7 @@ loi. Les économistes sont supposés bons pour calculer les couts et les bénéfices. Mais plus souvent que pas, les économistes, sans aucune idée sur comment le système légal fonctionne véritablement, suppose simplement que -les couts de transaction du système légal sont faibles[222]. Ils voient un système qui existe depuis des +les couts de transaction du système légal sont faibles[222]. Ils voient un système qui existe depuis des siècles, et ils supposent qu’il fonctionne de la manière que leurs cours d’éducation civique de l’école élémentaire leur ont appris.

    @@ -12572,7 +12572,7 @@ Mais jusqu’ devrions tenir éloignée la loi des zones dont savons qu’elle n’y causera que du mal. Et c’est précisément ce que la loi fera trop souvent si une trop grande part de notre culture est laissée à son examination. -

    +

    Pensez aux choses étonnantes que votre enfant pourrait faire avec les technologies numériques — le film, la musique, la page web, le blog. Ou pensez aux choses étonnantes que votre communauté pourrait faciliter avec la @@ -12595,7 +12595,7 @@ Nous devrions demander votre régulation de la culture est nécessaire. Montrez-moi si elle fait du bien. Et tant que vous ne pouvez pas me montrer les deux, tenez vos avocats éloignés. -



    [211] +technologie et la vie privée).

    [211] Willful Infringement : A Report from the Front Lines of the Real Culture Wars (2003), produit par Jed Horovitz, réalisé par Greg Hittelman, une production Fiat Lucre, disponible au lien #72. -

    [212] The proposal I am advancing here would apply to American works only. Obviously, I believe it would be beneficial for the same idea to be -adopted by other countries as well.

    [213] +adopted by other countries as well.

    [213] There would be a complication with derivative works that I have not solved here. In my view, the law of derivatives creates a more complicated system than is justified by the marginal incentive it creates. -

    [214] « A Radical Rethink, » Economist, 366 :8308 (25 January 2003) : 15, available at lien #74. -

    [215] Department of Veterans Affairs, Veteran's Application for Compensation and/or Pension, VA Form 21-526 (OMB Approved No. 2900-0001), available at link #75. -

    [216] Benjamin Kaplan, An Unhurried View of Copyright (New York : Columbia University Press, 1967), 32. -

    [217] Ibid., 56. -

    [218] Paul Goldstein, Copyright’s Highway : From Gutenberg to the Celestial Jukebox (Stanford : Stanford University Press, -2003), 187-216. -

    [219] +2003), 187-216. +

    [219] Voir, par exemple, « Music Media Watch », The J@pan Inc. Newsletter, 3 avril 2002, disponible au lien #76. -

    [220] William Fisher, Digital Music: Problems and Possibilities (last revised: 10 October @@ -12684,15 +12684,15 @@ Stallman's proposal would not pay artists directly proportionally, though more popular artists would get more than the less popular. As is typical with Stallman, his proposal predates the current debate by about a decade. See link #85. - - -

    [221] + + +

    [221] Lawrence Lessig, « Copyright’s First Amendment » (Melville B. Nimmer Memorial Lecture), UCLA Law Review 48 (2001) : 1057, 1069-70. -

    [222] A good example is the work of Professor Stan Liebowitz. Liebowitz is to be commended for his careful review of data about infringement, leading him to @@ -12707,7 +12707,7 @@ Industry? analysis is extremely valuable in estimating the effect of file-sharing technology. In my view, however, he underestimates the costs of the legal system. See, for example, Rethinking, 174–76. - +

    Chapitre . Notes

    Tout au long de ce texte, il y a des références à des liens sur le Web. Comme toute personne ayant essayé d’utiliser le Web le sait, ces liens @@ -12717,12 +12717,12 @@ Web associ le nombre après le signe #. Si le lien originel est resté vivant, vous y serez redirigé. Si le lien originel a disparu, vous serez redirigé vers une référence appropriée pour le contenu. -

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    (voir aussi Internet Archive)
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    (voir aussi intellectual property rights)
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    Crichton, Michael, « Simples copistes »
    criminal justice system, Marché : Concentration
    Crosskey, William W., Loi : durée
    CTEA, Loi : durée
    (voir aussi Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998))
    culture, Introduction
    (voir aussi free culture)
    commercial vs. noncommercial, Introduction-Introduction
    Cyber Rights (Godwin), « Simples copistes »

    D

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    fair use vs., Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    historical shift in copyright coverage of, Loi : étendue-Loi : étendue
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    Steamboat Willie, Créateurs-Créateurs
    steel industry, Pourquoi Hollywood a raison
    Stevens, Ted, Préface
    Steward, Geoffrey, Eldred
    Superman comics, Créateurs
    Sutherland, Donald, Transformateurs

    T

    Talbot, William, « Simples copistes »
    Tatel, David, Eldred
    Tauzin, Billy, Contraindre les innovateurs
    Taylor, Robert, Fondateurs
    technology
    copyright enforcement controlled by, Architecture et Loi : Force
    copyright intent altered by, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    established industries threatened by changes in, Pourquoi Hollywood a raison
    legal murkiness on, Contraindre les innovateurs
    télévision
    advertising on, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    cable vs. broadcast, 4. Libérer la musique, à nouveau
    controversy avoided by, Marché : Concentration
    Television Archive, Collectionneurs
    Thomas, Clarence, Eldred
    Thomson, James, Fondateurs-Fondateurs
    Thurmond, Strom, « Simples copistes »
    Tocqueville, Alexis de, « Simples copistes »
    Tonson, Jacob, Fondateurs-Fondateurs
    tort reform, Contraindre les créateurs
    Torvalds, Linus, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, « Propriété »

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Fondateurs-Fondateurs
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Morrison, Eldred
    Universal Music Group, Marché : Concentration, Contraindre les innovateurs
    Universal Pictures, « Propriété »
    university computer networks, p2p sharing on, Catalogues-Catalogues

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Créateurs, Cinéma, Fondateurs, Architecture et Loi : Force, Ensemble
    Valenti, Jack
    background of, « Propriété »-« Propriété »
    Eldred Act opposed by, Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Loi et Architecture : Atteinte
    perpetual copyright term proposed by, Eldred
    sur la technique du magnétoscope (VCR), Piratage II-Piratage II
    Vanderbilt University, Collectionneurs
    VCRs, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    vente de disques usagés, Piratage II
    venture capitalists, Contraindre les innovateurs
    Video Pipeline, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Vivendi Universal, Chimères, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    von Lohmann, Fred, Corrompre les citoyens

    W

    Wagner, Richard, Enregistreurs-Enregistreurs
    Warner Brothers, « Propriété », Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Warner Music Group, Marché : Concentration
    Warren, Samuel D., « Simples copistes »
    Way Back Machine, Collectionneurs
    Wayner, Peter, Reconstruire la culture libre : une idée
    Web sites, domain name registration of, Enregistrement et renouvellement
    Web-logs (blogs), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chimères-Chimères
    White House press releases, Collectionneurs
    willful infringement, Loi et Architecture : Atteinte
    Windows, Piratage I
    Winer, Dave, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Winick, Judd, Créateurs-Créateurs
    WJOA, Marché : Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, « Simples copistes »
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Contraindre les créateurs
    WRC, Marché : Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, « Simples copistes »

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, « Piratage », Loi : étendue

    Chapitre . Remerciements

    +

    Index

    Symboles

    60 Minutes, Collectionneurs

    A

    ABC, « Simples copistes », Marché : Concentration
    academic journals, Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Adobe eBook Reader, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Africa, medications for HIV patients in, Conclusion-Conclusion
    Agee, Michael, Eldred-Eldred
    Aibo robotic dog, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    AIDS medications, Conclusion-Conclusion
    air traffic, land ownership vs., Introduction-Introduction
    Akerlof, George, Eldred
    Alben, Alex, Transformateurs-Transformateurs, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs, 3. Usage libre contre usage loyal
    alcohol prohibition, Corrompre les citoyens
    Alice's Adventures in Wonderland (Carroll), Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    All in the Family, Marché : Concentration
    Allen, Paul, Transformateurs
    Amazon, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    American Association of Law Libraries, Eldred
    American Graphophone Company, Musique enregistrée
    Americans with Disabilities Act (1990), « Propriété »
    Andromeda, Corrompre les citoyens
    Anello, Douglas, Cable TV
    animated cartoons, Créateurs-Créateurs
    antiretroviral drugs, Conclusion-Conclusion
    Apple Corporation, Conclusion, 4. Libérer la musique, à nouveau
    architecture, constraint effected through, « Propriété », Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    archive.org, Collectionneurs
    (voir aussi Internet Archive)
    archives, digital, Collectionneurs-Collectionneurs, Ensemble, Eldred
    Aristotle, Architecture et Loi : Force
    Armstrong, Edwin Howard, Introduction-Introduction, Dommages, Contraindre les innovateurs
    Arrow, Kenneth, Eldred
    art, underground, Contraindre les créateurs
    artists
    publicity rights on images of, Transformateurs
    recording industry payments to, Catalogues, Radio-Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau-4. Libérer la musique, à nouveau
    retrospective compilations on, Transformateurs-Transformateurs
    ASCAP, « Piratage »
    Asia, commercial piracy in, Piratage I, 4. Libérer la musique, à nouveau
    AT&T, Introduction
    Ayer, Don, Eldred, Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Fondateurs
    Barish, Stephanie, « Simples copistes »
    Barlow, Joel, Introduction
    Barnes & Noble, Loi et Architecture : Atteinte
    Barry, Hank, Contraindre les innovateurs
    BBC, Conclusion
    Beatles, Musique enregistrée
    Beckett, Thomas, Fondateurs
    Bell, Alexander Graham, Introduction
    Berlin Act (1908), Eldred II
    Berman, Howard L., Chimères, Contraindre les innovateurs
    Berne Convention (1908), Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piratage II
    Betamax, Piratage II-Piratage II
    biomedical research, Conclusion
    Black, Jane, Piratage II
    blogs (Web-logs), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    BMG, Marché : Concentration
    BMW, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Boies, David, Transformateurs
    Boland, Lois, Conclusion
    Bolling, Ruben, Eldred
    Bono, Mary, Eldred
    Bono, Sonny, Eldred
    booksellers, English, Fondateurs-Fondateurs
    Boswell, James, Fondateurs
    bots, Collectionneurs, Architecture et Loi : Force
    Boyle, James, Pourquoi Hollywood a raison
    Braithwaite, John, Conclusion
    Branagh, Kenneth, Fondateurs
    Brandeis, Louis D., Introduction, « Simples copistes »
    Brazil, free culture in, Conclusion
    brevets agricoles, Piratage I
    Breyer, Stephen, Eldred
    Brezhnev, Leonid, Pourquoi Hollywood a raison, 5. Virer beaucoup d'avocats
    British Parliament, Fondateurs
    broadcast flag, Cinéma, Piratage II, Contraindre les innovateurs
    Bromberg, Dan, Eldred
    Brown, John Seely, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    browsing, Loi et Architecture : Atteinte, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Buchanan, James, Eldred
    Bunyan, John, Fondateurs
    Burdick, Quentin, Cable TV
    Bush, George W., Contraindre les créateurs

    C

    cable television, Cable TV-Cable TV, Piratage II-Piratage II, Marché : Concentration, 4. Libérer la musique, à nouveau
    camera technology, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    caméscope numérique, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    Camp Chaos, Transformateurs
    CARP (Copyright Arbitration Royalty Panel), Contraindre les innovateurs
    cars, MP3 sound systems in, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Carson, Rachel, Pourquoi Hollywood a raison
    cartoon films, Créateurs-Créateurs
    Casablanca, Architecture et Loi : Force
    cassette recording, Piratage II
    VCRs, Piratage II-Piratage II, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Causby, Thomas Lee, Introduction, Dommages, Eldred II, Conclusion
    Causby, Tinie, Introduction, Dommages, Eldred II, Conclusion
    CBS, « Simples copistes »
    CD-ROMs, film clips used in, Transformateurs-Transformateurs
    CDs
    copyright marking of, Marquage
    foreign piracy of, Piratage I-Piratage I
    mix technology and, Corrompre les citoyens-Corrompre les citoyens
    preference data on, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    prices of, 4. Libérer la musique, à nouveau
    sales levels of, Piratage II-Piratage II
    cell phones, music streamed over, 4. Libérer la musique, à nouveau
    chimeras, Chimères-Chimères
    Christensen, Clayton M., Piratage II, Marché : Concentration
    Clark, Kim B., Marché : Concentration
    CNN, « Simples copistes »
    Coase, Ronald, Eldred
    Code (Lessig), Préface, « Propriété »
    CodePink Women in Peace, Préface, Conclusion
    Coe, Brian, « Simples copistes »
    Comcast, Marché : Concentration
    comics, Japanese, Créateurs-Créateurs
    commerce, interstate, Eldred-Eldred
    Commerce, U.S. Department of, Pourquoi Hollywood a raison
    common law, Fondateurs
    Commons, John R., « Propriété »
    composer's rights vs. producers' rights in, Piratage II
    composers, copyright protections of, Piratage II
    computer games, « Simples copistes »
    Conger, Fondateurs
    Congrès des Etats Unis
    constitutional powers of, Eldred-Eldred
    copyright terms extended by, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    Court Suprême restriction, Eldred-Eldred
    in constitutional Progress Clause, Débuts-Débuts, Eldred
    on radio, Contraindre les innovateurs
    on recording industry, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Contraindre les innovateurs
    sur la technique du magnétoscope (VCR), Piratage II
    sur les lois du copyright, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Loi : durée-Loi : durée, Contraindre les innovateurs
    Conrad, Paul, Architecture et Loi : Force
    Constitution, U.S.
    Commerce Clause of, Eldred
    copyright purpose established in, Débuts-Débuts, Eldred
    First Amendment to, Introduction, Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte, Marché : Concentration
    on creative property, Débuts
    Progress Clause of, Débuts-Débuts, Eldred-Eldred
    structural checks and balances of, Débuts
    contracts, Architecture et Loi : Force
    Conyers, John, Jr., Chimères
    cookies, Internet, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    copyleft licenses, Conclusion
    copyright, Créateurs
    (voir aussi copyright law)
    as narrow monopoly right, Fondateurs-Fondateurs
    constitutional purpose of, Débuts, Eldred
    duration of, Créateurs-Créateurs, Fondateurs-Fondateurs, Débuts, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    four regulatory modalities on, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison, Débuts
    in perpetuity, Fondateurs-Fondateurs, Eldred-Eldred
    marking of, Loi : étendue-Loi : étendue
    of natural authors vs. corporations, Loi : durée
    renewability of, Fondateurs, Loi : durée-Loi : durée
    scope of, Loi : étendue-Loi : étendue
    usage restrictions attached to, Fondateurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    voluntary reform efforts on, Postface-Postface, Nous, maintenant-Reconstruire la culture libre : une idée
    Copyright Act (1790), Loi : durée-Loi : durée, Loi : étendue-Loi : étendue
    copyright infringement lawsuits
    against student file sharing, Catalogues-Catalogues
    commercial creativity as primary purpose of, Introduction-Introduction
    distribution technology targeted in, Contraindre les innovateurs
    exaggerated claims of, Catalogues, Contraindre les créateurs, Contraindre les innovateurs
    in recording industry, Catalogues-Catalogues, Contraindre les créateurs, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    individual defendants intimidated by, Catalogues-Catalogues
    statutory damages of, Catalogues
    willful infringement findings in, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    zero tolerance in, Piratage II-Piratage II
    copyright law
    as ex post regulation modality, « Propriété »-« Propriété »
    as protection of creators, Introduction, Débuts-Débuts
    copies as core issue of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    creativity impeded by, « Piratage »
    development of, Fondateurs-Fondateurs
    English, « Piratage », Fondateurs-Fondateurs
    European, Loi : étendue
    fair use and, Enregistreurs-Enregistreurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    felony punishment for infringement of, Eldred
    history of American, Débuts-Loi : durée
    innovation hampered by, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    innovative freedom balanced with fair compensation in, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Japonais, Créateurs-Créateurs
    on music recordings, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II
    on republishing vs. transformation of original work, « Piratage »-« Piratage », Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    registration requirement of, Loi : étendue-Loi : étendue
    scope of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    statutory licenses in, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Contraindre les innovateurs
    technology as automatic enforcer of, Architecture et Loi : Force
    term extensions in, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    two central goals of, Piratage II
    corporations
    copyright terms for, Loi : durée
    in pharmaceutical industry, Conclusion-Conclusion
    Country of the Blind, The (Wells), Chimères-Chimères
    Court of Appeals
    Ninth Circuit, Transformateurs
    Court Suprême des Etats Unis
    access to opinions of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    congressional actions restrained by, Eldred
    factions of, Eldred-Eldred
    House of Lords vs., Fondateurs-Fondateurs
    on airspace vs. land rights, Introduction-Introduction
    on balance of interests in copyright law, Piratage II
    on television advertising bans, Marché : Concentration
    cover songs, Musique enregistrée
    Creative Commons, Conclusion, Reconstruire la culture libre : une idée-Reconstruire la culture libre : une idée
    creative property, « Piratage »
    (voir aussi intellectual property rights)
    common law protections of, Loi : durée
    constitutional tradition on, Débuts-Débuts
    if value, then right theory of, « Piratage »-« Piratage »
    other property rights vs., Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    creativity, « Piratage »
    (voir aussi innovation)
    by transforming previous works, Créateurs-Créateurs
    legal restrictions on, « Piratage »-« Piratage »
    Crichton, Michael, « Simples copistes »
    criminal justice system, Marché : Concentration
    Crosskey, William W., Loi : durée
    CTEA, Loi : durée
    (voir aussi Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998))
    culture, Introduction
    (voir aussi free culture)
    commercial vs. noncommercial, Introduction-Introduction
    Cyber Rights (Godwin), « Simples copistes »

    D

    Daguerre, Louis, « Simples copistes »
    Daley, Elizabeth, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    DAT (Digital Audio Tape), Piratage II
    Data General, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Day After Trinity, The, Enregistreurs
    DDT, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Dean, Howard, « Simples copistes »
    democracy
    digital sharing within, Contraindre les créateurs
    in technologies of expression, « Simples copistes »
    Média : concentration, Marché : Concentration
    public discourse in, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    semiotic, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Democratic Party, Eldred II
    derivative works
    fair use vs., Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    historical shift in copyright coverage of, Loi : étendue-Loi : étendue
    piracy vs., Créateurs-Créateurs, Loi : étendue-Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    technological developments and, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    developing countries, foreign patent costs in, Conclusion-Conclusion
    Digital Copyright (Litman), Contraindre les innovateurs
    Diller, Barry, Marché : Concentration
    Disney, Inc., Créateurs-Créateurs, « Propriété », Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Disney, Walt, Créateurs-Créateurs, « Simples copistes »-« Simples copistes », Piratage II, Collectionneurs, Loi : étendue, Eldred-Eldred
    Doctorow, Cory, Piratage II
    doctors malpractice claims against, Contraindre les créateurs
    documentary film, Enregistreurs-Enregistreurs
    domain names, Enregistrement et renouvellement
    Donaldson v. Beckett, Fondateurs-Fondateurs
    Donaldson, Alexander, Fondateurs-Fondateurs
    Douglas, William O., Introduction-Introduction
    doujinshi comics, Créateurs-Créateurs
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piratage II
    Drahos, Peter, Piratage I, Conclusion
    Dreyfuss, Rochelle, « Piratage »
    driving speed, constraints on, « Propriété »-« Propriété »
    Drucker, Peter, Transformateurs
    drugs
    pharmaceutical, Conclusion-Conclusion
    Dryden, John, Fondateurs
    Duck and Cover film, Collectionneurs
    Dylan, Bob, Conclusion

    E

    e-books, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    e-mail, « Simples copistes »
    Eagle Forum, Eldred
    Eastman, George, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Edison, Thomas, Introduction
    education
    in media literacy, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    tinkering as means of, Catalogues
    Eldred, Eric, Eldred-Eldred
    elections, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    electoral college, Débuts
    Electronic Frontier Foundation, Architecture et Loi : Force, Corrompre les citoyens
    Else, Jon, Enregistreurs-Enregistreurs
    EMI, Marché : Concentration, Contraindre les innovateurs
    England, copyright laws developed in, Fondateurs-Fondateurs
    Enlightenment, Fondateurs
    environmentalism, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    ephemeral films, Collectionneurs
    Errors and Omissions insurance, Enregistreurs
    Erskine, Andrew, Fondateurs
    Etats Unis contre Lopez, Eldred-Eldred
    expression, technologies of
    democratic, « Simples copistes »
    media literacy and, « Simples copistes »-« Simples copistes »

    F

    fair use, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    in documentary film, Enregistreurs-Enregistreurs
    Internet burdens on, Loi et Architecture : Atteinte
    legal intimidation tactics against, Enregistreurs-Enregistreurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Fallows, James, Marché : Concentration
    Fanning, Shawn, Piratage II
    Faraday, Michael, Introduction
    farming, Pourquoi Hollywood a raison
    FCC
    on FM radio, Introduction-Introduction
    feudal system, Conclusion-Conclusion
    film industry
    luxury theatres vs. video piracy in, 4. Libérer la musique, à nouveau
    trailer advertisements of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    films
    animated, Créateurs-Créateurs
    archive of, Collectionneurs
    fair use of copyrighted material in, Enregistreurs-Enregistreurs
    multiple copyrights associated with, Enregistreurs
    total number of, Collectionneurs
    first-sale doctrine, Loi et Architecture : Atteinte
    Fisher, William, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Florida, Richard, « Piratage »
    FM radio, Introduction-Introduction, Pourquoi Hollywood a raison
    Forbes, Steve, Eldred II
    formalities, Loi : étendue-Loi : étendue
    Fourneaux, Henri, Musique enregistrée-Musique enregistrée
    Fox (film company), Enregistreurs-Enregistreurs
    Fox, William, Cinéma
    free culture
    derivative works based on, Créateurs-Créateurs
    English legal establishment of, Fondateurs
    four modalities of constraint on, « Propriété »-Pourquoi Hollywood a raison
    permission culture vs., Introduction
    restoration efforts on previous aspects of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Free for All (Wayner), Reconstruire la culture libre : une idée
    free market, technological changes in, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    free software/open-source software (FS/OSS), Piratage I, Conclusion-Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Fried, Charles, Eldred
    Friedman, Milton, Eldred
    Frost, Robert, Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Architecture et Loi : Force, Contraindre les innovateurs

    G

    Garlick, Mia, Reconstruire la culture libre : une idée
    Gates, Bill, Pourquoi Hollywood a raison, Conclusion
    General Film Company, Cinéma
    General Public License (GPL), Conclusion
    generic drugs, Conclusion
    German copyright law, Eldred II
    Gershwin, George, Eldred
    Gil, Gilberto, Conclusion
    Ginsburg, Ruth Bader, Eldred-Eldred
    Girl Scouts, « Piratage »
    Global Positioning System, Conclusion
    GNU/Linux operating system, Piratage I, Eldred, Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Godwin, Mike, « Simples copistes »
    Goldstein, Paul, 3. Usage libre contre usage loyal
    Google, Catalogues-Catalogues
    GPL (General Public License), Conclusion
    Gracie Films, Enregistreurs-Enregistreurs
    Grimm fairy tales, Créateurs-Créateurs, Eldred
    Grisham, John, Musique enregistrée-Musique enregistrée, 3. Usage libre contre usage loyal
    Groening, Matt, Enregistreurs-Enregistreurs
    Grokster, Ltd., Contraindre les innovateurs
    Guerre en Irak, « Simples copistes », Collectionneurs

    H

    hacks, Architecture et Loi : Force
    Hal Roach Studios, Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handguns, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Hawthorne, Nathaniel, Eldred-Eldred
    Henry V, Fondateurs
    Henry VIII, King of England, Fondateurs
    Herrera, Rebecca, Enregistreurs-Enregistreurs
    Heston, Charlton, Cable TV
    history, records of, Collectionneurs
    HIV/AIDS therapies, Conclusion-Conclusion
    Hollings, Fritz, Contraindre les innovateurs
    Hollywood film industry, Cinéma
    (voir aussi film industry)
    House of Lords, Fondateurs-Fondateurs
    Hummer Winblad, Contraindre les innovateurs
    Hummer, John, Contraindre les innovateurs
    Hyde, Rosel H., Cable TV

    I

    IBM, Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    if value, then right theory, « Piratage »-« Piratage », « Pirates »
    images, ownership of, « Simples copistes »-« Simples copistes », Contraindre les créateurs
    innovation, Piratage II
    (voir aussi creativity)
    industry establishment opposed to, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    insecticide, environmental consequences of, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Intel, Contraindre les innovateurs, Eldred
    intellectual property rights, Introduction-Introduction
    international organization on issues of, Conclusion-Conclusion
    of drug patents, Conclusion-Conclusion
    international law, Conclusion-Conclusion
    Internet
    blogs sur, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    books on, Piratage II-Piratage II, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    copyright applicability altered by technology of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    copyright regulatory balance lost with, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    development of, Introduction-Introduction, Conclusion, Nous, maintenant-Nous, maintenant
    domain name registration on, Enregistrement et renouvellement
    efficient content distribution on, « Piratage »
    initial free character of, Nous, maintenant-Nous, maintenant
    news events on, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    peer-generated rankings on, « Simples copistes »
    privacy protection on, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    public discourse conducted on, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    radio on, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    search engines used on, Catalogues-Catalogues
    Internet Archive, Collectionneurs
    Internet Explorer, Piratage I
    interstate commerce, Eldred-Eldred
    ISPs (Internet service providers), user identities revealed by, Chimères, Contraindre les créateurs, Corrompre les citoyens-Corrompre les citoyens
    Iwerks, Ub, Créateurs

    J

    Japanese comics, Créateurs-Créateurs
    Jaszi, Peter, Eldred
    Jefferson, Thomas, « Propriété », « Propriété »-« Propriété », Reconstruire la culture libre : une idée
    Johnson, Lyndon, « Propriété »
    Johnson, Samuel, Fondateurs
    Jones, Day, Reavis and Pogue (Jones Day), Eldred-Eldred
    Jonson, Ben, Fondateurs
    Jordan, Jesse, Catalogues, Contraindre les créateurs
    journalism, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    jury system, « Simples copistes »
    Just Think !, « Simples copistes »-« Simples copistes »

    K

    Kahle, Brewster, « Simples copistes », Collectionneurs, Eldred
    Kaplan, Benjamin, 3. Usage libre contre usage loyal
    Kazaa, Piratage II
    Keaton, Buster, Créateurs-Créateurs
    Kelly, Kevin, Eldred II
    Kennedy, Anthony, Eldred
    Kennedy, John F., « Propriété », Contraindre les innovateurs
    Kittredge, Alfred, Musique enregistrée-Musique enregistrée
    knowledge, freedom of, Fondateurs
    Kodak Primer, The (Eastman), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Kodak, appareils photographiques, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Contraindre les créateurs
    Kozinski, Alex, Piratage II
    Krim, Jonathan, Conclusion-Conclusion

    L

    land ownership, air traffic and, Introduction-Introduction, 3. Usage libre contre usage loyal
    Laurel and Hardy Films, Eldred
    law
    as constraint modality, « Propriété »-« Propriété », Pourquoi Hollywood a raison
    common vs. positive, Fondateurs-Fondateurs
    databases of case reports in, Piratage I, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    federal vs. state, Loi : durée-Loi : durée
    law schools, Corrompre les citoyens
    Leaphart, Walter, Reconstruire la culture libre : une idée
    Lear, Norman, Marché : Concentration
    legal realist movement, Ensemble
    legal system, attorney costs in, Catalogues
    Lessig, Lawrence, « Propriété », Architecture et Loi : Force, Contraindre les innovateurs
    Eldred case involvement of, Eldred-Eldred
    in international debate on intellectual property, Conclusion-Conclusion
    Lessing, Lawrence, Introduction-Introduction
    Lexis and Westlaw, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    libraries
    archival function of, Collectionneurs
    journals in, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    of public-domain literature, Eldred-Eldred
    privacy rights in use of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Library of Congress, Collectionneurs, Contraindre les innovateurs
    licence contraignante, Musique enregistrée-Musique enregistrée
    licence statutaire, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II, Contraindre les innovateurs
    Licensing Act (1662), Fondateurs
    Liebowitz, Stan, Piratage I, Piratage II, 5. Virer beaucoup d'avocats
    Linux operating system, Piratage I, Eldred, Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Litman, Jessica, Introduction, Contraindre les innovateurs
    livres
    English copyright law developed for, Fondateurs-Fondateurs
    free on-line releases of, Piratage II-Piratage II, Reconstruire la culture libre : une idée-Reconstruire la culture libre : une idée
    on Internet, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    out of print, Piratage II, Collectionneurs, Loi : durée, 4. Libérer la musique, à nouveau
    reventes de, Piratage II, Loi : durée, 4. Libérer la musique, à nouveau
    three types of uses of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    total number of, Collectionneurs
    Lofgren, Zoe, Eldred II
    Lott, Trent, « Simples copistes »
    Lovett, Lyle, Radio, Chimères, Contraindre les innovateurs, Eldred II
    Lucas, George, Enregistreurs
    Lucky Dog, The, Eldred

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piratage II, « Propriété »
    manga, Créateurs-Créateurs
    Mansfield, William Murray, Lord, « Piratage »-« Piratage », Fondateurs-Fondateurs
    Marijuana Policy Project, Marché : Concentration
    market competition, Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte
    market constraints, « Propriété »-« Propriété », Pourquoi Hollywood a raison, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Marx Brothers, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    McCain, John, Marché : Concentration
    media
    blog pressure on, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    commercial imperatives of, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    ownership concentration in, Introduction-Introduction, « Simples copistes »
    media literacy, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Mehra, Salil, Créateurs-Créateurs
    MGM, « Propriété »
    Michigan Technical University, Catalogues
    Mickey Mouse, Créateurs-Créateurs, Loi : étendue
    Microsoft, Transformateurs
    competitive strategies of, Piratage I
    government case against, Architecture et Loi : Force
    international software piracy of, Piratage I
    network file system of, Catalogues-Catalogues
    on free software, Conclusion-Conclusion
    Windows operating system of, Piratage I
    WIPO meeting opposed by, Conclusion
    Millar v. Taylor, Fondateurs-Fondateurs
    Milton, John, Fondateurs
    monopole, coyright en tant que, Fondateurs-Fondateurs
    Monroe, Marilyn, Contraindre les innovateurs
    Morrison, Alan, Eldred
    Movie Archive, Collectionneurs
    Moyers, Bill, Marché : Concentration
    MP3 players, Contraindre les innovateurs
    MP3.com, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    MP3s, Pourquoi Hollywood a raison
    MTV, Piratage II
    Müller, Paul Hermann, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    music publishing, « Piratage », Musique enregistrée-Musique enregistrée
    music recordings (voir peer-to-peer (p2p) file sharing) (voir recording industry)
    total number of, Collectionneurs
    MusicStore, 4. Libérer la musique, à nouveau
    my.mp3.com, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs

    N

    Napster, « Simples copistes », Piratage II-Piratage II, Transformateurs
    infringing material blocked by, Piratage II-Piratage II
    nombre d'enregistrements sur, Piratage II
    range of content on, Piratage II
    recording industry tracking users of, Corrompre les citoyens-Corrompre les citoyens
    remplacement de, Piratage II
    venture capital for, Contraindre les innovateurs
    Nashville Songwriters Association, Eldred
    National Writers Union, Eldred
    NBC, Marché : Concentration
    Needleman, Rafe, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    NET (No Electronic Theft) Act (1998), Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduction, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Netscape, Piratage I
    New Hampshire (Frost), Eldred
    news coverage, « Simples copistes »-« Simples copistes », Collectionneurs-Collectionneurs
    newspapers
    archives of, Collectionneurs
    ownership consolidation of, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    Nick and Norm anti-drug campaign, Marché : Concentration
    Nimmer, David, Transformateurs
    Nimmer, Melville, 5. Virer beaucoup d'avocats
    Ninth Circuit Court of Appeals, Transformateurs
    No Electronic Theft (NET) Act (1998), Eldred
    norms, regulatory influence of, « Propriété », Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison

    O

    O'Connor, Sandra Day, Eldred
    Olafson, Steve, « Simples copistes »
    Olson, Theodore B., Eldred
    open-source software (voir free software/open-source software (FS/OSS))
    Oppenheimer, Matt, Catalogues
    originalisme, Eldred
    Orwell, George, Collectionneurs-Collectionneurs

    P

    parallel importation, Conclusion-Conclusion
    Paramount Pictures, « Propriété »
    Patent and Trademark Office, U.S., Conclusion-Conclusion
    patents
    future patents vs. future copyrights in, Eldred-Eldred
    in public domain, Loi : durée, Eldred
    on film technology, Cinéma-Cinéma
    on pharmaceuticals, Conclusion-Conclusion
    Patterson, Raymond, Fondateurs
    peer-to-peer (p2p) file sharing
    efficiency of, « Piratage »-« Piratage »
    felony punishments for, Eldred
    four types of, Piratage II-Piratage II
    infringement protections in, Piratage II-Piratage II
    regulatory balance lost in, Pourquoi Hollywood a raison
    pension des vétérans, 2. Une durée plus courte
    permission culture
    free culture vs., Introduction
    transaction cost of, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    permissions
    photography exempted from, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    pharmaceutical patents, Conclusion-Conclusion
    photography, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Picker, Randal C., Cinéma, Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs
    piracy
    derivative work vs., Créateurs-Créateurs, Loi : étendue-Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    in Asia, Piratage I, 4. Libérer la musique, à nouveau
    in development of content industry, « Pirates »-Cable TV
    player pianos, Musique enregistrée
    PLoS (Public Library of Science), Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Pogue, David, Préface-Préface
    political discourse, « Simples copistes »
    Politics, (Aristotle), Architecture et Loi : Force
    Porgy and Bess, Eldred
    pornography, Eldred
    positive law, Fondateurs
    power, concentration of, Préface-Préface, Introduction
    Prelinger, Rick, Collectionneurs
    Premier amendement, Introduction, Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte, Marché : Concentration
    Princeton University, Catalogues
    privacy rights, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Progress Clause, Débuts-Débuts, Eldred-Eldred
    Promises to Keep (Fisher), 4. Libérer la musique, à nouveau-4. Libérer la musique, à nouveau
    property rights
    air traffic vs., Introduction-Introduction, 3. Usage libre contre usage loyal
    feudal system of, Conclusion-Conclusion
    intangibility of, « Propriété »
    proprietary code, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    protection of artists vs. business interests, Introduction
    Public Citizen, Eldred
    public domain
    access fees for material in, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    balance of U.S. content in, Loi : durée-Loi : durée
    defined, Créateurs-Créateurs
    e-book restrictions on, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    English legal establishment of, Fondateurs-Fondateurs
    future patents vs. future copyrights in, Loi : durée-Loi : durée
    library of works derived from, Eldred-Eldred
    license system for rebuilding of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire la culture libre : une idée
    public projects in, Conclusion
    traditional term for conversion to, Créateurs-Créateurs
    Public Enemy, Reconstruire la culture libre : une idée
    Public Library of Science (PLoS), Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    publicitaire, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    publicités, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Marché : Concentration-Marché : Concentration

    Q

    Quayle, Dan, Collectionneurs

    R

    radio
    FM spectrum of, Introduction-Introduction, Pourquoi Hollywood a raison
    music recordings played on, Radio-Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    on Internet, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    ownership consolidation in, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    railroad industry, Pourquoi Hollywood a raison
    rap music, Reconstruire la culture libre : une idée
    RCA, Introduction-Introduction, Pourquoi Hollywood a raison, Postface
    Reagan, Ronald, Eldred, Conclusion
    Real Networks, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    recording industry
    artist remuneration in, Catalogues, Piratage II, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    copyright infringement lawsuits of, Catalogues-Catalogues, Contraindre les innovateurs
    copyright protections in, Piratage II
    Internet radio hampered by, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    radio broadcast and, Radio-Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    statutory license system in, Musique enregistrée-Musique enregistrée
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    copyright infringement lawsuits filed by, Catalogues-Catalogues, Contraindre les innovateurs
    intimidation tactics of, Catalogues-Catalogues
    lobbying power of, Catalogues, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    on Internet radio fees, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    regulation
    as establishment protectionism, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    four modalities of, « Propriété »-Pourquoi Hollywood a raison
    outsize penalties of, Contraindre les innovateurs
    Rehnquist, William H., Eldred
    remote channel changers, Pourquoi Hollywood a raison
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Catalogues-Catalogues
    computer network search engine of, Catalogues-Catalogues
    Republican Party, Eldred II
    Rise of the Creative Class, The (Florida), « Piratage »
    Roberts, Michael, Contraindre les innovateurs
    robotic dog, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Rogers, Fred, Architecture et Loi : Force
    Romeo and Juliet (Shakespeare), Fondateurs-Fondateurs
    Rose, Mark, Fondateurs, Remerciements
    RPI (voir Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Loi : étendue
    Russel, Phil, Musique enregistrée

    S

    Safire, William, Préface, Conclusion
    San Francisco Opera, Enregistreurs
    Sarnoff, David, Introduction
    Scalia, Antonin, Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Eldred
    Schlafly, Phyllis, Eldred
    scientific journals, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Scottish publishers, Fondateurs
    search engines, Catalogues-Catalogues
    Seasons, The (Thomson), Fondateurs
    semiotic democracy, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Senate, U.S., Débuts
    September 11, 2001, terrorist attacks of, « Simples copistes »-« Simples copistes », Collectionneurs
    Shakespeare, William, Créateurs, Fondateurs
    sheet music, « Piratage », Musique enregistrée
    Silent Spring (Carson), Pourquoi Hollywood a raison
    Simpsons, The, Enregistreurs-Enregistreurs
    single nucleotied polymorphisms (SNPs), Conclusion
    Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998), Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    Supreme Court challenge of, 5. Virer beaucoup d'avocats
    Sony
    Aibo robotic dog produced by, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Betamax technology developed by, Piratage II-Piratage II
    Sony Pictures Entertainment, « Propriété »
    Sousa, John Philip, Musique enregistrée
    South Africa, Republic of, pharmaceutical imports by, Conclusion-Conclusion
    speech, freedom of
    constitutional guarantee of, Pourquoi Hollywood a raison
    speeding, constraints on, « Propriété »-« Propriété »
    Stallman, Richard, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Stanford University, Reconstruire la culture libre : une idée
    Star Wars, Enregistreurs
    Statut des Monopoles (1656), Fondateurs
    Statute of Anne (1710), Fondateurs, Loi : durée
    statutory damages, Catalogues
    Steamboat Bill, Jr., Créateurs-Créateurs, « Simples copistes »
    Steamboat Willie, Créateurs-Créateurs
    steel industry, Pourquoi Hollywood a raison
    Stevens, Ted, Préface
    Steward, Geoffrey, Eldred
    Superman comics, Créateurs
    Sutherland, Donald, Transformateurs

    T

    Talbot, William, « Simples copistes »
    Tatel, David, Eldred
    Tauzin, Billy, Contraindre les innovateurs
    Taylor, Robert, Fondateurs
    technology
    copyright enforcement controlled by, Architecture et Loi : Force
    copyright intent altered by, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    established industries threatened by changes in, Pourquoi Hollywood a raison
    legal murkiness on, Contraindre les innovateurs
    télévision
    advertising on, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    cable vs. broadcast, 4. Libérer la musique, à nouveau
    controversy avoided by, Marché : Concentration
    Television Archive, Collectionneurs
    Thomas, Clarence, Eldred
    Thomson, James, Fondateurs-Fondateurs
    Thurmond, Strom, « Simples copistes »
    Tocqueville, Alexis de, « Simples copistes »
    Tonson, Jacob, Fondateurs-Fondateurs
    tort reform, Contraindre les créateurs
    Torvalds, Linus, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, « Propriété »

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Fondateurs-Fondateurs
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Morrison, Eldred
    Universal Music Group, Marché : Concentration, Contraindre les innovateurs
    Universal Pictures, « Propriété »
    university computer networks, p2p sharing on, Catalogues-Catalogues

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Créateurs, Cinéma, Fondateurs, Architecture et Loi : Force, Ensemble
    Valenti, Jack
    background of, « Propriété »-« Propriété »
    Eldred Act opposed by, Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Loi et Architecture : Atteinte
    perpetual copyright term proposed by, Eldred
    sur la technique du magnétoscope (VCR), Piratage II-Piratage II
    Vanderbilt University, Collectionneurs
    VCRs, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    vente de disques usagés, Piratage II
    venture capitalists, Contraindre les innovateurs
    Video Pipeline, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Vivendi Universal, Chimères, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    von Lohmann, Fred, Corrompre les citoyens

    W

    Wagner, Richard, Enregistreurs-Enregistreurs
    Warner Brothers, « Propriété », Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Warner Music Group, Marché : Concentration
    Warren, Samuel D., « Simples copistes »
    Way Back Machine, Collectionneurs
    Wayner, Peter, Reconstruire la culture libre : une idée
    Web sites, domain name registration of, Enregistrement et renouvellement
    Web-logs (blogs), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chimères-Chimères
    White House press releases, Collectionneurs
    willful infringement, Loi et Architecture : Atteinte
    Windows, Piratage I
    Winer, Dave, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Winick, Judd, Créateurs-Créateurs
    WJOA, Marché : Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, « Simples copistes »
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Contraindre les créateurs
    WRC, Marché : Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, « Simples copistes »

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, « Piratage », Loi : étendue

    Chapitre . Remerciements

    Ce livre est le produit d’un combat long et jusqu’ici sans succès, qui a commencé quand j’ai lu la guerre d’Eric Eldred pour la liberté des livres. Le travail d’Eldred a contribué à lancer un mouvement, le mouvement pour une culture libre, et c’est à lui que ce livre est dédié. -

    +

    J’ai été aidé en beaucoup d’endroits par des amis et des universitaires, dont Glenn Brown, Peter DiCola, Jennifer Mnookin, Richard Posner, Mark Rose, et Kathleen Sullivan. Et j’ai été corrigé et guidé par mes étonnants @@ -12806,7 +12806,7 @@ qu'une culture et une technologie libres peuvent susciter. Ne laissons pas

    — Benoît Guillon, à Valence, le 07/10/2015 -

    Index

    Symboles

    60 Minutes, Collectionneurs

    A

    ABC, « Simples copistes », Marché : Concentration
    academic journals, Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Adobe eBook Reader, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Africa, medications for HIV patients in, Conclusion-Conclusion
    Agee, Michael, Eldred-Eldred
    Aibo robotic dog, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    AIDS medications, Conclusion-Conclusion
    air traffic, land ownership vs., Introduction-Introduction
    Akerlof, George, Eldred
    Alben, Alex, Transformateurs-Transformateurs, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs, 3. Usage libre contre usage loyal
    alcohol prohibition, Corrompre les citoyens
    Alice's Adventures in Wonderland (Carroll), Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    All in the Family, Marché : Concentration
    Allen, Paul, Transformateurs
    Amazon, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    American Association of Law Libraries, Eldred
    American Graphophone Company, Musique enregistrée
    Americans with Disabilities Act (1990), « Propriété »
    Andromeda, Corrompre les citoyens
    Anello, Douglas, Cable TV
    animated cartoons, Créateurs-Créateurs
    antiretroviral drugs, Conclusion-Conclusion
    Apple Corporation, Conclusion, 4. Libérer la musique, à nouveau
    architecture, constraint effected through, « Propriété », Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    archive.org, Collectionneurs
    (voir aussi Internet Archive)
    archives, digital, Collectionneurs-Collectionneurs, Ensemble, Eldred
    Aristotle, Architecture et Loi : Force
    Armstrong, Edwin Howard, Introduction-Introduction, Dommages, Contraindre les innovateurs
    Arrow, Kenneth, Eldred
    art, underground, Contraindre les créateurs
    artists
    publicity rights on images of, Transformateurs
    recording industry payments to, Catalogues, Radio-Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau-4. Libérer la musique, à nouveau
    retrospective compilations on, Transformateurs-Transformateurs
    ASCAP, « Piratage »
    Asia, commercial piracy in, Piratage I, 4. Libérer la musique, à nouveau
    AT&T, Introduction
    Ayer, Don, Eldred, Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Fondateurs
    Barish, Stephanie, « Simples copistes »
    Barlow, Joel, Introduction
    Barnes & Noble, Loi et Architecture : Atteinte
    Barry, Hank, Contraindre les innovateurs
    BBC, Conclusion
    Beatles, Musique enregistrée
    Beckett, Thomas, Fondateurs
    Bell, Alexander Graham, Introduction
    Berlin Act (1908), Eldred II
    Berman, Howard L., Chimères, Contraindre les innovateurs
    Berne Convention (1908), Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piratage II
    Betamax, Piratage II-Piratage II
    biomedical research, Conclusion
    Black, Jane, Piratage II
    blogs (Web-logs), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    BMG, Marché : Concentration
    BMW, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Boies, David, Transformateurs
    Boland, Lois, Conclusion
    Bolling, Ruben, Eldred
    Bono, Mary, Eldred
    Bono, Sonny, Eldred
    booksellers, English, Fondateurs-Fondateurs
    Boswell, James, Fondateurs
    bots, Collectionneurs, Architecture et Loi : Force
    Boyle, James, Pourquoi Hollywood a raison
    Braithwaite, John, Conclusion
    Branagh, Kenneth, Fondateurs
    Brandeis, Louis D., Introduction, « Simples copistes »
    Brazil, free culture in, Conclusion
    brevets agricoles, Piratage I
    Breyer, Stephen, Eldred
    Brezhnev, Leonid, Pourquoi Hollywood a raison, 5. Virer beaucoup d'avocats
    British Parliament, Fondateurs
    broadcast flag, Cinéma, Piratage II, Contraindre les innovateurs
    Bromberg, Dan, Eldred
    Brown, John Seely, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    browsing, Loi et Architecture : Atteinte, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Buchanan, James, Eldred
    Bunyan, John, Fondateurs
    Burdick, Quentin, Cable TV
    Bush, George W., Contraindre les créateurs

    C

    cable television, Cable TV-Cable TV, Piratage II-Piratage II, Marché : Concentration, 4. Libérer la musique, à nouveau
    camera technology, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    caméscope numérique, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    Camp Chaos, Transformateurs
    CARP (Copyright Arbitration Royalty Panel), Contraindre les innovateurs
    cars, MP3 sound systems in, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Carson, Rachel, Pourquoi Hollywood a raison
    cartoon films, Créateurs-Créateurs
    Casablanca, Architecture et Loi : Force
    cassette recording, Piratage II
    VCRs, Piratage II-Piratage II, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Causby, Thomas Lee, Introduction, Dommages, Eldred II, Conclusion
    Causby, Tinie, Introduction, Dommages, Eldred II, Conclusion
    CBS, « Simples copistes »
    CD-ROMs, film clips used in, Transformateurs-Transformateurs
    CDs
    copyright marking of, Marquage
    foreign piracy of, Piratage I-Piratage I
    mix technology and, Corrompre les citoyens-Corrompre les citoyens
    preference data on, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    prices of, 4. Libérer la musique, à nouveau
    sales levels of, Piratage II-Piratage II
    cell phones, music streamed over, 4. Libérer la musique, à nouveau
    chimeras, Chimères-Chimères
    Christensen, Clayton M., Piratage II, Marché : Concentration
    Clark, Kim B., Marché : Concentration
    CNN, « Simples copistes »
    Coase, Ronald, Eldred
    Code (Lessig), Préface, « Propriété »
    CodePink Women in Peace, Préface, Conclusion
    Coe, Brian, « Simples copistes »
    Comcast, Marché : Concentration
    comics, Japanese, Créateurs-Créateurs
    commerce, interstate, Eldred-Eldred
    Commerce, U.S. Department of, Pourquoi Hollywood a raison
    common law, Fondateurs
    Commons, John R., « Propriété »
    composer's rights vs. producers' rights in, Piratage II
    composers, copyright protections of, Piratage II
    computer games, « Simples copistes »
    Conger, Fondateurs
    Congrès des Etats Unis
    constitutional powers of, Eldred-Eldred
    copyright terms extended by, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    Court Suprême restriction, Eldred-Eldred
    in constitutional Progress Clause, Débuts-Débuts, Eldred
    on radio, Contraindre les innovateurs
    on recording industry, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Contraindre les innovateurs
    sur la technique du magnétoscope (VCR), Piratage II
    sur les lois du copyright, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Loi : durée-Loi : durée, Contraindre les innovateurs
    Conrad, Paul, Architecture et Loi : Force
    Constitution, U.S.
    Commerce Clause of, Eldred
    copyright purpose established in, Débuts-Débuts, Eldred
    First Amendment to, Introduction, Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte, Marché : Concentration
    on creative property, Débuts
    Progress Clause of, Débuts-Débuts, Eldred-Eldred
    structural checks and balances of, Débuts
    contracts, Architecture et Loi : Force
    Conyers, John, Jr., Chimères
    cookies, Internet, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    copyleft licenses, Conclusion
    copyright, Créateurs
    (voir aussi copyright law)
    as narrow monopoly right, Fondateurs-Fondateurs
    constitutional purpose of, Débuts, Eldred
    duration of, Créateurs-Créateurs, Fondateurs-Fondateurs, Débuts, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    four regulatory modalities on, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison, Débuts
    in perpetuity, Fondateurs-Fondateurs, Eldred-Eldred
    marking of, Loi : étendue-Loi : étendue
    of natural authors vs. corporations, Loi : durée
    renewability of, Fondateurs, Loi : durée-Loi : durée
    scope of, Loi : étendue-Loi : étendue
    usage restrictions attached to, Fondateurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    voluntary reform efforts on, Postface-Postface, Nous, maintenant-Reconstruire la culture libre : une idée
    Copyright Act (1790), Loi : durée-Loi : durée, Loi : étendue-Loi : étendue
    copyright infringement lawsuits
    against student file sharing, Catalogues-Catalogues
    commercial creativity as primary purpose of, Introduction-Introduction
    distribution technology targeted in, Contraindre les innovateurs
    exaggerated claims of, Catalogues, Contraindre les créateurs, Contraindre les innovateurs
    in recording industry, Catalogues-Catalogues, Contraindre les créateurs, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    individual defendants intimidated by, Catalogues-Catalogues
    statutory damages of, Catalogues
    willful infringement findings in, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    zero tolerance in, Piratage II-Piratage II
    copyright law
    as ex post regulation modality, « Propriété »-« Propriété »
    as protection of creators, Introduction, Débuts-Débuts
    copies as core issue of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    creativity impeded by, « Piratage »
    development of, Fondateurs-Fondateurs
    English, « Piratage », Fondateurs-Fondateurs
    European, Loi : étendue
    fair use and, Enregistreurs-Enregistreurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    felony punishment for infringement of, Eldred
    history of American, Débuts-Loi : durée
    innovation hampered by, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    innovative freedom balanced with fair compensation in, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Japonais, Créateurs-Créateurs
    on music recordings, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II
    on republishing vs. transformation of original work, « Piratage »-« Piratage », Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    registration requirement of, Loi : étendue-Loi : étendue
    scope of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    statutory licenses in, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Contraindre les innovateurs
    technology as automatic enforcer of, Architecture et Loi : Force
    term extensions in, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    two central goals of, Piratage II
    corporations
    copyright terms for, Loi : durée
    in pharmaceutical industry, Conclusion-Conclusion
    Country of the Blind, The (Wells), Chimères-Chimères
    Court of Appeals
    Ninth Circuit, Transformateurs
    Court Suprême des Etats Unis
    access to opinions of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    congressional actions restrained by, Eldred
    factions of, Eldred-Eldred
    House of Lords vs., Fondateurs-Fondateurs
    on airspace vs. land rights, Introduction-Introduction
    on balance of interests in copyright law, Piratage II
    on television advertising bans, Marché : Concentration
    cover songs, Musique enregistrée
    Creative Commons, Conclusion, Reconstruire la culture libre : une idée-Reconstruire la culture libre : une idée
    creative property, « Piratage »
    (voir aussi intellectual property rights)
    common law protections of, Loi : durée
    constitutional tradition on, Débuts-Débuts
    if value, then right theory of, « Piratage »-« Piratage »
    other property rights vs., Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    creativity, « Piratage »
    (voir aussi innovation)
    by transforming previous works, Créateurs-Créateurs
    legal restrictions on, « Piratage »-« Piratage »
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    (voir aussi free culture)
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    D

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    DDT, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Dean, Howard, « Simples copistes »
    democracy
    digital sharing within, Contraindre les créateurs
    in technologies of expression, « Simples copistes »
    Média : concentration, Marché : Concentration
    public discourse in, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    semiotic, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Democratic Party, Eldred II
    derivative works
    fair use vs., Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    historical shift in copyright coverage of, Loi : étendue-Loi : étendue
    piracy vs., Créateurs-Créateurs, Loi : étendue-Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    technological developments and, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    developing countries, foreign patent costs in, Conclusion-Conclusion
    Digital Copyright (Litman), Contraindre les innovateurs
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    Disney, Inc., Créateurs-Créateurs, « Propriété », Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Disney, Walt, Créateurs-Créateurs, « Simples copistes »-« Simples copistes », Piratage II, Collectionneurs, Loi : étendue, Eldred-Eldred
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    doctors malpractice claims against, Contraindre les créateurs
    documentary film, Enregistreurs-Enregistreurs
    domain names, Enregistrement et renouvellement
    Donaldson v. Beckett, Fondateurs-Fondateurs
    Donaldson, Alexander, Fondateurs-Fondateurs
    Douglas, William O., Introduction-Introduction
    doujinshi comics, Créateurs-Créateurs
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piratage II
    Drahos, Peter, Piratage I, Conclusion
    Dreyfuss, Rochelle, « Piratage »
    driving speed, constraints on, « Propriété »-« Propriété »
    Drucker, Peter, Transformateurs
    drugs
    pharmaceutical, Conclusion-Conclusion
    Dryden, John, Fondateurs
    Duck and Cover film, Collectionneurs
    Dylan, Bob, Conclusion

    E

    e-books, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    e-mail, « Simples copistes »
    Eagle Forum, Eldred
    Eastman, George, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Edison, Thomas, Introduction
    education
    in media literacy, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    tinkering as means of, Catalogues
    Eldred, Eric, Eldred-Eldred
    elections, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    electoral college, Débuts
    Electronic Frontier Foundation, Architecture et Loi : Force, Corrompre les citoyens
    Else, Jon, Enregistreurs-Enregistreurs
    EMI, Marché : Concentration, Contraindre les innovateurs
    England, copyright laws developed in, Fondateurs-Fondateurs
    Enlightenment, Fondateurs
    environmentalism, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    ephemeral films, Collectionneurs
    Errors and Omissions insurance, Enregistreurs
    Erskine, Andrew, Fondateurs
    Etats Unis contre Lopez, Eldred-Eldred
    expression, technologies of
    democratic, « Simples copistes »
    media literacy and, « Simples copistes »-« Simples copistes »

    F

    fair use, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    in documentary film, Enregistreurs-Enregistreurs
    Internet burdens on, Loi et Architecture : Atteinte
    legal intimidation tactics against, Enregistreurs-Enregistreurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Fallows, James, Marché : Concentration
    Fanning, Shawn, Piratage II
    Faraday, Michael, Introduction
    farming, Pourquoi Hollywood a raison
    FCC
    on FM radio, Introduction-Introduction
    feudal system, Conclusion-Conclusion
    film industry
    luxury theatres vs. video piracy in, 4. Libérer la musique, à nouveau
    trailer advertisements of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    films
    animated, Créateurs-Créateurs
    archive of, Collectionneurs
    fair use of copyrighted material in, Enregistreurs-Enregistreurs
    multiple copyrights associated with, Enregistreurs
    total number of, Collectionneurs
    first-sale doctrine, Loi et Architecture : Atteinte
    Fisher, William, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Florida, Richard, « Piratage »
    FM radio, Introduction-Introduction, Pourquoi Hollywood a raison
    Forbes, Steve, Eldred II
    formalities, Loi : étendue-Loi : étendue
    Fourneaux, Henri, Musique enregistrée-Musique enregistrée
    Fox (film company), Enregistreurs-Enregistreurs
    Fox, William, Cinéma
    free culture
    derivative works based on, Créateurs-Créateurs
    English legal establishment of, Fondateurs
    four modalities of constraint on, « Propriété »-Pourquoi Hollywood a raison
    permission culture vs., Introduction
    restoration efforts on previous aspects of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Free for All (Wayner), Reconstruire la culture libre : une idée
    free market, technological changes in, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    free software/open-source software (FS/OSS), Piratage I, Conclusion-Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
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    Friedman, Milton, Eldred
    Frost, Robert, Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Architecture et Loi : Force, Contraindre les innovateurs

    G

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    Gates, Bill, Pourquoi Hollywood a raison, Conclusion
    General Film Company, Cinéma
    General Public License (GPL), Conclusion
    generic drugs, Conclusion
    German copyright law, Eldred II
    Gershwin, George, Eldred
    Gil, Gilberto, Conclusion
    Ginsburg, Ruth Bader, Eldred-Eldred
    Girl Scouts, « Piratage »
    Global Positioning System, Conclusion
    GNU/Linux operating system, Piratage I, Eldred, Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Godwin, Mike, « Simples copistes »
    Goldstein, Paul, 3. Usage libre contre usage loyal
    Google, Catalogues-Catalogues
    GPL (General Public License), Conclusion
    Gracie Films, Enregistreurs-Enregistreurs
    Grimm fairy tales, Créateurs-Créateurs, Eldred
    Grisham, John, Musique enregistrée-Musique enregistrée, 3. Usage libre contre usage loyal
    Groening, Matt, Enregistreurs-Enregistreurs
    Grokster, Ltd., Contraindre les innovateurs
    Guerre en Irak, « Simples copistes », Collectionneurs

    H

    hacks, Architecture et Loi : Force
    Hal Roach Studios, Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handguns, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Hawthorne, Nathaniel, Eldred-Eldred
    Henry V, Fondateurs
    Henry VIII, King of England, Fondateurs
    Herrera, Rebecca, Enregistreurs-Enregistreurs
    Heston, Charlton, Cable TV
    history, records of, Collectionneurs
    HIV/AIDS therapies, Conclusion-Conclusion
    Hollings, Fritz, Contraindre les innovateurs
    Hollywood film industry, Cinéma
    (voir aussi film industry)
    House of Lords, Fondateurs-Fondateurs
    Hummer Winblad, Contraindre les innovateurs
    Hummer, John, Contraindre les innovateurs
    Hyde, Rosel H., Cable TV

    I

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    images, ownership of, « Simples copistes »-« Simples copistes », Contraindre les créateurs
    innovation, Piratage II
    (voir aussi creativity)
    industry establishment opposed to, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    insecticide, environmental consequences of, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Intel, Contraindre les innovateurs, Eldred
    intellectual property rights, Introduction-Introduction
    international organization on issues of, Conclusion-Conclusion
    of drug patents, Conclusion-Conclusion
    international law, Conclusion-Conclusion
    Internet
    blogs sur, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    books on, Piratage II-Piratage II, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    copyright applicability altered by technology of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    copyright regulatory balance lost with, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    development of, Introduction-Introduction, Conclusion, Nous, maintenant-Nous, maintenant
    domain name registration on, Enregistrement et renouvellement
    efficient content distribution on, « Piratage »
    initial free character of, Nous, maintenant-Nous, maintenant
    news events on, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    peer-generated rankings on, « Simples copistes »
    privacy protection on, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    public discourse conducted on, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    radio on, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    search engines used on, Catalogues-Catalogues
    Internet Archive, Collectionneurs
    Internet Explorer, Piratage I
    interstate commerce, Eldred-Eldred
    ISPs (Internet service providers), user identities revealed by, Chimères, Contraindre les créateurs, Corrompre les citoyens-Corrompre les citoyens
    Iwerks, Ub, Créateurs

    J

    Japanese comics, Créateurs-Créateurs
    Jaszi, Peter, Eldred
    Jefferson, Thomas, « Propriété », « Propriété »-« Propriété », Reconstruire la culture libre : une idée
    Johnson, Lyndon, « Propriété »
    Johnson, Samuel, Fondateurs
    Jones, Day, Reavis and Pogue (Jones Day), Eldred-Eldred
    Jonson, Ben, Fondateurs
    Jordan, Jesse, Catalogues, Contraindre les créateurs
    journalism, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    jury system, « Simples copistes »
    Just Think !, « Simples copistes »-« Simples copistes »

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    Kahle, Brewster, « Simples copistes », Collectionneurs, Eldred
    Kaplan, Benjamin, 3. Usage libre contre usage loyal
    Kazaa, Piratage II
    Keaton, Buster, Créateurs-Créateurs
    Kelly, Kevin, Eldred II
    Kennedy, Anthony, Eldred
    Kennedy, John F., « Propriété », Contraindre les innovateurs
    Kittredge, Alfred, Musique enregistrée-Musique enregistrée
    knowledge, freedom of, Fondateurs
    Kodak Primer, The (Eastman), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Kodak, appareils photographiques, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Contraindre les créateurs
    Kozinski, Alex, Piratage II
    Krim, Jonathan, Conclusion-Conclusion

    L

    land ownership, air traffic and, Introduction-Introduction, 3. Usage libre contre usage loyal
    Laurel and Hardy Films, Eldred
    law
    as constraint modality, « Propriété »-« Propriété », Pourquoi Hollywood a raison
    common vs. positive, Fondateurs-Fondateurs
    databases of case reports in, Piratage I, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    federal vs. state, Loi : durée-Loi : durée
    law schools, Corrompre les citoyens
    Leaphart, Walter, Reconstruire la culture libre : une idée
    Lear, Norman, Marché : Concentration
    legal realist movement, Ensemble
    legal system, attorney costs in, Catalogues
    Lessig, Lawrence, « Propriété », Architecture et Loi : Force, Contraindre les innovateurs
    Eldred case involvement of, Eldred-Eldred
    in international debate on intellectual property, Conclusion-Conclusion
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    libraries
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    journals in, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    of public-domain literature, Eldred-Eldred
    privacy rights in use of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Library of Congress, Collectionneurs, Contraindre les innovateurs
    licence contraignante, Musique enregistrée-Musique enregistrée
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    livres
    English copyright law developed for, Fondateurs-Fondateurs
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    market constraints, « Propriété »-« Propriété », Pourquoi Hollywood a raison, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Marx Brothers, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    McCain, John, Marché : Concentration
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    blog pressure on, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    commercial imperatives of, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    ownership concentration in, Introduction-Introduction, « Simples copistes »
    media literacy, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Mehra, Salil, Créateurs-Créateurs
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    Mickey Mouse, Créateurs-Créateurs, Loi : étendue
    Microsoft, Transformateurs
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    government case against, Architecture et Loi : Force
    international software piracy of, Piratage I
    network file system of, Catalogues-Catalogues
    on free software, Conclusion-Conclusion
    Windows operating system of, Piratage I
    WIPO meeting opposed by, Conclusion
    Millar v. Taylor, Fondateurs-Fondateurs
    Milton, John, Fondateurs
    monopole, coyright en tant que, Fondateurs-Fondateurs
    Monroe, Marilyn, Contraindre les innovateurs
    Morrison, Alan, Eldred
    Movie Archive, Collectionneurs
    Moyers, Bill, Marché : Concentration
    MP3 players, Contraindre les innovateurs
    MP3.com, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    MP3s, Pourquoi Hollywood a raison
    MTV, Piratage II
    Müller, Paul Hermann, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    music publishing, « Piratage », Musique enregistrée-Musique enregistrée
    music recordings (voir peer-to-peer (p2p) file sharing) (voir recording industry)
    total number of, Collectionneurs
    MusicStore, 4. Libérer la musique, à nouveau
    my.mp3.com, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs

    N

    Napster, « Simples copistes », Piratage II-Piratage II, Transformateurs
    infringing material blocked by, Piratage II-Piratage II
    nombre d'enregistrements sur, Piratage II
    range of content on, Piratage II
    recording industry tracking users of, Corrompre les citoyens-Corrompre les citoyens
    remplacement de, Piratage II
    venture capital for, Contraindre les innovateurs
    Nashville Songwriters Association, Eldred
    National Writers Union, Eldred
    NBC, Marché : Concentration
    Needleman, Rafe, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
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    Netanel, Neil Weinstock, Introduction, 4. Libérer la musique, à nouveau
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    news coverage, « Simples copistes »-« Simples copistes », Collectionneurs-Collectionneurs
    newspapers
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    Nick and Norm anti-drug campaign, Marché : Concentration
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    Olson, Theodore B., Eldred
    open-source software (voir free software/open-source software (FS/OSS))
    Oppenheimer, Matt, Catalogues
    originalisme, Eldred
    Orwell, George, Collectionneurs-Collectionneurs

    P

    parallel importation, Conclusion-Conclusion
    Paramount Pictures, « Propriété »
    Patent and Trademark Office, U.S., Conclusion-Conclusion
    patents
    future patents vs. future copyrights in, Eldred-Eldred
    in public domain, Loi : durée, Eldred
    on film technology, Cinéma-Cinéma
    on pharmaceuticals, Conclusion-Conclusion
    Patterson, Raymond, Fondateurs
    peer-to-peer (p2p) file sharing
    efficiency of, « Piratage »-« Piratage »
    felony punishments for, Eldred
    four types of, Piratage II-Piratage II
    infringement protections in, Piratage II-Piratage II
    regulatory balance lost in, Pourquoi Hollywood a raison
    pension des vétérans, 2. Une durée plus courte
    permission culture
    free culture vs., Introduction
    transaction cost of, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    permissions
    photography exempted from, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    pharmaceutical patents, Conclusion-Conclusion
    photography, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Picker, Randal C., Cinéma, Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs
    piracy
    derivative work vs., Créateurs-Créateurs, Loi : étendue-Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    in Asia, Piratage I, 4. Libérer la musique, à nouveau
    in development of content industry, « Pirates »-Cable TV
    player pianos, Musique enregistrée
    PLoS (Public Library of Science), Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Pogue, David, Préface-Préface
    political discourse, « Simples copistes »
    Politics, (Aristotle), Architecture et Loi : Force
    Porgy and Bess, Eldred
    pornography, Eldred
    positive law, Fondateurs
    power, concentration of, Préface-Préface, Introduction
    Prelinger, Rick, Collectionneurs
    Premier amendement, Introduction, Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte, Marché : Concentration
    Princeton University, Catalogues
    privacy rights, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Progress Clause, Débuts-Débuts, Eldred-Eldred
    Promises to Keep (Fisher), 4. Libérer la musique, à nouveau-4. Libérer la musique, à nouveau
    property rights
    air traffic vs., Introduction-Introduction, 3. Usage libre contre usage loyal
    feudal system of, Conclusion-Conclusion
    intangibility of, « Propriété »
    proprietary code, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    protection of artists vs. business interests, Introduction
    Public Citizen, Eldred
    public domain
    access fees for material in, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    balance of U.S. content in, Loi : durée-Loi : durée
    defined, Créateurs-Créateurs
    e-book restrictions on, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    English legal establishment of, Fondateurs-Fondateurs
    future patents vs. future copyrights in, Loi : durée-Loi : durée
    library of works derived from, Eldred-Eldred
    license system for rebuilding of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire la culture libre : une idée
    public projects in, Conclusion
    traditional term for conversion to, Créateurs-Créateurs
    Public Enemy, Reconstruire la culture libre : une idée
    Public Library of Science (PLoS), Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    publicitaire, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    publicités, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Marché : Concentration-Marché : Concentration

    Q

    Quayle, Dan, Collectionneurs

    R

    radio
    FM spectrum of, Introduction-Introduction, Pourquoi Hollywood a raison
    music recordings played on, Radio-Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    on Internet, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    ownership consolidation in, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    railroad industry, Pourquoi Hollywood a raison
    rap music, Reconstruire la culture libre : une idée
    RCA, Introduction-Introduction, Pourquoi Hollywood a raison, Postface
    Reagan, Ronald, Eldred, Conclusion
    Real Networks, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    recording industry
    artist remuneration in, Catalogues, Piratage II, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    copyright infringement lawsuits of, Catalogues-Catalogues, Contraindre les innovateurs
    copyright protections in, Piratage II
    Internet radio hampered by, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    radio broadcast and, Radio-Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    statutory license system in, Musique enregistrée-Musique enregistrée
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    copyright infringement lawsuits filed by, Catalogues-Catalogues, Contraindre les innovateurs
    intimidation tactics of, Catalogues-Catalogues
    lobbying power of, Catalogues, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    on Internet radio fees, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    regulation
    as establishment protectionism, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    four modalities of, « Propriété »-Pourquoi Hollywood a raison
    outsize penalties of, Contraindre les innovateurs
    Rehnquist, William H., Eldred
    remote channel changers, Pourquoi Hollywood a raison
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Catalogues-Catalogues
    computer network search engine of, Catalogues-Catalogues
    Republican Party, Eldred II
    Rise of the Creative Class, The (Florida), « Piratage »
    Roberts, Michael, Contraindre les innovateurs
    robotic dog, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Rogers, Fred, Architecture et Loi : Force
    Romeo and Juliet (Shakespeare), Fondateurs-Fondateurs
    Rose, Mark, Fondateurs, Remerciements
    RPI (voir Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Loi : étendue
    Russel, Phil, Musique enregistrée

    S

    Safire, William, Préface, Conclusion
    San Francisco Opera, Enregistreurs
    Sarnoff, David, Introduction
    Scalia, Antonin, Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Eldred
    Schlafly, Phyllis, Eldred
    scientific journals, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Scottish publishers, Fondateurs
    search engines, Catalogues-Catalogues
    Seasons, The (Thomson), Fondateurs
    semiotic democracy, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Senate, U.S., Débuts
    September 11, 2001, terrorist attacks of, « Simples copistes »-« Simples copistes », Collectionneurs
    Shakespeare, William, Créateurs, Fondateurs
    sheet music, « Piratage », Musique enregistrée
    Silent Spring (Carson), Pourquoi Hollywood a raison
    Simpsons, The, Enregistreurs-Enregistreurs
    single nucleotied polymorphisms (SNPs), Conclusion
    Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998), Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    Supreme Court challenge of, 5. Virer beaucoup d'avocats
    Sony
    Aibo robotic dog produced by, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Betamax technology developed by, Piratage II-Piratage II
    Sony Pictures Entertainment, « Propriété »
    Sousa, John Philip, Musique enregistrée
    South Africa, Republic of, pharmaceutical imports by, Conclusion-Conclusion
    speech, freedom of
    constitutional guarantee of, Pourquoi Hollywood a raison
    speeding, constraints on, « Propriété »-« Propriété »
    Stallman, Richard, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Stanford University, Reconstruire la culture libre : une idée
    Star Wars, Enregistreurs
    Statut des Monopoles (1656), Fondateurs
    Statute of Anne (1710), Fondateurs, Loi : durée
    statutory damages, Catalogues
    Steamboat Bill, Jr., Créateurs-Créateurs, « Simples copistes »
    Steamboat Willie, Créateurs-Créateurs
    steel industry, Pourquoi Hollywood a raison
    Stevens, Ted, Préface
    Steward, Geoffrey, Eldred
    Superman comics, Créateurs
    Sutherland, Donald, Transformateurs

    T

    Talbot, William, « Simples copistes »
    Tatel, David, Eldred
    Tauzin, Billy, Contraindre les innovateurs
    Taylor, Robert, Fondateurs
    technology
    copyright enforcement controlled by, Architecture et Loi : Force
    copyright intent altered by, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    established industries threatened by changes in, Pourquoi Hollywood a raison
    legal murkiness on, Contraindre les innovateurs
    télévision
    advertising on, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison, Marché : Concentration-Marché : Concentration
    cable vs. broadcast, 4. Libérer la musique, à nouveau
    controversy avoided by, Marché : Concentration
    Television Archive, Collectionneurs
    Thomas, Clarence, Eldred
    Thomson, James, Fondateurs-Fondateurs
    Thurmond, Strom, « Simples copistes »
    Tocqueville, Alexis de, « Simples copistes »
    Tonson, Jacob, Fondateurs-Fondateurs
    tort reform, Contraindre les créateurs
    Torvalds, Linus, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, « Propriété »

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Fondateurs-Fondateurs
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Morrison, Eldred
    Universal Music Group, Marché : Concentration, Contraindre les innovateurs
    Universal Pictures, « Propriété »
    university computer networks, p2p sharing on, Catalogues-Catalogues

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Créateurs, Cinéma, Fondateurs, Architecture et Loi : Force, Ensemble
    Valenti, Jack
    background of, « Propriété »-« Propriété »
    Eldred Act opposed by, Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Loi et Architecture : Atteinte
    perpetual copyright term proposed by, Eldred
    sur la technique du magnétoscope (VCR), Piratage II-Piratage II
    Vanderbilt University, Collectionneurs
    VCRs, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    vente de disques usagés, Piratage II
    venture capitalists, Contraindre les innovateurs
    Video Pipeline, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Vivendi Universal, Chimères, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    von Lohmann, Fred, Corrompre les citoyens

    W

    Wagner, Richard, Enregistreurs-Enregistreurs
    Warner Brothers, « Propriété », Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Warner Music Group, Marché : Concentration
    Warren, Samuel D., « Simples copistes »
    Way Back Machine, Collectionneurs
    Wayner, Peter, Reconstruire la culture libre : une idée
    Web sites, domain name registration of, Enregistrement et renouvellement
    Web-logs (blogs), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chimères-Chimères
    White House press releases, Collectionneurs
    willful infringement, Loi et Architecture : Atteinte
    Windows, Piratage I
    Winer, Dave, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Winick, Judd, Créateurs-Créateurs
    WJOA, Marché : Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, « Simples copistes »
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Contraindre les créateurs
    WRC, Marché : Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, « Simples copistes »

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, « Piratage », Loi : étendue

    +

    Index

    Symboles

    60 Minutes, Collectionneurs

    A

    ABC, « Simples copistes », Marché : Concentration
    academic journals, Conclusion, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Adobe eBook Reader, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Africa, medications for HIV patients in, Conclusion-Conclusion
    Agee, Michael, Eldred-Eldred
    Aibo robotic dog, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    AIDS medications, Conclusion-Conclusion
    air traffic, land ownership vs., Introduction-Introduction
    Akerlof, George, Eldred
    Alben, Alex, Transformateurs-Transformateurs, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs, 3. Usage libre contre usage loyal
    alcohol prohibition, Corrompre les citoyens
    Alice's Adventures in Wonderland (Carroll), Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    All in the Family, Marché : Concentration
    Allen, Paul, Transformateurs
    Amazon, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    American Association of Law Libraries, Eldred
    American Graphophone Company, Musique enregistrée
    Americans with Disabilities Act (1990), « Propriété »
    Andromeda, Corrompre les citoyens
    Anello, Douglas, Cable TV
    animated cartoons, Créateurs-Créateurs
    antiretroviral drugs, Conclusion-Conclusion
    Apple Corporation, Conclusion, 4. Libérer la musique, à nouveau
    architecture, constraint effected through, « Propriété », Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    archive.org, Collectionneurs
    (voir aussi Internet Archive)
    archives, digital, Collectionneurs-Collectionneurs, Ensemble, Eldred
    Aristotle, Architecture et Loi : Force
    Armstrong, Edwin Howard, Introduction-Introduction, Dommages, Contraindre les innovateurs
    Arrow, Kenneth, Eldred
    art, underground, Contraindre les créateurs
    artists
    publicity rights on images of, Transformateurs
    recording industry payments to, Catalogues, Radio-Radio, Piratage II, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau-4. Libérer la musique, à nouveau
    retrospective compilations on, Transformateurs-Transformateurs
    ASCAP, « Piratage »
    Asia, commercial piracy in, Piratage I, 4. Libérer la musique, à nouveau
    AT&T, Introduction
    Ayer, Don, Eldred, Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Fondateurs
    Barish, Stephanie, « Simples copistes »
    Barlow, Joel, Introduction
    Barnes & Noble, Loi et Architecture : Atteinte
    Barry, Hank, Contraindre les innovateurs
    BBC, Conclusion
    Beatles, Musique enregistrée
    Beckett, Thomas, Fondateurs
    Bell, Alexander Graham, Introduction
    Berlin Act (1908), Eldred II
    Berman, Howard L., Chimères, Contraindre les innovateurs
    Berne Convention (1908), Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piratage II
    Betamax, Piratage II-Piratage II
    biomedical research, Conclusion
    Black, Jane, Piratage II
    blogs (Web-logs), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    BMG, Marché : Concentration
    BMW, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Boies, David, Transformateurs
    Boland, Lois, Conclusion
    Bolling, Ruben, Eldred
    Bono, Mary, Eldred
    Bono, Sonny, Eldred
    booksellers, English, Fondateurs-Fondateurs
    Boswell, James, Fondateurs
    bots, Collectionneurs, Architecture et Loi : Force
    Boyle, James, Pourquoi Hollywood a raison
    Braithwaite, John, Conclusion
    Branagh, Kenneth, Fondateurs
    Brandeis, Louis D., Introduction, « Simples copistes »
    Brazil, free culture in, Conclusion
    brevets agricoles, Piratage I
    Breyer, Stephen, Eldred
    Brezhnev, Leonid, Pourquoi Hollywood a raison, 5. Virer beaucoup d'avocats
    British Parliament, Fondateurs
    broadcast flag, Cinéma, Piratage II, Contraindre les innovateurs
    Bromberg, Dan, Eldred
    Brown, John Seely, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    browsing, Loi et Architecture : Atteinte, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples-Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Buchanan, James, Eldred
    Bunyan, John, Fondateurs
    Burdick, Quentin, Cable TV
    Bush, George W., Contraindre les créateurs

    C

    cable television, Cable TV-Cable TV, Piratage II-Piratage II, Marché : Concentration, 4. Libérer la musique, à nouveau
    camera technology, « Simples copistes »-« Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    caméscope numérique, « Simples copistes », Pourquoi Hollywood a raison
    Camp Chaos, Transformateurs
    CARP (Copyright Arbitration Royalty Panel), Contraindre les innovateurs
    cars, MP3 sound systems in, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    Carson, Rachel, Pourquoi Hollywood a raison
    cartoon films, Créateurs-Créateurs
    Casablanca, Architecture et Loi : Force
    cassette recording, Piratage II
    VCRs, Piratage II-Piratage II, Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Causby, Thomas Lee, Introduction, Dommages, Eldred II, Conclusion
    Causby, Tinie, Introduction, Dommages, Eldred II, Conclusion
    CBS, « Simples copistes »
    CD-ROMs, film clips used in, Transformateurs-Transformateurs
    CDs
    copyright marking of, Marquage
    foreign piracy of, Piratage I-Piratage I
    mix technology and, Corrompre les citoyens-Corrompre les citoyens
    preference data on, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    prices of, 4. Libérer la musique, à nouveau
    sales levels of, Piratage II-Piratage II
    cell phones, music streamed over, 4. Libérer la musique, à nouveau
    chimeras, Chimères-Chimères
    Christensen, Clayton M., Piratage II, Marché : Concentration
    Clark, Kim B., Marché : Concentration
    CNN, « Simples copistes »
    Coase, Ronald, Eldred
    Code (Lessig), Préface, « Propriété »
    CodePink Women in Peace, Préface, Conclusion
    Coe, Brian, « Simples copistes »
    Comcast, Marché : Concentration
    comics, Japanese, Créateurs-Créateurs
    commerce, interstate, Eldred-Eldred
    Commerce, U.S. Department of, Pourquoi Hollywood a raison
    common law, Fondateurs
    Commons, John R., « Propriété »
    composer's rights vs. producers' rights in, Piratage II
    composers, copyright protections of, Piratage II
    computer games, « Simples copistes »
    Conger, Fondateurs
    Congrès des Etats Unis
    constitutional powers of, Eldred-Eldred
    copyright terms extended by, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    Court Suprême restriction, Eldred-Eldred
    in constitutional Progress Clause, Débuts-Débuts, Eldred
    on radio, Contraindre les innovateurs
    on recording industry, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Contraindre les innovateurs
    sur la technique du magnétoscope (VCR), Piratage II
    sur les lois du copyright, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Loi : durée-Loi : durée, Contraindre les innovateurs
    Conrad, Paul, Architecture et Loi : Force
    Constitution, U.S.
    Commerce Clause of, Eldred
    copyright purpose established in, Débuts-Débuts, Eldred
    First Amendment to, Introduction, Pourquoi Hollywood a raison, Loi et Architecture : Atteinte, Marché : Concentration
    on creative property, Débuts
    Progress Clause of, Débuts-Débuts, Eldred-Eldred
    structural checks and balances of, Débuts
    contracts, Architecture et Loi : Force
    Conyers, John, Jr., Chimères
    cookies, Internet, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    copyleft licenses, Conclusion
    copyright, Créateurs
    (voir aussi copyright law)
    as narrow monopoly right, Fondateurs-Fondateurs
    constitutional purpose of, Débuts, Eldred
    duration of, Créateurs-Créateurs, Fondateurs-Fondateurs, Débuts, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    four regulatory modalities on, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison, Débuts
    in perpetuity, Fondateurs-Fondateurs, Eldred-Eldred
    marking of, Loi : étendue-Loi : étendue
    of natural authors vs. corporations, Loi : durée
    renewability of, Fondateurs, Loi : durée-Loi : durée
    scope of, Loi : étendue-Loi : étendue
    usage restrictions attached to, Fondateurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    voluntary reform efforts on, Postface-Postface, Nous, maintenant-Reconstruire la culture libre : une idée
    Copyright Act (1790), Loi : durée-Loi : durée, Loi : étendue-Loi : étendue
    copyright infringement lawsuits
    against student file sharing, Catalogues-Catalogues
    commercial creativity as primary purpose of, Introduction-Introduction
    distribution technology targeted in, Contraindre les innovateurs
    exaggerated claims of, Catalogues, Contraindre les créateurs, Contraindre les innovateurs
    in recording industry, Catalogues-Catalogues, Contraindre les créateurs, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    individual defendants intimidated by, Catalogues-Catalogues
    statutory damages of, Catalogues
    willful infringement findings in, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    zero tolerance in, Piratage II-Piratage II
    copyright law
    as ex post regulation modality, « Propriété »-« Propriété »
    as protection of creators, Introduction, Débuts-Débuts
    copies as core issue of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    creativity impeded by, « Piratage »
    development of, Fondateurs-Fondateurs
    English, « Piratage », Fondateurs-Fondateurs
    European, Loi : étendue
    fair use and, Enregistreurs-Enregistreurs, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    felony punishment for infringement of, Eldred
    history of American, Débuts-Loi : durée
    innovation hampered by, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    innovative freedom balanced with fair compensation in, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Japonais, Créateurs-Créateurs
    on music recordings, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II
    on republishing vs. transformation of original work, « Piratage »-« Piratage », Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    registration requirement of, Loi : étendue-Loi : étendue
    scope of, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    statutory licenses in, Musique enregistrée-Musique enregistrée, Piratage II-Piratage II, Contraindre les innovateurs
    technology as automatic enforcer of, Architecture et Loi : Force
    term extensions in, Loi : durée-Loi : durée, Eldred-Eldred
    two central goals of, Piratage II
    corporations
    copyright terms for, Loi : durée
    in pharmaceutical industry, Conclusion-Conclusion
    Country of the Blind, The (Wells), Chimères-Chimères
    Court of Appeals
    Ninth Circuit, Transformateurs
    Court Suprême des Etats Unis
    access to opinions of, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    congressional actions restrained by, Eldred
    factions of, Eldred-Eldred
    House of Lords vs., Fondateurs-Fondateurs
    on airspace vs. land rights, Introduction-Introduction
    on balance of interests in copyright law, Piratage II
    on television advertising bans, Marché : Concentration
    cover songs, Musique enregistrée
    Creative Commons, Conclusion, Reconstruire la culture libre : une idée-Reconstruire la culture libre : une idée
    creative property, « Piratage »
    (voir aussi intellectual property rights)
    common law protections of, Loi : durée
    constitutional tradition on, Débuts-Débuts
    if value, then right theory of, « Piratage »-« Piratage »
    other property rights vs., Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    creativity, « Piratage »
    (voir aussi innovation)
    by transforming previous works, Créateurs-Créateurs
    legal restrictions on, « Piratage »-« Piratage »
    Crichton, Michael, « Simples copistes »
    criminal justice system, Marché : Concentration
    Crosskey, William W., Loi : durée
    CTEA, Loi : durée
    (voir aussi Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998))
    culture, Introduction
    (voir aussi free culture)
    commercial vs. noncommercial, Introduction-Introduction
    Cyber Rights (Godwin), « Simples copistes »

    D

    Daguerre, Louis, « Simples copistes »
    Daley, Elizabeth, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    DAT (Digital Audio Tape), Piratage II
    Data General, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Day After Trinity, The, Enregistreurs
    DDT, Pourquoi Hollywood a raison-Pourquoi Hollywood a raison
    Dean, Howard, « Simples copistes »
    democracy
    digital sharing within, Contraindre les créateurs
    in technologies of expression, « Simples copistes »
    Média : concentration, Marché : Concentration
    public discourse in, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    semiotic, 4. Libérer la musique, à nouveau
    Democratic Party, Eldred II
    derivative works
    fair use vs., Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    historical shift in copyright coverage of, Loi : étendue-Loi : étendue
    piracy vs., Créateurs-Créateurs, Loi : étendue-Loi : étendue, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    technological developments and, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    developing countries, foreign patent costs in, Conclusion-Conclusion
    Digital Copyright (Litman), Contraindre les innovateurs
    Diller, Barry, Marché : Concentration
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    controversy avoided by, Marché : Concentration
    Television Archive, Collectionneurs
    Thomas, Clarence, Eldred
    Thomson, James, Fondateurs-Fondateurs
    Thurmond, Strom, « Simples copistes »
    Tocqueville, Alexis de, « Simples copistes »
    Tonson, Jacob, Fondateurs-Fondateurs
    tort reform, Contraindre les créateurs
    Torvalds, Linus, Reconstruire les libertés auparavant présumées : exemples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, « Propriété »

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Fondateurs-Fondateurs
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Morrison, Eldred
    Universal Music Group, Marché : Concentration, Contraindre les innovateurs
    Universal Pictures, « Propriété »
    university computer networks, p2p sharing on, Catalogues-Catalogues

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Créateurs, Cinéma, Fondateurs, Architecture et Loi : Force, Ensemble
    Valenti, Jack
    background of, « Propriété »-« Propriété »
    Eldred Act opposed by, Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Loi et Architecture : Atteinte
    perpetual copyright term proposed by, Eldred
    sur la technique du magnétoscope (VCR), Piratage II-Piratage II
    Vanderbilt University, Collectionneurs
    VCRs, Contraindre les innovateurs, 4. Libérer la musique, à nouveau
    vente de disques usagés, Piratage II
    venture capitalists, Contraindre les innovateurs
    Video Pipeline, Loi et Architecture : Atteinte-Loi et Architecture : Atteinte
    Vivendi Universal, Chimères, Contraindre les innovateurs-Contraindre les innovateurs
    von Lohmann, Fred, Corrompre les citoyens

    W

    Wagner, Richard, Enregistreurs-Enregistreurs
    Warner Brothers, « Propriété », Architecture et Loi : Force-Architecture et Loi : Force
    Warner Music Group, Marché : Concentration
    Warren, Samuel D., « Simples copistes »
    Way Back Machine, Collectionneurs
    Wayner, Peter, Reconstruire la culture libre : une idée
    Web sites, domain name registration of, Enregistrement et renouvellement
    Web-logs (blogs), « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chimères-Chimères
    White House press releases, Collectionneurs
    willful infringement, Loi et Architecture : Atteinte
    Windows, Piratage I
    Winer, Dave, « Simples copistes »-« Simples copistes »
    Winick, Judd, Créateurs-Créateurs
    WJOA, Marché : Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, « Simples copistes »
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Contraindre les créateurs
    WRC, Marché : Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, « Simples copistes »

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, « Piratage », Loi : étendue

    Free culture: How big media uses technology and the law to lock down culture and control creativity / Lawrence Lessig.

    @@ -12815,7 +12815,7 @@ Copyright http://free-culture.cc/

    Published in English and Norwegian Bokmål 2015 by Petter Reinholdtsen with -help from many volunteers. Typeset with dblatex using the font Crimson +help from many volunteers. Typeset with dblatex using the font Crimson Text.

    First published 2004 by The Penguin Press. diff --git a/archive/freeculture.fr.mobi b/archive/freeculture.fr.mobi index 22fe04a..fd43a1c 100644 Binary files a/archive/freeculture.fr.mobi and b/archive/freeculture.fr.mobi differ diff --git a/archive/freeculture.fr.pdf b/archive/freeculture.fr.pdf index ab3b266..e5d9ef2 100644 Binary files a/archive/freeculture.fr.pdf and b/archive/freeculture.fr.pdf differ diff --git a/archive/freeculture.html b/archive/freeculture.html index 3a44f4e..c5b06d7 100644 --- a/archive/freeculture.html +++ b/archive/freeculture.html @@ -1,5 +1,5 @@ Free Culture

    Free Culture

    How big media uses technology and the law to lock down - culture and control creativity

    Lawrence Lessig

    Version 2004-02-10

    Copyright © 2004 Lawrence Lessig

    + culture and control creativity

    Lawrence Lessig

    Version 2004-02-10

    Copyright © 2004 Lawrence Lessig

    Creative Commons, Some rights reserved

    This book is licensed under a Creative Commons license. This license @@ -40,7 +40,7 @@ Code: And Other Laws of Cyberspace (1999)

    To Eric Eldred — whose work first drew me to this cause, and for whom it continues still. -

    Preface
    Introduction
    I. “Piracy”
    1. Chapter One: Creators
    2. Chapter Two: “Mere Copyists”
    3. Chapter Three: Catalogs
    4. Chapter Four: “Pirates”
    4.1. Film
    4.2. Recorded Music
    4.3. Radio
    4.4. Cable TV
    5. Chapter Five: “Piracy”
    5.1. Piracy I
    5.2. Piracy II
    II. “Property”
    6. Chapter Six: Founders
    7. Chapter Seven: Recorders
    8. Chapter Eight: Transformers
    9. Chapter Nine: Collectors
    10. Chapter Ten: “Property”
    10.1. Why Hollywood Is Right
    10.2. Beginnings
    10.3. Law: Duration
    10.4. Law: Scope
    10.5. Law and Architecture: Reach
    10.6. Architecture and Law: Force
    10.7. Market: Concentration
    10.8. Together
    III. Puzzles
    11. Chapter Eleven: Chimera
    12. Chapter Twelve: Harms
    12.1. Constraining Creators
    12.2. Constraining Innovators
    12.3. Corrupting Citizens
    IV. Balances
    13. Chapter Thirteen: Eldred
    14. Chapter Fourteen: Eldred II
    Conclusion
    Afterword
    1. Us, now
    1.1. Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    1.2. Rebuilding Free Culture: One Idea
    2. Them, soon
    2.1. 1. More Formalities
    2.1.1. Registration and renewal
    2.1.2. Marking
    2.2. 2. Shorter Terms
    2.3. 3. Free Use Vs. Fair Use
    2.4. 4. Liberate the Music—Again
    2.5. 5. Fire Lots of Lawyers
    Notes
    Index
    Acknowledgments
    Index

    Preface

    +

    Preface
    Introduction
    I. “Piracy”
    1. Chapter One: Creators
    2. Chapter Two: “Mere Copyists”
    3. Chapter Three: Catalogs
    4. Chapter Four: “Pirates”
    4.1. Film
    4.2. Recorded Music
    4.3. Radio
    4.4. Cable TV
    5. Chapter Five: “Piracy”
    5.1. Piracy I
    5.2. Piracy II
    II. “Property”
    6. Chapter Six: Founders
    7. Chapter Seven: Recorders
    8. Chapter Eight: Transformers
    9. Chapter Nine: Collectors
    10. Chapter Ten: “Property”
    10.1. Why Hollywood Is Right
    10.2. Beginnings
    10.3. Law: Duration
    10.4. Law: Scope
    10.5. Law and Architecture: Reach
    10.6. Architecture and Law: Force
    10.7. Market: Concentration
    10.8. Together
    III. Puzzles
    11. Chapter Eleven: Chimera
    12. Chapter Twelve: Harms
    12.1. Constraining Creators
    12.2. Constraining Innovators
    12.3. Corrupting Citizens
    IV. Balances
    13. Chapter Thirteen: Eldred
    14. Chapter Fourteen: Eldred II
    Conclusion
    Afterword
    1. Us, now
    1.1. Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    1.2. Rebuilding Free Culture: One Idea
    2. Them, soon
    2.1. 1. More Formalities
    2.1.1. Registration and renewal
    2.1.2. Marking
    2.2. 2. Shorter Terms
    2.3. 3. Free Use Vs. Fair Use
    2.4. 4. Liberate the Music—Again
    2.5. 5. Fire Lots of Lawyers
    Notes
    Index
    Acknowledgments
    Index

    Preface

    At the end of his review of my first book, Code: And Other Laws of Cyberspace, David Pogue, a brilliant writer and author of countless technical and @@ -67,7 +67,7 @@ causes even after the modem is turned off. It is an argument about how the battles that now rage regarding life on-line have fundamentally affected “people who aren't online.” There is no switch that will insulate us from the Internet's effect. -

    +

    But unlike Code, the argument here is not much about the Internet itself. It is instead about the consequence of the Internet to a part of our tradition that is much more fundamental, @@ -77,7 +77,7 @@ important. That tradition is the way our culture gets made. As I explain in the pages that follow, we come from a tradition of “free culture”—not “free” as in “free beer” (to borrow a phrase from the founder of the -free software movement[2]), but “free” as in “free speech,” “free markets,” +free software movement[2]), but “free” as in “free speech,” “free markets,” “free trade,” “free enterprise,” “free will,” and “free elections.” A free culture supports and protects creators and innovators. It does this directly by granting intellectual property rights. But it does so @@ -97,7 +97,7 @@ Whether you are on the Left or the Right, if you are in this sense disinterested, then the story I tell here will trouble you. For the changes I describe affect values that both sides of our political culture deem fundamental. -

    +

    We saw a glimpse of this bipartisan outrage in the early summer of 2003. As the FCC considered changes in media ownership rules that would relax limits on media concentration, an extraordinary coalition @@ -112,7 +112,7 @@ Does that sound unconservative? Not to me. The concentration of power—political, corporate, media, cultural—should be anathema to conservatives. The diffusion of power through local control, thereby encouraging individual participation, is the essence of federalism and -the greatest expression of democracy.[3] +the greatest expression of democracy.[3]

    This idea is an element of the argument of Free Culture, though my focus is not just on the concentration of power produced by @@ -122,7 +122,7 @@ the effective scope of the law. The law is changing; that change is altering the way our culture gets made; that change should worry you—whether or not you care about the Internet, and whether you're on Safire's left or on his right. -

    +

    The inspiration for the title and for much of the argument of this book comes from the work of Richard Stallman and the Free Software Foundation. Indeed, as I reread @@ -158,11 +158,11 @@ fear about our culture today. It is against that extremism that this book is written.


    [1] David Pogue, “Don't Just Chat, Do Something,” New York Times, 30 January 2000. -

    [2] Richard M. Stallman, Free Software, Free Societies 57 (Joshua Gay, ed. 2002). -

    [3] William Safire, +

    [3] William Safire, “The Great Media Gulp,” New York Times, 22 May 2003. - +

    Chapter . Introduction

    On December 17, 1903, on a windy North Carolina beach for just shy of one hundred seconds, the Wright brothers demonstrated that a @@ -174,12 +174,12 @@ flight, and a gaggle of innovators began to build upon it. At the time the Wright brothers invented the airplane, American law held that a property owner presumptively owned not just the surface of his land, but all the land below, down to the center of the earth, -and all the space above, to “an indefinite extent, upwards.”[4] +and all the space above, to “an indefinite extent, upwards.”[4] For many years, scholars had puzzled about how best to interpret the idea that rights in land ran to the heavens. Did that mean that you owned the stars? Could you prosecute geese for their willful and regular trespass? -

    +

    Then came airplanes, and for the first time, this principle of American law—deep within the foundations of our tradition, and acknowledged by the most important legal thinkers of our past—mattered. If @@ -187,7 +187,7 @@ my land reaches to the heavens, what happens when United flies over my field? Do I have the right to banish it from my property? Am I allowed to enter into an exclusive license with Delta Airlines? Could we set up an auction to decide how much these rights are worth? -

    +

    In 1945, these questions became a federal case. When North Carolina farmers Thomas Lee and Tinie Causby started losing chickens because of low-flying military aircraft (the terrified chickens apparently @@ -197,7 +197,7 @@ of course, never touched the surface of the Causbys' land. But if, as Blackstone, Kent, and Coke had said, their land reached to “an indefinite extent, upwards,” then the government was trespassing on their property, and the Causbys wanted it to stop. -

    +

    The Supreme Court agreed to hear the Causbys' case. Congress had declared the airways public, but if one's property really extended to the heavens, then Congress's declaration could well have been an unconstitutional @@ -214,10 +214,10 @@ trespass suits. Common sense revolts at the idea. To recognize such private claims to the airspace would clog these highways, seriously interfere with their control and development in the public interest, and transfer into private ownership that to which only -the public has a just claim.[5] +the public has a just claim.[5]

    “Common sense revolts at the idea.” -

    +

    This is how the law usually works. Not often this abruptly or impatiently, but eventually, this is how it works. It was Douglas's style not to dither. Other justices would have blathered on for pages to reach the @@ -227,7 +227,7 @@ at the idea.” But whether it takes pages or a few words, it genius of a common law system, as ours is, that the law adjusts to the technologies of the time. And as it adjusts, it changes. Ideas that were as solid as rock in one age crumble in another. -

    +

    Or at least, this is how things happen when there's no one powerful on the other side of the change. The Causbys were just farmers. And though there were no doubt many like them who were upset by the @@ -244,7 +244,7 @@ They could call their representatives or even file a lawsuit. But in the end, the force of what seems “obvious” to everyone else—the power of “common sense”—would prevail. Their “private interest” would not be allowed to defeat an obvious public gain. -

    +

    Edwin Howard Armstrong is one of America's forgotten inventor geniuses. He came to the great American inventor scene just after the titans Thomas Edison and Alexander @@ -284,7 +284,7 @@ and torn; it sounded like paper and not like a crackling forest fire. … Sousa marches were played from records and a piano solo and guitar number were performed. … The music was projected with a live-ness rarely if ever heard before from a radio “music -box.”[6] +box.”[6]

    As our own common sense tells us, Armstrong had discovered a vastly superior radio technology. But at the time of his invention, Armstrong @@ -293,7 +293,7 @@ AM radio market. By 1935, there were a thousand radio stations across the United States, but the stations in large cities were all owned by a handful of networks. -

    +

    RCA's president, David Sarnoff, a friend of Armstrong's, was eager that Armstrong discover a way to remove static from AM radio. So Sarnoff was quite excited when Armstrong told him he had a device @@ -303,8 +303,8 @@ his invention, Sarnoff was not pleased. I thought Armstrong would invent some kind of a filter to remove static from our AM radio. I didn't think he'd start a revolution— start up a whole damn new industry to compete with -RCA.[7] -

    +RCA.[7] +

    Armstrong's invention threatened RCA's AM empire, so the company launched a campaign to smother FM radio. While FM may have been a superior technology, Sarnoff was a superior tactician. As one author @@ -315,7 +315,7 @@ of strategy devised by the sales, patent, and legal offices to subdue this threat to corporate position. For FM, if allowed to develop unrestrained, posed … a complete reordering of radio power … and the eventual overthrow of the carefully restricted AM system -on which RCA had grown to power.[8] +on which RCA had grown to power.[8]

    RCA at first kept the technology in house, insisting that further tests were needed. When, after two years of testing, Armstrong grew @@ -332,8 +332,8 @@ radio would be crippled. As Lawrence Lessing described it, The series of body blows that FM radio received right after the war, in a series of rulings manipulated through the FCC by the big radio interests, were almost incredible in their force and -deviousness.[9] -

    +deviousness.[9] +

    To make room in the spectrum for RCA's latest gamble, television, FM radio users were to be moved to a totally new spectrum band. The power of FM radio stations was also cut, meaning FM could no longer @@ -342,7 +342,7 @@ be used to beam programs from one part of the country to another. FM relaying stations would mean radio stations would have to buy wired links from AT&T.) The spread of FM radio was thus choked, at least temporarily. -

    +

    Armstrong resisted RCA's efforts. In response, RCA resisted Armstrong's patents. After incorporating FM technology into the emerging standard for television, RCA declared the patents @@ -353,7 +353,7 @@ just as the patents expired, RCA offered a settlement so low that it would not even cover Armstrong's lawyers' fees. Defeated, broken, and now broke, in 1954 Armstrong wrote a short note to his wife and then stepped out of a thirteenth-story window to his death. -

    +

    This is how the law sometimes works. Not often this tragically, and rarely with heroic drama, but sometimes, this is how it works. From the beginning, government and government agencies have been subject to @@ -368,13 +368,13 @@ to themselves, would crumble in another, are sustained through this subtle corruption of our political process. RCA had what the Causbys did not: the power to stifle the effect of technological change. -

    +

    There's no single inventor of the Internet. Nor is there any good date upon which to mark its birth. Yet in a very short time, the Internet has become part of ordinary American life. According to the Pew Internet and American Life Project, 58 percent of Americans had access to the Internet in 2002, up from 49 percent two years -before.[10] +before.[10] That number could well exceed two thirds of the nation by the end of 2004.

    @@ -395,7 +395,7 @@ process. That change will radically transform a tradition that is as old as the Republic itself. Most, if they recognized this change, would reject it. Yet most don't even see the change that the Internet has introduced. -

    +

    We can glimpse a sense of this change by distinguishing between commercial and noncommercial culture, and by mapping the law's regulation of each. By “commercial culture” I mean that part of our @@ -421,14 +421,14 @@ The focus of the law was on commercial creativity. At first slightly, then quite extensively, the law protected the incentives of creators by granting them exclusive rights to their creative work, so that they could sell those exclusive rights in a commercial -marketplace.[11] +marketplace.[11] This is also, of course, an important part of creativity and culture, and it has become an increasingly important part in America. But in no sense was it dominant within our tradition. It was instead just one part, a controlled part, balanced with the free. -

    +

    This rough divide between the free and the controlled has now -been erased.[12] +been erased.[12] The Internet has set the stage for this erasure and, pushed by big media, the law has now affected it. For the first time in our tradition, the ordinary ways in which individuals create and share @@ -439,7 +439,7 @@ the balance of our history—between uses of our culture that were free and uses of our culture that were only upon permission—has been undone. The consequence is that we are less and less a free culture, more and more a permission culture. -

    +

    This change gets justified as necessary to protect commercial creativity. And indeed, protectionism is precisely its motivation. But the protectionism that justifies the changes that I @@ -451,7 +451,7 @@ change the way both commercial and noncommercial culture are made and shared have united to induce lawmakers to use the law to protect them. It is the story of RCA and Armstrong; it is the dream of the Causbys. -

    +

    For the Internet has unleashed an extraordinary possibility for many to participate in the process of building and cultivating a culture that reaches far beyond local boundaries. That power has changed the @@ -477,7 +477,7 @@ using their power to get the law to protect them against this new, more efficient, more vibrant technology for building culture. They are succeeding in their plan to remake the Internet before the Internet remakes them. -

    +

    It doesn't seem this way to many. The battles over copyright and the Internet seem remote to most. To the few who follow them, they seem @@ -485,7 +485,7 @@ mainly about a much simpler brace of questions—whether “property” will be protected. The “war” that has been waged against the technologies of the Internet—what Motion Picture Association of America (MPAA) president Jack Valenti -calls his “own terrorist war”[13]—has been framed as a battle about the +calls his “own terrorist war”[13]—has been framed as a battle about the rule of law and respect for property. To know which side to take in this war, most think that we need only decide whether we're for property or against it. @@ -501,12 +501,12 @@ But those simple beliefs mask a much more fundamental question and a much more dramatic change. My fear is that unless we come to see this change, the war to rid the world of Internet “pirates” will also rid our culture of values that have been integral to our tradition from the start. -

    +

    These values built a tradition that, for at least the first 180 years of our Republic, guaranteed creators the right to build freely upon their past, and protected creators and innovators from either state or private control. The First Amendment protected creators against state control. -And as Professor Neil Netanel powerfully argues,[14] +And as Professor Neil Netanel powerfully argues,[14] copyright law, properly balanced, protected creators against private control. Our tradition was thus neither Soviet nor the tradition of patrons. It instead carved out a wide berth within which creators @@ -536,7 +536,7 @@ peace. There is no good reason for the current struggle around Internet technologies to continue. There will be great harm to our tradition and culture if it is allowed to continue unchecked. We must come to understand the source of this war. We must resolve it soon. -

    +

    Like the Causbys' battle, this war is, in part, about “property.” The property of this war is not as tangible as the Causbys', and no innocent chicken has yet to lose its life. Yet the ideas surrounding @@ -550,7 +550,7 @@ us as it was to them that the new technologies of the Internet are “trespassing” upon legitimate claims of “property.” It is as plain to us as it was to them that the law should intervene to stop this trespass. -

    +

    And thus, when geeks and technologists defend their Armstrong or Wright brothers technology, most of us are simply unsympathetic. Common sense does not revolt. Unlike in the case of the unlucky @@ -559,7 +559,7 @@ war. Unlike the lucky Wright brothers, the Internet has not inspired a revolution on its side. -

    +

    My hope is to push this common sense along. I have become increasingly amazed by the power of this idea of intellectual property and, more importantly, its power to disable critical thought by policy makers @@ -588,7 +588,7 @@ sense actually believes in these extremes? Or does common sense stand silent in the face of these extremes because, as with Armstrong versus RCA, the more powerful side has ensured that it has the more powerful view? -

    +

    I don't mean to be mysterious. My own views are resolved. I believe it was right for common sense to revolt against the extremism of the Causbys. I believe it would be right for common sense to revolt @@ -597,7 +597,7 @@ property.” What the law demands today is increasingly as si sheriff arresting an airplane for trespass. But the consequences of this silliness will be much more profound. -

    +

    The struggle that rages just now centers on two ideas: “piracy” and “property.” My aim in this book's next two parts is to explore these two ideas. @@ -625,10 +625,10 @@ interests most threatened are among the most powerful players in our depressingly compromised process of making law. This book is the story of one more consequence of this form of corruption—a consequence to which most of us remain oblivious. -


    [4] +


    [4] St. George Tucker, Blackstone's Commentaries 3 (South Hackensack, N.J.: Rothman Reprints, 1969), 18. -

    [5] United States v. Causby, U.S. 328 (1946): 256, 261. The Court did find that there could be a “taking” if the government's use of its land effectively destroyed the value of the Causbys' land. This example was @@ -637,25 +637,25 @@ Property and Sovereignty: Notes Toward a Cultural Geography of Authorship,” Stanford Law Review 48 (1996): 1293, 1333. See also Paul Goldstein, Real Property (Mineola, N.Y.: Foundation Press, 1984), 1112–13. - - -

    [6] + + +

    [6] Lawrence Lessing, Man of High Fidelity: Edwin Howard Armstrong (Philadelphia: J. B. Lipincott Company, 1956), 209. -

    [7] See “Saints: The Heroes and Geniuses of the +

    [7] See “Saints: The Heroes and Geniuses of the Electronic Era,” First Electronic Church of America, at www.webstationone.com/fecha, available at link #1. -

    [8] Lessing, 226. -

    [8] Lessing, 226. +

    [9] Lessing, 256. -

    [10] Amanda Lenhart, “The Ever-Shifting Internet Population: A New Look at Internet Access and the Digital Divide,” Pew Internet and American Life Project, 15 April 2003: 6, available at link #2. -

    [11] This is not the only purpose of copyright, though it is the overwhelmingly primary purpose of the copyright established in the federal constitution. State copyright law historically protected not just the commercial interest in @@ -664,20 +664,20 @@ right to first publication, state copyright law gave authors the power to control the spread of facts about them. See Samuel D. Warren and Louis D. Brandeis, “The Right to Privacy,” Harvard Law Review 4 (1890): 193, 198–200. - -

    [12] See Jessica Litman, Digital Copyright (New York: Prometheus Books, 2001), ch. 13. - -

    [13] Amy Harmon, “Black Hawk Download: Moving Beyond Music, Pirates Use New Tools to Turn the Net into an Illicit Video Club,” New York Times, 17 January 2002. -

    [14] Neil W. Netanel, “Copyright and a Democratic Civil Society,” Yale Law Journal 106 (1996): 283. - -

    Part I. “Piracy”

    + +

    Part I. “Piracy”

    Since the inception of the law regulating creative property, there has been a war against “piracy.” The precise contours of this concept, “piracy,” are hard to sketch, but the animating injustice is easy to @@ -686,8 +686,8 @@ English copyright law to include sheet music,

    A person may use the copy by playing it, but he has no right to rob the author of the profit, by multiplying copies and disposing -of them for his own use.[15] -

    +of them for his own use.[15] +

    Today we are in the middle of another “war” against “piracy.” The Internet has provoked this war. The Internet makes possible the efficient spread of content. Peer-to-peer (p2p) file sharing is among @@ -702,7 +702,7 @@ and uncopyrighted content. Thus has there been a vast amount of sharing of copyrighted content. That sharing in turn has excited the war, as copyright owners fear the sharing will “rob the author of the profit.” -

    +

    The warriors have turned to the courts, to the legislatures, and increasingly to technology to defend their “property” against this “piracy.” A generation of Americans, the warriors warn, is being @@ -723,24 +723,24 @@ value. Whenever I take something of value from someone else, I should have their permission. The taking of something of value from someone else without permission is wrong. It is a form of piracy. -

    +

    This view runs deep within the current debates. It is what NYU law professor Rochelle Dreyfuss criticizes as the “if value, then right” -theory of creative property[16] +theory of creative property[16] —if there is value, then someone must have a right to that value. It is the perspective that led a composers' rights organization, ASCAP, to sue the Girl Scouts for failing to pay for the -songs that girls sang around Girl Scout campfires.[17] +songs that girls sang around Girl Scout campfires.[17] There was “value” (the songs) so there must have been a “right”—even against the Girl Scouts. -

    +

    This idea is certainly a possible understanding of how creative property should work. It might well be a possible design for a system of law protecting creative property. But the “if value, then right” theory of creative property has never been America's theory of creative property. It has never taken hold within our law. -

    +

    Instead, in our tradition, intellectual property is an instrument. It sets the groundwork for a richly creative society but remains subservient to the value of creativity. The current debate has this @@ -752,14 +752,14 @@ takes care to draw—the distinction between republishing someone's work on the one hand and building upon or transforming that work on the other. Copyright law at its birth had only publishing as its concern; copyright law today regulates both. -

    +

    Before the technologies of the Internet, this conflation didn't matter all that much. The technologies of publishing were expensive; that meant the vast majority of publishing was commercial. Commercial entities could bear the burden of the law—even the burden of the Byzantine complexity that copyright law has become. It was just one more expense of doing business. -

    +

    But with the birth of the Internet, this natural limit to the reach of the law has disappeared. The law controls not just the creativity of commercial creators but effectively that of anyone. Although that @@ -777,29 +777,29 @@ creativity with insanely complex and vague rules and with the threat of obscenely severe penalties. We may be seeing, as Richard Florida writes, the “Rise of the Creative -Class.”[18] +Class.”[18] Unfortunately, we are also seeing an extraordinary rise of regulation of this creative class. -

    +

    These burdens make no sense in our tradition. We should begin by understanding that tradition a bit more and by placing in their proper context the current battles about behavior labeled “piracy.” -


    [15] +


    [15] Bach v. Longman, 98 Eng. Rep. 1274 (1777) (Mansfield). -

    [16] See Rochelle Dreyfuss, “Expressive Genericity: Trademarks as Language in the Pepsi Generation,” Notre Dame Law Review 65 (1990): 397. -

    [17] Lisa Bannon, “The Birds May Sing, but Campers Can't Unless They Pay Up,” Wall Street Journal, 21 August 1996, available at link #3; Jonathan Zittrain, “Calling Off the Copyright War: In Battle of Property vs. Free Speech, No One Wins,” Boston Globe, 24 November 2002. - -

    [18] In The Rise of the Creative Class (New York: Basic Books, 2002), Richard Florida documents a shift in the nature of @@ -809,8 +809,8 @@ enabled or stifled. I certainly agree with him about the importance and significance of this change, but I also believe the conditions under which it will be enabled are much more tenuous. - - + +

    Chapter 1. Chapter One: Creators

    In 1928, a cartoon character was born. An early Mickey Mouse made his debut in May of that year, in a silent flop called Plane Crazy. @@ -841,8 +841,8 @@ The effect on our little audience was nothing less than electric. They responded almost instinctively to this union of sound and motion. I thought they were kidding me. So they put me in the audience and ran the action again. It was terrible, but it was wonderful! And -it was something new![19] -

    +it was something new![19] +

    Disney's then partner, and one of animation's most extraordinary talents, Ub Iwerks, put it more strongly: “I have never been so thrilled in my life. Nothing since has ever equaled it.” @@ -854,7 +854,7 @@ filler for other films. Throughout animation's early history, it was Disney's invention that set the standard that others struggled to match. And quite often, Disney's great genius, his spark of creativity, was built upon the work of others. -

    +

    This much is familiar. What you might not know is that 1928 also marks another important transition. In that year, a comic (as opposed to cartoon) genius created his last independently produced silent film. @@ -871,17 +871,17 @@ and among the best of its genre. Willie. The coincidence of titles is not coincidental. Steamboat Willie is a -direct cartoon parody of Steamboat Bill,[20] +direct cartoon parody of Steamboat Bill,[20] and both are built upon a common song as a source. It is not just from the invention of synchronized sound in The Jazz Singer that we get Steamboat Willie. It is also from Buster Keaton's invention of Steamboat Bill, Jr., itself inspired by the song “Steamboat Bill,” that we get Steamboat Willie, and then from Steamboat Willie, Mickey Mouse. -

    +

    This “borrowing” was nothing unique, either for Disney or for the industry. Disney was always parroting the feature-length mainstream -films of his day.[21] +films of his day.[21] So did many others. Early cartoons are filled with knockoffs—slight variations on winning themes; retellings of ancient stories. The key to success was the brilliance of the @@ -920,7 +920,7 @@ that we should perhaps quickly forget, Treasure Planet

    +

    This is a kind of creativity. It is a creativity that we should remember and celebrate. There are some who would say that there is no creativity except this kind. We don't need to go that far to recognize @@ -928,11 +928,11 @@ its importance. We could call this ““Walt Disney creativity”—a form of expression and genius that builds upon the culture around us and makes it something different. -

    In 1928, the culture that Disney was free to draw upon was +

    In 1928, the culture that Disney was free to draw upon was relatively fresh. The public domain in 1928 was not very old and was therefore quite vibrant. The average term of copyright was just around thirty years—for that minority of creative work that was in fact -copyrighted.[22] +copyrighted.[22] That means that for thirty years, on average, the authors or copyright holders of a creative work had an “exclusive right” to control certain uses of the work. To use this copyrighted work in limited ways @@ -945,7 +945,7 @@ zone.” Thus, most of the content from the nineteenth century for Disney to use and build upon in 1928. It was free for anyone— whether connected or not, whether rich or not, whether approved or not—to use and build upon. -

    +

    This is the ways things always were—until quite recently. For most of our history, the public domain was just over the horizon. From until 1978, the average copyright term was never more than thirty-two @@ -957,7 +957,7 @@ Today's equivalent would be for creative work from the 1960s and 1970s to now be free for the next Walt Disney to build upon without permission. Yet today, the public domain is presumptive only for content from before the Great Depression. -

    +

    Of course, Walt Disney had no monopoly on “Walt Disney creativity.” Nor does America. The norm of free culture has, until recently, and except within totalitarian nations, been broadly exploited and quite @@ -1008,7 +1008,7 @@ mainstream commercial manga market. In some ways, it obviously competes with that market, but there is no sustained effort by those who control the commercial manga market to shut the doujinshi market down. It flourishes, despite the competition and despite the law. -

    +

    The most puzzling feature of the doujinshi market, for those trained in the law, at least, is that it is allowed to exist at all. Under Japanese copyright law, which in this respect (on paper) mirrors @@ -1021,7 +1021,7 @@ Jr. Under both Japanese and American law, that “< the permission of the original copyright owner is illegal. It is an infringement of the original copyright to make a copy or a derivative work without the original copyright owner's permission. -

    +

    Yet this illegal market exists and indeed flourishes in Japan, and in the view of many, it is precisely because it exists that Japanese manga flourish. As American graphic novelist Judd Winick said to me, “The @@ -1030,23 +1030,23 @@ in Japan now. … American comics were born out of copying each other. … That's how [the artists] learn to draw — by going into comic books and not tracing them, but looking at them and copying them” -and building from them.[23] -

    +and building from them.[23] +

    American comics now are quite different, Winick explains, in part because of the legal difficulty of adapting comics the way doujinshi are allowed. Speaking of Superman, Winick told me, “there are these rules and you have to stick to them.” There are things Superman “cannot” do. “As a creator, it's frustrating having to stick to some parameters which are fifty years old.” -

    +

    The norm in Japan mitigates this legal difficulty. Some say it is precisely the benefit accruing to the Japanese manga market that explains the mitigation. Temple University law professor Salil Mehra, for example, hypothesizes that the manga market accepts these technical violations because they spur the manga market to be more wealthy and productive. Everyone would be worse off if doujinshi were -banned, so the law does not ban doujinshi.[24] -

    +banned, so the law does not ban doujinshi.[24] +

    The problem with this story, however, as Mehra plainly acknowledges, is that the mechanism producing this laissez faire response is not clear. It may well be that the market as a whole is better off if @@ -1056,7 +1056,7 @@ no general exception for doujinshi, and indeed in some cases individual manga artists have sued doujinshi artists, why is there not a more general pattern of blocking this “free taking” by the doujinshi culture? -

    +

    I spent four wonderful months in Japan, and I asked this question as often as I could. Perhaps the best account in the end was offered by a friend from a major Japanese law firm. “We don't have enough @@ -1073,7 +1073,7 @@ Japanese gain something important if they could end this practice of uncompensated sharing? Does piracy here hurt the victims of the piracy, or does it help them? Would lawyers fighting this piracy help their clients or hurt them? -

    +

    Let's pause for a moment.

    If you're like I was a decade ago, or like most people are when they @@ -1083,11 +1083,11 @@ be puzzled about something you hadn't thought through before. We live in a world that celebrates “property.” I am one of those celebrants. I believe in the value of property in general, and I also believe in the value of that weird form of property that lawyers call -“intellectual property.”[25] +“intellectual property.”[25] A large, diverse society cannot survive without property; a large, diverse, and modern society cannot flourish without intellectual property. -

    +

    But it takes just a second's reflection to realize that there is plenty of value out there that “property” doesn't capture. I don't mean “money can't buy you love,” but rather, value that is plainly @@ -1109,19 +1109,19 @@ valuable, our tradition does not treat those takings as wrong. Some things remain free for the taking within a free culture, and that freedom is good. -

    +

    The same with the doujinshi culture. If a doujinshi artist broke into a publisher's office and ran off with a thousand copies of his latest work—or even one copy—without paying, we'd have no hesitation in saying the artist was wrong. In addition to having trespassed, he would have stolen something of value. The law bans that stealing in whatever form, whether large or small. -

    +

    Yet there is an obvious reluctance, even among Japanese lawyers, to say that the copycat comic artists are “stealing.” This form of Walt Disney creativity is seen as fair and right, even if lawyers in particular find it hard to say why. -

    +

    It's the same with a thousand examples that appear everywhere once you begin to look. Scientists build upon the work of other scientists without asking or paying for the privilege. (“Excuse me, Professor @@ -1144,7 +1144,7 @@ permission for Walt Disney creativity must always be sought. Instead, every society has left a certain bit of its culture free for the taking—free societies more fully than unfree, perhaps, but all societies to some degree. -

    +

    The hard question is therefore not whether a culture is free. All cultures are free to some degree. The hard question instead is “How free is this culture?” @@ -1159,11 +1159,11 @@ a studio or not? Free cultures are cultures that leave a great deal open for others to build upon; unfree, or permission, cultures leave much less. Ours was a free culture. It is becoming much less so. -


    [19] +


    [19] Leonard Maltin, Of Mice and Magic: A History of American Animated Cartoons (New York: Penguin Books, 1987), 34–35. -

    [20] I am grateful to David Gerstein and his careful history, described at link #4. @@ -1173,12 +1173,12 @@ Simpleton” (Delille), ““Gawky Rube” (Lakay). A sixth song, “The Turkey in the Straw,” was already in the public domain. Letter from David Smith to Harry Surden, 10 July 2003, on file with author. -

    [21] He was also a fan of the public domain. See Chris Sprigman, “The Mouse that Ate the Public Domain,” Findlaw, 5 March 2002, at link #5. -

    [22] Until 1976, copyright law granted an author the possibility of two terms: an initial term and a renewal term. I have calculated the “average” term by @@ -1190,11 +1190,11 @@ average term is 32.2 years. For the renewal data and other relevant data, see the Web site associated with this book, available at link #6. -

    [23] For an excellent history, see Scott McCloud, Reinventing Comics (New York: Perennial, 2000). -

    [24] See Salil K. Mehra, “Copyright and Comics in Japan: Does Law Explain Why All the Comics My Kid Watches Are Japanese Imports?” Rutgers Law @@ -1204,9 +1204,9 @@ legal actions for infringement. One hypothesis is that all manga artists may be better off collectively if they set aside their individual self-interest and decide not to press their legal rights. This is essentially a prisoner's dilemma solved.” -

    [25] - + The term intellectual property is of relatively recent origin. See Siva Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 11 (New York: New York University Press, 2001). See also Lawrence Lessig, The Future of Ideas @@ -1214,7 +1214,7 @@ University Press, 2001). See also Lawrence Lessig, The Fut describes a set of “property” rights — copyright, patents, trademark, and trade-secret — but the nature of those rights is very different. -

    Chapter 2. Chapter Two: “Mere Copyists”

    +

    Chapter 2. Chapter Two: “Mere Copyists”

    In 1839, Louis Daguerre invented the first practical technology for producing what we would call “photographs.” Appropriately enough, they were called @@ -1223,7 +1223,7 @@ expensive, and the field was thus limited to professionals and a few zealous and wealthy amateurs. (There was even an American Daguerre Association that helped regulate the industry, as do all such associations, by keeping competition down so as to keep prices up.) -

    +

    Yet despite high prices, the demand for daguerreotypes was strong. This pushed inventors to find simpler and cheaper ways to make “automatic pictures.” William Talbot soon discovered a process for @@ -1248,7 +1248,7 @@ population of photographers. Eastman developed flexible, emulsion-coated paper film and placed rolls of it in small, simple cameras: the Kodak. The device was marketed on the basis of its simplicity. “You press the button and we -do the rest.”[26] As he described in The Kodak Primer: +do the rest.”[26] As he described in The Kodak Primer:

    The principle of the Kodak system is the separation of the work that any person whomsoever can do in making a photograph, from the work @@ -1258,8 +1258,8 @@ press a button, with an instrument which altogether removes from the practice of photography the necessity for exceptional facilities or, in fact, any special knowledge of the art. It can be employed without preliminary study, without a darkroom and without -chemicals.[27] -

    +chemicals.[27] +

    For $25, anyone could make pictures. The camera came preloaded with film, and when it had been used, the camera was returned to an Eastman factory, where the film was developed. Over time, of course, @@ -1269,9 +1269,9 @@ popular photography. Eastman's camera first went on sale in 1888; one year later, Kodak was printing more than six thousand negatives a day. From 1888 through 1909, while industrial production was rising by 4.7 percent, photographic equipment and material sales increased by 11 -percent.[28] Eastman Kodak's sales during the same period experienced -an average annual increase of over 17 percent.[29] -

    +percent.[28] Eastman Kodak's sales during the same period experienced +an average annual increase of over 17 percent.[29] +

    The real significance of Eastman's invention, however, was not @@ -1283,8 +1283,8 @@ first time the snapshot album provided the man on the street with a permanent record of his family and its activities. … For the first time in history there exists an authentic visual record of the appearance and activities of the common man made without [literary] -interpretation or bias.”[30] -

    +interpretation or bias.”[30] +

    In this way, the Kodak camera and film were technologies of expression. The pencil or paintbrush was also a technology of expression, of course. But it took years of training before they could @@ -1296,7 +1296,7 @@ how best to frame a picture and you get a sense of the experience of creativity that the Kodak enabled. Democratic tools gave ordinary people a way to express themselves more easily than any tools could have before. -

    +

    What was required for this technology to flourish? Obviously, Eastman's genius was an important part. But also important was the legal environment within which Eastman's invention grew. For early in @@ -1304,8 +1304,8 @@ the history of photography, there was a series of judicial decisions that could well have changed the course of photography substantially. Courts were asked whether the photographer, amateur or professional, required permission before he could capture and print whatever image -he wanted. Their answer was no.[31] -

    +he wanted. Their answer was no.[31] +

    The arguments in favor of requiring permission will sound surprisingly familiar. The photographer was “taking” something from the person or building whose photograph he shot—pirating something of @@ -1315,16 +1315,16 @@ draw Mickey, so, too, should these photographers not be free to take images that they thought valuable. -

    +

    On the other side was an argument that should be familiar, as well. Sure, there may be something of value being used. But citizens should have the right to capture at least those images that stand in public view. (Louis Brandeis, who would become a Supreme Court Justice, thought -the rule should be different for images from private spaces.[32]) It may be that this means that the photographer +the rule should be different for images from private spaces.[32]) It may be that this means that the photographer gets something for nothing. Just as Disney could take inspiration from Steamboat Bill, Jr. or the Brothers Grimm, the photographer should be free to capture an image without compensating the source. -

    +

    Fortunately for Mr. Eastman, and for photography in general, these early decisions went in favor of the pirates. In general, no permission would be required before an image could be captured and @@ -1333,8 +1333,8 @@ default. (The law would eventually craft an exception for famous people: commercial photographers who snap pictures of famous people for commercial purposes have more restrictions than the rest of us. But in the ordinary case, the image can be captured without -clearing the rights to do the capturing.[33]) -

    +clearing the rights to do the capturing.[33]) +

    We can only speculate about how photography would have developed had the law gone the other way. If the presumption had been against the photographer, then the photographer would have had to demonstrate @@ -1348,7 +1348,7 @@ from the “image-right” imagine the law then requiring that some form of permission be demonstrated before a company developed pictures. We could imagine a system developing to demonstrate that permission. -

    +

    But though we could imagine this system of permission, it would be @@ -1362,7 +1362,7 @@ photography to ordinary people would not have occurred. Nothing like that growth would have been realized. And certainly, nothing like that growth in a democratic technology of expression would have been realized. -

    +

    If you drive through San Francisco's Presidio, you might see two gaudy yellow school buses painted over with colorful and striking images, and the logo @@ -1382,27 +1382,27 @@ These buses are not cheap, but the technology they carry is increasingly so. The cost of a high-quality digital video system has fallen dramatically. As one analyst puts it, “Five years ago, a good real-time digital video editing system cost $25,000. Today you can get -professional quality for $595.”[34] +professional quality for $595.”[34] These buses are filled with technology that would have cost hundreds of thousands just ten years ago. And it is now feasible to imagine not just buses like this, but classrooms across the country where kids are learning more and more of something teachers call “media literacy.” -

    +

    “Media literacy,” as Dave Yanofsky, the executive director of Just Think!, puts it, “is the ability … to understand, analyze, and deconstruct media images. Its aim is to make [kids] literate about the way media works, the way it's constructed, the way it's delivered, and the way people access it.” -

    +

    This may seem like an odd way to think about “literacy.” For most people, literacy is about reading and writing. Faulkner and Hemingway and noticing split infinitives are the things that “literate” people know about. -

    +

    Maybe. But in a world where children see on average 390 hours of television commercials per year, or between 20,000 and 45,000 -commercials generally,[35] +commercials generally,[35] it is increasingly important to understand the “grammar” of media. For just as there is a grammar for the written word, so, too, is there one for media. And just as kids learn how to write by writing lots of @@ -1417,14 +1417,14 @@ language to be understandable—few of us have any real sense of how difficult media is. Or more fundamentally, few of us have a sense of how media works, how it holds an audience or leads it through a story, how it triggers emotion or builds suspense. -

    +

    It took filmmaking a generation before it could do these things well. But even then, the knowledge was in the filming, not in writing about the film. The skill came from experiencing the making of a film, not from reading a book about it. One learns to write by writing and then reflecting upon what one has written. One learns to write with images by making them and then reflecting upon what one has created. -

    +

    This grammar has changed as media has changed. When it was just film, as Elizabeth Daley, executive director of the University of Southern California's Annenberg Center for Communication and dean of the @@ -1432,7 +1432,7 @@ California's Annenberg Center for Communication and dean of the USC School of Cinema-Television, explained to me, the grammar was about “the placement of objects, color, … rhythm, pacing, and -texture.”[36] +texture.”[36] But as computers open up an interactive space where a story is “played” as well as experienced, that grammar changes. The simple control of narrative is lost, and so other techniques are necessary. Author @@ -1440,8 +1440,8 @@ Michael Crichton had mastered the narrative of science fiction. But when he tried to design a computer game based on one of his works, it was a new craft he had to learn. How to lead people through a game without their feeling they have been led was not obvious, even -to a wildly successful author.[37] -

    +to a wildly successful author.[37] +

    This skill is precisely the craft a filmmaker learns. As Daley describes, “people are very surprised about how they are led through a film. [I]t is perfectly constructed to keep you from seeing it, so you @@ -1471,8 +1471,8 @@ literacy, and this literacy in particular, is to “empower people to choose the appropriate language for what they need to create or -express.”[38] It is to enable students “to communicate in the -language of the twenty-first century.”[39] +express.”[38] It is to enable students “to communicate in the +language of the twenty-first century.”[39]

    As with any language, this language comes more easily to some than to others. It doesn't necessarily come more easily to those who excel in @@ -1484,7 +1484,7 @@ school. In all the traditional measures of success, this school was a failure. But Daley and Barish ran a program that gave kids an opportunity to use film to express meaning about something the students know something about—gun violence. -

    +

    The class was held on Friday afternoons, and it created a relatively new problem for the school. While the challenge in most classes was getting the kids to come, the challenge in this class was keeping them @@ -1507,7 +1507,7 @@ because expressing themselves in text is not something these students can do well. Yet neither is text a form in which these ideas can be expressed well. The power of this message depended upon its connection to this form of expression. -

    +

    “But isn't education about teaching kids to write?” I asked. In part, @@ -1536,7 +1536,7 @@ camera and … saying, “Let's make a little movie.” But instead, really help you take these elements that you understand, that are your language, and construct meaning about the topic.… -

    +

    That empowers enormously. And then what happens, of course, is eventually, as it has happened in all these classes, they bump up against the fact, “I need to explain this and I really need @@ -1549,7 +1549,7 @@ your hoops. They actually needed to use a language that they didn't speak very well. But they had come to understand that they had a lot of power with this language. -

    +

    When two planes crashed into the World Trade Center, another into the Pentagon, and a fourth into a Pennsylvania field, all media around the world shifted to this @@ -1567,7 +1567,7 @@ the screen. There was a formula to interviews. There was  and seriousness. This was news choreographed in the way we have increasingly come to expect it, “news as entertainment,” even if the entertainment is tragedy. -

    +

    But in addition to this produced news about the “tragedy of September 11,” those of us tied to the Internet came to see a very different production as well. The Internet was filled with accounts of the same @@ -1580,7 +1580,7 @@ extraordinary worldwide barn raising, in the sense Mike Godwin uses the term in his book Cyber Rights, around a news event that had captured the attention of the world. There was ABC and CBS, but there was also the Internet. -

    +

    I don't mean simply to praise the Internet—though I do think the people who supported this form of speech should be praised. I mean instead to point to a significance in this form of speech. For like a @@ -1597,7 +1597,7 @@ tradition—not just that culture can be captured mechanically, and obviously not just that events are commented upon critically, but that this mix of captured images, sound, and commentary can be widely spread practically instantaneously. -

    +

    September 11 was not an aberration. It was a beginning. Around the same time, a form of communication that has grown dramatically was just beginning to come into public consciousness: the Web-log, or @@ -1605,7 +1605,7 @@ blog. The blog is a kind of public diary, and within some cultures, such as in Japan, it functions very much like a diary. In those cultures, it records private facts in a public way—it's a kind of electronic Jerry Springer, available anywhere in the world. -

    +

    But in the United States, blogs have taken on a very different character. There are some who use the space simply to talk about their private life. But there are many who use the space to engage in @@ -1628,7 +1628,7 @@ people vote in those elections. The cycle of these elections has become totally professionalized and routinized. Most of us think this is democracy. -

    +

    But democracy has never just been about elections. Democracy means rule by the people, but rule means something more than mere elections. In our tradition, it also means control through reasoned @@ -1642,11 +1642,11 @@ jury didn't just vote about the outcome they would impose. They deliberated. Members argued about the “right” result; they tried to persuade each other of the “right” result, and in criminal cases at least, they had to agree upon a unanimous result for the process to -come to an end.[40] -

    +come to an end.[40] +

    Yet even this institution flags in American life today. And in its place, there is no systematic effort to enable citizen deliberation. Some -are pushing to create just such an institution.[41] +are pushing to create just such an institution.[41] And in some towns in New England, something close to deliberation remains. But for most of us for most of the time, there is no time or place for “democratic deliberation” to occur. @@ -1656,9 +1656,9 @@ occur. We, the most powerful democracy in the world, have developed a strong norm against talking about politics. It's fine to talk about politics with people you agree with. But it is rude to argue about politics with people you disagree with. Political discourse becomes -isolated, and isolated discourse becomes more extreme.[42] We say what our friends want to hear, and hear very +isolated, and isolated discourse becomes more extreme.[42] We say what our friends want to hear, and hear very little beyond what our friends say. -

    +

    Enter the blog. The blog's very architecture solves one part of this problem. People post when they want to post, and people read when they want to read. The most difficult time is synchronous time. @@ -1675,12 +1675,12 @@ Indeed, the space is filled with political speech, on both the right and the left. Some of the most popular sites are conservative or libertarian, but there are many of all political stripes. And even blogs that are not political cover political issues when the occasion merits. -

    +

    The significance of these blogs is tiny now, though not so tiny. The name Howard Dean may well have faded from the 2004 presidential race but for blogs. Yet even if the number of readers is small, the reading is having an effect. -

    +

    One direct effect is on stories that had a different life cycle in the mainstream media. The Trent Lott affair is an example. When Lott “misspoke” at a party for Senator Strom Thurmond, essentially praising @@ -1690,14 +1690,14 @@ hours. It did. But he didn't calculate its life cycle in blog space. The bloggers kept researching the story. Over time, more and more instances of the same “misspeaking” emerged. Finally, the story broke back into the mainstream press. In the end, Lott was forced to -resign as senate majority leader.[43] +resign as senate majority leader.[43]

    This different cycle is possible because the same commercial pressures don't exist with blogs as with other ventures. Television and newspapers are commercial entities. They must work to keep attention. If they lose readers, they lose revenue. Like sharks, they must move on. -

    +

    But bloggers don't have a similar constraint. They can obsess, they can focus, they can get serious. If a particular blogger writes a particularly interesting story, more and more people link to that @@ -1705,7 +1705,7 @@ story. And as the number of links to a particular story increases, it rises in the ranks of stories. People read what is popular; what is popular has been selected by a very democratic process of peer-generated rankings. -

    +

    There's a second way, as well, in which blogs have a different cycle from the mainstream press. As Dave Winer, one of the fathers of this @@ -1715,12 +1715,12 @@ have to take the conflict of interest” out of journalism, Wi “An amateur journalist simply doesn't have a conflict of interest, or the conflict of interest is so easily disclosed that you know you can sort of get it out of the way.” -

    +

    These conflicts become more important as media becomes more concentrated (more on this below). A concentrated media can hide more from the public than an unconcentrated media can—as CNN admitted it did after the Iraq war because it was afraid of the consequences to -its own employees.[44] +its own employees.[44] It also needs to sustain a more coherent account. (In the middle of the Iraq war, I read a post on the Internet from someone who was at that time listening to a satellite uplink with a reporter in Iraq. The @@ -1728,14 +1728,14 @@ New York headquarters was telling the reporter over and over that her account of the war was too bleak: She needed to offer a more optimistic story. When she told New York that wasn't warranted, they told her that they were writing “the story.”) -

    +

    Blog space gives amateurs a way to enter the debate—“amateur” not in the sense of inexperienced, but in the sense of an Olympic athlete, meaning not paid by anyone to give their reports. It allows for a much broader range of input into a story, as reporting on the Columbia disaster revealed, when hundreds from across the southwest United States turned to the Internet to -retell what they had seen.[45] +retell what they had seen.[45] And it drives readers to read across the range of accounts and “triangulate,” as Winer puts it, the truth. Blogs, Winer says, are “communicating directly with our constituency, and the middle man is @@ -1745,7 +1745,7 @@ Winer is optimistic about the future of journalism infected with blogs. “It's going to become an essential skill,” Winer predicts, for public figures and increasingly for private figures as well. It's not clear that “journalism” is happy about this—some journalists -have been told to curtail their blogging.[46] +have been told to curtail their blogging.[46] But it is clear that we are still in transition. “A @@ -1754,7 +1754,7 @@ There is a lot that must mature before this space has its mature effect. And as the inclusion of content in this space is the least infringing use of the Internet (meaning infringing on copyright), Winer said, “we will be the last thing that gets shut down.” -

    +

    This speech affects democracy. Winer thinks that happens because “you don't have to work for somebody who controls, [for] a gatekeeper.” That is true. But it affects democracy in another way as well. As @@ -1768,7 +1768,7 @@ The writing of ideas, arguments, and criticism improves democracy. Today there are probably a couple of million blogs where such writing happens. When there are ten million, there will be something extraordinary to report. -

    +

    John Seely Brown is the chief scientist of the Xerox Corporation. His work, as his Web site describes it, is “human learning and … the creation of @@ -1822,7 +1822,7 @@ text. “The Web … says if you you are visual, if you are interested in film … [then] there is a lot you can start to do on this medium. [It] can now amplify and honor these multiple forms of intelligence.” -

    +

    Brown is talking about what Elizabeth Daley, Stephanie Barish, and Just Think! teach: that this tinkering with culture teaches as well @@ -1843,7 +1843,7 @@ Professor Ed Felten of Princeton (whom we'll see more of in chapter 10) has developed a powerful argument in favor of the “right to tinker” as it applies to computer science and to knowledge in -general.[47] +general.[47] But Brown's concern is earlier, or younger, or more fundamental. It is about the learning that kids can do, or can't do, because of the law.

    @@ -1861,110 +1861,110 @@ We're building a technology that takes the magic of Kodak, mixes moving images and sound, and adds a space for commentary and an opportunity to spread that creativity everywhere. But we're building the law to close down that technology. -

    +

    “No way to run a culture,” as Brewster Kahle, whom we'll meet in chapter 9, quipped to me in a rare moment of despondence. -


    [26] +


    [26] Reese V. Jenkins, Images and Enterprise (Baltimore: Johns Hopkins University Press, 1975), 112. -

    [27] - + Brian Coe, The Birth of Photography (New York: Taplinger Publishing, 1977), 53. -

    [28] Jenkins, 177. -

    [29] Based on a chart in Jenkins, p. 178. -

    [30] Coe, 58. -

    [31] For illustrative cases, see, for example, Pavesich v. N.E. Life Ins. Co., 50 S.E. 68 (Ga. 1905); Foster-Milburn Co. v. Chinn, 123090 S.W. 364, 366 (Ky. 1909); Corliss v. Walker, 64 F. 280 (Mass. Dist. Ct. 1894). -

    [32] Samuel D. Warren and Louis D. Brandeis, “The Right to Privacy,” Harvard Law Review 4 (1890): 193. - - -

    [33] + + +

    [33] See Melville B. Nimmer, “The Right of Publicity,” Law and Contemporary Problems 19 (1954): 203; William L. Prosser, “Privacy,” California Law Review 48 (1960) 398–407; White v. Samsung Electronics America, Inc., 971 F. 2d 1395 (9th Cir. 1992), cert. denied, 508 U.S. 951 (1993). -

    [34] H. Edward Goldberg, “Essential Presentation Tools: Hardware and Software You Need to Create Digital Multimedia Presentations,” cadalyst, February 2002, available at link #7. -

    [35] Judith Van Evra, Television and Child Development (Hillsdale, N.J.: Lawrence Erlbaum Associates, 1990); “Findings on Family and TV Study,” Denver Post, 25 May 1997, B6. -

    [36] Interview with Elizabeth Daley and Stephanie Barish, 13 December 2002. - - -

    [37] + + +

    [37] See Scott Steinberg, “Crichton Gets Medieval on PCs,” E!online, 4 November 2000, available at link #8; “Timeline,” 22 November 2000, available at link #9. -

    [38] Interview with Daley and Barish. - -

    [39] Ibid. -

    [40] See, for example, Alexis de Tocqueville, Democracy in America, bk. 1, trans. Henry Reeve (New York: Bantam Books, 2000), ch. 16. -

    [41] Bruce Ackerman and James Fishkin, “Deliberation Day,” Journal of Political Philosophy 10 (2) (2002): 129. -

    [42] Cass Sunstein, Republic.com (Princeton: Princeton University Press, 2001), 65–80, 175, 182, 183, 192. -

    [43] Noah Shachtman, “With Incessant Postings, a Pundit Stirs the Pot,” New York Times, 16 January 2003, G5. -

    [44] Telephone interview with David Winer, 16 April 2003. -

    [45] John Schwartz, “Loss of the Shuttle: The Internet; A Wealth of Information Online,” New York Times, 2 February 2003, A28; Staci D. Kramer, “Shuttle Disaster Coverage Mixed, but Strong Overall,” Online Journalism Review, 2 February 2003, available at link #10. -

    [46] - - - - + + + + See Michael Falcone, “Does an Editor's Pencil Ruin a Web Log?” New York Times, 29 September 2003, C4. (“Not all news organizations have been as accepting of employees who blog. Kevin Sites, a CNN @@ -1973,12 +1973,12 @@ war on March 9, stopped posting 12 days later at his bosses' request. Last year Steve Olafson, a Houston Chronicle reporter, was fired for keeping a personal Web log, published under a pseudonym, that dealt with some of the issues and people he was covering.”) -

    [47] See, for example, Edward Felten and Andrew Appel, “Technological Access Control Interferes with Noninfringing Scholarship,” Communications of the Association for Computer Machinery 43 (2000): 9. -

    Chapter 3. Chapter Three: Catalogs

    +

    Chapter 3. Chapter Three: Catalogs

    In the fall of 2002, Jesse Jordan of Oceanside, New York, enrolled as a freshman at Rensselaer Polytechnic Institute, in Troy, New York. His major at RPI was @@ -2017,7 +2017,7 @@ information about the publicly (within that network) available content. Jesse's search engine was built to take advantage of this technology. It used Microsoft's network file system to build an index of all the files available within the RPI network. -

    +

    Jesse's wasn't the first search engine built for the RPI network. Indeed, his engine was a simple modification of engines that others had built. His single most important improvement over those engines @@ -2028,13 +2028,13 @@ was on a computer that was off-line, your computer could crash. Jesse modified the system a bit to fix that problem, by adding a button that a user could click to see if the machine holding the file was still on-line. -

    +

    Jesse's engine went on-line in late October. Over the following six months, he continued to tweak it to improve its functionality. By March, the system was functioning quite well. Jesse had more than one million files in his directory, including every type of content that might be on users' computers. -

    +

    Thus the index his search engine produced included pictures, which students could use to put on their own Web sites; copies of notes or research; copies of information pamphlets; movie clips that students @@ -2042,7 +2042,7 @@ might have created; university brochures—basically anything that users of the RPI network made available in a public folder of their computer. -

    +

    But the index also included music files. In fact, one quarter of the files that Jesse's search engine listed were music files. But that means, of course, that three quarters were not, and—so that this @@ -2056,7 +2056,7 @@ he was not connected to any business that would make any money from this experiment. He was a kid tinkering with technology in an environment where tinkering with technology was precisely what he was supposed to do. -

    +

    On April 3, 2003, Jesse was contacted by the dean of students at RPI. The dean informed Jesse that the Recording Industry Association of America, the RIAA, would be filing a lawsuit against him and three @@ -2076,7 +2076,7 @@ system, which Jesse had not himself built, to enable members of the RPI community to get access to content, which Jesse had not himself created or posted, and the vast majority of which had nothing to do with music. -

    +

    But the RIAA branded Jesse a pirate. They claimed he operated a network and had therefore “willfully” violated copyright laws. They @@ -2086,7 +2086,7 @@ call “statutory damages. claim $150,000 per infringement. As the RIAA alleged more than one hundred specific copyright infringements, they therefore demanded that Jesse pay them at least $15,000,000. -

    +

    Similar lawsuits were brought against three other students: one other student at RPI, one at Michigan Technical University, and one at Princeton. Their situations were similar to Jesse's. Though each case @@ -2096,14 +2096,14 @@ If you added up the claims, these four lawsuits were asking courts in the United States to award the plaintiffs close to $100 billion—six times the total profit of the film industry in -2001.[48] -

    +2001.[48] +

    Jesse called his parents. They were supportive but a bit frightened. An uncle was a lawyer. He began negotiations with the RIAA. They demanded to know how much money Jesse had. Jesse had saved $12,000 from summer jobs and other employment. They demanded $12,000 to dismiss the case. -

    +

    The RIAA wanted Jesse to admit to doing something wrong. He refused. They wanted him to agree to an injunction that would essentially make it impossible for him to work in many fields of @@ -2113,7 +2113,7 @@ pleasant. (As Jesse's father recounted to me, the chief lawyer on the case, Matt Oppenheimer, told Jesse, “You don't want to pay another visit to a dentist like me.”) And throughout, the RIAA insisted it would not settle the case until it took every penny Jesse had saved. -

    +

    Jesse's family was outraged at these claims. They wanted to fight. But Jesse's uncle worked to educate the family about the nature of the American legal system. Jesse could fight the RIAA. He might even @@ -2125,18 +2125,18 @@ paper saying he and his family were bankrupt.

    So Jesse faced a mafia-like choice: $250,000 and a chance at winning, or $12,000 and a settlement. -

    +

    The recording industry insists this is a matter of law and morality. Let's put the law aside for a moment and think about the morality. Where is the morality in a lawsuit like this? What is the virtue in scapegoatism? The RIAA is an extraordinarily powerful lobby. The president of the RIAA is reported to make more than $1 million a year. Artists, on the other hand, are not well paid. The average recording -artist makes $45,900.[49] +artist makes $45,900.[49] There are plenty of ways for the RIAA to affect and direct policy. So where is the morality in taking money from a -student for running a search engine?[50] -

    +student for running a search engine?[50] +

    On June 23, Jesse wired his savings to the lawyer working for the RIAA. The case against him was then dismissed. And with this, this kid who had tinkered a computer into a $15 million lawsuit became an @@ -2152,22 +2152,22 @@ his father told me, Jesse “conside I. … He's not a tree hugger. … I think it's bizarre that they would pick on him. But he wants to let people know that they're sending the wrong message. And he wants to correct the record.” -


    [48] +


    [48] Tim Goral, “Recording Industry Goes After Campus P-2-P Networks: Suit Alleges $97.8 Billion in Damages,” Professional Media Group LCC 6 (2003): 5, available at 2003 WL 55179443. -

    [49] Occupational Employment Survey, U.S. Dept. of Labor (2001) (27–2042—Musicians and Singers). See also National Endowment for the Arts, More Than One in a Blue Moon (2000). -

    [50] Douglas Lichtman makes a related point in “KaZaA and Punishment,” Wall Street Journal, 10 September 2003, A24. -

    Chapter 4. Chapter Four: “Pirates”

    +

    Chapter 4. Chapter Four: “Pirates”

    If “piracy” means using the creative property of others without their permission—if “if value, then right” is @@ -2177,8 +2177,8 @@ today—film, records, radio, and cable TV—was born of a kind of piracy so defined. The consistent story is how last generation's pirates join this generation's country club—until now. -

    4.1. Film

    -The film industry of Hollywood was built by fleeing pirates.[51] +

    4.1. Film

    +The film industry of Hollywood was built by fleeing pirates.[51] Creators and directors migrated from the East Coast to California in the early twentieth century in part to escape controls that patents granted the inventor of filmmaking, Thomas Edison. These controls were @@ -2198,7 +2198,7 @@ business without submitting to the Edison monopoly. In the summer of 1909 the independent movement was in full-swing, with producers and theater owners using illegal equipment and imported film stock to create their own underground market. -

    +

    With the country experiencing a tremendous expansion in the number of nickelodeons, the Patents Company reacted to the independent movement by forming a strong-arm subsidiary known as the General Film Company @@ -2208,20 +2208,20 @@ equipment, discontinued product supply to theaters which showed unlicensed films, and effectively monopolized distribution with the acquisition of all U.S. film exchanges, except for the one owned by the independent William Fox who defied the Trust even after his -license was revoked.[52] +license was revoked.[52]

    The Napsters of those days, the “independents,” were companies like Fox. And no less than today, these independents were vigorously resisted. “Shooting was disrupted by machinery stolen, and ‘accidents’ resulting in loss of negatives, equipment, buildings and sometimes life and limb frequently -occurred.”[53] +occurred.”[53] That led the independents to flee the East Coast. California was remote enough from Edison's reach that filmmakers there could pirate his inventions without fear of the law. And the leaders of Hollywood filmmaking, Fox most prominently, did just that. -

    +

    Of course, California grew quickly, and the effective enforcement of federal law eventually spread west. But because patents grant the patent holder a truly “limited” monopoly (just seventeen years at that @@ -2230,10 +2230,10 @@ patent holder a truly “limited

    4.2. Recorded Music

    +

    4.2. Recorded Music

    The record industry was born of another kind of piracy, though to see how requires a bit of detail about the way the law regulates music. -

    +

    At the time that Edison and Henri Fourneaux invented machines for reproducing music (Edison the phonograph, Fourneaux the player piano), the law gave composers the exclusive right to control copies of @@ -2242,7 +2242,7 @@ their music. In other words, in 1900, if I wanted a copy of Phil Russel's 1899 hit “Happy Mose,” the law said I would have to pay for the right to get a copy of the musical score, and I would also have to pay for the right to perform it publicly. -

    +

    But what if I wanted to record “Happy Mose,” using Edison's phonograph or Fourneaux's player piano? Here the law stumbled. It was clear enough that I would have to buy any copy of the musical score that I @@ -2259,42 +2259,42 @@ importantly, it wasn't clear whether I owed the composer anything if I then made copies of those recordings. Because of this gap in the law, then, I could effectively pirate someone else's song without paying its composer anything. -

    +

    The composers (and publishers) were none too happy about this capacity to pirate. As South Dakota senator Alfred Kittredge put it, - +

    Imagine the injustice of the thing. A composer writes a song or an opera. A publisher buys at great expense the rights to the same and copyrights it. Along come the phonographic companies and companies who cut music rolls and deliberately steal the work of the brain of the composer and publisher without any regard for [their] -rights.[54] -

    +rights.[54] +

    The innovators who developed the technology to record other people's works were “sponging upon the toil, the work, the talent, and -genius of American composers,”[55] +genius of American composers,”[55] and the “music publishing industry” -was thereby “at the complete mercy of this one pirate.”[56] +was thereby “at the complete mercy of this one pirate.”[56] As John Philip Sousa put it, in as direct a way as possible, “When they make money -out of my pieces, I want a share of it.”[57] -

    +out of my pieces, I want a share of it.”[57] +

    These arguments have familiar echoes in the wars of our day. So, too, do the arguments on the other side. The innovators who developed the player piano argued that “it is perfectly demonstrable that the introduction of automatic music players has not deprived any composer of anything he had before their introduction.” Rather, the machines -increased the sales of sheet music.[58] In any case, the innovators argued, the job of +increased the sales of sheet music.[58] In any case, the innovators argued, the job of Congress was “to consider first the interest of [the public], whom they represent, and whose servants they are.” “All talk about ‘theft,’” the general counsel of the American Graphophone Company wrote, “is the merest claptrap, for there exists no property in ideas musical, literary or artistic, except as defined by -statute.”[59] -

    +statute.”[59] +

    The law soon resolved this battle in favor of the composer and the recording artist. Congress amended the law to make sure that composers would be paid for the “mechanical @@ -2323,7 +2323,7 @@ charge whatever he wants for that permission. The price to publish Grisham is thus set by Grisham, and copyright law ordinarily says you have no permission to use Grisham's work except with permission of Grisham. -

    +

    But the law governing recordings gives recording artists less. And thus, in effect, the law subsidizes the recording industry through a kind of piracy—by giving recording artists a @@ -2335,8 +2335,8 @@ it otherwise would pay; the public gets access to a much wider range of musical creativity. Indeed, Congress was quite explicit about its reasons for granting this right. Its fear was the monopoly power of rights holders, and that that power would stifle follow-on -creativity.[60] -

    +creativity.[60] +

    While the recording industry has been quite coy about this recently, historically it has been quite a supporter of the statutory license for records. As a 1967 report from the House Committee on the Judiciary @@ -2355,15 +2355,15 @@ the 1909 statute adopted the compulsory license as a deliberate anti-monopoly condition on the grant of these rights. They argue that the result has been an outpouring of recorded music, with the public being given lower prices, improved quality, and a greater -choice.[61] -

    +choice.[61] +

    By limiting the rights musicians have, by partially pirating their creative work, the record producers, and the public, benefit.

    4.3. Radio

    Radio was also born of piracy.

    When a radio station plays a record on the air, that constitutes a -“public performance” of the composer's work.[62] +“public performance” of the composer's work.[62] As I described above, the law gives the composer (or copyright holder) an exclusive right to public performances of his work. The radio station thus owes the composer money for that performance. @@ -2378,7 +2378,7 @@ value of the composition performed on the radio station. And if the law were perfectly consistent, the radio station would have to pay the recording artist for his work, just as it pays the composer of the music for his work. - +

    @@ -2402,14 +2402,14 @@ the sale of her CDs. The public performance of her recording is not a “protected” right. The radio station thus gets to pirate the value of Madonna's work without paying her anything. -

    +

    No doubt, one might argue that, on balance, the recording artists benefit. On average, the promotion they get is worth more than the performance rights they give up. Maybe. But even if so, the law ordinarily gives the creator the right to make this choice. By making the choice for him or her, the law gives the radio station the right to take something for nothing. -

    4.4. Cable TV

    +

    4.4. Cable TV

    Cable TV was also born of a kind of piracy.

    When cable entrepreneurs first started wiring communities with cable @@ -2421,30 +2421,30 @@ for what they sold. Cable companies were thus Napsterizing broadcasters' content, but more egregiously than anything Napster ever did— Napster never charged for the content it enabled others to give away. -

    +

    Broadcasters and copyright owners were quick to attack this theft. Rosel Hyde, chairman of the FCC, viewed the practice as a kind of -“unfair and potentially destructive competition.”[63] +“unfair and potentially destructive competition.”[63] There may have been a “public interest” in spreading the reach of cable TV, but as Douglas Anello, general counsel to the National Association of Broadcasters, asked Senator Quentin Burdick during testimony, “Does public -interest dictate that you use somebody else's property?”[64] +interest dictate that you use somebody else's property?”[64] As another broadcaster put it,

    The extraordinary thing about the CATV business is that it is the only business I know of where the product that is being sold is not -paid for.[65] +paid for.[65]

    Again, the demand of the copyright holders seemed reasonable enough:

    All we are asking for is a very simple thing, that people who now take our property for nothing pay for it. We are trying to stop piracy and I don't think there is any lesser word to describe it. I -think there are harsher words which would fit it.[66] -

    +think there are harsher words which would fit it.[66] +

    These were “free-ride[rs],” Screen Actor's Guild president Charlton Heston said, who were “depriving actors of -compensation.”[67] +compensation.”[67]

    But again, there was another side to the debate. As Assistant Attorney General Edwin Zimmerman put it, @@ -2456,8 +2456,8 @@ should be permitted to extend that monopoly. … The question here is how much compensation they should have and -how far back they should carry their right to compensation.[68] - +how far back they should carry their right to compensation.[68] +

    Copyright owners took the cable companies to court. Twice the Supreme Court held that the cable companies owed the copyright owners nothing. @@ -2472,23 +2472,23 @@ owner. The price was set by law, so that the broadcasters couldn't exercise veto power over the emerging technologies of cable. Cable companies thus built their empire in part upon a “piracy” of the value created by broadcasters' content. -

    +

    These separate stories sing a common theme. If “piracy” means using value from someone else's creative property without permission from that creator—as -it is increasingly described today[69] +it is increasingly described today[69] — then every industry affected by copyright today is the product and beneficiary of a certain kind of piracy. Film, records, radio, cable TV. … The list is long and could well be expanded. Every generation welcomes the pirates from the last. Every generation—until now. -



    [51] - + I am grateful to Peter DiMauro for pointing me to this extraordinary history. See also Siva Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 87–93, which details Edison's “adventures” with copyright and patent. -

    [52] J. A. Aberdeen, Hollywood Renegades: The Society of Independent Motion Picture Producers (Cobblestone Entertainment, 2000) and expanded texts @@ -2501,12 +2501,12 @@ Edison to the Broadcast Flag: Mechanisms of Consent and Refusal and the Propertization of Copyright” (September 2002), University of Chicago Law School, James M. Olin Program in Law and Economics, Working Paper No. 159. - -

    [53] Marc Wanamaker, “The First Studios,” The Silents Majority, archived at link #12. -

    [54] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright: Hearings on S. 6330 and H.R. 19853 Before the (Joint) Committees on Patents, 59th @@ -2514,31 +2514,31 @@ Cong. 59, 1st sess. (1906) (statement of Senator Alfred B. Kittredge, of South Dakota, chairman), reprinted in Legislative History of the Copyright Act, E. Fulton Brylawski and Abe Goldman, eds. (South Hackensack, N.J.: Rothman Reprints, 1976). - -

    [55] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 223 (statement of Nathan Burkan, attorney for the Music Publishers Association). -

    [56] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 226 (statement of Nathan Burkan, attorney for the Music Publishers Association). -

    [57] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 23 (statement of John Philip Sousa, composer). -

    [58] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 283–84 (statement of Albert Walker, representative of the Auto-Music Perforating Company of New York). -

    [59] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 376 (prepared memorandum of Philip Mauro, general patent counsel of the American Graphophone Company Association). -

    [60] Copyright Law Revision: Hearings on S. 2499, S. 2900, H.R. 243, and @@ -2546,12 +2546,12 @@ H.R. 11794 Before the (Joint) Committee on Patents, 60th Cong., 1st sess., 217 (1908) (statement of Senator Reed Smoot, chairman), reprinted in Legislative History of the 1909 Copyright Act, E. Fulton Brylawski and Abe Goldman, eds. (South Hackensack, N.J.: Rothman Reprints, 1976). -

    [61] Copyright Law Revision: Report to Accompany H.R. 2512, House Committee on the Judiciary, 90th Cong., 1st sess., House Document no. 83, (8 March 1967). I am grateful to Glenn Brown for drawing my attention to -this report.

    [62] +this report.

    [62] See 17 United States Code, sections 106 and 110. At the beginning, record companies printed “Not Licensed for Radio Broadcast” and other @@ -2562,40 +2562,40 @@ station. See RCA Manufacturing Co. v. “From Edison to the Broadcast Flag: Mechanisms of Consent and Refusal and the Propertization of Copyright,” University of Chicago Law Review 70 (2003): 281. - - -

    [63] + + +

    [63] Copyright Law Revision—CATV: Hearing on S. 1006 Before the Subcommittee on Patents, Trademarks, and Copyrights of the Senate Committee on the Judiciary, 89th Cong., 2nd sess., 78 (1966) (statement of Rosel H. Hyde, chairman of the Federal Communications Commission). - -

    [64] Copyright Law Revision—CATV, 116 (statement of Douglas A. Anello, general counsel of the National Association of Broadcasters). -

    [65] Copyright Law Revision—CATV, 126 (statement of Ernest W. Jennes, general counsel of the Association of Maximum Service Telecasters, Inc.). -

    [66] Copyright Law Revision—CATV, 169 (joint statement of Arthur B. Krim, president of United Artists Corp., and John Sinn, president of United Artists Television, Inc.). -

    [67] Copyright Law Revision—CATV, 209 (statement of Charlton Heston, president of the Screen Actors Guild). - -

    [68] Copyright Law Revision—CATV, 216 (statement of Edwin M. Zimmerman, acting assistant attorney general). - -

    [69] See, for example, National Music Publisher's Association, The Engine of Free Expression: Copyright on the Internet—The Myth of Free @@ -2619,12 +2619,12 @@ For the harm of this taking is significantly more ambiguous than outright copying, and the law should account for that ambiguity, as it has so often done in the past. -

    5.1. Piracy I

    +

    5.1. Piracy I

    All across the world, but especially in Asia and Eastern Europe, there are businesses that do nothing but take others people's copyrighted content, copy it, and sell it—all without the permission of a copyright owner. The recording industry estimates that it loses about $4.6 billion -every year to physical piracy[70] +every year to physical piracy[70] (that works out to one in three CDs sold worldwide). The MPAA estimates that it loses $3 billion annually worldwide to piracy.

    @@ -2661,16 +2661,16 @@ similar childhood. If a country is to be treated as a sovereign, however, then its laws are its laws regardless of their source. The international law under which these nations live gives them some opportunities to escape the burden -of intellectual property law.[71] In my view, more developing nations should take +of intellectual property law.[71] In my view, more developing nations should take advantage of that opportunity, but when they don't, then their laws should be respected. And under the laws of these nations, this piracy is wrong. -

    +

    Alternatively, we could try to excuse this piracy by noting that in any case, it does no harm to the industry. The Chinese who get access to American CDs at 50 cents a copy are not people who would have bought those American CDs at $15 a copy. So no one really has any -less money than they otherwise would have had.[72] +less money than they otherwise would have had.[72]

    This is often true (though I have friends who have purchased many thousands of pirated DVDs who certainly have enough money to pay @@ -2683,7 +2683,7 @@ Noble, it has one less book to sell. By contrast, when you take an MP3 from a computer network, there is not one less CD that can be sold. The physics of piracy of the intangible are different from the physics of piracy of the tangible. -

    +

    This argument is still very weak. However, although copyright is a property right of a very special sort, it is a property right. Like all property rights, the copyright gives the @@ -2700,7 +2700,7 @@ wrong to take that content even if the wrong does no harm. If we have a property system, and that system is properly balanced to the technology of a time, then it is wrong to take property without the permission of a property owner. That is exactly what “property” means. -

    +

    Finally, we could try to excuse this piracy with the argument that the piracy actually helps the copyright owner. When the Chinese “steal” Windows, that makes the Chinese dependent on Microsoft. Microsoft @@ -2712,14 +2712,14 @@ Microsoft, Microsoft benefits from the piracy. If instead of pirating Microsoft Windows, the Chinese used the free GNU/Linux operating system, then these Chinese users would not eventually be buying Microsoft. Without piracy, then, Microsoft would lose. -

    +

    This argument, too, is somewhat true. The addiction strategy is a good one. Many businesses practice it. Some thrive because of it. Law students, for example, are given free access to the two largest legal databases. The companies marketing both hope the students will become so used to their service that they will want to use it and not the other when they become lawyers (and must pay high subscription fees). -

    +

    Still, the argument is not terribly persuasive. We don't give the alcoholic a defense when he steals his first beer, merely because that will make it more likely that he will buy the next three. Instead, we @@ -2765,30 +2765,30 @@ should push us to find a way to protect artists while enabling this sharing to survive.

    5.2. Piracy II

    The key to the “piracy” that the law aims to quash is a use that “rob[s] -the author of [his] profit.”[73] +the author of [his] profit.”[73] This means we must determine whether and how much p2p sharing harms before we know how strongly the law should seek to either prevent it or find an alternative to assure the author of his profit.

    - - - + + + Peer-to-peer sharing was made famous by Napster. But the inventors of the Napster technology had not made any major technological innovations. Like every great advance in innovation on the Internet -(and, arguably, off the Internet as well[74]), Shawn Fanning and crew had simply +(and, arguably, off the Internet as well[74]), Shawn Fanning and crew had simply put together components that had been developed independently.

    - - - + + + The result was spontaneous combustion. Launched in July 1999, Napster amassed over 10 million users within nine months. After eighteen months, there were close to 80 million registered users of the -system.[75] +system.[75] Courts quickly shut Napster down, but other services emerged to take its place. (Kazaa is currently the most popular p2p service. It boasts over 100 million members.) These services' systems are different @@ -2796,14 +2796,14 @@ architecturally, though not very different in function: Each enables users to make content available to any number of other users. With a p2p system, you can share your favorite songs with your best friend— or your 20,000 best friends. -

    +

    According to a number of estimates, a huge proportion of Americans have tasted file-sharing technology. A study by Ipsos-Insight in September 2002 estimated that 60 million Americans had downloaded -music—28 percent of Americans older than 12.[76] +music—28 percent of Americans older than 12.[76] A survey by the NPD group quoted in The New York Times estimated that 43 million citizens used file-sharing networks to -exchange content in May 2003.[77] +exchange content in May 2003.[77] The vast majority of these are not kids. Whatever the actual figure, a massive quantity of content is being “taken” on these networks. The ease and inexpensiveness of file-sharing networks have inspired @@ -2816,11 +2816,11 @@ complicated than one might think. So consider—a bit more carefully than the polarized voices around this debate usually do—the kinds of sharing that file sharing enables, and the kinds of harm it entails. -

    +

    File sharers share different kinds of content. We can divide these different kinds into four types. -

    1. +

      1. There are some who use sharing networks as substitutes for purchasing content. Thus, when a new Madonna CD is released, rather than buying @@ -2860,13 +2860,13 @@ a local collector. Finally, there are many who use sharing networks to get access to content that is not copyrighted or that the copyright owner wants to give away. -

      +

    How do these different types of sharing balance out?

    Let's start with some simple but important points. From the perspective of the law, only type D sharing is clearly legal. From the perspective of economics, only type A sharing is clearly -harmful.[78] +harmful.[78] Type B sharing is illegal but plainly beneficial. Type C sharing is illegal, yet good for society (since more exposure to music is good) and harmless to the artist (since the work is not otherwise @@ -2886,12 +2886,12 @@ harmful is harder to reckon. It has long been the recording industry's practice to blame technology for any drop in sales. The history of cassette recording is a good example. As a study by Cap Gemini Ernst & Young put it, “Rather than exploiting this new, popular -technology, the labels fought it.”[79] +technology, the labels fought it.”[79] The labels claimed that every album taped was an album unsold, and when record sales fell by 11.4 percent in 1981, the industry claimed that its point was proved. Technology was the problem, and banning or regulating technology was the answer. -

    +

    Yet soon thereafter, and before Congress was given an opportunity to enact regulation, MTV was launched, and the industry had a record turnaround. “In the end,” Cap Gemini concludes, @@ -2899,8 +2899,8 @@ turnaround. “In the end, tapers—who did not [stop after MTV came into being]—but had to a large extent resulted from stagnation in musical -innovation at the major labels.”[80] -

    +innovation at the major labels.”[80] +

    But just because the industry was wrong before does not mean it is wrong today. To evaluate the real threat that p2p sharing presents to the industry in particular, and society in general—or at least @@ -2926,19 +2926,19 @@ actually suggest it might be close.

    In 2002, the RIAA reported that CD sales had fallen by 8.9 percent, from 882 million to 803 million units; revenues fell 6.7 -percent.[81] +percent.[81] This confirms a trend over the past few years. The RIAA blames Internet piracy for the trend, though there are many other causes that could account for this drop. SoundScan, for example, reports a more than 20 percent drop in the number of CDs released since 1999. That no doubt accounts for some of the decrease in sales. Rising prices could account for at least some of the loss. “From 1999 to 2001, the average -price of a CD rose 7.2 percent, from $13.04 to $14.19.”[82] +price of a CD rose 7.2 percent, from $13.04 to $14.19.”[82] Competition from other forms of media could also account for some of the decline. As Jane Black of BusinessWeek notes, “The soundtrack to the film High Fidelity has a list price of $18.98. You could get the whole movie [on DVD] for -$19.99.”[83] +$19.99.”[83]

    @@ -2962,7 +2962,7 @@ would have suffered a 100 percent drop in sales last year, not a 7 percent drop. If 2.6 times the number of CDs sold were downloaded for free, and yet sales revenue dropped by just 6.7 percent, then there is a huge difference between “downloading a song and stealing a CD.” -

    +

    These are the harms—alleged and perhaps exaggerated but, let's assume, real. What of the benefits? File sharing may impose costs on the recording industry. What value does it produce in addition to @@ -2972,18 +2972,18 @@ One benefit is type C sharing—making available content that is technically still under copyright but is no longer commercially available. This is not a small category of content. There are millions of tracks that are no longer commercially -available.[84] +available.[84] And while it's conceivable that some of this content is not available because the artist producing the content doesn't want it to be made available, the vast majority of it is unavailable solely because the publisher or the distributor has decided it no longer makes economic sense to the company to make it available. -

    +

    In real space—long before the Internet—the market had a simple response to this problem: used book and record stores. There are thousands of used book and used record stores in America -today.[85] +today.[85] These stores buy content from owners, then sell the content they buy. And under American copyright law, when they buy and sell this content, even if the content is still under @@ -2992,7 +2992,7 @@ book and record stores are commercial entities; their owners make money from the content they sell; but as with cable companies before statutory licensing, they don't have to pay the copyright owner for the content they sell. -

    +

    Type C sharing, then, is very much like used book stores or used record stores. It is different, of course, because the person making the content available isn't making money from making the content @@ -3011,7 +3011,7 @@ well be better, it doesn't follow that it would be good to ban used book stores. Or put differently, if you think that type C sharing should be stopped, do you think that libraries and used book stores should be shut as well? -

    +

    Finally, and perhaps most importantly, file-sharing networks enable type D sharing to occur—the sharing of content that copyright owners want to have shared or for which there is no continuing copyright. This @@ -3027,7 +3027,7 @@ they liked it, they would be more likely to buy it. Doctorow's content is type D content. If sharing networks enable his work to be spread, then both he and society are better off. (Actually, much better off: It is a great book!) -

    +

    Likewise for work in the public domain: This sharing benefits society with no legal harm to authors at all. If efforts to solve the problem of type A sharing destroy the opportunity for type D sharing, then we @@ -3038,7 +3038,7 @@ understandably says, “This is how “How much has society gained from p2p sharing? What are the efficiencies? What is the content that otherwise would be unavailable?” -

    +

    For unlike the piracy I described in the first section of this chapter, much of the “piracy” that file sharing enables is plainly legal and good. And like the piracy I described in chapter @@ -3065,8 +3065,8 @@ identified infringing material, the district court told counsel for Napster 99.4 percent was not good enough. Napster had to push the infringements -“down to zero.”[86] -

    +“down to zero.”[86] +

    If 99.4 percent is not good enough, then this is a war on file-sharing technologies, not a war on copyright infringement. There is no way to assure that a p2p system is used 100 percent of the time in compliance @@ -3076,7 +3076,7 @@ are used in compliance with the law. Zero tolerance means zero p2p. The court's ruling means that we as a society must lose the benefits of p2p, even for the totally legal and beneficial uses they serve, simply to assure that there are zero copyright infringements caused by p2p. -

    +

    Zero tolerance has not been our history. It has not produced the content industry that we know today. The history of American law has been a process of balance. As new technologies changed the way content @@ -3084,7 +3084,7 @@ was distributed, the law adjusted, after some time, to the new technology. In this adjustment, the law sought to ensure the legitimate rights of creators while protecting innovation. Sometimes this has meant more rights for creators. Sometimes less. -

    +

    So, as we've seen, when “mechanical reproduction” threatened the interests of composers, Congress balanced the rights of composers against the interests of the recording industry. It granted rights to @@ -3102,7 +3102,7 @@ they rebroadcast, Congress responded by giving broadcasters a right to compensation, but at a level set by the law. It likewise gave cable companies the right to the content, so long as they paid the statutory price. -

    +

    This compromise, like the compromise affecting records and player @@ -3119,7 +3119,7 @@ content for free, then it would have unfairly subsidized cable. Thus Congress chose a path that would assure compensation without giving the past (broadcasters) control over the future (cable). -

    +

    In the same year that Congress struck this balance, two major producers and distributors of film content filed a lawsuit against another technology, the video tape recorder (VTR, or as we refer to @@ -3131,7 +3131,7 @@ in copyright infringement. Because the device that Sony built had a and shows. Sony was therefore benefiting from the copyright infringement of its customers. It should therefore, Disney and Universal claimed, be partially liable for that infringement. -

    +

    There was something to Disney's and Universal's claim. Sony did decide to design its machine to make it very simple to record television shows. It could have built the machine to block or inhibit any direct @@ -3145,29 +3145,29 @@ in the face of this obvious preference, Sony could have designed its system to minimize the opportunity for copyright infringement. It did not, and for that, Disney and Universal wanted to hold it responsible for the architecture it chose. -

    +

    MPAA president Jack Valenti became the studios' most vocal champion. Valenti called VCRs “tapeworms.” He warned, “When there are 20, 30, 40 million of these VCRs in the land, we will be invaded by millions of ‘tapeworms,’ eating away at the very heart and essence of the most precious asset the copyright -owner has, his copyright.”[87] +owner has, his copyright.”[87] “One does not have to be trained in sophisticated marketing and creative judgment,” he told Congress, “to understand the devastation on the after-theater marketplace caused by the hundreds of millions of tapings that will adversely impact on the future of the creative community in this country. It is simply a question of basic economics -and plain common sense.”[88] +and plain common sense.”[88] Indeed, as surveys would later show, 45 -percent of VCR owners had movie libraries of ten videos or more[89] +percent of VCR owners had movie libraries of ten videos or more[89] — a use the Court would later hold was not “fair.” By “allowing VCR owners to copy freely by the means of an exemption from copyright infringement without creating a mechanism to compensate copyright owners,” Valenti testified, Congress would “take from the owners the very essence of their property: the exclusive right to control who may use their work, that is, who may copy it and thereby -profit from its reproduction.”[90] -

    +profit from its reproduction.”[90] +

    It took eight years for this case to be resolved by the Supreme Court. In the interim, the Ninth Circuit Court of Appeals, which includes Hollywood in its jurisdiction—leading Judge Alex @@ -3178,9 +3178,9 @@ rule, this totally familiar technology—which Jack Valenti had called “the Boston Strangler of the American film industry” (worse yet, it was a Japanese Boston Strangler of the American film industry)—was an illegal -technology.[91] - -

    +technology.[91] + +

    But the Supreme Court reversed the decision of the Ninth Circuit. @@ -3196,16 +3196,16 @@ for copyrighted materials. Congress has the constitutional and the institutional ability to accommodate fully the varied permutations of competing interests that are inevitably implicated -by such new technology.[92] -

    +by such new technology.[92] +

    Congress was asked to respond to the Supreme Court's decision. But as with the plea of recording artists about radio broadcasts, Congress ignored the request. Congress was convinced that American film got enough, this “taking” notwithstanding. If we put these cases together, a pattern is clear: -

    CASEWHOSE VALUE WAS “PIRATED”RESPONSE OF THE COURTSRESPONSE OF CONGRESS
    RecordingsComposersNo protectionStatutory license
    RadioRecording artistsN/ANothing
    Cable TVBroadcastersNo protectionStatutory license
    VCRFilm creatorsNo protectionNothing

    +

    CASEWHOSE VALUE WAS “PIRATED”RESPONSE OF THE COURTSRESPONSE OF CONGRESS
    RecordingsComposersNo protectionStatutory license
    RadioRecording artistsN/ANothing
    Cable TVBroadcastersNo protectionStatutory license
    VCRFilm creatorsNo protectionNothing

    In each case throughout our history, a new technology changed the -way content was distributed.[93] +way content was distributed.[93] In each case, throughout our history, that change meant that someone got a “free ride” on someone else's work. @@ -3220,7 +3220,7 @@ the behavior of the “pirates.

    +

    When you think across these examples, and the other examples that make up the first four chapters of this section, this balance makes sense. Was Walt Disney a pirate? Would doujinshi be better if creators @@ -3231,11 +3231,11 @@ Is it really right that building a search engine should expose you to $15 million in damages? Would it have been better if Edison had controlled film? Should every cover band have to hire a lawyer to get permission to record a song? -

    +

    We could answer yes to each of these questions, but our tradition has answered no. In our tradition, as the Supreme Court has stated, copyright “has never accorded the copyright owner complete control -over all possible uses of his work.”[94] +over all possible uses of his work.”[94] Instead, the particular uses that the law regulates have been defined by balancing the good that comes from granting an exclusive right against the burdens such an exclusive right creates. And this @@ -3264,7 +3264,7 @@ can be ideally efficient in moving content across a widely diverse network. Left to develop, they could make the network vastly more efficient. Yet these “potential public benefits,” as John Schwartz writes in The New York Times, “could be delayed in the P2P -fight.”[95] +fight.”[95]

    Yet when anyone begins to talk about “balance,” the copyright warriors raise a different @@ -3281,14 +3281,14 @@ arrest him?” “It is our property,” the warriors insist. “And it should be protected just as any other property is protected.” -



    [70] See IFPI (International Federation of the Phonographic Industry), The Recording Industry Commercial Piracy Report 2003, July 2003, available at link #14. See also Ben Hunt, “Companies Warned on Music Piracy Risk,” Financial Times, 14 February 2003, 11. -

    [71] See Peter Drahos with John Braithwaite, Information Feudalism: Who Owns the Knowledge Economy? (New York: The @@ -3305,9 +3305,9 @@ first obtaining the patent holder's permission. Developing nations may be able to use this to gain the benefits of foreign patents at lower prices. This is a promising strategy for developing nations within the TRIPS framework. - - -

    [72] + + +

    [72] For an analysis of the economic impact of copying technology, see Stan Liebowitz, Rethinking the Network Economy (New York: Amacom, 2002), @@ -3316,13 +3316,13 @@ copyright holder's ability to appropriate the value of the work will be negligible. One obvious instance is the case where the individual engaging in pirating would not have purchased an original even if pirating were not an option.” Ibid., 149. - -

    [73] Bach v. Longman, 98 Eng. Rep. 1274 (1777). -

    [74] - + See Clayton M. Christensen, The Innovator's Dilemma: The Revolutionary National Bestseller That Changed the Way We Do Business (New York: HarperBusiness, 2000). Professor Christensen examines why companies @@ -3332,8 +3332,8 @@ products. This job usually falls to outside innovators, who reassemble existing technology in inventive ways. For a discussion of Christensen's ideas, see Lawrence Lessig, Future, 89–92, 139. - -

    [75] See Carolyn Lochhead, “Silicon Valley Dream, Hollywood Nightmare,” San Francisco Chronicle, 24 September 2002, A1; “Rock 'n' Roll Suicide,” @@ -3341,25 +3341,25 @@ Francisco Chronicle, 24 September 2002, A1; “” San Francisco Chronicle, 23 May 2003, C1; “Napster's Wake-Up Call,” Economist, 24 June 2000, 23; John Naughton, “Hollywood at War with the Internet” (London) Times, 26 July 2002, 18. -

    [76] See Ipsos-Insight, TEMPO: Keeping Pace with Online Music Distribution (September 2002), reporting that 28 percent of Americans aged twelve and older have downloaded music off of the Internet and 30 percent have listened to digital music files stored on their computers. -

    [77] Amy Harmon, “Industry Offers a Carrot in Online Music Fight,” New York Times, 6 June 2003, A1. -

    [78] See Liebowitz, Rethinking the Network Economy, 148–49. - -

    [79] - - + + See Cap Gemini Ernst & Young, Technology Evolution and the Music Industry's Business Model Crisis (2003), 3. This report describes the music industry's effort to stigmatize the budding @@ -3371,10 +3371,10 @@ behavior. In 1988, 40 percent of consumers older than ten had taped music to a cassette format. U.S. Congress, Office of Technology Assessment, Copyright and Home Copying: Technology Challenges the Law, OTA-CIT-422 (Washington, D.C.: U.S. Government Printing Office, -October 1989), 145–56.

    [80] +October 1989), 145–56.

    [80] U.S. Congress, Copyright and Home Copying, 4. -

    [81] See Recording Industry Association of America, 2002 Yearend Statistics, available at @@ -3390,15 +3390,15 @@ billion last year (based on U.S. dollar value of shipments). The music industry worldwide has gone from a $39 billion industry in 2000 down to a $32 billion industry in 2002 (based on U.S. dollar value of shipments).” -

    [82] Jane Black, “Big Music's Broken Record,” BusinessWeek online, 13 February 2003, available at link #17. - -

    [83] Ibid. -

    [84] By one estimate, 75 percent of the music released by the major labels is no longer in print. See Online Entertainment and Copyright @@ -3406,9 +3406,9 @@ Law—Coming Soon to a Digital Device Near You: Hearing Before the Senate Committee on the Judiciary, 107th Cong., 1st sess. (3 April 2001) (prepared statement of the Future of Music Coalition), available at link #18. -

    [85] - + While there are not good estimates of the number of used record stores in existence, in 2002, there were 7,198 used book dealers in the United States, an increase of 20 percent since 1993. See Book Hunter @@ -3419,7 +3419,7 @@ records accounted for $260 million in sales in 2002. See National Association of Recording Merchandisers, “2002 Annual Survey Results,” available at link #20. -

    [86] See Transcript of Proceedings, In Re: Napster Copyright Litigation at 34- 35 (N.D. Cal., 11 July 2001), nos. MDL-00-1369 MHP, C 99-5183 @@ -3429,32 +3429,32 @@ MHP, available at account of the litigation and its toll on Napster, see Joseph Menn, All the Rave: The Rise and Fall of Shawn Fanning's Napster (New York: Crown Business, 2003), 269–82. -

    [87] Copyright Infringements (Audio and Video Recorders): Hearing on S. 1758 Before the Senate Committee on the Judiciary, 97th Cong., 1st and 2nd sess., 459 (1982) (testimony of Jack Valenti, president, Motion Picture Association of America, Inc.). -

    [88] Copyright Infringements (Audio and Video Recorders), 475. -

    [89] Universal City Studios, Inc. v. Sony Corp. of America, 480 F. Supp. 429, (C.D. Cal., 1979). -

    [90] Copyright Infringements (Audio and Video Recorders), 485 (testimony of Jack Valenti). -

    [91] Universal City Studios, Inc. v. Sony Corp. of America, 659 F. 2d 963 (9th Cir. 1981). -

    [92] Sony Corp. of America v. Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, 431 (1984). -

    [93] + These are the most important instances in our history, but there are other cases as well. The technology of digital audio tape (DAT), for example, @@ -3466,13 +3466,13 @@ controlling the technology of DAT. See Audio Home Recording Act of eliminate the opportunity for free riding in the sense I've described. See Lessig, Future, 71. See also Picker, “From Edison to the Broadcast Flag,” University of Chicago Law Review 70 (2003): 293–96. - - -

    [94] + + +

    [94] Sony Corp. of America v. Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, (1984). -

    [95] John Schwartz, “New Economy: The Attack on Peer-to-Peer Software Echoes Past Efforts,” New York Times, 22 September 2003, C3. @@ -3495,7 +3495,7 @@ when I take the good idea you had to put table in the backyard—by, for example, going to Sears, buying a table, and putting it in my backyard? What is the thing I am taking then? -

    +

    The point is not just about the thingness of picnic tables versus ideas, though that's an important difference. The point instead is that @@ -3507,8 +3507,8 @@ might seem weird if I did it every day, and especially weird if you are a woman. Instead, as Thomas Jefferson said (and as is especially true when I copy the way someone else dresses), “He who receives an idea from me, receives instruction himself without lessening mine; as he who -lights his taper at mine, receives light without darkening me.”[96] -

    +lights his taper at mine, receives light without darkening me.”[96] +

    The exceptions to free use are ideas and expressions within the reach of the law of patent and copyright, and a few other domains that I won't discuss here. Here the law says you can't take my idea or @@ -3519,7 +3519,7 @@ property. But how, and to what extent, and in what form—the details, in other words—matter. To get a good sense of how this practice of turning the intangible into property emerged, we need to place this -“property” in its proper context.[97] +“property” in its proper context.[97]

    My strategy in doing this will be the same as my strategy in the preceding part. I offer four stories to help put the idea of @@ -3529,12 +3529,12 @@ these stories, the significance of this true statement—“copyright material is property”— will be a bit more clear, and its implications will be revealed as quite different from the implications that the copyright warriors would have us draw. -


    [96] +


    [96] Letter from Thomas Jefferson to Isaac McPherson (13 August 1813) in The Writings of Thomas Jefferson, vol. 6 (Andrew A. Lipscomb and Albert Ellery Bergh, eds., 1903), 330, 333–34. -

    [97] As the legal realists taught American law, all property rights are intangible. A property right is simply a right that an individual has @@ -3543,7 +3543,7 @@ attach to a physical object. The right itself is intangible, even if the object to which it is (metaphorically) attached is tangible. See Adam Mossoff, “What Is Property? Putting the Pieces Back Together,” Arizona Law Review 45 (2003): 373, 429 n. 241. -

    Chapter 6. Chapter Six: Founders

    +

    Chapter 6. Chapter Six: Founders

    William Shakespeare wrote Romeo and Juliet in 1595. The play was first published in 1597. It was the eleventh major play that Shakespeare had @@ -3554,12 +3554,12 @@ into our culture that we often don't even recognize their source. I once overheard someone commenting on Kenneth Branagh's adaptation of Henry V: “I liked it, but Shakespeare is so full of clichés.” -

    +

    In 1774, almost 180 years after Romeo and Juliet was written, the “copy-right” for the work was still thought by many to be the exclusive -right of a single London publisher, Jacob Tonson.[98] +right of a single London publisher, Jacob Tonson.[98] Tonson was the most prominent of a small group of publishers called -the Conger[99] +the Conger[99] who controlled bookselling in England during the eighteenth century. The Conger claimed a perpetual right to control the “copy” of books that they had acquired from authors. That perpetual right meant @@ -3568,7 +3568,7 @@ that no one else could publish copies of a book to which they held the copyright. Prices of the classics were thus kept high; competition to produce better or cheaper editions was eliminated. -

    +

    Now, there's something puzzling about the year 1774 to anyone who knows a little about copyright law. The better-known year in the history of copyright is 1710, the year that the British Parliament @@ -3576,10 +3576,10 @@ adopted the first “copyright[100] Under this law, Romeo and Juliet should have been +additional years.[100] Under this law, Romeo and Juliet should have been free in 1731. So why was there any issue about it still being under Tonson's control in 1774? -

    +

    The reason is that the English hadn't yet agreed on what a “copyright” was—indeed, no one had. At the time the English passed the Statute of Anne, there was no other legislation governing copyrights. @@ -3589,7 +3589,7 @@ as a way to make it easier for the Crown to control what was published. But after it expired, there was no positive law that said that the publishers, or “Stationers,” had an exclusive right to print books. -

    +

    There was no positive law, but that didn't mean that there was no law. The Anglo-American legal tradition looks to both the words of legislatures and the words of judges to know the @@ -3600,7 +3600,7 @@ legislatures legislate; the legislature, ordinarily, can trump that background only if it passes a law to displace it. And so the real question after the licensing statutes had expired was whether the common law protected a copyright, independent of any positive law. -

    +

    This question was important to the publishers, or “booksellers,” as they were called, because there was growing competition from foreign publishers. The Scottish, in particular, were increasingly publishing @@ -3619,12 +3619,12 @@ bookseller that right for a limited term. At the end of that term, the copyright “expired,” and the work would then be free and could be published by anyone. Or so the legislature is thought to have believed. -

    +

    Now, the thing to puzzle about for a moment is this: Why would Parliament limit the exclusive right? Not why would they limit it to the particular limit they set, but why would they limit the right at all? -

    +

    For the booksellers, and the authors whom they represented, had a very strong claim. Take Romeo and Juliet as an example: That play was written by Shakespeare. It was his genius that brought it into the @@ -3634,12 +3634,12 @@ this play, he didn't make it any harder for others to craft a play. So why is it that the law would ever allow someone else to come along and take Shakespeare's play without his, or his estate's, permission? What reason is there to allow someone else to “steal” Shakespeare's work? -

    +

    The answer comes in two parts. We first need to see something special about the notion of “copyright” that existed at the time of the Statute of Anne. Second, we have to see something important about “booksellers.” -

    +

    First, about copyright. In the last three hundred years, we have come to apply the concept of “copyright” ever more broadly. But in 1710, it wasn't so much a concept as it was a very particular right. The @@ -3653,7 +3653,7 @@ a work could be used. Today the right inc large collection of restrictions on the freedom of others: It grants the author the exclusive right to copy, the exclusive right to distribute, the exclusive right to perform, and so on. -

    +

    So, for example, even if the copyright to Shakespeare's works were perpetual, all that would have meant under the original meaning of the term was that no one could reprint Shakespeare's work without the @@ -3662,7 +3662,7 @@ anything, for example, about how the work could be performed, whether the work could be translated, or whether Kenneth Branagh would be allowed to make his films. The “copy-right” was only an exclusive right to print—no less, of course, but also no more. -

    +

    Even that limited right was viewed with skepticism by the British. They had had a long and ugly experience with “exclusive rights,” especially “exclusive rights” granted by the Crown. The English had @@ -3682,7 +3682,7 @@ sounding convincing when uttering, “

    +

    Second, about booksellers. It wasn't just that the copyright was a monopoly. It was also that it was a monopoly held by the booksellers. Booksellers sound quaint and harmless to us. They were not viewed @@ -3695,8 +3695,8 @@ England to guarantee themselves a monopoly profit. The attacks against these monopolists were harsh: Milton described them as “old patentees and monopolizers in the trade of book-selling”; they were “men who do not therefore labour in an honest profession to which learning is -indetted.”[101] -

    +indetted.”[101] +

    Many believed the power the booksellers exercised over the spread of knowledge was harming that spread, just at the time the Enlightenment was teaching the importance of education and knowledge spread @@ -3734,8 +3734,8 @@ establishing a perpetual Monopoly, a Thing deservedly odious in the Eye of the Law; it will be a great Cramp to Trade, a Discouragement to Learning, no Benefit to the Authors, but a general Tax on the Publick; and all this only to increase the private Gain of the -Booksellers.[102] -

    +Booksellers.[102] +

    Having failed in Parliament, the publishers turned to the courts in a series of cases. Their argument was simple and direct: The Statute of Anne gave authors certain protections through positive law, but those @@ -3749,49 +3749,49 @@ mean the protections of the common law expired: Under the common law they had the right to ban the publication of a book, even if its Statute of Anne copyright had expired. This, they argued, was the only way to protect authors. -

    +

    This was a clever argument, and one that had the support of some of the leading jurists of the day. It also displayed extraordinary chutzpah. Until then, as law professor Raymond Patterson has put it, “The publishers … had as much concern for authors as a cattle -rancher has for cattle.”[103] +rancher has for cattle.”[103] The bookseller didn't care squat for the rights of the author. His concern was the monopoly profit that the author's work gave. -

    +

    The booksellers' argument was not accepted without a fight. The hero of this fight was a Scottish bookseller named Alexander -Donaldson.[104] -

    +Donaldson.[104] +

    Donaldson was an outsider to the London Conger. He began his career in Edinburgh in 1750. The focus of his business was inexpensive reprints “of standard works whose copyright term had expired,” at least -under the Statute of Anne.[105] +under the Statute of Anne.[105] Donaldson's publishing house prospered and became “something of a center for literary Scotsmen.” “[A]mong them,” Professor Mark Rose writes, was “the young James Boswell who, together with his friend Andrew Erskine, published an anthology -of contemporary Scottish poems with Donaldson.”[106] +of contemporary Scottish poems with Donaldson.”[106]

    When the London booksellers tried to shut down Donaldson's shop in Scotland, he responded by moving his shop to London, where he sold inexpensive editions “of the most popular English books, in defiance of the supposed common law right of Literary -Property.”[107] +Property.”[107] His books undercut the Conger prices by 30 to 50 percent, and he rested his right to compete upon the ground that, under the Statute of Anne, the works he was selling had passed out of protection. -

    +

    The London booksellers quickly brought suit to block “piracy” like Donaldson's. A number of actions were successful against the “pirates,” the most important early victory being Millar v. Taylor. -

    +

    Millar was a bookseller who in 1729 had purchased the rights to James Thomson's poem “The Seasons.” Millar complied with the requirements of the Statute of Anne, and therefore received the full protection of the statute. After the term of copyright ended, Robert Taylor began printing a competing volume. Millar sued, claiming a perpetual common -law right, the Statute of Anne notwithstanding.[108] +law right, the Statute of Anne notwithstanding.[108]

    Astonishingly to modern lawyers, one of the greatest judges in English history, Lord Mansfield, agreed with the booksellers. Whatever @@ -3802,7 +3802,7 @@ Mansfield's answer was yes: The common law would bar Taylor from reprinting Thomson's poem without Millar's permission. That common law rule thus effectively gave the booksellers a perpetual right to control the publication of any book assigned to them. -

    +

    Considered as a matter of abstract justice—reasoning as if justice were just a matter of logical deduction from first principles—Mansfield's conclusion might make some sense. But @@ -3815,20 +3815,20 @@ short enough to assure that culture would pass into competition within a reasonable period of time. Within twenty-one years, Parliament believed, Britain would mature from the controlled culture that the Crown coveted to the free culture that we inherited. -

    +

    The fight to defend the limits of the Statute of Anne was not to end there, however, and it is here that Donaldson enters the mix. -

    +

    Millar died soon after his victory, so his case was not appealed. His estate sold Thomson's poems to a syndicate of printers that included -Thomas Beckett.[109] +Thomas Beckett.[109] Donaldson then released an unauthorized edition of Thomson's works. Beckett, on the strength of the decision in Millar, got an injunction against Donaldson. Donaldson appealed the case to the House of Lords, which functioned much like our own Supreme Court. In February of 1774, that body had the chance to interpret the meaning of Parliament's limits from sixty years before. -

    +

    As few legal cases ever do, Donaldson v. Beckett drew an enormous amount of attention throughout Britain. Donaldson's lawyers argued that whatever rights may have existed under the common law, the @@ -3837,13 +3837,13 @@ of Anne, the only legal protection for an exclusive right to control publication came from that statute. Thus, they argued, after the term specified in the Statute of Anne expired, works that had been protected by the statute were no longer protected. -

    +

    The House of Lords was an odd institution. Legal questions were presented to the House and voted upon first by the “law lords,” members of special legal distinction who functioned much like the Justices in our Supreme Court. Then, after the law lords voted, the House of Lords generally voted. -

    +

    The reports about the law lords' votes are mixed. On some counts, it looks as if perpetual copyright prevailed. But there is no ambiguity @@ -3852,7 +3852,7 @@ about how the House of Lords voted as whole. By a two-to-one majority Whatever one's understanding of the common law, now a copyright was fixed for a limited time, after which the work protected by copyright passed into the public domain. -

    +

    “The public domain.” Before the case of Donaldson v. Beckett, there was no clear idea of a public domain in England. Before 1774, there was a strong argument that common law @@ -3861,7 +3861,7 @@ born. For the first time in Anglo-American history, the legal control over creative works expired, and the greatest works in English history—including those of Shakespeare, Bacon, Milton, Johnson, and Bunyan—were free of legal restraint. -

    +

    It is hard for us to imagine, but this decision by the House of Lords fueled an extraordinarily popular and political reaction. In Scotland, where most of the “pirate publishers” did their work, people @@ -3870,8 +3870,8 @@ reported, “No private cause has so public, and none has been tried before the House of Lords in the decision of which so many individuals were interested.” “Great rejoicing in Edinburgh upon victory over literary property: bonfires -and illuminations.”[110] -

    +and illuminations.”[110] +

    In London, however, at least among publishers, the reaction was equally strong in the opposite direction. The Morning Chronicle reported: @@ -3883,8 +3883,8 @@ Westminster, many of whom sold estates and houses to purchase Copy-right, are in a manner ruined, and those who after many years industry thought they had acquired a competency to provide for their families now find themselves without a shilling to devise to their -successors.[111] -

    +successors.[111] +

    “Ruined” is a bit of an exaggeration. But it is not an exaggeration to say that the change was profound. The decision of the House of Lords @@ -3905,15 +3905,15 @@ memes they repeated and endorsed. Chose in a competit context, not a context in which the choices about what culture is available to people and how they get access to it are made by the few despite the wishes of the many. -

    +

    At least, this was the rule in a world where the Parliament is antimonopoly, resistant to the protectionist pleas of publishers. In a world where the Parliament is more pliant, free culture would be less protected. -


    [98] +


    [98] - - + + Jacob Tonson is typically remembered for his associations with prominent eighteenth-century literary figures, especially John Dryden, and for his handsome “definitive editions” of classic works. In addition to Romeo and @@ -3921,21 +3921,21 @@ Juliet, he published an astonishing array of works that still remain at the heart of the English canon, including collected works of Shakespeare, Ben Jonson, John Milton, and John Dryden. See Keith Walker, “Jacob Tonson, Bookseller,” American Scholar 61:3 (1992): 424–31. -

    [99] Lyman Ray Patterson, Copyright in Historical Perspective (Nashville: Vanderbilt University Press, 1968), 151–52. -

    [100] - + As Siva Vaidhyanathan nicely argues, it is erroneous to call this a “copyright law.” See Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 40. -

    [101] Philip Wittenberg, The Protection and Marketing of Literary Property (New York: J. Messner, Inc., 1937), 31. -

    [102] A Letter to a Member of Parliament concerning the Bill now depending in the House of Commons, for making more effectual an Act in the @@ -3944,42 +3944,42 @@ Encouragement of Learning, by Vesting the Copies of Printed Books in the Authors or Purchasers of such Copies, during the Times therein mentioned (London, 1735), in Brief Amici Curiae of Tyler T. Ochoa et al., 8, Eldred v. Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01-618). -

    [103] - - + + Lyman Ray Patterson, “Free Speech, Copyright, and Fair Use,” Vanderbilt Law Review 40 (1987): 28. For a wonderfully compelling account, see Vaidhyanathan, 37–48. -

    [104] For a compelling account, see David Saunders, Authorship and Copyright (London: Routledge, 1992), 62–69. -

    [105] Mark Rose, Authors and Owners (Cambridge: Harvard University Press, 1993), 92. - -

    [106] Ibid., 93. -

    [107] - + Lyman Ray Patterson, Copyright in Historical Perspective, 167 (quoting Borwell). -

    [108] Howard B. Abrams, “The Historic Foundation of American Copyright Law: Exploding the Myth of Common Law Copyright,” Wayne Law Review 29 (1983): 1152. -

    [109] Ibid., 1156. -

    [110] Rose, 97. -

    [111] Ibid.

    Chapter 7. Chapter Seven: Recorders

    @@ -3992,7 +3992,7 @@ accident, two of his students at a dinner party. He was their god.) Else worked on a documentary that I was involved in. At a break, he told me a story about the freedom to create with film in America today. -

    +

    In 1990, Else was working on a documentary about Wagner's Ring Cycle. The focus was stagehands at the San Francisco Opera. Stagehands are a particularly funny and colorful element of an opera. @@ -4007,7 +4007,7 @@ and the opera company played Wagner, was The Simpsons it, this touch of cartoon helped capture the flavor of what was special about the scene. -

    +

    Years later, when he finally got funding to complete the film, Else attempted to clear the rights for those few seconds of The Simpsons. For of course, those few seconds are copyrighted; and of course, to use @@ -4025,7 +4025,7 @@ to be careful. So they told Else to contact Fox, Gracie's parent company. Else called Fox and told them about the clip in the corner of the one room shot of the film. Matt Groening had already given permission, Else said. He was just confirming the permission with Fox. -

    +

    Then, as Else told me, “two things happened. First we discovered … that Matt Groening doesn't own his own creation—or at least that someone [at Fox] believes he doesn't own his own creation.” @@ -4039,7 +4039,7 @@ explained to her, “There must be s asking for your educational rate on this.” That was the educational rate, Herrera told Else. A day or so later, Else called again to confirm what he had been told. -

    +

    “I wanted to make sure I had my facts straight,” he told me. “Yes, you have your facts straight,” she said. It would cost $10,000 to use the clip of The Simpsons in the corner of a shot in a documentary film @@ -4050,7 +4050,7 @@ Wagner's Ring Cycle. And then, astonishingly, Herrera told Else, “They don't give a shit. They just want the money.” -

    +

    Else didn't have the money to buy the right to replay what was playing on the television backstage at the San Francisco Opera. To reproduce this reality was beyond the documentary filmmaker's budget. At the @@ -4077,11 +4077,11 @@ whatever she wants—$10 or $1,000,000. That's her right, as set by the law.

    But when lawyers hear this story about Jon Else and Fox, their first -thought is “fair use.”[112] +thought is “fair use.”[112] Else's use of just 4.5 seconds of an indirect shot of a Simpsons episode is clearly a fair use of The Simpsons—and fair use does not require the permission of anyone. -

    +

    So I asked Else why he didn't just rely upon “fair use.” Here's his reply:

    @@ -4091,14 +4091,14 @@ relevant in practice to those of us actually trying to make and broadcast documentaries. I never had any doubt that it was “clearly fair use” in an absolute legal sense. But I couldn't rely on the concept in any concrete way. Here's why: -

    1. +

      1. Before our films can be broadcast, the network requires that we buy Errors and Omissions insurance. The carriers require a detailed “visual cue sheet” listing the source and licensing status of each shot in the film. They take a dim view of “fair use,” and a claim of “fair use” can grind the application process to a halt. -

      2. +

      3. I probably never should have asked Matt Groening in the first place. But I knew (at least from folklore) that Fox had a history of @@ -4118,12 +4118,12 @@ life,” regardless of the merits of my claim. He made clear t would boil down to who had the bigger legal department and the deeper pockets, me or them. -

      4. +

      5. The question of fair use usually comes up at the end of the project, when we are up against a release deadline and out of money. -

    +

    In theory, fair use means you need no permission. The theory therefore supports free culture and insulates against a permission culture. But in practice, fair use functions very differently. The fuzzy lines of @@ -4136,14 +4136,14 @@ eighteenth-century roots. The law was born as a shield to protect publishers' profits against the unfair competition of a pirate. It has matured into a sword that interferes with any use, transformative or not. -


    [112] +


    [112] For an excellent argument that such use is “fair use,” but that lawyers don't permit recognition that it is “fair use,” see Richard A. Posner with William F. Patry, “Fair Use and Statutory Reform in the Wake of Eldred” (draft on file with author), University of Chicago Law School, 5 August 2003. -

    Chapter 8. Chapter Eight: Transformers

    +

    Chapter 8. Chapter Eight: Transformers

    In 1993, Alex Alben was a lawyer working at Starwave, Inc. Starwave was an innovative company founded by Microsoft cofounder Paul Allen to develop digital @@ -4185,7 +4185,7 @@ Slade asked, “Well, what will it t Alben replied, “Well, we're going to have to clear rights from everyone who appears in these films, and the music and everything else that we want to use in these film clips.” Slade said, “Great! Go -for it.”[113] +for it.”[113]

    The problem was that neither Alben nor Slade had any idea what clearing those rights would mean. Every actor in each of the films @@ -4214,7 +4214,7 @@ movies you can't tell who's the guy crashing through the glass—is it the actor or is it the stuntman? And then we just, we put together a team, my assistant and some others, and we just started calling people. -

    +

    Some actors were glad to help—Donald Sutherland, for example, followed up himself to be sure that the rights had been cleared. Others were dumbfounded at their good fortune. Alben would ask, @@ -4244,12 +4244,12 @@ systematically and cleared the rights. And no doubt, the product itself was exceptionally good. Eastwood loved it, and it sold very well. -

    +

    But I pressed Alben about how weird it seems that it would have to take a year's work simply to clear rights. No doubt Alben had done this efficiently, but as Peter Drucker has famously quipped, “There is nothing so useless as doing efficiently that which should not be done -at all.”[114] +at all.”[114] Did it make sense, I asked Alben, that this is the way a new work has to be made?

    @@ -4297,7 +4297,7 @@ richest investors in the world. He therefore had authority and access that the average Web designer would not have. So if it took him a year, how long would it take someone else? And how much creativity is never made just because the costs of clearing the rights are so high? -

    +

    These costs are the burdens of a kind of regulation. Put on a Republican hat for a moment, and get angry for a bit. The government defines the scope of these rights, and the scope defined determines @@ -4308,7 +4308,7 @@ These rights might well have once made sense; but as circumstances change, they make no sense at all. Or at least, a well-trained, regulationminimizing Republican should look at the rights and ask, “Does this still make sense?” -

    +

    I've seen the flash of recognition when people get this point, but only a few times. The first was at a conference of federal judges in California. The judges were gathered to discuss the emerging topic of cyber-law. I @@ -4322,7 +4322,7 @@ The video was a brilliant collage of film from every period in the twentieth century, all framed around the idea of a 60 Minutes episode. The execution was perfect, down to the sixty-minute stopwatch. The judges loved every minute of it. -

    +

    When the lights came up, I looked over to my copanelist, David Nimmer, perhaps the leading copyright scholar and practitioner in the nation. He had an astonished look on his face, as he peered across the @@ -4330,11 +4330,11 @@ room of over 250 well-entertained judges. Taking an ominous tone, he began his talk with a question: “Do you know how many federal laws were just violated in this room?”

    - - - - - + + + + + For of course, the two brilliantly talented creators who made this film hadn't done what Alben did. They hadn't spent a year clearing the rights to these clips; technically, what they had done violated the @@ -4354,7 +4354,7 @@ building a presentation knows the extraordinary freedom that the cut and paste architecture of the Internet created—in a second you can find just about any image you want; in another second, you can have it planted in your presentation. -

    +

    But presentations are just a tiny beginning. Using the Internet and its archives, musicians are able to string together mixes of sound @@ -4430,20 +4430,20 @@ defend your fair use rights or pay a lawyer to track down permissions so you don't have to rely upon fair use rights. Either way, the creative process is a process of paying lawyers—again a privilege, or perhaps a curse, reserved for the few. -


    [113] +


    [113] Technically, the rights that Alben had to clear were mainly those of publicity—rights an artist has to control the commercial exploitation of his image. But these rights, too, burden “Rip, Mix, Burn” creativity, as this chapter evinces. - - -

    [114] + + +

    [114] U.S. Department of Commerce Office of Acquisition Management, Seven Steps to Performance-Based Services Acquisition, available at link #22. -

    Chapter 9. Chapter Nine: Collectors

    +

    Chapter 9. Chapter Nine: Collectors

    In April 1996, millions of “bots”—computer codes designed to “spider,” or automatically search the Internet and copy @@ -4453,7 +4453,7 @@ located in a basement in San Francisco's Presidio. Once the bots finished the whole of the Internet, they started again. Over and over again, once every two months, these bits of code took copies of the Internet and stored them. -

    +

    By October 2001, the bots had collected more than five years of copies. And at a small announcement in Berkeley, California, the archive that these copies created, the Internet Archive, was opened to @@ -4477,13 +4477,13 @@ there's no way for you to know whether the content you are reading is the same as the content you read before. The page may seem the same, but the content could easily be different. The Internet is Orwell's library—constantly updated, without any reliable memory. -

    +

    Until the Way Back Machine, at least. With the Way Back Machine, and the Internet Archive underlying it, you can see what the Internet was. You have the power to see what you remember. More importantly, perhaps, you also have the power to find what you don't remember and -what others might prefer you forget.[115] -

    +what others might prefer you forget.[115] +

    We take it for granted that we can go back to see what we remember reading. Think about newspapers. If you wanted to study the reaction of your hometown newspaper to the @@ -4520,7 +4520,7 @@ launched a series of projects designed to archive human knowledge. The Internet Archive was just the first of the projects of this Andrew Carnegie of the Internet. By December of 2002, the archive had over 10 billion pages, and it was growing at about a billion pages a month. -

    +

    The Way Back Machine is the largest archive of human knowledge in human history. At the end of 2002, it held “two hundred and thirty terabytes of material”—and was “ten times larger than the @@ -4536,7 +4536,7 @@ is available to scholars for a very low fee. “” Kahle told me. “If you were Barbara Walters you could get access to [the archives], but if you are just a graduate student?” As Kahle put it, -

    +

    Do you remember when Dan Quayle was interacting with Murphy Brown? Remember that back and forth surreal experience of a politician interacting with a fictional television character? If you were a @@ -4546,7 +4546,7 @@ original back and forth exchanges between the two, the 60 Minutes episode that came out after it … it would be almost impossible. … Those materials are almost unfindable. … -

    +

    Why is that? Why is it that the part of our culture that is recorded in newspapers remains perpetually accessible, while the part that is recorded on videotape is not? How is it that we've created a world @@ -4560,7 +4560,7 @@ libraries. These copies were intended both to facilitate the spread of knowledge and to assure that a copy of the work would be around once the copyright expired, so that others might access and copy the work. -

    +

    These rules applied to film as well. But in 1915, the Library of Congress made an exception for film. Film could be copyrighted so long as such deposits were made. But the filmmaker was then allowed to @@ -4568,7 +4568,7 @@ borrow back the deposits—for an unlimited time at no cost. In 1915 alone, there were more than 5,475 films deposited and “borrowed back.” Thus, when the copyrights to films expire, there is no copy held by any library. The copy exists—if it exists at -all—in the library archive of the film company.[116] +all—in the library archive of the film company.[116]

    The same is generally true about television. Television broadcasts were originally not copyrighted—there was no way to capture the @@ -4579,7 +4579,7 @@ required they make a copy of each broadcast for the work to be broadcasters. No library had any right to them; the government didn't demand them. The content of this part of American culture is practically invisible to anyone who would look. -

    +

    Kahle was eager to correct this. Before September 11, 2001, he and his allies had started capturing television. They selected twenty @@ -4589,7 +4589,7 @@ stations from around the world and, beginning October 11, 2001, made their coverage during the week of September 11 available free on-line. Anyone could see how news reports from around the world covered the events of that day. -

    +

    Kahle had the same idea with film. Working with Rick Prelinger, whose archive of film includes close to 45,000 “ephemeral films” (meaning films other than Hollywood movies, films that were never copyrighted), @@ -4639,9 +4639,9 @@ day, it is used to wrap fish or to fill boxes with fragile gifts or to build an archive of knowledge about our history. In this second life, the content can continue to inform even if that information is no longer sold. -

    +

    The same has always been true about books. A book goes out of print -very quickly (the average today is after about a year[117]). After +very quickly (the average today is after about a year[117]). After it is out of print, it can be sold in used book stores without the copyright owner getting anything and stored in libraries, where many get to read the book, also for free. Used book stores and libraries @@ -4680,7 +4680,7 @@ The scale of this potential archive is something we've never imagined before. The Brewster Kahles of our history have dreamed about it; but we are for the first time at a point where that dream is possible. As Kahle describes, -

    +

    It looks like there's about two to three million recordings of music. Ever. There are about a hundred thousand theatrical releases of movies, … and about one to two million movies [distributed] during @@ -4692,7 +4692,7 @@ opportunity of leading a different life, based on this, is … thrilling. It could be one of the things humankind would be most proud of. Up there with the Library of Alexandria, putting a man on the moon, and the invention of the printing press. -

    +

    Kahle is not the only librarian. The Internet Archive is not the only archive. But Kahle and the Internet Archive suggest what the future of libraries or archives could be. When the @@ -4713,33 +4713,33 @@ call these “archives,” the “content” that is collected in these digital spaces is also someone's “property.” And the law of property restricts the freedoms that Kahle and others would exercise. -


    [115] +


    [115] - - - + + + The temptations remain, however. Brewster Kahle reports that the White House changes its own press releases without notice. A May 13, 2003, press release stated, “Combat Operations in Iraq Have Ended.” That was later changed, without notice, to “Major Combat Operations in Iraq Have Ended.” E-mail from Brewster Kahle, 1 December 2003. -

    [116] Doug Herrick, “Toward a National Film Collection: Motion Pictures at the Library of Congress,” Film Library Quarterly 13 nos. 2–3 (1980): 5; Anthony Slide, Nitrate Won't Wait: A History of Film Preservation in the United States (Jefferson, N.C.: McFarland & Co., 1992), 36. -

    [117] - + Dave Barns, “Fledgling Career in Antique Books: Woodstock Landlord, Bar Owner Starts a New Chapter by Adopting Business,” Chicago Tribune, 5 September 1997, at Metro Lake 1L. Of books published between 1927 and 1946, only 2.2 percent were in print in 2002. R. Anthony Reese, “The First Sale Doctrine in the Era of Digital Networks,” Boston College Law Review 44 (2003): 593 n. 51. -

    Chapter 10. Chapter Ten: “Property”

    +

    Chapter 10. Chapter Ten: “Property”

    Jack Valenti has been the president of the Motion Picture Association of America since 1966. He first came to Washington, D.C., with Lyndon Johnson's @@ -4748,7 +4748,7 @@ swearing-in on Air Force One after the assassination of President Kennedy has Valenti in the background. In his almost forty years of running the MPAA, Valenti has established himself as perhaps the most prominent and effective lobbyist in Washington. -

    +

    The MPAA is the American branch of the international Motion Picture Association. It was formed in 1922 as a trade association whose goal was to defend American movies against increasing domestic criticism. @@ -4790,7 +4790,7 @@ theme which animates this entire debate: Creative pro owners must be accorded the same rights and protection resident in all other property owners in the nation. That is the issue. That is the question. And that is the rostrum on which this entire -hearing and the debates to follow must rest.[118] +hearing and the debates to follow must rest.[118]

    The strategy of this rhetoric, like the strategy of most of Valenti's rhetoric, is brilliant and simple and brilliant because simple. The @@ -4812,9 +4812,9 @@ it comes to the nature and scope of “no reasonable connection to our actual legal tradition, even if the subtle pull of his Texan charm has slowly redefined that tradition, at least in Washington. -

    +

    While “creative property” is certainly “property” in a nerdy and -precise sense that lawyers are trained to understand,[119] it has never been the case, nor should it be, that +precise sense that lawyers are trained to understand,[119] it has never been the case, nor should it be, that “creative property owners” have been “accorded the same rights and protection resident in all other property owners.” Indeed, if creative property owners were given the same rights as all other property @@ -4903,7 +4903,7 @@ fanatical property types that they were, reject the claim that creative property be given the same rights as all other property? Why did they require that for creative property there must be a public domain? -

    +

    To answer this question, we need to get some perspective on the history of these “creative property” rights, and the control that they enabled. Once we see clearly how differently these rights have been @@ -4915,7 +4915,7 @@ to creative-property owners, but what the particular mix of rights ought to be. Not whether artists should be paid, but whether institutions designed to assure that artists get paid need also control how culture develops. -

    +

    To answer these questions, we need a more general way to talk about @@ -4925,7 +4925,7 @@ Cyberspace, I used a simple model to capture this more general perspective. For any particular right or regulation, this model asks how four different modalities of regulation interact to support or weaken the right or regulation. I represented it with this diagram: -

    Figure 10.1. 


    +

    Figure 10.1. 


    At the center of this picture is a regulated dot: the individual or group that is the target of regulation, or the holder of a right. (In each case throughout, we can describe this either as regulation or as @@ -4940,8 +4940,8 @@ Web, you can be punished with a $150,000 fine. The fine is an ex post punishment for violating an ex ante rule. It is imposed by the state. - -

    + +

    Norms are a different kind of constraint. They, too, punish an individual for violating a rule. But the punishment of a norm is imposed by a community, not (or not only) by the state. There may be @@ -4960,7 +4960,7 @@ is to be taken legally; it is norms that say what is appropriately sold. But given a set of norms, and a background of property and contract law, the market imposes a simultaneous constraint upon how an individual or group might behave. -

    +

    Finally, and for the moment, perhaps, most mysteriously, “architecture”—the physical world as one finds it—is a constraint on behavior. A fallen bridge might constrain your ability @@ -4974,7 +4974,7 @@ theft, but by nature, by “architec blocks your way, it is the law of gravity that enforces this constraint. If a $500 airplane ticket stands between you and a flight to New York, it is the market that enforces this constraint. -

    +

    So the first point about these four modalities of regulation is @@ -4989,7 +4989,7 @@ interact. Whether or not there are other constraints (there may well be; my claim is not about comprehensiveness), these four are among the most significant, and any regulator (whether controlling or freeing) must consider how these four in particular interact. -

    +

    So, for example, consider the “freedom” to drive a car at a high speed. That freedom is in part restricted by laws: speed limits that say how fast you can drive in particular places at particular @@ -5005,7 +5005,7 @@ same norm wouldn't be as effective in a different town, or at night.

    The final point about this simple model should also be fairly clear: While these four modalities are analytically independent, law has a -special role in affecting the three.[120] +special role in affecting the three.[120] The law, in other words, sometimes operates to increase or decrease the constraint of a particular modality. Thus, the law might be used to increase taxes on gasoline, so as to increase the incentives to @@ -5017,14 +5017,14 @@ used to require that other laws be more strict—a federal requirement that states decrease the speed limit, for example—so as to decrease the attractiveness of fast driving. -

    Figure 10.2. 


    +

    Figure 10.2. 


    These constraints can thus change, and they can be changed. To understand the effective protection of liberty or protection of property at any particular moment, we must track these changes over time. A restriction imposed by one modality might be erased by another. A freedom enabled by one modality might be displaced by -another.[121] -

    10.1. Why Hollywood Is Right

    +another.[121] +

    10.1. Why Hollywood Is Right

    The most obvious point that this model reveals is just why, or just how, Hollywood is right. The copyright warriors have rallied Congress and the courts to defend copyright. This model helps us see why that @@ -5032,7 +5032,7 @@ rallying makes sense.

    Let's say this is the picture of copyright's regulation before the Internet: -

    Figure 10.3. 


    +

    Figure 10.3. 


    There is balance between law, norms, market, and architecture. The law limits the ability to copy and share content, by imposing penalties on @@ -5044,14 +5044,14 @@ recognize—kids, for example, taping other kids' records. These uses of copyrighted material may well be infringement, but the norms of our society (before the Internet, at least) had no problem with this form of infringement. -

    +

    Enter the Internet, or, more precisely, technologies such as MP3s and p2p sharing. Now the constraint of architecture changes dramatically, as does the constraint of the market. And as both the market and architecture relax the regulation of copyright, norms pile on. The happy balance (for the warriors, at least) of life before the Internet becomes an effective state of anarchy after the Internet. -

    +

    Thus the sense of, and justification for, the warriors' response. Technology has changed, the warriors say, and the effect of this change, when ramified through the market and norms, is that a balance @@ -5060,7 +5060,7 @@ Iraq after the fall of Saddam, but this time no government is justifying the looting that results. -

    Figure 10.4. 


    +

    Figure 10.4. 


    Neither this analysis nor the conclusions that follow are new to the warriors. Indeed, in a “White Paper” prepared by the Commerce Department (one heavily influenced by the copyright warriors) in 1995, @@ -5071,7 +5071,7 @@ strengthen intellectual property law, (2) businesses should adopt innovative marketing techniques, (3) technologists should push to develop code to protect copyrighted material, and (4) educators should educate kids to better protect copyright. -

    +

    This mixed strategy is just what copyright needed—if it was to preserve the particular balance that existed before the change induced by the Internet. And it's just what we should expect the content @@ -5087,21 +5087,21 @@ property (law). Farmers have no hesitation appealing to the government to bail them out when a virus (architecture) devastates their crop. Unions have no hesitation appealing to the government to bail them out when imports (market) wipe out the U.S. steel industry. -

    +

    Thus, there's nothing wrong or surprising in the content industry's campaign to protect itself from the harmful consequences of a technological innovation. And I would be the last person to argue that the changing technology of the Internet has not had a profound effect on the content industry's way of doing business, or as John Seely Brown describes it, its “architecture of revenue.” -

    +

    But just because a particular interest asks for government support, it doesn't follow that support should be granted. And just because technology has weakened a particular way of doing business, it doesn't follow that the government should intervene to support that old way of doing business. Kodak, for example, has lost perhaps as much as 20 percent of their traditional film market to the emerging technologies -of digital cameras.[122] +of digital cameras.[122] Does anyone believe the government should ban digital cameras just to support Kodak? Highways have weakened the freight business for @@ -5114,7 +5114,7 @@ may well be that this change has weakened the television advertising market. But does anyone believe we should regulate remotes to reinforce commercial television? (Maybe by limiting them to function only once a second, or to switch to only ten channels within an hour?) -

    +

    The obvious answer to these obviously rhetorical questions is no. In a free society, with a free market, supported by free enterprise and free trade, the government's role is not to support one way of doing @@ -5123,7 +5123,7 @@ business against others. Its role is not to pick winners and protect them against loss. If the government did this generally, then we would never have any progress. As Microsoft chairman Bill Gates wrote in 1991, in a memo criticizing software patents, “established companies -have an interest in excluding future competitors.”[123] +have an interest in excluding future competitors.”[123] And relative to a startup, established companies also have the means. (Think RCA and FM radio.) A world in which competitors with new ideas must fight @@ -5140,7 +5140,7 @@ is the duty of policy makers, in other words, to assure that the changes they create, in response to the request of those hurt by changing technology, are changes that preserve the incentives and opportunities for innovation and change. -

    +

    In the context of laws regulating speech—which include, obviously, copyright law—that duty is even stronger. When the industry complaining about changing technologies is asking Congress to @@ -5153,7 +5153,7 @@ shall make no law … abridging the freedom of speech.” Congress is being asked to pass laws that would “abridge” the freedom of speech, it should ask— carefully—whether such regulation is justified. -

    +

    My argument just now, however, has nothing to do with whether the changes that are being pushed by the copyright warriors are @@ -5173,7 +5173,7 @@ pests. It was also used to increase farm production. No one doubts that killing disease-carrying pests or increasing crop production is a good thing. No one doubts that the work of Müller was important and valuable and probably saved lives, possibly millions. -

    +

    But in 1962, Rachel Carson published Silent Spring, which argued that DDT, whatever its primary benefits, was also having unintended environmental consequences. Birds were losing the ability to @@ -5186,10 +5186,10 @@ the problems that were originally attacked. Or more accurately, the problems DDT caused were worse than the problems it solved, at least when considering the other, more environmentally friendly ways to solve the problems that DDT was meant to solve. -

    +

    It is to this image precisely that Duke University law professor James Boyle appeals when he argues that we need an “environmentalism” for -culture.[124] +culture.[124] His point, and the point I want to develop in the balance of this chapter, is not that the aims of copyright are flawed. Or that authors should not be paid for their work. Or that music should be given away @@ -5202,7 +5202,7 @@ farmers, so, too, is criticism of one particular set of regulations protecting copyright not an endorsement of anarchy or an attack on authors. It is an environment of creativity that we seek, and we should be aware of our actions' effects on the environment. -

    +

    My argument, in the balance of this chapter, tries to map exactly this effect. No doubt the technology of the Internet has had a dramatic effect on the ability of copyright owners to protect their content. But @@ -5212,11 +5212,11 @@ the Internet is undergoing just now, the net effect of these changes will not be only that copyrighted work is effectively protected. Also, and generally missed, the net effect of this massive increase in protection will be devastating to the environment for creativity. -

    +

    In a line: To kill a gnat, we are spraying DDT with consequences for free culture that will be far more devastating than that this gnat will be lost. -

    10.2. Beginnings

    +

    10.2. Beginnings

    America copied English copyright law. Actually, we copied and improved English copyright law. Our Constitution makes the purpose of “creative property” rights clear; its express limitations reinforce the English @@ -5236,7 +5236,7 @@ does not say. It does not say Congress has the power to grant to promote progress. The grant of power is its purpose, and its purpose is a public one, not the purpose of enriching publishers, nor even primarily the purpose of rewarding authors. -

    +

    The Progress Clause expressly limits the term of copyrights. As we saw in chapter 6, the English limited the term of copyright so as to assure that a few @@ -5245,7 +5245,7 @@ disproportionate control over publishing. We can assume the framers followed the English for a similar purpose. Indeed, unlike the English, the framers reinforced that objective, by requiring that copyrights extend “to Authors” only. -

    +

    The design of the Progress Clause reflects something about the Constitution's design in general. To avoid a problem, the framers built structure. To prevent the concentrated power of publishers, they @@ -5259,13 +5259,13 @@ college, also selected by the states, to select the president. In each case, a structure built checks and balances into the constitutional frame, structured to prevent otherwise inevitable concentrations of power. -

    +

    I doubt the framers would recognize the regulation we call “copyright” today. The scope of that regulation is far beyond anything they ever considered. To begin to understand what they did, we need to put our “copyright” in context: We need to see how it has changed in the 210 years since they first struck its design. -

    +

    Some of these changes come from the law: some in light of changes in technology, and some in light of changes in technology given a @@ -5276,20 +5276,20 @@ We will end here:

    Figure 10.6. 


    Let me explain how. -

    10.3. Law: Duration

    +

    10.3. Law: Duration

    When the first Congress enacted laws to protect creative property, it faced the same uncertainty about the status of creative property that the English had confronted in 1774. Many states had passed laws protecting creative property, and some believed that these laws simply supplemented common law rights that already protected creative -authorship.[125] +authorship.[125] This meant that there was no guaranteed public domain in the United States in 1790. If copyrights were protected by the common law, then there was no simple way to know whether a work published in the United States was controlled or free. Just as in England, this lingering uncertainty would make it hard for publishers to rely upon a public domain to reprint and distribute works. -

    +

    That uncertainty ended after Congress passed legislation granting copyrights. Because federal law overrides any contrary state law, federal protections for copyrighted works displaced any state law @@ -5302,15 +5302,15 @@ federal copyright and secured that copyright for fourteen years. If the author was alive at the end of that fourteen years, then he could opt to renew the copyright for another fourteen years. If he did not renew the copyright, his work passed into the public domain. -

    +

    While there were many works created in the United States in the first ten years of the Republic, only 5 percent of the works were actually registered under the federal copyright regime. Of all the work created in the United States both before 1790 and from 1790 through 1800, 95 percent immediately passed into the public domain; the balance would pass into the pubic domain within twenty-eight years at most, and more -likely within fourteen years.[126] -

    +likely within fourteen years.[126] +

    This system of renewal was a crucial part of the American system of copyright. It assured that the maximum terms of copyright would be @@ -5323,11 +5323,11 @@ Fourteen years may not seem long to us, but for the vast majority of copyright owners at that time, it was long enough: Only a small minority of them renewed their copyright after fourteen years; the balance allowed their work to pass into the public -domain.[127] -

    +domain.[127] +

    Even today, this structure would make sense. Most creative work has an actual commercial life of just a couple of years. Most books fall -out of print after one year.[128] When that happens, the +out of print after one year.[128] When that happens, the used books are traded free of copyright regulation. Thus the books are no longer effectively controlled by copyright. The only practical commercial use of the books at that time @@ -5340,7 +5340,7 @@ years to a maximum of 42 by increasing the initial term of copyright from 14 years to 28 years. In the next fifty years of the Republic, the term increased once again. In 1909, Congress extended the renewal term of 14 years to 28 years, setting a maximum term of 56 years. -

    +

    Then, beginning in 1962, Congress started a practice that has defined copyright law since. Eleven times in the last forty years, Congress has extended the terms of existing copyrights; twice in those forty @@ -5349,7 +5349,7 @@ extensions of existing copyrights were short, a mere one to two years. In 1976, Congress extended all existing copyrights by nineteen years. And in 1998, in the Sonny Bono Copyright Term Extension Act, Congress extended the term of existing and future copyrights by twenty years. -

    +

    The effect of these extensions is simply to toll, or delay, the passing of works into the public domain. This latest extension means that the public domain will have been tolled for thirty-nine out of fifty-five @@ -5359,7 +5359,7 @@ years, or 70 percent of the time since 1962. Thus, in the twenty years after the Sonny Bono Act, while one million patents will pass into the public domain, zero copyrights will pass into the public domain by virtue of the expiration of a copyright term. -

    +

    The effect of these extensions has been exacerbated by another, little-noticed change in the copyright law. Remember I said that the framers established a two-part copyright regime, requiring a copyright @@ -5368,7 +5368,7 @@ renewal meant that works that no longer needed copyright protection would pass more quickly into the public domain. The works remaining under protection would be those that had some continuing commercial value. -

    +

    The United States abandoned this sensible system in 1976. For all works created after 1978, there was only one copyright term—the maximum term. For “natural” authors, that term was life plus fifty @@ -5385,20 +5385,20 @@ even possible to put works into the public domain. The public domain is orphaned by these changes in copyright law. Despite the requirement that terms be “limited,” we have no evidence that anything will limit them. -

    +

    The effect of these changes on the average duration of copyright is dramatic. In 1973, more than 85 percent of copyright owners failed to renew their copyright. That meant that the average term of copyright in 1973 was just 32.2 years. Because of the elimination of the renewal requirement, the average term of copyright is now the maximum term. In thirty years, then, the average term has tripled, from 32.2 years to 95 -years.[129] -

    10.4. Law: Scope

    +years.[129] +

    10.4. Law: Scope

    The “scope” of a copyright is the range of rights granted by the law. The scope of American copyright has changed dramatically. Those changes are not necessarily bad. But we should understand the extent of the changes if we're to keep this debate in context. -

    +

    In 1790, that scope was very narrow. Copyright covered only “maps, charts, and books.” That means it didn't cover, for example, music or architecture. More significantly, the right granted by a copyright gave @@ -5437,7 +5437,7 @@ famous of the history of American copyright law, there was a requirement that works be deposited with the government before a copyright could be secured. -

    +

    The reason for the registration requirement was the sensible understanding that for most works, no copyright was required. Again, in the first ten years of the Republic, 95 percent of works eligible @@ -5450,14 +5450,14 @@ being claimed. The requirement that works be deposited was to assure that after the copyright expired, there would be a copy of the work somewhere so that it could be copied by others without locating the original author. -

    +

    All of these “formalities” were abolished in the American system when we decided to follow European copyright law. There is no requirement that you register a work to get a copyright; the copyright now is automatic; the copyright exists whether or not you mark your work with a ©; and the copyright exists whether or not you actually make a copy available for others to copy. -

    +

    Consider a practical example to understand the scope of these differences.

    @@ -5466,7 +5466,7 @@ actually copyrighted that book, then the copyright law protected you against another publisher's taking your book and republishing it without your permission. The aim of the act was to regulate publishers so as to prevent that kind of unfair competition. In 1790, there were -174 publishers in the United States.[130] +174 publishers in the United States.[130] The Copyright Act was thus a tiny regulation of a tiny proportion of a tiny part of the creative market in the United States—publishers. @@ -5479,7 +5479,7 @@ a play based upon it, or if I translated it or abridged it, none of those activities were regulated by the original copyright act. These creative activities remained free, while the activities of publishers were restrained. -

    +

    Today the story is very different: If you write a book, your book is automatically protected. Indeed, not just your book. Every e-mail, every note to your spouse, every doodle, every @@ -5504,7 +5504,7 @@ copyright holder. The copyright, in other words, is now not just an exclusive right to your writings, but an exclusive right to your writings and a large proportion of the writings inspired by them. -

    +

    It is this derivative right that would seem most bizarre to our framers, though it has become second nature to us. Initially, this expansion @@ -5524,7 +5524,7 @@ and selling someone else's work. But whatever that wrong is, transforming someone else's work is a different wrong. Some view transformation as no wrong at all—they believe that our law, as the framers penned it, should -not protect derivative rights at all.[131] +not protect derivative rights at all.[131] Whether or not you go that far, it seems plain that whatever wrong is involved is fundamentally different from the wrong of direct piracy. @@ -5532,9 +5532,9 @@ the wrong of direct piracy. Yet copyright law treats these two different wrongs in the same way. I can go to court and get an injunction against your pirating my book. I can go to court and get an injunction against your transformative use -of my book.[132] +of my book.[132] These two different uses of my creative work are treated the same. -

    +

    This again may seem right to you. If I wrote a book, then why should you be able to write a movie that takes my story and makes money from it without paying me or crediting me? Or if Disney creates a creature @@ -5546,12 +5546,12 @@ These are good arguments, and, in general, my point is not that the derivative right is unjustified. My aim just now is much narrower: simply to make clear that this expansion is a significant change from the rights originally granted. -

    10.5. Law and Architecture: Reach

    +

    10.5. Law and Architecture: Reach

    Whereas originally the law regulated only publishers, the change in copyright's scope means that the law today regulates publishers, users, and authors. It regulates them because all three are capable of making -copies, and the core of the regulation of copyright law is copies.[133] -

    +copies, and the core of the regulation of copyright law is copies.[133] +

    “Copies.” That certainly sounds like the obvious thing for copyright law to regulate. But as with Jack @@ -5564,15 +5564,15 @@ reflection, it should be obvious that in the world with the Internet, copies should not be the trigger for copyright law. More precisely, they should not always be the trigger for copyright law. -

    +

    This is perhaps the central claim of this book, so let me take this very slowly so that the point is not easily missed. My claim is that the Internet should at least force us to rethink the conditions under which -the law of copyright automatically applies,[134] +the law of copyright automatically applies,[134] because it is clear that the current reach of copyright was never contemplated, much less chosen, by the legislators who enacted copyright law. -

    +

    We can see this point abstractly by beginning with this largely empty circle.

    Figure 10.7. 


    @@ -5595,10 +5595,10 @@ is therefore regulated by copyright law. Indeed, this particular use stands at the core of this circle of possible uses of a copyrighted work. It is the paradigmatic use properly regulated by copyright regulation (see diagram in figure 10.9). -

    Figure 10.9. 


    +

    Figure 10.9. 


    Finally, there is a tiny sliver of otherwise regulated copying uses that remain unregulated because the law considers these “fair uses.” -

    +

    These are uses that themselves involve copying, but which the law treats as unregulated because public policy demands that they remain unregulated. You are free to quote from this book, even in a review @@ -5612,9 +5612,9 @@ for public policy (and possibly First Amendment) reasons. In real space, then, the possible uses of a book are divided into three sorts: (1) unregulated uses, (2) regulated uses, and (3) regulated uses that are nonetheless deemed “fair” regardless of the copyright owner's views. -

    +

    Enter the Internet—a distributed, digital network where every use -of a copyrighted work produces a copy.[135] +of a copyrighted work produces a copy.[135] And because of this single, arbitrary feature of the design of a digital network, the scope of category 1 changes dramatically. Uses that before were presumptively unregulated are now presumptively @@ -5625,7 +5625,7 @@ a copy—category 1 gets sucked into category 2. And those who would defend the unregulated uses of copyrighted work must look exclusively to category 3, fair uses, to bear the burden of this shift. -

    +

    So let's be very specific to make this general point clear. Before the Internet, if you purchased a book and read it ten times, there would be no plausible copyright-related argument that @@ -5683,7 +5683,7 @@ before the Internet, reading did not trigger the application of copyright law and hence the need for a fair use defense. The right to read was effectively protected before because reading was not regulated. -

    +

    This point about fair use is totally ignored, even by advocates for free culture. We have been cornered into arguing that our rights depend upon fair use—never even addressing the earlier question @@ -5692,13 +5692,13 @@ grounded in fair use makes sense when the vast majority of uses are unregulated. But when everything becomes presumptively regulated, then the protections of fair use are not enough. -

    +

    The case of Video Pipeline is a good example. Video Pipeline was in the business of making “trailer” advertisements for movies available to video stores. The video stores displayed the trailers as a way to sell videos. Video Pipeline got the trailers from the film distributors, put the trailers on tape, and sold the tapes to the retail stores. -

    +

    The company did this for about fifteen years. Then, in 1997, it began to think about the Internet as another way to distribute these previews. The idea was to expand their “selling by sampling” @@ -5706,7 +5706,7 @@ technique by giving on-line stores the same ability to enable “browsing.” Just as in a bookstore you can read a few pages of a book before you buy the book, so, too, you would be able to sample a bit from the movie on-line before you bought it. -

    +

    In 1998, Video Pipeline informed Disney and other film distributors that it intended to distribute the trailers through the Internet (rather than sending the tapes) to distributors of their videos. Two @@ -5720,7 +5720,7 @@ distribution immediately. Video Pipeline thought it was within their “fair use” rights to distribute the clips as they had. So they filed a lawsuit to ask the court to declare that these rights were in fact their rights. -

    +

    Disney countersued—for $100 million in damages. Those damages were predicated upon a claim that Video Pipeline had “willfully infringed” on Disney's copyright. When a court makes a finding of @@ -5737,7 +5737,7 @@ in court was that the stores were allowed to sell the films and they were permitted to list the titles of the films they were selling, but they were not allowed to show clips of the films as a way of selling them without Disney's permission. -

    +

    Now, you might think this is a close case, and I think the courts would consider it a close case. My point here is to map the change that gives Disney this power. Before the Internet, Disney couldn't @@ -5750,7 +5750,7 @@ access to this content. Because each use of the Internet produces a copy, use on the Internet becomes subject to the copyright owner's control. The technology expands the scope of effective control, because the technology builds a copy into every transaction. -

    +

    No doubt, a potential is not yet an abuse, and so the potential for control is not yet the abuse of control. Barnes & Noble has the @@ -5777,25 +5777,25 @@ The disappearance of unregulated uses would be change enough, but a second important change brought about by the Internet magnifies its significance. This second change does not affect the reach of copyright regulation; it affects how such regulation is enforced. -

    +

    In the world before digital technology, it was generally the law that controlled whether and how someone was regulated by copyright law. The law, meaning a court, meaning a judge: In the end, it was a human, trained in the tradition of the law and cognizant of the balances that tradition embraced, who said whether and how the law would restrict your freedom. -

    +

    There's a famous story about a battle between the Marx Brothers and Warner Brothers. The Marxes intended to make a parody of Casablanca. Warner Brothers objected. They wrote a nasty letter to the Marxes, warning them that there would be serious legal consequences if they went forward with their -plan.[136] +plan.[136]

    This led the Marx Brothers to respond in kind. They warned Warner Brothers that the Marx Brothers “were brothers long before -you were.”[137] +you were.”[137] The Marx Brothers therefore owned the word brothers, and if Warner Brothers insisted on trying to control Casablanca, then the Marx @@ -5814,7 +5814,7 @@ copyrighted content. It is code, rather than law, that rules. And the problem with code regulations is that, unlike law, code has no shame. Code would not get the humor of the Marx Brothers. The consequence of that is not at all funny. -

    +

    Consider the life of my Adobe eBook Reader.

    An e-book is a book delivered in electronic form. An Adobe eBook is @@ -5849,14 +5849,14 @@ I've copied no text to the clipboard.) I also have the permission to print ten pages from the book every ten days. Lastly, I have the permission to use the Read Aloud button to hear Middlemarch read aloud through the computer. -

    +

    Here's the e-book for another work in the public domain (including the translation): Aristotle's Politics.

    Figure 10.14. 


    According to its permissions, no printing or copying is permitted at all. But fortunately, you can use the Read Aloud button to hear the book. -

    Figure 10.15. 


    +

    Figure 10.15. 


    Finally (and most embarrassingly), here are the permissions for the original e-book version of my last book, The Future of Ideas: @@ -5868,7 +5868,7 @@ Now, the Adobe eBook Reader calls these controls you use these works. For works under copyright, the copyright owner certainly does have the power—up to the limits of the copyright law. But for work not under copyright, there is no such copyright -power.[138] +power.[138] When my e-book of Middlemarch says I have the permission to copy only ten text selections into the memory every ten days, what that really means is that the eBook Reader has enabled the @@ -5890,7 +5890,7 @@ says that you can't use the Read Aloud button to read my book aloud—it's not that the company will sue you if you do; instead, if you push the Read Aloud button with my book, the machine simply won't read aloud. -

    +

    These are controls, not permissions. Imagine a world where the Marx Brothers sold word processing software that, when @@ -5943,14 +5943,14 @@ protection built into an Adobe eBook so that a blind person, say, could use a computer to read the book aloud, would Adobe agree that such a use of an eBook Reader was fair? Adobe didn't answer because the answer, however absurd it might seem, is no. -

    +

    The point is not to blame Adobe. Indeed, Adobe is among the most innovative companies developing strategies to balance open access to content with incentives for companies to innovate. But Adobe's technology enables control, and Adobe has an incentive to defend this control. That incentive is understandable, yet what it creates is often crazy. -

    +

    To see the point in a particularly absurd context, consider a favorite story of mine that makes the same point.

    @@ -5972,7 +5972,7 @@ differently. So to say that aibopet.com was giving information about how to teach the dog to do new tricks is just to say that aibopet.com was giving information to users of the Aibo pet about how to hack their computer “dog” to make it do new tricks (thus, aibohack.com). -

    +

    If you're not a programmer or don't know many programmers, the word hack has a particularly unfriendly connotation. Nonprogrammers hack bushes or weeds. Nonprogrammers in @@ -5997,7 +5997,7 @@ and offered to the world a bit of code that would enable the Aibo to dance jazz. The dog wasn't programmed to dance jazz. It was a clever bit of tinkering that turned the dog into a more talented creature than Sony had built. -

    +

    I've told this story in many contexts, both inside and outside the United States. Once I was asked by a puzzled member of the audience, is it permissible for a dog to dance jazz in the United States? We @@ -6012,7 +6012,7 @@ go on here) to teach your robot dog to dance jazz. Dancing jazz is a completely legal activity. One imagines that the owner of aibopet.com thought, What possible problem could there be with teaching a robot dog to dance? -

    +

    Let's put the dog to sleep for a minute, and turn to a pony show— not literally a pony show, but rather a paper that a Princeton academic named Ed Felten prepared for a conference. This Princeton academic @@ -6023,7 +6023,7 @@ brilliance and his coolness. Under heavy badgering by Microsoft lawyers, Ed Felten stood his ground. He was not about to be bullied into being silent about something he knew very well.

    -But Felten's bravery was really tested in April 2001.[139] +But Felten's bravery was really tested in April 2001.[139] He and a group of colleagues were working on a paper to be submitted at conference. The paper was intended to describe the weakness in an encryption system being developed by the Secure Digital Music @@ -6071,7 +6071,7 @@ wrote: Your site contains information providing the means to circumvent AIBO-ware's copy protection protocol constituting a violation of the anti-circumvention provisions of the Digital Millennium Copyright Act. -

    +

    And though an academic paper describing the weakness in a system of encryption should also be perfectly legal, Felten received a letter from an RIAA lawyer that read: @@ -6109,7 +6109,7 @@ devices that were designed to circumvent copyright protection measures. It was designed to ban those devices, whether or not the use of the copyrighted material made possible by that circumvention would have been a copyright violation. -

    +

    Aibopet.com and Felten make the point. The Aibo hack circumvented a copyright protection system for the purpose of enabling the dog to dance jazz. That enablement no doubt involved the use of copyrighted @@ -6127,7 +6127,7 @@ copyright protection system could be circumvented, the RIAA lawyer suggested, Felten himself was distributing a circumvention technology. Thus, even though he was not himself infringing anyone's copyright, his academic paper was enabling others to infringe others' copyright. -

    +

    The bizarreness of these arguments is captured in a cartoon drawn in 1981 by Paul Conrad. At that time, a court in California had held that the VCR could be banned because it was a copyright-infringing @@ -6136,7 +6136,7 @@ of the copyright owner. No doubt there were uses of the technology that were legal: Fred Rogers, aka “Mr. Rogers,” for example, had testified in that case that he wanted people to feel free to tape Mr. Rogers' Neighborhood. - +

    Some public stations, as well as commercial stations, program the “Neighborhood” at hours when some children cannot use it. I think that @@ -6151,7 +6151,7 @@ broadcasting has always been “You you are. You can make healthy decisions.” Maybe I'm going on too long, but I just feel that anything that allows a person to be more active in the control of his or her life, in a healthy way, is -important.[140] +important.[140]

    Even though there were uses that were legal, because there were @@ -6161,7 +6161,7 @@ the VCR responsible. This led Conrad to draw the cartoon in figure 10.18, which we can adopt to the DMCA. - +

    No argument I have can top this picture, but let me try to get close.

    Figure 10.18. — On which item have the courts ruled that manufacturers and @@ -6180,14 +6180,14 @@ would agree such a use is bad. Or a handgun can be used for target practice or to protect against an intruder. At least some would say that such a use would be good. It, too, is a technology that has both good and bad uses. -

    +

    The obvious point of Conrad's cartoon is the weirdness of a world where guns are legal, despite the harm they can do, while VCRs (and circumvention technologies) are illegal. Flash: No one ever died from copyright circumvention. Yet the law bans circumvention technologies absolutely, despite the potential that they might do some good, but permits guns, despite the obvious and tragic harm they do. -

    +

    The Aibo and RIAA examples demonstrate how copyright owners are changing the balance that copyright law grants. Using code, copyright owners restrict fair use; using the DMCA, they punish those who would @@ -6222,14 +6222,14 @@ For example, imagine you were part of a Star Trek fan gathered every month to share trivia, and maybe to enact a kind of fan fiction about the show. One person would play Spock, another, Captain Kirk. The characters would begin with a plot from a real story, then -simply continue it.[141] +simply continue it.[141]

    Before the Internet, this was, in effect, a totally unregulated activity. No matter what happened inside your club room, you would never be interfered with by the copyright police. You were free in that space to do as you wished with this part of our culture. You were allowed to build on it as you wished without fear of legal control. -

    +

    But if you moved your club onto the Internet, and made it generally available for others to join, the story would be very different. Bots scouring the Net for trademark and copyright infringement would @@ -6281,15 +6281,15 @@ of the media.

    These changes are of two sorts: the scope of concentration, and its nature. -

    +

    Changes in scope are the easier ones to describe. As Senator John McCain summarized the data produced in the FCC's review of media -ownership, “five companies control 85 percent of our media sources.”[142] +ownership, “five companies control 85 percent of our media sources.”[142] The five recording labels of Universal Music Group, BMG, Sony Music Entertainment, Warner Music Group, and EMI control 84.8 percent of the -U.S. music market.[143] +U.S. music market.[143] The “five largest cable companies pipe -programming to 74 percent of the cable subscribers nationwide.”[144] +programming to 74 percent of the cable subscribers nationwide.”[144]

    The story with radio is even more dramatic. Before deregulation, the nation's largest radio broadcasting conglomerate owned fewer than @@ -6300,7 +6300,7 @@ total number of radio owners dropped by 34 percent. Today, in most markets, the two largest broadcasters control 74 percent of that market's revenues. Overall, just four companies control 90 percent of the nation's radio advertising revenues. -

    +

    Newspaper ownership is becoming more concentrated as well. Today, there are six hundred fewer daily newspapers in the United States than there were eighty years ago, and ten companies control half of the @@ -6310,7 +6310,7 @@ film revenue. The ten largest cable companies account for 85 percent of all cable revenue. This is a market far from the free press the framers sought to protect. Indeed, it is a market that is quite well protected— by the market. -

    +

    Concentration in size alone is one thing. The more invidious change is in the nature of that concentration. As author James Fallows put it in a recent article about Rupert Murdoch, @@ -6324,8 +6324,8 @@ cable channels. And they operate the physical distribution system through which the content reaches the customers. Murdoch's satellite systems now distribute News Corp. content in Europe and Asia; if Murdoch becomes DirecTV's largest single owner, that system will serve -the same function in the United States.[145] -

    +the same function in the United States.[145] +

    The pattern with Murdoch is the pattern of modern media. Not just large companies owning many radio stations, but a few companies owning as many outlets of media as possible. A picture describes this @@ -6343,7 +6343,7 @@ contrary, I am beginning to change my mind.

    Here's a representative story that begins to suggest how this integration may matter. -

    +

    In 1969, Norman Lear created a pilot for All in the Family. He took the pilot to ABC. The network didn't like it. It was too edgy, they told Lear. Make it again. Lear made a second pilot, more edgy than the @@ -6353,7 +6353,7 @@ We wanted less edgy, not more. Rather than comply, Lear simply took the show elsewhere. CBS was happy to have the series; ABC could not stop Lear from walking. The copyrights that Lear held assured an independence from network -control.[146] +control.[146]

    @@ -6373,19 +6373,19 @@ only 15 percent of new series were produced for a network by a company it controlled. Last year, the percentage of shows produced by controlled companies more than quintupled to 77 percent.” “In 1992, 16 new series were produced independently of conglomerate control, last -year there was one.”[147] +year there was one.”[147] In 2002, 75 percent of prime time television was owned by the networks that ran it. “In the ten-year period between 1992 and 2002, the number of prime time television hours per week produced by network studios increased over 200%, whereas the number of prime time television hours per week produced by independent studios decreased -63%.”[148] -

    +63%.”[148] +

    Today, another Norman Lear with another All in the Family would find that he had the choice either to make the show less edgy or to be fired: The content of any show developed for a network is increasingly owned by the network. -

    +

    While the number of channels has increased dramatically, the ownership of those channels has narrowed to an ever smaller and smaller few. As Barry Diller said to Bill Moyers, @@ -6397,8 +6397,8 @@ fewer and fewer actual voices participating in the process. [We u]sed to have dozens and dozens of thriving independent production companies producing television programs. Now you have less than a -handful.[149] -

    +handful.[149] +

    This narrowing has an effect on what is produced. The product of such large and concentrated networks is increasingly homogenous. Increasingly safe. Increasingly sterile. The product of news shows @@ -6409,18 +6409,18 @@ question without risk of consequence—not necessarily banishment to Siberia, but punishment nonetheless. Independent, critical, different views are quashed. This is not the environment for a democracy. -

    +

    Economics itself offers a parallel that explains why this integration affects creativity. Clay Christensen has written about the “Innovator's Dilemma”: the fact that large traditional firms find it rational to ignore new, breakthrough technologies that compete with their core business. The same analysis could help explain why large, traditional media -companies would find it rational to ignore new cultural trends.[150] +companies would find it rational to ignore new cultural trends.[150] Lumbering giants not only don't, but should not, sprint. Yet if the field is only open to the giants, there will be far too little sprinting. - +

    I don't think we know enough about the economics of the media market to say with certainty what concentration and integration will @@ -6433,7 +6433,7 @@ suggest the concern. In addition to the copyright wars, we're in the middle of the drug wars. Government policy is strongly directed against the drug cartels; criminal and civil courts are filled with the consequences of this battle. -

    +

    Let me hereby disqualify myself from any possible appointment to any position in government by saying I believe this war is a profound mistake. I am not pro drugs. Indeed, I come from a family once @@ -6456,7 +6456,7 @@ You may not be convinced. That's fine. We live in a democracy, and it is through votes that we are to choose policy. But to do that, we depend fundamentally upon the press to help inform Americans about these issues. -

    +

    Beginning in 1998, the Office of National Drug Control Policy launched a media campaign as part of the “war on drugs.” The campaign produced scores of short film clips about issues related to illegal drugs. In @@ -6481,7 +6481,7 @@ Well, obviously, these ads cost lots of money. Assume you raise the money. Assume a group of concerned citizens donates all the money in the world to help you get your message out. Can you be sure your message will be heard then? -

    +

    No. You cannot. Television stations have a general policy of avoiding “controversial” ads. Ads sponsored by the government are deemed uncontroversial; ads disagreeing with the government are @@ -6490,8 +6490,8 @@ the First Amendment, but the Supreme Court has held that stations have the right to choose what they run. Thus, the major channels of commercial media will refuse one side of a crucial debate the opportunity to present its case. And the courts will defend the -rights of the stations to be this biased.[151] -

    +rights of the stations to be this biased.[151] +

    I'd be happy to defend the networks' rights, as well—if we lived in a media market that was truly diverse. But concentration in the media throws that condition into doubt. If a handful of companies @@ -6501,7 +6501,7 @@ channels, then in an obvious and important way, concentration matters. You might like the positions the handful of companies selects. But you should not like a world in which a mere few get to decide which issues the rest of us get to know about. -

    10.8. Together

    +

    10.8. Together

    There is something innocent and obvious about the claim of the copyright warriors that the government should “protect my property.” In the abstract, it is obviously true and, ordinarily, totally @@ -6570,7 +6570,7 @@ energy of a nation at the founding—is now a massive regulation of the overall creative process. Law plus technology plus the market now interact to turn this historically benign regulation into the most significant regulation of culture that our free society has -known.[152] +known.[152]

    This has been a long chapter. Its point can now be briefly stated. @@ -6635,7 +6635,7 @@ The issue is therefore not simply whether copyright is property. Of course copyright is a kind of “property,” and of course, as with any property, the state ought to protect it. But first impressions notwithstanding, historically, this property right (as with all -property rights[153]) +property rights[153]) has been crafted to balance the important need to give authors and artists incentives with the equally important need to assure access to creative work. This balance has always been struck in light of new @@ -6644,7 +6644,7 @@ did not control at all the freedom of oth build upon or transform a creative work. American culture was born free, and for almost 180 years our country consistently protected a vibrant and rich free culture. -

    +

    We achieved that free culture because our law respected important limits on the scope of the interests protected by “property.” The very birth of “copyright” as a statutory right recognized those limits, by @@ -6674,7 +6674,7 @@ that is copyright has become unbalanced, tilted toward an extreme. The opportunity to create and transform becomes weakened in a world in which creation requires permission and creativity must check with a lawyer. -



    [118] Home Recording of Copyrighted Works: Hearings on H.R. 4783, H.R. 4794, H.R. 4808, H.R. 5250, H.R. 5488, and H.R. 5705 Before the @@ -6682,7 +6682,7 @@ Subcommittee on Courts, Civil Liberties, and the Administration of Justice of the Committee on the Judiciary of the House of Representatives, 97th Cong., 2nd sess. (1982): 65 (testimony of Jack Valenti). -

    [119] Lawyers speak of “property” not as an absolute thing, but as a bundle of rights that are sometimes associated with a particular @@ -6691,7 +6691,7 @@ exclusive use, but not the right to drive at 150 miles an hour. For the best effort to connect the ordinary meaning of “property” to “lawyer talk,” see Bruce Ackerman, Private Property and the Constitution (New Haven: Yale University Press, 1977), 26–27. -

    [120] By describing the way law affects the other three modalities, I don't mean to suggest that the other three don't affect law. Obviously, they @@ -6701,8 +6701,8 @@ other three is more timidly expressed. See Lawrence Lessig, “The New Chicago School,” Journal of Legal Studies, June 1998. - -

    [121] Some people object to this way of talking about “liberty.” They object because their focus when considering the constraints that exist at any @@ -6733,12 +6733,12 @@ places easier; 42 United States Code, section conditions changes the liberty of a particular group. The effect of those interventions should be accounted for in order to understand the effective liberty that each of these groups might face. - - - - - -

    [122] + + + + + +

    [122] See Geoffrey Smith, “Film vs. Digital: Can Kodak Build a Bridge?” BusinessWeek online, 2 August 1999, available at @@ -6747,14 +6747,14 @@ recent analysis of Kodak's place in the market, see Chana R. Schoenberger, “Can Kodak Make Up for Lost Moments?” Forbes.com, 6 October 2003, available at link #24. -

    [123] Fred Warshofsky, The Patent Wars (New York: Wiley, 1994), 170–71. -

    [124] See, for example, James Boyle, “A Politics of Intellectual Property: Environmentalism for the Net?” Duke Law Journal 47 (1997): 87. -

    [125] William W. Crosskey, Politics and the Constitution in the History of the United States (London: Cambridge University @@ -6763,8 +6763,8 @@ implication of ‘the supreme Law of the perpetual rights which authors had, or were supposed by some to have, under the Common Law” (emphasis added). - -

    [126] Although 13,000 titles were published in the United States from 1790 to 1799, only 556 copyright registrations were filed; John Tebbel, A @@ -6779,7 +6779,7 @@ immediately into the public domain. Even those works that were copyrighted fell into the public domain quickly, because the term of copyright was short. The initial term of copyright was fourteen years, with the option of renewal for an additional fourteen years. Copyright -Act of May 31, 1790, §1, 1 stat. 124.

    [127] +Act of May 31, 1790, §1, 1 stat. 124.

    [127] Few copyright holders ever chose to renew their copyrights. For instance, of the 25,006 copyrights registered in 1883, only 894 were @@ -6789,28 +6789,28 @@ rates, see Barbara A. Ringer, “Stu 1963), 618. For a more recent and comprehensive analysis, see William M. Landes and Richard A. Posner, “Indefinitely Renewable Copyright,” University of Chicago Law Review 70 (2003): 471, 498–501, and -accompanying figures.

    [128] +accompanying figures.

    [128] -See Ringer, ch. 9, n. 2.

    [129] +See Ringer, ch. 9, n. 2.

    [129] These statistics are understated. Between the years 1910 and 1962 (the first year the renewal term was extended), the average term was never more than thirty-two years, and averaged thirty years. See Landes and Posner, “Indefinitely Renewable Copyright,” loc. cit. -

    [130] See Thomas Bender and David Sampliner, “Poets, Pirates, and the Creation of American Literature,” 29 New York University Journal of International Law and Politics 255 (1997), and James Gilraeth, ed., Federal Copyright Records, 1790–1800 (U.S. G.P.O., 1987). -

    [131] Jonathan Zittrain, “The Copyright Cage,” Legal Affairs, July/August 2003, available at link #26. - -

    [132] Professor Rubenfeld has presented a powerful constitutional argument about the difference that copyright law should draw (from the @@ -6819,8 +6819,8 @@ derivative works. See Jed Rubenfeld, “Yale Law Journal 112 (2002): 1–60 (see especially pp. 53–59). - -

    [133] This is a simplification of the law, but not much of one. The law certainly regulates more than “copies”—a public performance of a @@ -6830,30 +6830,30 @@ per se doesn't make a copy; 17 United States Code, se United States Code, section 112(a). But the presumption under the existing law (which regulates “copies;” 17 United States Code, section 102) is that if there is a copy, there is a right. -

    [134] Thus, my argument is not that in each place that copyright law extends, we should repeal it. It is instead that we should have a good argument for its extending where it does, and should not determine its reach on the basis of arbitrary and automatic changes caused by technology. -

    [135] I don't mean “nature” in the sense that it couldn't be different, but rather that its present instantiation entails a copy. Optical networks need not make copies of content they transmit, and a digital network could be designed to delete anything it copies so that the same number of copies remain. -

    [136] See David Lange, “Recognizing the Public Domain,” Law and Contemporary Problems 44 (1981): 172–73. -

    [137] - + Ibid. See also Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 1–3. -

    [138] In principle, a contract might impose a requirement on me. I might, for example, buy a book from you that includes a contract that says I @@ -6862,8 +6862,8 @@ times. But that obligation (and the limits for creating that obligation) would come from the contract, not from copyright law, and the obligations of contract would not necessarily pass to anyone who subsequently acquired the book. - -

    [139] See Pamela Samuelson, “Anticircumvention Rules: Threat to Science,” Science 293 (2001): 2028; Brendan I. Koerner, “Play Dead: Sony Muzzles @@ -6875,38 +6875,38 @@ May 2001; Janelle Brown, “Is the R April 2001; Electronic Frontier Foundation, “Frequently Asked Questions about Felten and USENIX v. RIAA Legal Case,” available at link #27. - -

    [140] - + Sony Corporation of America v. Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, 455 fn. 27 (1984). Rogers never changed his view about the VCR. See James Lardner, Fast Forward: Hollywood, the Japanese, and the Onslaught of the VCR (New York: W. W. Norton, 1987), 270–71. - -

    [141] For an early and prescient analysis, see Rebecca Tushnet, “Legal Fictions, Copyright, Fan Fiction, and a New Common Law,” Loyola of Los Angeles Entertainment Law Journal 17 (1997): 651. -

    [142] FCC Oversight: Hearing Before the Senate Commerce, Science and Transportation Committee, 108th Cong., 1st sess. (22 May 2003) -(statement of Senator John McCain).

    [143] +(statement of Senator John McCain).

    [143] Lynette Holloway, “Despite a Marketing Blitz, CD Sales Continue to Slide,” New York Times, 23 December 2002. -

    [144] Molly Ivins, “Media Consolidation Must Be Stopped,” Charleston Gazette, 31 May 2003. -

    [145] James Fallows, “The Age of Murdoch,” Atlantic Monthly (September 2003): 89. - -

    [146] Leonard Hill, “The Axis of Access,” remarks before Weidenbaum Center Forum, “Entertainment Economics: The Movie Industry,” St. Louis, @@ -6914,7 +6914,7 @@ Missouri, 3 April 2003 (transcript of prepared remarks available at link #28; for the Lear story, not included in the prepared remarks, see link #29). -

    [147] NewsCorp./DirecTV Merger and Media Consolidation: Hearings on Media Ownership Before the Senate Commerce Committee, 108th Cong., 1st @@ -6924,15 +6924,15 @@ and the Consumer Federation of America), available at quotes Victoria Riskin, president of Writers Guild of America, West, in her Remarks at FCC En Banc Hearing, Richmond, Virginia, 27 February 2003. -

    [148] Ibid. -

    [149] “Barry Diller Takes on Media Deregulation,” Now with Bill Moyers, Bill Moyers, 25 April 2003, edited transcript available at link #31. -

    [150] Clayton M. Christensen, The Innovator's Dilemma: The Revolutionary National Bestseller that Changed the Way We Do Business @@ -6943,15 +6943,15 @@ Concepts in Technological Evolution,” 235–51. For a more recent study, see Richard Foster and Sarah Kaplan, Creative Destruction: Why Companies That Are Built to Last Underperform the Market—and How to Successfully Transform Them -(New York: Currency/Doubleday, 2001).

    [151] - - - - - - - - +(New York: Currency/Doubleday, 2001).

    [151] + + + + + + + + The Marijuana Policy Project, in February 2003, sought to place ads that directly responded to the Nick and Norm series on stations within the Washington, D.C., area. Comcast rejected the ads as “against @@ -6979,14 +6979,14 @@ Fuming After Muni Rejects Ad,” SFGate.com, 16 June 2003, available at link #32. The ground was that the criticism was “too controversial.” -

    [152] - + Siva Vaidhyanathan captures a similar point in his “four surrenders” of copyright law in the digital age. See Vaidhyanathan, 159–60. -

    [153] - + It was the single most important contribution of the legal realist movement to demonstrate that all property rights are always crafted to balance public and private interests. See Thomas C. Grey, “The @@ -6997,7 +6997,7 @@ Press, 1980). In a well-known short story by H. G. Wells, a mountain climber named Nunez trips (literally, down an ice slope) into an unknown and isolated valley in the Peruvian -Andes.[154] +Andes.[154] The valley is extraordinarily beautiful, with “sweet water, pasture, an even climate, slopes of rich brown soil with tangles of a shrub that bore an excellent fruit.” But the villagers are all blind. Nunez @@ -7058,7 +7058,7 @@ DNA of the skin. This possibility is an underused plot for murder mysteries. “But the DNA shows with 100 percent certainty that she was not the person whose blood was at the scene. …” -

    +

    Before I had read about chimeras, I would have said they were impossible. A single person can't have two sets of DNA. The very idea of DNA is that it is the code of an individual. Yet in fact, not only @@ -7093,7 +7093,7 @@ with it,” that's true, at least in part. If, after Lyle Love (finally) releases a new album, rather than buying it, I go to Kazaa and find a free copy to take, that is very much like stealing a copy from Tower. - +

    @@ -7119,9 +7119,9 @@ damages just because file sharing occurred on a family computer. And we can get universities to monitor all computer traffic to make sure that no computer is used to commit this crime. These responses might be extreme, but each of them has either been proposed or actually -implemented.[155] +implemented.[155] -

    +

    Alternatively, we could respond to file sharing the way many kids act as though we've responded. We could totally legalize it. Let there be no copyright liability, either civil or criminal, for making @@ -7174,24 +7174,24 @@ that are available to consumers, both in terms of the ease with which they will be able to access digital media and the equipment that they will require to do so. Poor choices made this early in the game will retard the growth of this market, hurting everyone's -interests.[156] +interests.[156]

    In April 2001, eMusic.com was purchased by Vivendi Universal, one of “the major labels.” Its position on these matters has now changed. - +

    Reversing our tradition of tolerance now will not merely quash piracy. It will sacrifice values that are important to this culture, and will kill opportunities that could be extraordinarily valuable. -


    [154] +


    [154] H. G. Wells, “The Country of the Blind” (1904, 1911). See H. G. Wells, The Country of the Blind and Other Stories, Michael Sherborne, ed. (New York: Oxford University Press, 1996). -

    [155] - + For an excellent summary, see the report prepared by GartnerG2 and the Berkman Center for Internet and Society at Harvard Law School, “Copyright and Digital Media in a Post-Napster World,” 27 June 2003, @@ -7222,9 +7222,9 @@ subpoenas issued to universities to reveal student file-sharer identities, see James Collins, “RIAA Steps Up Bid to Force BC, MIT to Name Students,” Boston Globe, 8 August 2003, D3, available at link #36. - - -

    [156] + + +

    [156] WIPO and the DMCA One Year Later: Assessing Consumer Access to Digital Entertainment on the Internet and Other Media: Hearing Before the @@ -7249,12 +7249,12 @@ In my view, it is not. There is no good reason why this time, for the first time, the law should defend the old against the new, just when the power of the property called “intellectual property” is at its greatest in our history. -

    +

    Yet “common sense” does not see it this way. Common sense is still on the side of the Causbys and the content industry. The extreme claims of control in the name of property still resonate; the uncritical rejection of “piracy” still has play. -

    +

    There will be many consequences of continuing this war. I want to describe just three. All three might be said to be unintended. I am quite @@ -7275,7 +7275,7 @@ hate, or you could make a short film that puts statement against statement. You could write a poem to express your love, or you could weave together a string—a mash-up— of songs from your favorite artists in a collage and make it available on the Net. -

    +

    This digital “capturing and sharing” is in part an extension of the capturing and sharing that has always been integral to our culture, and in part it is something new. It is continuous with the Kodak, but @@ -7304,7 +7304,7 @@ to criticize politicians or businesses; sites that gather newspaper articles on remote topics of science or culture. There is a vast amount of creative work spread across the Internet. But as the law is currently crafted, this work is presumptively illegal. -

    +

    That presumption will increasingly chill creativity, as the examples of extreme penalties for vague infringements continue to proliferate. It is impossible to get a clear sense of what's allowed @@ -7315,15 +7315,15 @@ $98 billion lawsuit for building search engines that permitted songs to be copied. Yet World-Com—which defrauded investors of $11 billion, resulting in a loss to investors in market capitalization of over $200 billion—received a fine of a mere $750 -million.[157] +million.[157] And under legislation being pushed in Congress right now, a doctor who negligently removes the wrong leg in an operation would be liable for no more than $250,000 in damages for pain and -suffering.[158] +suffering.[158] Can common sense recognize the absurdity in a world where the maximum fine for downloading two songs off the Internet is more than the fine for a doctor's negligently butchering a patient? -

    +

    The consequence of this legal uncertainty, tied to these extremely high penalties, is that an extraordinary amount of creativity will either never be exercised, or never be exercised in the open. We drive @@ -7340,11 +7340,11 @@ we will begin to see a world of underground art—not because the message is necessarily political, or because the subject is controversial, but because the very act of creating the art is legally fraught. Already, exhibits of “illegal art” tour the United -States.[159] +States.[159] In what does their “illegality” consist? In the act of mixing the culture around us with an expression that is critical or reflective. -

    +

    Part of the reason for this fear of illegality has to do with the changing law. I described that change in detail in chapter 10. But an @@ -7355,7 +7355,7 @@ courts to order Internet service providers to reveal who has what content. It is as if your cassette tape player transmitted a list of the songs that you played in the privacy of your own home that anyone could tune into for whatever reason they chose. -

    +

    Never in our history has a painter had to worry about whether his painting infringed on someone else's work; but the modern-day painter, using the tools of Photoshop, sharing content on the Web, @@ -7444,7 +7444,7 @@ good, it doesn't follow that more regulation is better. And both perspectives are constantly attuned to the ways in which regulation simply enables the powerful industries of today to protect themselves against the competitors of tomorrow. -

    +

    This is the single most dramatic effect of the shift in regulatory strategy that I described in chapter 10. The consequence of this massive @@ -7455,18 +7455,18 @@ industries. That lesson has been taught through a series of cases that were designed and executed to teach venture capitalists a lesson. That lesson—what former Napster CEO Hank Barry calls a “nuclear pall” that has fallen over the Valley—has been learned. -

    +

    Consider one example to make the point, a story whose beginning I told in The Future of Ideas and which has progressed in a way that even I (pessimist extraordinaire) would never have predicted. -

    +

    In 1997, Michael Roberts launched a company called MP3.com. MP3.com was keen to remake the music business. Their goal was not just to facilitate new ways to get access to content. Their goal was also to facilitate new ways to create content. Unlike the major labels, MP3.com offered creators a venue to distribute their creativity, without demanding an exclusive engagement from the creators. -

    +

    To make this system work, however, MP3.com needed a reliable way to recommend music to its users. The idea behind this alternative was to leverage the revealed preferences of music listeners to recommend new @@ -7491,7 +7491,7 @@ that opportunity existed with or without MP3.com. The aim of the my.mp3.com service was to give users access to their own content, and as a by-product, by seeing the content they already owned, to discover the kind of content the users liked. -

    +

    To make this system function, however, MP3.com needed to copy 50,000 CDs to a server. (In principle, it could have been the user who uploaded the music, but that would have taken a great deal of time, @@ -7502,7 +7502,7 @@ from those copies to anyone except those who authenticated that they had a copy of the CD they wanted to access. So while this was 50,000 copies, it was 50,000 copies directed at giving customers something they had already bought. -

    +

    Nine days after MP3.com launched its service, the five major labels, headed by the RIAA, brought a lawsuit against MP3.com. MP3.com settled with four of the five. Nine months later, a federal judge found @@ -7522,7 +7522,7 @@ should have been obvious that the courts would find this behavior illegal; therefore, this lawsuit sought to punish any lawyer who had dared to suggest that the law was less restrictive than the labels demanded. -

    +

    The clear purpose of this lawsuit (which was settled for an unspecified amount shortly after the story was no longer covered in the press) was to send an unequivocal message to lawyers advising @@ -7532,12 +7532,12 @@ space: It is not just your clients who might suffer if the content industry directs its guns against them. It is also you. So those of you who believe the law should be less restrictive should realize that such a view of the law will cost you and your firm dearly. -

    +

    This strategy is not just limited to the lawyers. In April 2003, Universal and EMI brought a lawsuit against Hummer Winblad, the venture capital firm (VC) that had funded Napster at a certain stage of its development, its cofounder (John Hummer), and general partner -(Hank Barry).[160] +(Hank Barry).[160] The claim here, as well, was that the VC should have recognized the right of the content industry to control how the industry should develop. They should be held personally liable for funding a company @@ -7557,15 +7557,15 @@ engineers in Germany had rigged a new vehicle to play MP3s via the car's built-in sound system, but that the company's marketing and legal departments weren't comfortable with pushing this forward for release stateside. Even today, no new cars are sold in the -United States with bona fide MP3 players. … [161] -

    +United States with bona fide MP3 players. … [161] +

    This is the world of the mafia—filled with “your money or your life” offers, governed in the end not by courts but by the threats that the law empowers copyright holders to exercise. It is a system that will obviously and necessarily stifle new innovation. It is hard enough to start a company. It is impossibly hard if that company is constantly threatened by litigation. -

    +

    The point is not that businesses should have a right to start illegal @@ -7609,7 +7609,7 @@ law where the law is not doing any good. The transaction costs buried within a permission culture are enough to bury a wide range of creativity. Someone needs to do a lot of justifying to justify that result. -

    +

    The uncertainty of the law is one burden on innovation. There is a second burden that operates more directly. This is the effort by many in the content industry to use @@ -7624,18 +7624,18 @@ content distributors have a harder time controlling the distribution of content. One obvious response to this efficiency is thus to make the Internet less efficient. If the Internet enables “piracy,” then, this response says, we should break the kneecaps of the Internet. -

    +

    The examples of this form of legislation are many. At the urging of the content industry, some in Congress have threatened legislation that would require computers to determine whether the content they access -is protected or not, and to disable the spread of protected content.[162] +is protected or not, and to disable the spread of protected content.[162] Congress has already launched proceedings to explore a mandatory “broadcast flag” that would be required on any device capable of transmitting digital video (i.e., a computer), and that would disable the copying of any content that is marked with a broadcast flag. Other members of Congress have proposed immunizing content providers from liability for technology they might deploy that would hunt down -copyright violators and disable their machines.[163] +copyright violators and disable their machines.[163]

    In one sense, these solutions seem sensible. If the problem is the code, why not regulate the code to remove the problem. But any @@ -7645,10 +7645,10 @@ and costs on the technology, but will likely be eclipsed by advances around exactly those requirements. -

    +

    In March 2002, a broad coalition of technology companies, led by Intel, tried to get Congress to see the harm that such legislation -would impose.[164] +would impose.[164] Their argument was obviously not that copyright should not be protected. Instead, they argued, any protection should not do more harm than good. @@ -7661,11 +7661,11 @@ Copyright may be property, but like all property, it is also a form of regulation. It is a regulation that benefits some and harms others. When done right, it benefits creators and harms leeches. When done wrong, it is regulation the powerful use to defeat competitors. -

    +

    As I described in chapter 10, despite this feature of copyright as regulation, and subject to important qualifications outlined by Jessica Litman in her book Digital -Copyright,[165] +Copyright,[165] overall this history of copyright is not bad. As chapter 10 details, when new technologies have come along, Congress has struck a balance @@ -7679,13 +7679,13 @@ the claims of a new technology and the legitimate rights of content creators, both the courts and Congress have imposed legal restrictions that will have the effect of smothering the new to benefit the old.

    -The response by the courts has been fairly universal.[166] +The response by the courts has been fairly universal.[166] It has been mirrored in the responses threatened and actually implemented by Congress. I won't catalog all of those responses -here.[167] +here.[167] But there is one example that captures the flavor of them all. This is the story of the demise of Internet radio. -

    +

    As I described in chapter 4, when a radio station plays a song, the recording @@ -7706,7 +7706,7 @@ indirectly. Probably this reasoning had less to do with the result than with the power of radio stations: Their lobbyists were quite good at stopping any efforts to get Congress to require compensation to the recording artists. -

    +

    Enter Internet radio. Like regular radio, Internet radio is a technology to stream content from a broadcaster to a listener. The broadcast travels across the Internet, not across the ether of radio @@ -7726,7 +7726,7 @@ audience for Internet radio is the whole world, niche stations could easily develop and market their content to a relatively large number of users worldwide. According to some estimates, more than eighty million users worldwide have tuned in to this new form of radio. -

    +

    Internet radio is thus to radio what FM was to AM. It is an @@ -7749,12 +7749,12 @@ restrictive licenses on it. This tyranny was broken only when it became possible for men freely to acquire printing presses and freely to run them. FM in this sense was as great an invention as the printing presses, for it gave radio the opportunity to strike off its -shackles.[168] +shackles.[168]

    This potential for FM radio was never realized—not because Armstrong was wrong about the technology, but because he underestimated the power of “vested interests, habits, customs and -legislation”[169] +legislation”[169] to retard the growth of this competing technology.

    Now the very same claim could be made about Internet radio. For @@ -7763,7 +7763,7 @@ Internet radio stations. The only restrictions on Internet radio are those imposed by the law. Copyright law is one such law. So the first question we should ask is, what copyright rules would govern Internet radio? -

    +

    But here the power of the lobbyists is reversed. Internet radio is a new industry. The recording artists, on the other hand, have a very @@ -7782,10 +7782,10 @@ This financial burden is not slight. As Harvard law professor William Fisher estimates, if an Internet radio station distributed adfree popular music to (on average) ten thousand listeners, twenty-four hours a day, the total artist fees that radio station would owe would be -over $1 million a year.[170] +over $1 million a year.[170] A regular radio station broadcasting the same content would pay no equivalent fee. -

    +

    The burden is not financial only. Under the original rules that were proposed, an Internet radio station (but not a terrestrial radio station) would have to collect the following data from every @@ -7840,7 +7840,7 @@ time zone where the signal was received (user); unique user identifier;

  • the country in which the user received the transmissions. -

    • +

    The Librarian of Congress eventually suspended these reporting requirements, pending further study. And he also changed the original rates set by the arbitration panel charged with setting rates. But the @@ -7851,7 +7851,7 @@ that terrestrial radio does not. Why? What justifies this difference? Was there any study of the economic consequences from Internet radio that would justify these differences? Was the motive to protect artists against piracy? -

    +

    In a rare bit of candor, one RIAA expert admitted what seemed obvious to everyone at the time. As Alex Alben, vice president for Public Policy at Real Networks, told me, @@ -7869,13 +7869,13 @@ here we have hundreds of thousands of webcasters who want to pay, and that should establish the market rate, and if you set the rate so high, you're going to drive the small webcasters out of business. …” -

    +

    And the RIAA experts said, “Well, we don't really model this as an industry with thousands of webcasters, we think it should be an industry with, you know, five or seven big players who can pay a high rate and it's a stable, predictable market.” (Emphasis added.) -

    +

    Translation: The aim is to use the law to eliminate competition, so that this platform of potentially immense competition, which would cause the diversity and range of content available to explode, would not @@ -7883,7 +7883,7 @@ cause pain to the dinosaurs of old. There is no one, on either the right or the left, who should endorse this use of the law. And yet there is practically no one, on either the right or the left, who is doing anything effective to prevent it. -

    12.3. Corrupting Citizens

    +

    12.3. Corrupting Citizens

    Overregulation stifles creativity. It smothers innovation. It gives dinosaurs a veto over the future. It wastes the extraordinary opportunity @@ -7896,7 +7896,7 @@ corrupts citizens and weakens the rule of law. The war that is being waged today is a war of prohibition. As with every war of prohibition, it is targeted against the behavior of a very large number of citizens. According to The New York Times, 43 million -Americans downloaded music in May 2002.[171] +Americans downloaded music in May 2002.[171] According to the RIAA, the behavior of those 43 million Americans is a felony. We thus have a set of rules that transform 20 percent of America into criminals. As the @@ -7922,7 +7922,7 @@ led Jordan to choose to pay all the money he had in the world RIAA's suits against individual users. In September 2003, the RIAA sued 261 individuals—including a twelve-year-old girl living in public housing and a seventy-year-old man who had no idea what file sharing -was.[172] +was.[172] As these scapegoats discovered, it will always cost more to defend against these suits than it would cost to simply settle. (The twelve year old, for example, like Jesse Jordan, paid her life savings of $2,000 @@ -7930,7 +7930,7 @@ to settle the case.) Our law is an awful system for defending rights. It is an embarrassment to our tradition. And the consequence of our law as it is, is that those with the power can use the law to quash any rights they oppose. -

    +

    Wars of prohibition are nothing new in America. This one is just something more extreme than anything we've seen before. We experimented with alcohol prohibition, at a time when the per capita @@ -7939,20 +7939,20 @@ against drinking initially reduced that consumption to just 30 percent of its preprohibition levels, but by the end of prohibition, consumption was up to 70 percent of the preprohibition level. Americans were drinking just about as much, but now, a vast -number were criminals.[173] +number were criminals.[173] We have launched a war on drugs aimed at reducing the consumption of regulated -narcotics that 7 percent (or 16 million) Americans now use.[174] +narcotics that 7 percent (or 16 million) Americans now use.[174] That is a drop from the high (so to speak) in 1979 of 14 percent of the population. We regulate automobiles to the point where the vast majority of Americans violate the law every day. We run such a complex tax system that a majority of cash businesses regularly -cheat.[175] +cheat.[175] We pride ourselves on our “free society,” but an endless array of ordinary behavior is regulated within our society. And as a result, a huge proportion of Americans regularly violate at least some law. -

    +

    This state of affairs is not without consequence. It is a particularly salient issue for teachers like me, whose job it is to teach law students about the importance of “ethics.” As my colleague Charlie @@ -8030,7 +8030,7 @@ or “rip,” musi Apple Corporation went so far as to suggest that “freedom” was a right: In a series of commercials, Apple endorsed the “Rip, Mix, Burn” capacities of digital technologies. -

    +

    This “use” of my records is certainly valuable. I have begun a large process at home of ripping all of my and my wife's CDs, and storing them in one archive. Then, using Apple's iTunes, or a wonderful @@ -8062,7 +8062,7 @@ use of CDs. The technology, in other words, would force us all back to the world where we either listened to music by manipulating pieces of plastic or were part of a massively complex “digital rights management” system. -

    +

    If the only way to assure that artists get paid were the elimination of the ability to freely move content, then these technologies to interfere with the freedom to move content would be justifiable. But @@ -8101,7 +8101,7 @@ understandable why we as a democracy continue to choose as we do. Jack Valenti is charming; but not so charming as to justify giving up a tradition as deep and important as our tradition of free culture. -

    +

    There's one more aspect to this corruption that is particularly important to civil liberties, and follows directly from any war of prohibition. As Electronic Frontier @@ -8109,7 +8109,7 @@ Foundation attorney Fred von Lohmann describes, this is the “collateral damage” that “arises whenever you turn a very large percentage of the population into criminals.” This is the collateral damage to civil liberties generally. -

    +

    “If you can treat someone as a putative lawbreaker,” von Lohmann explains,

    @@ -8142,12 +8142,12 @@ seen, the potential damages from these suits are astronomical: If a family's computer is used to download a single CD's worth of music, the family could be liable for $2 million in damages. That didn't stop the RIAA from suing a number of these families, just as they had sued -Jesse Jordan.[176] +Jesse Jordan.[176]

    Even this understates the espionage that is being waged by the RIAA. A report from CNN late last summer described a strategy the -RIAA had adopted to track Napster users.[177] +RIAA had adopted to track Napster users.[177] Using a sophisticated hashing algorithm, the RIAA took what is in effect a fingerprint of every song in the Napster catalog. Any copy of one of those MP3s will have the same “fingerprint.” @@ -8162,10 +8162,10 @@ network is “cooperatingR properly protected her content from the network (do you know how to do that yourself ?), then the RIAA will be able to identify your daughter as a “criminal.” And under the rules that universities are beginning -to deploy,[178] +to deploy,[178] your daughter can lose the right to use the university's computer network. She can, in some cases, be expelled. -

    +

    Now, of course, she'll have the right to defend herself. You can hire a lawyer for her (at $300 per hour, if you're lucky), and she can plead that she didn't know anything about the source of the songs or @@ -8178,7 +8178,7 @@ college students have already learned, our presumptions about innocence disappear in the middle of wars of prohibition. This war is no different. Says von Lohmann, -

    +

    So when we're talking about numbers like forty to sixty million Americans that are essentially copyright infringers, you create a situation where the civil liberties of those people are very much in @@ -8203,15 +8203,15 @@ securing rights to authors—without these millions being considered “criminals,” who is the villain? Americans or the law? Which is American, a constant war on our own people or a concerted effort through our democracy to change our law? -



    [157] See Lynne W. Jeter, Disconnected: Deceit and Betrayal at WorldCom (Hoboken, N.J.: John Wiley & Sons, 2003), 176, 204; for details of the settlement, see MCI press release, “MCI Wins U.S. District Court Approval for SEC Settlement” (7 July 2003), available at link #37. - -

    [158] The bill, modeled after California's tort reform model, was passed in the House of Representatives but defeated in a Senate vote in July 2003. For @@ -8222,16 +8222,16 @@ and “Senate Turns Back Malpractice available at link #39. President Bush has continued to urge tort reform in recent months. - - -

    [159] + + +

    [159] See Danit Lidor, “Artists Just Wanna Be Free,” Wired, 7 July 2003, available at link #40. For an overview of the exhibition, see link #41. -

    [160] See Joseph Menn, “Universal, EMI Sue Napster Investor,” Los Angeles Times, 23 April 2003. For a parallel argument about the effects on @@ -8240,34 +8240,34 @@ Revolution Will Not Be Digitized,” Salon.com, 1 June 2001, a at link #42. See also Jon Healey, “Online Music Services Besieged,” Los Angeles Times, 28 May 2001. -

    [161] Rafe Needleman, “Driving in Cars with MP3s,” Business 2.0, 16 June 2003, available at link #43. I am grateful to Dr. Mohammad Al-Ubaydli for this example. - -

    [162] “Copyright and Digital Media in a Post-Napster World,” GartnerG2 and the Berkman Center for Internet and Society at Harvard Law School (2003), 33–35, available at link #44. -

    [163] GartnerG2, 26–27. -

    [164] See David McGuire, “Tech Execs Square Off Over Piracy,” Newsbytes, February 2002 (Entertainment). -

    [165] Jessica Litman, Digital Copyright (Amherst, N.Y.: Prometheus Books, 2001). - - -

    [166] + + +

    [166] - + The only circuit court exception is found in Recording Industry Association of America (RIAA) v. Diamond Multimedia Systems, 180 F. 3d 1072 (9th Cir. 1999). There the court of appeals for the Ninth Circuit @@ -8281,12 +8281,12 @@ drive). At the district court level, the only exception is found in distributor and any given user's conduct too attenuated to make the distributor liable for contributory or vicarious infringement liability. -

    [167] - - - - + + + + For example, in July 2002, Representative Howard Berman introduced the Peer-to-Peer Piracy Prevention Act (H.R. 5211), which would immunize copyright holders from liability for damage done to computers when the @@ -8301,13 +8301,13 @@ technology in all digital media devices. See GartnerG2, R Digital Media in a Post-Napster World,” 27 June 2003, 33–34, available at link #44. -

    [168] Lessing, 239. -

    [169] Ibid., 229. -

    [170] This example was derived from fees set by the original Copyright Arbitration Royalty Panel (CARP) proceedings, and is drawn from an @@ -8326,33 +8326,33 @@ radio stations are protected from digital entrants, reducing entry in radio and diversity. Yes, this is done in the name of getting royalties to copyright holders, but, absent the play of powerful interests, that could have been done in a media-neutral way.” - - -

    [171] + + +

    [171] Mike Graziano and Lee Rainie, “The Music Downloading Deluge,” Pew Internet and American Life Project (24 April 2001), available at link #46. The Pew Internet and American Life Project reported that 37 million Americans had downloaded music files from the Internet by early 2001. -

    [172] Alex Pham, “The Labels Strike Back: N.Y. Girl Settles RIAA Case,” Los Angeles Times, 10 September 2003, Business. -

    [173] Jeffrey A. Miron and Jeffrey Zwiebel, “Alcohol Consumption During Prohibition,” American Economic Review 81, no. 2 (1991): 242. -

    [174] National Drug Control Policy: Hearing Before the House Government Reform Committee, 108th Cong., 1st sess. (5 March 2003) (statement of John P. Walters, director of National Drug Control Policy). -

    [175] See James Andreoni, Brian Erard, and Jonathon Feinstein, “Tax Compliance,” Journal of Economic Literature 36 (1998): 818 (survey of compliance literature). -

    [176] See Frank Ahrens, “RIAA's Lawsuits Meet Surprised Targets; Single Mother in Calif., 12-Year-Old Girl in N.Y. Among Defendants,” @@ -8364,12 +8364,12 @@ Graham, “Recording Industry Sues P 2003, 4D; John Schwartz, “She Says She's No Music Pirate. No Snoop Fan, Either,” New York Times, 25 September 2003, C1; Margo Varadi, “Is Brianna a Criminal?” Toronto Star, 18 September 2003, P7. -

    [177] See “Revealed: How RIAA Tracks Downloaders: Music Industry Discloses Some Methods Used,” CNN.com, available at link #47. -

    [178] See Jeff Adler, “Cambridge: On Campus, Pirates Are Not Penitent,” Boston Globe, 18 May 2003, City Weekly, 1; Frank Ahrens, “Four @@ -8443,7 +8443,7 @@ Hawthorne any more interesting than before. But Eldred's experiment gave birth to a hobby, and his hobby begat a cause: Eldred would build a library of public domain works by scanning these works and making them available for free. -

    +

    Eldred's library was not simply a copy of certain public domain works, though even a copy would have been of great value to people across the world who can't get access to printed versions of these @@ -8453,7 +8453,7 @@ public domain works. Just as Disney turned Grimm into stories more accessible to the twentieth century, Eldred transformed Hawthorne, and many others, into a form more accessible—technically accessible—today. -

    +

    Eldred's freedom to do this with Hawthorne's work grew from the same source as Disney's. Hawthorne's Scarlet Letter had passed into the public domain in 1907. It was free for anyone to take without the @@ -8464,7 +8464,7 @@ country. Others, such as Disney, take these stories and turn them into animated cartoons, sometimes successfully (Cinderella), sometimes not (The Hunchback of Notre Dame, Treasure Planet). These are all commercial publications of public domain works. -

    +

    The Internet created the possibility of noncommercial publications of public domain works. Eldred's is just one example. There are literally thousands of others. Hundreds of thousands from across the world have @@ -8474,8 +8474,8 @@ call the “noncommercial publishing Internet was limited to people with large egos or with political or social causes. But with the Internet, it includes a wide range of individuals and groups dedicated to spreading culture -generally.[179] -

    +generally.[179] +

    As I said, Eldred lives in New Hampshire. In 1998, Robert Frost's collection of poems New Hampshire was slated to pass into the public domain. Eldred wanted to post that collection in @@ -8487,14 +8487,14 @@ than 1923 to his collection until 2019. Indeed, no copyrighted work would pass into the public domain until that year (and not even then, if Congress extends the term again). By contrast, in the same period, more than 1 million patents will pass into the public domain. -

    +

    This was the Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA), enacted in memory of the congressman and former musician Sonny Bono, who, his widow, Mary Bono, says, believed that -“copyrights should be forever.”[180] -

    +“copyrights should be forever.”[180] +

    Eldred decided to fight this law. He first resolved to fight it through civil disobedience. In a series of interviews, Eldred announced that he would publish as planned, CTEA notwithstanding. But because of a @@ -8502,7 +8502,7 @@ second law passed in 1998, the NET (No Electronic Theft) Act, his act of publishing would make Eldred a felon—whether or not anyone complained. This was a dangerous strategy for a disabled programmer to undertake. -

    +

    It was here that I became involved in Eldred's battle. I was a constitutional scholar whose first passion was constitutional @@ -8515,7 +8515,7 @@ different. As you know, the Constitution says, Congress has the power to promote the Progress of Science … by securing for limited Times to Authors … exclusive Right to their … Writings. … -

    +

    As I've described, this clause is unique within the power-granting clause of Article I, section 8 of our Constitution. Every other clause granting power to Congress simply says Congress has the power to do @@ -8524,7 +8524,7 @@ states” or “de specific—to “promote … Progress”—through means that are also specific— by “securing” “exclusive Rights” (i.e., copyrights) “for limited Times.” -

    +

    In the past forty years, Congress has gotten into the practice of extending existing terms of copyright protection. What puzzled me about this was, if Congress has the power to extend existing terms, @@ -8534,7 +8534,7 @@ no practical effect. If every time a copyright is about to expire, Congress has the power to extend its term, then Congress can achieve what the Constitution plainly forbids—perpetual terms “on the installment plan,” as Professor Peter Jaszi so nicely put it. -

    +

    As an academic, my first response was to hit the books. I remember sitting late at the office, scouring on-line databases for any serious consideration of the question. No one had ever challenged Congress's @@ -8630,13 +8630,13 @@ Term Extension Act, this “theory[181] + contributions.[181] The RIAA and the MPAA are estimated to have spent over $1.5 million lobbying in the 1998 election cycle. They paid out more -than $200,000 in campaign contributions.[182] +than $200,000 in campaign contributions.[182] Disney is estimated to have contributed more than $800,000 to reelection campaigns in the -cycle.[183] +cycle.[183]

    Constitutional law is not oblivious @@ -8649,7 +8649,7 @@ to extend existing terms, then there would be no effective constitutional requirement that terms be “limited.” If they could extend it once, they would extend it again and again and again. -

    +

    It was also my judgment that this Supreme Court would not allow Congress to extend existing terms. As anyone close to the Supreme Court's work knows, this Court has increasingly restricted @@ -8676,7 +8676,7 @@ no limit to Congress's power to regulate, since just about every activity, when considered on a national scale, affects interstate commerce. A Constitution designed to limit Congress's power was instead interpreted to impose no limit. -

    +

    The Supreme Court, under Chief Justice Rehnquist's command, changed that in United States v. Lopez. The government had argued that possessing guns near schools affected interstate @@ -8690,14 +8690,14 @@ commerce. The Supreme Court, the government said, was not in the position to second-guess Congress.

    “We pause to consider the implications of the government's arguments,” -the Chief Justice wrote.[184] +the Chief Justice wrote.[184] If anything Congress says is interstate commerce must therefore be considered interstate commerce, then there would be no limit to Congress's power. The decision in Lopez was reaffirmed five years -later in United States v. Morrison.[185] -

    +later in United States v. Morrison.[185] +

    If a principle were at work here, then it should apply to the Progress -Clause as much as the Commerce Clause.[186] +Clause as much as the Commerce Clause.[186] And if it is applied to the Progress Clause, the principle should yield the conclusion that Congress @@ -8707,7 +8707,7 @@ terms, though the Constitution expressly states that there is such a limit. Thus, the same principle applied to the power to grant copyrights should entail that Congress is not allowed to extend the term of existing copyrights. -

    +

    If, that is, the principle announced in Lopez stood for a principle. Many believed the decision in Lopez stood for politics—a conservative Supreme Court, which believed in states' @@ -8719,7 +8719,7 @@ Constitution. The idea that the Supreme Court decides cases based upon its politics struck me as extraordinarily boring. I was not going to devote my life to teaching constitutional law if these nine Justices were going to be petty politicians. -

    +

    Now let's pause for a moment to make sure we understand what the argument in Eldred was not about. By insisting on the @@ -8736,12 +8736,12 @@ power—expressed through the power of lobbyists' money—to get another twenty-year dollop of monopoly. That twenty-year dollop would be taken from the public domain. Eric Eldred was fighting a piracy that affects us all. -

    +

    Some people view the public domain with contempt. In their brief before the Supreme Court, the Nashville Songwriters Association -wrote that the public domain is nothing more than “legal piracy.”[187] +wrote that the public domain is nothing more than “legal piracy.”[187] But it is not piracy when the law allows it; and in our constitutional system, our law requires it. Some may not like the Constitution's requirements, but that doesn't make the Constitution a pirate's @@ -8757,7 +8757,7 @@ terms will be repeatedly extended, and extended, and extended. We have created the perfect storm for the public domain. Copyrights have not expired, and will not expire, so long as Congress is free to be bought to extend them again. -

    +

    It is valuable copyrights that are responsible for terms being extended. Mickey Mouse and “Rhapsody in Blue.” These works are too valuable for @@ -8774,9 +8774,9 @@ If you look at the work created in the first twenty years (1923 to 2 percent of that work has any continuing commercial value. It was the copyright holders for that 2 percent who pushed the CTEA through. But the law and its effect were not limited to that 2 percent. The law -extended the terms of copyright generally.[188] +extended the terms of copyright generally.[188] -

    +

    Think practically about the consequence of this extension—practically, as a businessperson, and not as a lawyer eager for more legal @@ -8787,7 +8787,7 @@ books were still in print. Let's say you were Brewster Kahle, and you wanted to make available to the world in your iArchive project the remaining 9,873. What would you have to do? -

    +

    Well, first, you'd have to determine which of the 9,873 books were still under copyright. That requires going to a library (these data are not on-line) and paging through tomes of books, cross-checking the @@ -8853,7 +8853,7 @@ The consequence with respect to old books is that they won't be digitized, and hence will simply rot away on shelves. But the consequence for other creative works is much more dire. -

    +

    Consider the story of Michael Agee, chairman of Hal Roach Studios, which owns the copyrights for the Laurel and Hardy films. Agee is a direct beneficiary of the Bono Act. The Laurel and Hardy films were @@ -8863,7 +8863,7 @@ would have begun entering the public domain. Because Agee controls the exclusive rights for these popular films, he makes a great deal of money. According to one estimate, “Roach has sold about 60,000 videocassettes and 50,000 DVDs of the duo's silent -films.”[189] +films.”[189]

    Yet Agee opposed the CTEA. His reasons demonstrate a rare virtue in this culture: selflessness. He argued in a brief before the Supreme @@ -8885,7 +8885,7 @@ For most of the history of film, the costs of restoring film were very high; digital technology has lowered these costs substantially. While it cost more than $10,000 to restore a ninety-minute black-and-white film in 1993, it can now cost as little as $100 to digitize one hour of -8 mm film.[190] +8 mm film.[190]

    Restoration technology is not the only cost, nor the most @@ -8920,7 +8920,7 @@ these costs. But for the vast majority of them, there is no way the would outweigh the legal costs. Thus, for the vast majority of old films, Agee argued, the film will not be restored and distributed until the copyright expires. -

    +

    But by the time the copyright for these films expires, the film will have expired. These films were produced on nitrate-based stock, and nitrate stock dissolves over time. They will be gone, and the metal @@ -9022,7 +9022,7 @@ You may well ask, “But if digital Brewster Kahle, then they will lower the costs for Random House, too. So won't Random House do as well as Brewster Kahle in spreading culture widely?” -

    +

    Maybe. Someday. But there is absolutely no evidence to suggest that publishers would be as complete as libraries. If Barnes & Noble offered to lend books from its stores for a low price, would that @@ -9032,7 +9032,7 @@ think the role of a library is bigger than this—if you think its role is to archive culture, whether there's a demand for any particular bit of that culture or not—then we can't count on the commercial market to do our library work for us. -

    +

    I would be the first to agree that it should do as much as it can: We should rely upon the market as much as possible to spread and enable culture. My message is absolutely not antimarket. But where we see the @@ -9043,7 +9043,7 @@ freedom to fill the gaps. As one researcher calculated for American culture, 94 percent of the films, books, and music produced between 1923 and 1946 is not commercially available. However much you love the commercial market, if access is a value, then 6 percent is a failure -to provide that value.[191] +to provide that value.[191]

    In January 1999, we filed a lawsuit @@ -9074,7 +9074,7 @@ We asked the Court of Appeals for the D.C. Circuit as a whole to hear the case. Cases are ordinarily heard in panels of three, except for important cases or cases that raise issues specific to the circuit as a whole, where the court will sit “en banc” to hear the case. -

    +

    The Court of Appeals rejected our request to hear the case en banc. This time, Judge Sentelle was joined by the most liberal member of the @@ -9109,7 +9109,7 @@ But my client and these friends were wrong. This case could have been won. It should have been won. And no matter how hard I try to retell this story to myself, I can never escape believing that my own mistake lost it. -

    +

    The mistake was made early, though it became obvious only at the very end. Our case had been supported from the very beginning by an extraordinary lawyer, Geoffrey Stewart, @@ -9119,7 +9119,7 @@ Pogue. Jones Day took a great deal of heat from its copyright-protectionist clients for supporting us. They ignored this pressure (something that few law firms today would ever do), and throughout the case, they gave it everything they could. -

    +

    There were three key lawyers on the case from Jones Day. Geoff Stewart was the first, but then Dan Bromberg and Don Ayer became quite involved. Bromberg and Ayer in particular had a common view @@ -9128,7 +9128,7 @@ told me, if we could make the issue seem ““the most powerful media companies in the world.” -

    +

    I hate this view of the law. Of course I thought the Sonny Bono Act was a dramatic harm to free speech and free culture. Of course I still think it is. But the idea that the Supreme Court decides the law based @@ -9173,7 +9173,7 @@ views. To show that this claim against the CTEA was grounded in the widest range of credible critics—credible not because they were rich and famous, but because they, in the aggregate, demonstrated that this law was unconstitutional regardless of one's politics. -

    +

    The first step happened all by itself. Phyllis Schlafly's organization, Eagle Forum, had been an opponent of the CTEA from the very beginning. Mrs. Schlafly viewed the CTEA as a sellout by @@ -9193,7 +9193,7 @@ core claim in the Supreme Court: If Congress can extend the term of existing copyrights, there is no limit to Congress's power to set terms. That strong conservative argument persuaded a strong conservative judge, Judge Sentelle. -

    +

    In the Supreme Court, the briefs on our side were about as diverse as it gets. They included an extraordinary historical brief by the Free @@ -9205,18 +9205,18 @@ copyright scholars and one by First Amendment scholars. There was an exhaustive and uncontroverted brief by the world's experts in the history of the Progress Clause. And of course, there was a new brief by Eagle Forum, repeating and strengthening its arguments. -

    +

    Those briefs framed a legal argument. Then to support the legal argument, there were a number of powerful briefs by libraries and archives, including the Internet Archive, the American Association of Law Libraries, and the National Writers Union. -

    +

    But two briefs captured the policy argument best. One made the argument I've already described: A brief by Hal Roach Studios argued that unless the law was struck, a whole generation of American film would disappear. The other made the economic argument absolutely clear. -

    +

    This economists' brief was signed by seventeen economists, including five Nobel Prize winners, including Ronald Coase, James Buchanan, Milton Friedman, Kenneth Arrow, and George Akerlof. The economists, as @@ -9226,7 +9226,7 @@ claim that extending the terms of existing copyrights would do anything to increase incentives to create. Such extensions were nothing more than “rent-seeking”—the fancy term economists use to describe special-interest legislation gone wild. -

    +

    The same effort at balance was reflected in the legal team we gathered to write our briefs in the case. The Jones Day lawyers had been with us from the start. But when the case got to the Supreme Court, we @@ -9239,7 +9239,7 @@ Kathleen Sullivan, who had argued many cases in the Court, and who had advised us early on about a First Amendment strategy; and finally, former solicitor general Charles Fried. -

    +

    Fried was a special victory for our side. Every other former solicitor general was hired by the other side to defend Congress's power to give media companies the special favor of extended copyright terms. Fried @@ -9264,17 +9264,17 @@ contributions such power induced. And of course it was not surprising that the copyright holders would defend the idea that they should continue to have the right to control who did what with content they wanted to control. -

    +

    Dr. Seuss's representatives, for example, argued that it was better for the Dr. Seuss estate to control what happened to Dr. Seuss's work— better than allowing it to fall into the public domain—because if this creativity were in the public domain, then people could use it to “glorify drugs or to create -pornography.”[192] +pornography.”[192] That was also the motive of the Gershwin estate, which defended its “protection” of the work of George Gershwin. They refuse, for example, to license Porgy and Bess to anyone who refuses to use African -Americans in the cast.[193] +Americans in the cast.[193] That's their view of how this part of American culture should be controlled, @@ -9300,7 +9300,7 @@ favorites, through copyright, with who has the right to speak. Between February and October, there was little I did beyond preparing for this case. Early on, as I said, I set the strategy. -

    +

    The Supreme Court was divided into two important camps. One camp we called “the Conservatives.” The other we called “the Rest.” The Conservatives included Chief Justice Rehnquist, Justice O'Connor, @@ -9309,7 +9309,7 @@ been the most consistent in limiting Congress's power. They were the five who had supported the Lopez/Morrison line of cases that said that an enumerated power had to be interpreted to assure that Congress's powers had limits. -

    +

    The Rest were the four Justices who had strongly opposed limits on Congress's power. These four—Justice Stevens, Justice Souter, Justice Ginsburg, and Justice Breyer—had repeatedly argued that @@ -9330,14 +9330,14 @@ the same intellectual property cloth. We expected she would agree with the writings of her daughter: that Congress had the power in this context to do as it wished, even if what Congress wished made little sense. -

    +

    Close behind Justice Ginsburg were two justices whom we also viewed as unlikely allies, though possible surprises. Justice Souter strongly favored deference to Congress, as did Justice Breyer. But both were also very sensitive to free speech concerns. And as we strongly believed, there was a very important free speech argument against these retrospective extensions. -

    +

    The only vote we could be confident about was that of Justice Stevens. History will record Justice Stevens as one of the greatest judges on this Court. His votes are consistently eclectic, which just @@ -9353,7 +9353,7 @@ Conservatives' most important jurisprudential innovation—the argument that Judge Sentelle had relied upon in the Court of Appeals, that Congress's power must be interpreted so that its enumerated powers have limits. -

    +

    This then was the core of our strategy—a strategy for which I am responsible. We would get the Court to see that just as with the Lopez @@ -9373,7 +9373,7 @@ allowed to do it again. The government claimed that from the very beginning, Congress has been extending the term of existing copyrights. So, the government argued, the Court should not now say that practice is unconstitutional. -

    +

    There was some truth to the government's claim, but not much. We certainly agreed that Congress had extended existing terms in 1831 and in 1909. And of course, in 1962, Congress began extending @@ -9411,7 +9411,7 @@ terms would be effectively unlimited; going with us would give a clear line to follow: Don't extend existing terms. The moots were an effective practice; I found ways to take every question back to this central idea. -

    +

    One moot was before the lawyers at Jones Day. Don Ayer was the skeptic. He had served in the Reagan Justice Department with Solicitor General Charles Fried. He had argued many cases before the Supreme @@ -9422,7 +9422,7 @@ willing to upset this practice that the government says has been a consistent practice for two hundred years. You have to make them see the harm—passionately get them to see the harm. For if they don't see that, then we haven't any chance of winning.” -

    +

    He may have argued many cases before this Court, I thought, but he didn't understand its soul. As a clerk, I had seen the Justices do the right thing—not because of politics but because it was right. As a law @@ -9459,7 +9459,7 @@ When the Chief Justice called me to begin my argument, I began where I intended to stay: on the question of the limits on Congress's power. This was a case about enumerated powers, I said, and whether those enumerated powers had any limit. -

    +

    Justice O'Connor stopped me within one minute of my opening. The history was bothering her.

    @@ -9497,13 +9497,13 @@ Nothing in our Copyright Clause claim hangs upon the empirical assertion about impeding progress. Our only argument is this is a structural limit necessary to assure that what would be an effectively perpetual term not be permitted under the copyright laws. -

    +

    That was a correct answer, but it wasn't the right answer. The right answer was instead that there was an obvious and profound harm. Any number of briefs had been written about it. He wanted to hear it. And here was the place Don Ayer's advice should have mattered. This was a softball; my answer was a swing and a miss. -

    +

    The second came from the Chief, for whom the whole case had been crafted. For the Chief Justice had crafted the Lopez ruling, and we hoped that he would see this case as its second cousin. @@ -9522,7 +9522,7 @@ should be in the public domain and would be in the public but for a statute that cannot be justified under ordinary First Amendment analysis or under a proper reading of the limits built into the Copyright Clause. -

    +

    Things went better for us when the government gave its argument; for now the Court picked up on the core of our claim. As Justice Scalia asked Solicitor General Olson, @@ -9588,7 +9588,7 @@ distinguish the principle in this case from the principle in Lopez. The argument was nowhere to be found. The case was not even cited. The argument that was the core argument of our case did not even appear in the Court's opinion. -

    +

    Justice Ginsburg simply ignored the enumerated powers argument. @@ -9609,7 +9609,7 @@ argument. There was no inconsistency because they would not talk about the two together. There was therefore no principle that followed from the Lopez case: In that context, Congress's power would be limited, but in this context it would not. -

    +

    Yet by what right did they get to choose which of the framers' values they would respect? By what right did they—the silent five—get to select the part of the Constitution they would @@ -9619,7 +9619,7 @@ convince them that the issue here was important, and I had failed to recognize that however much I might hate a system in which the Court gets to pick the constitutional values that it will respect, that is the system we have. -

    +

    Justices Breyer and Stevens wrote very strong dissents. Stevens's opinion was crafted internal to the law: He argued that the tradition of intellectual property law should not support this unjustified @@ -9629,7 +9629,7 @@ the Court discounted the parallel—without explaining how the very same words in the Progress Clause could come to mean totally different things depending upon whether the words were about patents or copyrights. The Court let Justice Stevens's charge go unanswered. -

    +

    Justice Breyer's opinion, perhaps the best opinion he has ever written, was external to the Constitution. He argued that the term of @@ -9651,7 +9651,7 @@ Sentelle. It was Hamlet without the Prince. it is a sign of health when depression gives way to anger. My anger came quickly, but it didn't cure the depression. This anger was of two sorts. -

    +

    It was first anger with the five “Conservatives.” It would have been one thing for them to have explained why the principle of Lopez didn't apply in this case. That wouldn't have been a very convincing @@ -9663,7 +9663,7 @@ first understand the framers' text, interpreted in their context, in light of the structure of the Constitution. That method had produced Lopez and many other “originalist” rulings. Where was their “originalism” now? -

    +

    Here, they had joined an opinion that never once tried to explain what the framers had meant by crafting the Progress Clause as they did; they joined an opinion that never once tried to explain how the @@ -9682,7 +9682,7 @@ My anger with the Conservatives quickly yielded to anger with myself. For I had let a view of the law that I liked interfere with a view of the law as it is. -

    +

    Most lawyers, and most law professors, have little patience for idealism about courts in general and this Supreme Court in particular. Most have a much more pragmatic view. When Don Ayer said that this @@ -9710,7 +9710,7 @@ effort to persuade; but I refused to stand before this audience and try to persuade with the passion I had used elsewhere. It was not the basis on which a court should decide the issue. -

    +

    Would it have been different if I had argued it differently? Would it have been different if Don Ayer had argued it? Or Charles Fried? Or Kathleen Sullivan? @@ -9725,7 +9725,7 @@ doing anything except the right thing. They are not lobbied. They have little reason to resist doing right. I can't help but think that if I had stepped down from this pretty picture of dispassionate justice, I could have persuaded. -

    +

    And even if I couldn't, then that doesn't excuse what happened in January. For at the start of this case, one of America's leading intellectual property professors stated publicly that my bringing this @@ -9766,8 +9766,8 @@ my view of the case, was Ruben Bolling's, reproduced in figure 13.1. The “powerful and wealthy” line is a bit unfair. But the punch in the face felt exactly like that. - -

    Figure 13.1. 


    + +

    Figure 13.1. 


    The image that will always stick in my head is that evoked by the quote from The New York Times. That “grand experiment” we call the “public domain” is over? When I can make light of it, I think, “Honey, @@ -9775,9 +9775,9 @@ I shrunk the Constitution.” But I can rarely make light of i in our Constitution a commitment to free culture. In the case that I fathered, the Supreme Court effectively renounced that commitment. A better lawyer would have made them see differently. -


    [179] +


    [179] - + There's a parallel here with pornography that is a bit hard to describe, but it's a strong one. One phenomenon that the Internet created was a world of noncommercial pornographers—people who @@ -9792,11 +9792,11 @@ power. The same point could have been made about noncommercial publishers after the advent of the Internet. The Eric Eldreds of the world before the Internet were extremely few. Yet one would think it at least as important to protect the Eldreds of the world as to -protect noncommercial pornographers.

    [180] +protect noncommercial pornographers.

    [180] - - - + + + The full text is: “Sonny [Bono] wanted the term of copyright protection to last forever. I am informed by staff that such a change would violate the Constitution. I invite all of you to work with me to @@ -9804,26 +9804,26 @@ strengthen our copyright laws in all of the ways available to us. As you know, there is also Jack Valenti's proposal for a term to last forever less one day. Perhaps the Committee may look at that next Congress,” 144 Cong. Rec. H9946, 9951-2 (October 7, 1998). -

    [181] Associated Press, “Disney Lobbying for Copyright Extension No Mickey Mouse Effort; Congress OKs Bill Granting Creators 20 More Years,” Chicago Tribune, 17 October 1998, 22. -

    [182] See Nick Brown, “Fair Use No More?: Copyright in the Information Age,” available at link #49. -

    [183] Alan K. Ota, “Disney in Washington: The Mouse That Roars,” Congressional Quarterly This Week, 8 August 1990, available at link #50. -

    [184] United States v. Lopez, 514 U.S. 549, 564 (1995). -

    [185] United States v. Morrison, 529 U.S. 598 (2000). - -

    [186] If it is a principle about enumerated powers, then the principle carries from one enumerated power to another. The animating point in @@ -9834,24 +9834,24 @@ notwithstanding. The same point is true in the context of the Copyright Clause. Here, too, the government's interpretation would allow the government unending power to regulate copyrights—the limitation to “limited times” notwithstanding. -

    [187] Brief of the Nashville Songwriters Association, Eldred v. Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01-618), n.10, available at link #51. -

    [188] The figure of 2 percent is an extrapolation from the study by the Congressional Research Service, in light of the estimated renewal ranges. See Brief of Petitioners, Eldred v. Ashcroft, 7, available at link #52. -

    [189] See David G. Savage, “High Court Scene of Showdown on Copyright Law,” Los Angeles Times, 6 October 2002; David Streitfeld, “Classic Movies, Songs, Books at Stake; Supreme Court Hears Arguments Today on Striking Down Copyright Extension,” Orlando Sentinel Tribune, 9 October 2002. -

    [190] Brief of Hal Roach Studios and Michael Agee as Amicus Curiae Supporting the Petitoners, Eldred v. Ashcroft, 537 @@ -9859,16 +9859,16 @@ U.S. 186 (2003) (No. 01- 618), 12. See also Brief of Amicus Curiae filed on behalf of Petitioners by the Internet Archive, Eldred v. Ashcroft, available at link #53. -

    [191] Jason Schultz, “The Myth of the 1976 Copyright ‘Chaos’ Theory,” 20 December 2002, available at link #54. -

    [192] Brief of Amici Dr. Seuss Enterprise et al., Eldred v. Ashcroft, 537 U.S. (2003) (No. 01-618), 19. -

    [193] Dinitia Smith, “Immortal Words, Immortal Royalties? Even Mickey Mouse Joins the Fray,” New York Times, 28 March 1998, B7. @@ -9882,7 +9882,7 @@ speech to technologists at Disney World.) This was a particularly long flight to my least favorite city. The drive into the city from Dulles was delayed because of traffic, so I opened up my computer and wrote an op-ed piece. -

    +

    It was an act of contrition. During the whole of the flight from San Francisco to Washington, I had heard over and over again in my head the same advice from Don Ayer: You need to make them see why it is @@ -9910,7 +9910,7 @@ and obvious: Remove copyright where it is doing nothing except blocking access and the spread of knowledge. Leave it for as long as Congress allows for those works where its worth is at least $1. But for everything else, let the content go. -

    +

    The reaction to this idea was amazingly strong. Steve Forbes endorsed it in an editorial. I received an avalanche of e-mail and letters expressing support. When you focus the issue on lost creativity, @@ -9931,11 +9931,11 @@ formality at all is required, it is often impossibly hard to locate copyright owners to ask permission to use or license their work. This system would lower these costs, by establishing at least one registry where copyright owners could be identified. -

    +

    As I described in chapter 10, formalities in copyright law were removed in 1976, when Congress followed the Europeans by abandoning -any formal requirement before a copyright is granted.[194] +any formal requirement before a copyright is granted.[194] The Europeans are said to view copyright as a “natural right.” Natural rights don't need forms to exist. Traditions, like the Anglo-American tradition that required copyright owners to follow form if their @@ -9948,7 +9948,7 @@ absurd copyright policy. It is absurd especially for authors, because a world without formalities harms the creator. The ability to spread “Walt Disney creativity” is destroyed when there is no simple way to know what's protected and what's not. -

    +

    The fight against formalities achieved its first real victory in Berlin in 1908. International copyright lawyers amended the Berne Convention in 1908, to require copyright terms of life plus fifty @@ -10018,7 +10018,7 @@ the author and what rights he has. Simple transactions are destroyed in a world without formalities. Complex, expensive, lawyer transactions take their place. - +

    This was the understanding of the problem with the Sonny Bono Act that we tried to demonstrate to the Court. This was the part it @@ -10069,13 +10069,13 @@ one-click registration fifty years after a work was published. Based upon historical data, that system would move up to 98 percent of commercial work, commercial work that no longer had a commercial life, into the public domain within fifty years. What do you think? -

    +

    When Steve Forbes endorsed the idea, some in Washington began to pay attention. Many people contacted me pointing to representatives who might be willing to introduce the Eldred Act. And I had a few who directly suggested that they might be willing to take the first step. -

    +

    One representative, Zoe Lofgren of California, went so far as to get the bill drafted. The draft solved any problem with international law. It imposed the simplest requirement upon copyright owners @@ -10083,7 +10083,7 @@ possible. In May 2003, it looked as if the bill would be introduced. On May 16, I posted on the Eldred Act blog, “we are close.” There was a general reaction in the blog community that something good might happen here. -

    +

    But at this stage, the lobbyists began to intervene. Jack Valenti and the MPAA general counsel came to the congresswoman's office to give the view of the MPAA. Aided by his lawyer, as Valenti told me, Valenti @@ -10144,7 +10144,7 @@ the issue is copyright terms for the Mickey Mouses of the world, it is possible still to understand why the law favors Hollywood: Most people don't recognize the reasons for limiting copyright terms; it is thus still possible to see good faith within the resistance. -

    +

    But when the copyright owners oppose a proposal such as the Eldred Act, then, finally, there is an example that lays bare the naked selfinterest driving this war. This act would free an extraordinary @@ -10181,7 +10181,7 @@ domain tied to the Internet could somehow be quashed. Just as RCA feared the competition of FM, they fear the competition of a public domain connected to a public that now has the means to create with it and to share its own creation. -

    +

    What is hard to understand is why the public takes this view. It is as if the law made airplanes trespassers. The MPAA stands with the Causbys and demands that their remote and useless property rights be @@ -10195,9 +10195,9 @@ the Internet. The consequence will be an increasing “< society.” The past can be cultivated only if you can identify the owner and gain permission to build upon his work. The future will be controlled by this dead (and often unfindable) hand of the past. -


    [194] +


    [194] - + Until the 1908 Berlin Act of the Berne Convention, national copyright legislation sometimes made protection depend upon compliance with formalities such as registration, deposit, and affixation of notice of @@ -10235,7 +10235,7 @@ year. Today, some cost $25,000 per year. At these prices, of course, no African nation can afford the drugs for the vast majority of its population: $15,000 is thirty times the per capita gross national product of -Zimbabwe. At these prices, the drugs are totally unavailable.[195] +Zimbabwe. At these prices, the drugs are totally unavailable.[195]

    These prices are not high because the ingredients of the drugs are @@ -10267,13 +10267,13 @@ another nation's market with the consent of the patent owner. For example, if the drug was sold in India, it could be imported into Africa from India. This is called “parallel importation,” and it is generally permitted under international trade law and is specifically -permitted within the European Union.[196] -

    +permitted within the European Union.[196] +

    However, the United States government opposed the bill. Indeed, more than opposed. As the International Intellectual Property Association characterized it, “The U.S. government pressured South Africa … not to permit compulsory licensing or parallel -imports.”[197] +imports.”[197] Through the Office of the United States Trade Representative, the government asked South Africa to change the law—and to add pressure to that request, in 1998, the USTR listed South Africa for @@ -10288,8 +10288,8 @@ international law by discriminating against a particular kind of patent— pharmaceutical patents. The demand of these governments, with the United States in the lead, was that South Africa respect these patents as it respects any other patent, regardless of any -effect on the treatment of AIDS within South Africa.[198] -

    +effect on the treatment of AIDS within South Africa.[198] +

    We should place the intervention by the United States in context. No doubt patents are not the most important reason that Africans don't have access to drugs. Poverty and the total absence of an effective @@ -10318,12 +10318,12 @@ Instead, the argument in favor of restricting this flow of information, which was needed to save the lives of millions, was an argument -about the sanctity of property.[199] +about the sanctity of property.[199] It was because “intellectual property” would be violated that these drugs should not flow into Africa. It was a principle about the importance of “intellectual property” that led these government actors to intervene against the South African response to AIDS. -

    +

    Now just step back for a moment. There will be a time thirty years from now when our children look back at us and ask, how could we have let this happen? How could we allow a policy to be pursued whose @@ -10360,7 +10360,7 @@ sacred. They adopt a rational strategy in an irrational context, with the unintended consequence that perhaps millions die. And that rational strategy thus becomes framed in terms of this ideal—the sanctity of an idea called “intellectual property.” -

    +

    So when the common sense of your child confronts you, what will you say? When the common sense of a generation finally revolts against what we have done, how will we justify what we have done? @@ -10376,14 +10376,14 @@ spread of drugs to a country not rich enough to afford market prices in any case. A sensible policy, in other words, could be a balanced policy. For most of our history, both copyright and patent policies were balanced in just this sense. -

    +

    But we as a culture have lost this sense of balance. We have lost the critical eye that helps us see the difference between truth and extremism. A certain property fundamentalism, having no connection to our tradition, now reigns in this culture—bizarrely, and with consequences more grave to the spread of ideas and culture than almost any other single policy decision that we as a democracy will make. -

    +

    A simple idea blinds us, and under the cover of darkness, much happens that most of us would reject if any of us looked. So uncritically do we accept the idea of property in @@ -10409,10 +10409,10 @@ content war was itself a beneficiary of a more balanced ideal. The hypocrisy reeks. Yet in a city like Washington, hypocrisy is not even noticed. Powerful lobbies, complex issues, and MTV attention spans produce the “perfect storm” for free culture. -

    +

    In August 2003, a fight broke out in the United States about a decision by the World Intellectual -Property Organization to cancel a meeting.[200] +Property Organization to cancel a meeting.[200] At the request of a wide range of interests, WIPO had decided to hold a meeting to discuss “open and collaborative projects to create public goods.” These are projects that have been successful in producing @@ -10433,14 +10433,14 @@ Aventis, Bayer, Bristol-Myers Squibb, Hoffmann-La Roche, Glaxo-SmithKline, IBM, Motorola, Novartis, Pfizer, and Searle.) It included the Global Positioning System, which Ronald Reagan set free in the early 1980s. And it included “open source and free software.” -

    +

    The aim of the meeting was to consider this wide range of projects from one common perspective: that none of these projects relied upon intellectual property extremism. Instead, in all of them, intellectual property was balanced by agreements to keep access open or to impose limitations on the way in which proprietary claims might be used.

    -From the perspective of this book, then, the conference was ideal.[201] +From the perspective of this book, then, the conference was ideal.[201] The projects within its scope included both commercial and noncommercial work. They primarily involved science, but from many perspectives. And WIPO was an ideal venue for this discussion, since @@ -10474,7 +10474,7 @@ So whether or not WSIS can discuss balance in intellectual property, I had thought it was taken for granted that WIPO could and should. And thus the meeting about “open and collaborative projects to create public goods” seemed perfectly appropriate within the WIPO agenda. -

    +

    But there is one project within that list that is highly controversial, at least among lobbyists. That project is “open source and free software.” Microsoft in particular is wary of discussion of @@ -10484,7 +10484,7 @@ operating system. Both open source and free software compete with Microsoft's software. And internationally, many governments have begun to explore requirements that they use open source or free software, rather than “proprietary software,” for their own internal uses. -

    +

    I don't mean to enter that debate here. It is important only to make clear that the distinction is not between commercial and noncommercial software. There are many important companies that depend @@ -10494,8 +10494,8 @@ operating system, the most famous bit of ““open source and free software” is not to oppose commercial entities. It is, instead, to support a mode of software development that is different from -Microsoft's.[202] -

    +Microsoft's.[202] +

    More important for our purposes, to support “open source and free software” is not to oppose copyright. “Open source and free software” is not software in the public domain. Instead, like Microsoft's @@ -10512,14 +10512,14 @@ software. But that requirement is effective only if copyright governs software. If copyright did not govern software, then free software could not impose the same kind of requirements on its adopters. It thus depends upon copyright law just as Microsoft does. -

    +

    It is therefore understandable that as a proprietary software developer, Microsoft would oppose this WIPO meeting, and understandable that it would use its lobbyists to get the United States government to oppose it, as well. And indeed, that is just what was reported to have happened. According to Jonathan Krim of the Washington Post, Microsoft's lobbyists succeeded in getting the United -States government to veto the meeting.[203] +States government to veto the meeting.[203] And without U.S. backing, the meeting was canceled.

    I don't blame Microsoft for doing what it can to advance its own @@ -10528,7 +10528,7 @@ plainly consistent with the law. There was nothing surprising about its lobbying here, and nothing terribly surprising about the most powerful software producer in the United States having succeeded in its lobbying efforts. -

    +

    What was surprising was the United States government's reason for opposing the meeting. Again, as reported by Krim, Lois Boland, acting director of international relations for the U.S. Patent and Trademark @@ -10537,9 +10537,9 @@ mission of WIPO, which is to promote intellectual-property rights.” She is quoted as saying, “To hold a meeting which has as its purpose to disclaim or waive such rights seems to us to be contrary to the goals of WIPO.” -

    +

    These statements are astonishing on a number of levels. -

    +

    First, they are just flat wrong. As I described, most open source and free software relies fundamentally upon the intellectual property right called “copyright”. Without it, restrictions imposed by those @@ -10548,7 +10548,7 @@ of promoting intellectual property rights reveals an extraordinary gap in understanding—the sort of mistake that is excusable in a first-year law student, but an embarrassment from a high government official dealing with intellectual property issues. -

    +

    Second, who ever said that WIPO's exclusive aim was to “promote” intellectual property maximally? As I had been scolded at the preparatory conference of WSIS, WIPO is to consider not only how best @@ -10560,7 +10560,7 @@ uncontested. One wants to ask Ms. Boland, are generic drugs (drugs based on drugs whose patent has expired) contrary to the WIPO mission? Does the public domain weaken intellectual property? Would it have been better if the protocols of the Internet had been patented? -

    +

    Third, even if one believed that the purpose of WIPO was to maximize intellectual property rights, in our tradition, intellectual property rights are held by individuals and corporations. They get to decide @@ -10594,19 +10594,19 @@ not weaken feudalism by liberating people or property within their control to the free market. Feudalism depended upon maximum control and concentration. It fought any freedom that might interfere with that control. -

    +

    As Peter Drahos and John Braithwaite relate, this is precisely the -choice we are now making about intellectual property.[204] +choice we are now making about intellectual property.[204] We will have an information society. That much is certain. Our only choice now is whether that information society will be free or feudal. The trend is toward the feudal. -

    +

    When this battle broke, I blogged it. A spirited debate within the comment section ensued. Ms. Boland had a number of supporters who tried to show why her comments made sense. But there was one comment that was particularly depressing for me. An anonymous poster wrote, -

    +

    George, you misunderstand Lessig: He's only talking about the world as it should be (“the goal of WIPO, and the goal of any government, should be to promote the right balance of intellectual property rights, @@ -10625,7 +10625,7 @@ criticism was that her comments betrayed a first-year law student's mistake. I have no illusion about the extremism of our government, whether Republican or Democrat. My only illusion apparently is about whether our government should speak the truth or not.) -

    +

    Obviously, however, the poster was not supporting that idea. Instead, the poster was ridiculing the very idea that in the real world, the “goal” of a government should be “to promote the right balance” of @@ -10654,9 +10654,9 @@ something more than the handmaiden of the most powerful interests. It might be crazy to argue that we should preserve a tradition that has been part of our tradition for most of our history—free culture. -

    +

    If this is crazy, then let there be more crazies. Soon. -

    +

    There are moments of hope in this struggle. And moments that surprise. When the FCC was considering relaxing ownership rules, which would thereby further increase the @@ -10703,14 +10703,14 @@ called “property”

    If we were Achilles, this would be our heel. This would be the place of our tragedy. -

    +

    As I write these final words, the news is filled with stories about the RIAA lawsuits against almost -three hundred individuals.[205] +three hundred individuals.[205] Eminem has just been sued for “sampling” someone else's -music.[206] +music.[206] The story about Bob Dylan “stealing” from a Japanese author has just -finished making the rounds.[207] +finished making the rounds.[207] An insider from Hollywood—who insists he must remain anonymous—reports “an amazing conversation with these studio guys. They've got extraordinary [old] content that they'd love to use @@ -10720,14 +10720,14 @@ would take scores of lawyers to clean it first.” Congressmen talking about deputizing computer viruses to bring down computers thought to violate the law. Universities are threatening expulsion for kids who use a computer to share content. -

    +

    Yet on the other side of the Atlantic, the BBC has just announced that it will build a “Creative Archive,” from which British citizens can -download BBC content, and rip, mix, and burn it.[208] +download BBC content, and rip, mix, and burn it.[208] And in Brazil, the culture minister, Gilberto Gil, himself a folk hero of Brazilian music, has joined with Creative Commons to release content and free licenses in that Latin American -country.[209] +country.[209] I've told a dark story. The truth is more mixed. A technology has given us a new freedom. Slowly, some begin to understand that this @@ -10742,7 +10742,7 @@ potential is ever to be realized. -


    [195] +


    [195] Commission on Intellectual Property Rights, “Final Report: Integrating Intellectual Property Rights and Development Policy” (London, 2002), available at @@ -10750,13 +10750,13 @@ available at release issued 9 July 2002, only 230,000 of the 6 million who need drugs in the developing world receive them—and half of them are in Brazil. -

    [196] See Peter Drahos with John Braithwaite, Information Feudalism: Who Owns the Knowledge Economy? (New York: The New Press, 2003), 37. - - -

    [197] + + +

    [197] International Intellectual Property Institute (IIPI), Patent Protection and Access to HIV/AIDS Pharmaceuticals in Sub-Saharan @@ -10768,12 +10768,12 @@ Before the Subcommittee on Criminal Justice, Drug Policy, and Human Resources, House Committee on Government Reform, H. Rep., 1st sess., Ser. No. 106-126 (22 July 1999), 150–57 (statement of James Love). -

    [198] International Intellectual Property Institute (IIPI), Patent Protection and Access to HIV/AIDS Pharmaceuticals in Sub-Saharan Africa, a Report Prepared for the World Intellectual Property -Organization (Washington, D.C., 2000), 15.

    [199] +Organization (Washington, D.C., 2000), 15.

    [199] See Sabin Russell, “New Crusade to Lower AIDS Drug Costs: Africa's Needs at Odds with Firms' Profit Motive,” San Francisco Chronicle, 24 @@ -10789,7 +10789,7 @@ Patents, and the HIV/AIDS Crisis: Finding the Proper Balance Between Intellectual Property Rights and Compassion, a Synopsis,” Widener Law Symposium Journal (Spring 2001): 175. -

    [200] Jonathan Krim, “The Quiet War over Open-Source,” Washington Post, August 2003, E1, available at link #59; William New, “Global Group's @@ -10799,10 +10799,10 @@ Daily, 19 August 2003, available at Opposes ‘Open Source’ Talks at WIPO,” National Journal's Technology Daily, 19 August 2003, available at link #61. -

    [201] I should disclose that I was one of the people who asked WIPO for the meeting. -

    [202] Microsoft's position about free and open source software is more sophisticated. As it has repeatedly asserted, it has no problem with @@ -10819,14 +10819,14 @@ Craig Mundie, Microsoft senior vice president, The Commerc Model, discussion at New York University Stern School of Business (3 May 2001), available at link #63. -

    [203] Krim, “The Quiet War over Open-Source,” available at link #64. -

    [204] See Drahos with Braithwaite, Information Feudalism, 210–20. - -

    [205] John Borland, “RIAA Sues 261 File Swappers,” CNET News.com, September 2003, available at @@ -10842,22 +10842,22 @@ Defendants,” Washington Post, 10 “Schoolgirl Settles with RIAA,” Wired News, 10 September 2003, available at link #67. -

    [206] Jon Wiederhorn, “Eminem Gets Sued … by a Little Old Lady,” mtv.com, 17 September 2003, available at link #68. -

    [207] Kenji Hall, Associated Press, “Japanese Book May Be Inspiration for Dylan Songs,” Kansascity.com, 9 July 2003, available at link #69. -

    [208] “BBC Plans to Open Up Its Archive to the Public,” BBC press release, 24 August 2003, available at link #70. -

    [209] “Creative Commons and Brazil,” Creative Commons Weblog, 6 August 2003, available at @@ -10879,7 +10879,7 @@ significant number of parents, teachers, librarians, creators, authors, musicians, filmmakers, scientists—all to tell this story in their own words, and to tell their neighbors why this battle is so important. -

    +

    Once this movement has its effect in the streets, it has some hope of having an effect in Washington. We are still a democracy. What people think matters. Not as much as it should, at least when an RCA stands @@ -10924,7 +10924,7 @@ design will increasingly produce an environment where all use of content requires permission. The “cut and paste” world that defines the Internet today will become a “get permission to cut and paste” world that is a creator's nightmare. -

    +

    What's needed is a way to say something in the middle—neither “all rights reserved” nor “no rights reserved” but “some rights reserved”— and thus a way to respect copyrights but enable @@ -10957,7 +10957,7 @@ of privacy. That privacy is guaranteed to us by friction. Not by law (there is no law protecting “privacy” in public places), and in many places, not by norms (snooping and gossip are just fun), but instead, by the costs that friction imposes on anyone who would want to spy. -

    +

    Enter the Internet, where the cost of tracking browsing in particular has become quite tiny. If you're a customer at Amazon, then as you browse the pages, Amazon collects the data about what you've looked @@ -10966,7 +10966,7 @@ at. You know this because at the side of the page, there's a list of and the function of cookies on the Net, it is easier to collect the data than not. The friction has disappeared, and hence any “privacy” protected by the friction disappears, too. -

    +

    Amazon, of course, is not the problem. But we might begin to worry about libraries. If you're one of those crazy lefties who thinks that people should have the “right” to browse in a library without the @@ -10975,11 +10975,11 @@ too), then this change in the technology of monitoring might concern you. If it becomes simple to gather and sort who does what in electronic spaces, then the friction-induced privacy of yesterday disappears. -

    +

    It is this reality that explains the push of many to define “privacy” on the Internet. It is the recognition that technology can remove what friction before gave us that leads many to push for laws to do what -friction did.[210] +friction did.[210] And whether you're in favor of those laws or not, it is the pattern that is important here. We must take affirmative steps to secure a @@ -10987,7 +10987,7 @@ that is important here. We must take affirmative steps to secure a kind of freedom that was passively provided before. A change in technology now forces those who believe in privacy to affirmatively act where, before, privacy was given by default. -

    +

    A similar story could be told about the birth of the free software movement. When computers with software were first made available commercially, the software—both the source code and the @@ -11028,13 +11028,13 @@ The world of free software had been erased by a change in the economics of computing. And as he believed, if he did nothing about it, then the freedom to change and share software would be fundamentally weakened. -

    +

    Therefore, in 1984, Stallman began a project to build a free operating system, so that at least a strain of free software would survive. That was the birth of the GNU project, into which Linus Torvalds's “Linux” kernel was added to produce the GNU/Linux operating system. - - + +

    Stallman's technique was to use copyright law to build a world of software that must be kept free. Software licensed under the Free @@ -11052,11 +11052,11 @@ was taken for granted before. Through the affirmative use of licenses that bind copyrighted code, Stallman was affirmatively reclaiming a space where free software would survive. He was actively protecting what before had been passively guaranteed. -

    +

    Finally, consider a very recent example that more directly resonates with the story of this book. This is the shift in the way academic and scientific journals are produced. -

    +

    As digital technologies develop, it is becoming obvious to many that printing thousands of copies of journals every month and sending them to libraries is perhaps not the most efficient way to distribute @@ -11071,7 +11071,7 @@ and Westlaw are also free to charge users for the privilege of gaining access to that Supreme Court opinion through their respective services. -

    +

    There's nothing wrong in general with this, and indeed, the ability to charge for access to even public domain materials is a good incentive for people to develop new and innovative ways to spread knowledge. @@ -11079,7 +11079,7 @@ The law has agreed, which is why Lexis and Westlaw have been allowed to flourish. And if there's nothing wrong with selling the public domain, then there could be nothing wrong, in principle, with selling access to material that is not in the public domain. -

    +

    But what if the only way to get access to social and scientific data was through proprietary services? What if no one had the ability to browse this data except by paying for a subscription? @@ -11101,7 +11101,7 @@ journals. This means that the freedoms provided by print journals in public libraries begin to disappear. Thus, as with privacy and with software, a changing technology and market shrink a freedom taken for granted before. -

    +

    This shrinking freedom has led many to take affirmative steps to restore the freedom that has been lost. The Public Library of Science (PLoS), for example, is a nonprofit corporation dedicated to making @@ -11113,7 +11113,7 @@ then deposited in a public, electronic archive and made permanently available for free. PLoS also sells a print version of its work, but the copyright for the print journal does not inhibit the right of anyone to redistribute the work for free. -

    +

    This is one of many such efforts to restore a freedom taken for granted before, but now threatened by changing technology and markets. There's no doubt that this alternative competes with the traditional @@ -11121,10 +11121,10 @@ publishers and their efforts to make money from the exclusive distribution of content. But competition in our tradition is presumptively a good—especially when it helps spread knowledge and science. -

    1.2. Rebuilding Free Culture: One Idea

    +

    1.2. Rebuilding Free Culture: One Idea

    The same strategy could be applied to culture, as a response to the increasing control effected through law and technology. -

    +

    Enter the Creative Commons. The Creative Commons is a nonprofit corporation established in Massachusetts, but with its home at Stanford University. Its aim is to build a layer of @@ -11171,7 +11171,7 @@ governed by a layer of reasonable copyright law, that others can build upon. Voluntary choice of individuals and creators will make this content available. And that content will in turn enable us to rebuild a public domain. -

    +

    This is just one project among many within the Creative Commons. And of course, Creative Commons is not the only organization pursuing such freedoms. But the point that distinguishes the Creative Commons from @@ -11182,7 +11182,7 @@ aim is to build a movement of consumers and producers of content (“content conducers,” as attorney Mia Garlick calls them) who help build the public domain and, by their work, demonstrate the importance of the public domain to other creativity. -

    +

    The aim is not to fight the “All Rights Reserved” sorts. The aim is to complement them. The problems that the law creates for us as a culture are produced by insane and unintended consequences of laws written @@ -11215,7 +11215,7 @@ Indeed, the experience of his publisher clearly supports that conclusion. The book's first printing was exhausted months before the publisher had expected. This first novel of a science fiction author was a total success. -

    +

    The idea that free content might increase the value of nonfree content was confirmed by the experience of another author. Peter Wayner, @@ -11225,7 +11225,7 @@ Commons license after the book went out of print. He then monitored used book store prices for the book. As predicted, as the number of downloads increased, the used book price for his book increased, as well. -

    +

    These are examples of using the Commons to better spread proprietary content. I believe that is a wonderful and common use of the Commons. There are others who use Creative Commons licenses for other @@ -11239,7 +11239,7 @@ art—they, too, sample from others. Because the Leaphart, manager of the rap group Public Enemy, which was born sampling the music of others, has stated that he does not “allow” Public Enemy to sample anymore, because the legal costs are so -high[211]), +high[211]), these artists release into the creative environment content that others can build upon, so that their form of creativity might grow.

    @@ -11277,7 +11277,7 @@ complements it. Its aim is not to defeat the rights of authors, but to make it easier for authors and creators to exercise their rights more flexibly and cheaply. That difference, we believe, will enable creativity to spread more easily. -

    2. Them, soon

    +

    2. Them, soon

    We will not reclaim a free culture by individual action alone. It will also take important reforms of laws. We have a long way to go before the politicians will listen to @@ -11324,7 +11324,7 @@ permission is a necessary step for any work that builds upon our past. And thus, the lack of formalities forces many into silence where they otherwise could speak.

    -The law should therefore change this requirement[212]—but it +The law should therefore change this requirement[212]—but it should not change it by going back to the old, broken system. We should require formalities, but we should establish a system that will create the incentives to minimize the burden of these formalities. @@ -11356,7 +11356,7 @@ Just because there is a public purpose to a government role, it doesn't follow that the government must actually administer the role. Instead, we should be creating incentives for private parties to serve the public, subject to standards that the government sets. -

    +

    In the context of registration, one obvious model is the Internet. There are at least 32 million Web sites registered around the world. Domain name owners for these Web sites have to pay a fee to keep their @@ -11406,7 +11406,7 @@ to be published without a copyright notice, the consequence of that failure need not be that the copyright is lost. The consequence could instead be that anyone has the right to use this work, until the copyright owner complains and demonstrates that it is his work and he -doesn't give permission.[213] +doesn't give permission.[213] The meaning of an unmarked work would therefore be “use unless someone complains.” If someone does complain, then the obligation would be to stop using the work in any new @@ -11420,7 +11420,7 @@ marked. Here again, the system needs to adjust as the technologies evolve. The best way to ensure that the system evolves is to limit the Copyright Office's role to that of approving standards for marking content that have been crafted elsewhere. -

    +

    For example, if a recording industry association devises a method for marking CDs, it would propose that to the Copyright Office. The Copyright Office would hold a hearing, at which other proposals could @@ -11459,7 +11459,7 @@ granted in five-year increments with a requirement of renewal every five years. That seemed radical enough at the time. But after we lost Eldred v. Ashcroft, the proposals became even more radical. The Economist endorsed a proposal for a fourteen-year -copyright term.[214] +copyright term.[214] Others have proposed tying the term to the term for patents.

    I agree with those who believe that we need a radical change in @@ -11486,7 +11486,7 @@ into copyright when the term itself is kept short. A clear and active “lawyer-free zone” makes the complexities of “fair use” and “idea/expression” less necessary to navigate. -

  • +

  • Keep it alive: Copyright should have to be renewed. Especially if the maximum term is long, the copyright owner @@ -11494,7 +11494,7 @@ should be required to signal periodically that he wants the protection continued. This need not be an onerous burden, but there is no reason this monopoly protection has to be granted for free. On average, it takes ninety minutes for a veteran to apply for a -pension.[215] +pension.[215] If we make veterans suffer that burden, I don't see why we couldn't require authors to spend ten minutes every fifty years to file a single form. @@ -11523,7 +11523,7 @@ No doubt the extremists will call these ideas ““extremists.”) But again, the term I recommended was longer than the term under Richard Nixon. How “radical” can it be to ask for a more generous copyright law than Richard Nixon presided over? -

    • 2.3. 3. Free Use Vs. Fair Use

    +

    2.3. 3. Free Use Vs. Fair Use

    As I observed at the beginning of this book, property law originally granted property owners the right to control their property from the ground to the heavens. The airplane came along. The scope of property @@ -11538,10 +11538,10 @@ others) that are sufficiently close to the author's original work. Thus, if I write a book, and you base a movie on that book, I have the power to deny you the right to release that movie, even though that movie is not “my writing.” -

    +

    Congress granted the beginnings of this right in 1870, when it expanded the exclusive right of copyright to include a right to -control translations and dramatizations of a work.[216] +control translations and dramatizations of a work.[216] The courts have expanded it slowly through judicial interpretation ever since. This expansion has been commented upon by one of the law's greatest judges, Judge Benjamin Kaplan. @@ -11549,7 +11549,7 @@ greatest judges, Judge Benjamin Kaplan. So inured have we become to the extension of the monopoly to a large range of so-called derivative works, that we no longer sense the oddity of accepting such an enlargement of copyright while -yet intoning the abracadabra of idea and expression.[217] +yet intoning the abracadabra of idea and expression.[217]

    I think it's time to recognize that there are airplanes in this field and the expansiveness of these rights of derivative use no longer make @@ -11567,7 +11567,7 @@ I'm willing to assume it does); but it does not make sense for that right to run for the same term as the underlying copyright. The derivative right could be important in inducing creativity; it is not important long after the creative work is done. - +

    Scope: Likewise should the scope of derivative rights be narrowed. Again, there are some cases in which derivative @@ -11580,7 +11580,7 @@ lines. Think about all the creative possibilities that digital technologies enable; now imagine pouring molasses into the machines. That's what this general requirement of permission does to the creative process. Smothers it. -

    +

    This was the point that Alben made when describing the making of the Clint Eastwood CD. While it makes sense to require negotiation for foreseeable derivative rights—turning a book into a movie, or a @@ -11591,7 +11591,7 @@ much more sense. In each of these cases, the law should mark the uses that are protected, and the presumption should be that other uses are not protected. This is the reverse of the recommendation of my colleague -Paul Goldstein.[218] +Paul Goldstein.[218] His view is that the law should be written so that expanded protections follow expanded uses.

    @@ -11652,7 +11652,7 @@ would have been too cumbersome to buy off the Net. There are many who are using file-sharing networks to get access to content that is not copyrighted or to get access that the copyright owner plainly endorses. -

    +

    Any reform of the law needs to keep these different uses in focus. It must avoid burdening type D even if it aims to eliminate type A. The eagerness with which the law aims to eliminate type A, moreover, @@ -11694,7 +11694,7 @@ where everywhere you are—except maybe the desert or the Rockies—you can instantaneously be connected to the Internet. Imagine the Internet as ubiquitous as the best cell-phone service, where with the flip of a device, you are connected. -

    +

    In that world, it will be extremely easy to connect to services that give you access to content on the fly—such as Internet radio, content that is streamed to the user when the user demands. Here, @@ -11711,7 +11711,7 @@ services charge money for the content they give access to. Already cell-phone services in Japan offer music (for a fee) streamed over cell phones (enhanced with plugs for headphones). The Japanese are paying for this content even though “free” content is available in the -form of MP3s across the Web.[219] +form of MP3s across the Web.[219]

    This point about the future is meant to suggest a perspective on the @@ -11746,7 +11746,7 @@ record label he signed with to carry his work. Or it may be unavailable because the work is forgotten. Either way, the aim of the law should be to facilitate the access to this content, ideally in a way that returns something to the artist. -

    +

    Again, the model here is the used book store. Once a book goes out of print, it may still be available in libraries and used book stores. But libraries and used book stores don't pay the copyright @@ -11812,7 +11812,7 @@ content providers on the Internet, we should find a relatively simple way to compensate those who are harmed.

    The idea would be a modification of a proposal that has been -floated by Harvard law professor William Fisher.[220] +floated by Harvard law professor William Fisher.[220] Fisher suggests a very clever way around the current impasse of the Internet. Under his plan, all content capable of digital transmission would (1) be marked with a digital watermark (don't worry about how @@ -11836,7 +11836,7 @@ facilitate free exchange of content, supported through a taxation system, then it can be continued. If this form of protection is no longer necessary, then the system could lapse into the old system of controlling access. -

    +

    Fisher would balk at the idea of allowing the system to lapse. His aim is not just to ensure that artists are paid, but also to ensure that the system supports the widest range of “semiotic democracy” @@ -11848,7 +11848,7 @@ limits on derivative uses. A system that simply charges for access would not greatly burden semiotic democracy if there were few limitations on what one was allowed to do with the content itself. -

    +

    No doubt it would be difficult to calculate the proper measure of “harm” to an industry. But the difficulty of making that calculation would be outweighed by the benefit of facilitating innovation. This @@ -11862,7 +11862,7 @@ have none of the costs of a CD to pay.) Apple's move was countered by Real Networks, offering music at just 79 cents a song. And no doubt there will be a great deal of competition to offer and sell music on-line. -

    +

    This competition has already occurred against the background of “free” music from p2p systems. As the sellers of cable television have known for thirty years, and the sellers of bottled water for much more than @@ -11944,7 +11944,7 @@ is my view that our profession has become too attuned to the client. And in a world where the rich clients have one strong view, the unwillingness of the profession to question or counter that one strong view queers the law. -

    +

    The evidence of this bending is compelling. I'm attacked as a “radical” by many within the profession, yet the positions that I am advocating are precisely the positions of some of the most moderate @@ -11952,7 +11952,7 @@ and significant figures in the history of this branch of the law. Many, for example, thought crazy the challenge that we brought to the Copyright Term Extension Act. Yet just thirty years ago, the dominant scholar and practitioner in the field of copyright, Melville -Nimmer, thought it obvious.[221] +Nimmer, thought it obvious.[221]

    However, my criticism of the role that lawyers have played in this @@ -11962,7 +11962,7 @@ about our failure to actually reckon the costs of the law. Economists are supposed to be good at reckoning costs and benefits. But more often than not, economists, with no clue about how the legal system actually functions, simply assume that the transaction costs of -the legal system are slight.[222] +the legal system are slight.[222] They see a system that has been around for hundreds of years, and they assume it works the way their elementary school civics class taught them it works. @@ -11995,7 +11995,7 @@ But until that reform is complete, we as a society should keep the law away from areas that we know it will only harm. And that is precisely what the law will too often do if too much of our culture is left to its review. -

    +

    Think about the amazing things your kid could do or make with digital technology—the film, the music, the Web page, the blog. Or think about the amazing things your community could facilitate with digital @@ -12015,7 +12015,7 @@ the expanding reach of the law, the lawyer answers, “< We should ask, “Why?” Show me why your regulation of culture is needed. Show me how it does good. And until you can show me both, keep your lawyers away. -



    [210] See, for example, Marc Rotenberg, “Fair Information Practices and the @@ -12026,50 +12026,50 @@ Law Review 1 (2001): par. 6–18, available at (describing examples in which technology defines privacy policy). See also Jeffrey Rosen, The Naked Crowd: Reclaiming Security and Freedom in an Anxious Age (New York: Random House, 2004) (mapping tradeoffs -between technology and privacy).

    [211] +between technology and privacy).

    [211] Willful Infringement: A Report from the Front Lines of the Real Culture Wars (2003), produced by Jed Horovitz, directed by Greg Hittelman, a Fiat Lucre production, available at link #72. -

    [212] The proposal I am advancing here would apply to American works only. Obviously, I believe it would be beneficial for the same idea to be -adopted by other countries as well.

    [213] +adopted by other countries as well.

    [213] There would be a complication with derivative works that I have not solved here. In my view, the law of derivatives creates a more complicated system than is justified by the marginal incentive it creates. -

    [214] “A Radical Rethink,” Economist, 366:8308 (25 January 2003): 15, available at link #74. -

    [215] Department of Veterans Affairs, Veteran's Application for Compensation and/or Pension, VA Form 21-526 (OMB Approved No. 2900-0001), available at link #75. -

    [216] Benjamin Kaplan, An Unhurried View of Copyright (New York: Columbia University Press, 1967), 32. -

    [217] Ibid., 56. -

    [218] Paul Goldstein, Copyright's Highway: From Gutenberg to the Celestial Jukebox (Stanford: Stanford University Press, 2003), 187–216. - -

    [219] See, for example, “Music Media Watch,” The J@pan Inc. Newsletter, 3 April 2002, available at link #76. -

    [220] William Fisher, Digital Music: Problems and Possibilities (last @@ -12105,15 +12105,15 @@ proportionally, though more popular artists would get more than the less popular. As is typical with Stallman, his proposal predates the current debate by about a decade. See link #85. - - - - -

    [221] + + + + +

    [221] Lawrence Lessig, “Copyright's First Amendment” (Melville B. Nimmer Memorial Lecture), UCLA Law Review 48 (2001): 1057, 1069–70. -

    [222] A good example is the work of Professor Stan Liebowitz. Liebowitz is to be commended for his careful review of data about infringement, @@ -12131,7 +12131,7 @@ Liebowitz's careful analysis is extremely valuable in estimating the effect of file-sharing technology. In my view, however, he underestimates the costs of the legal system. See, for example, Rethinking, 174–76. - +

    Chapter . Notes

    Throughout this text, there are references to links on the World Wide Web. As anyone who has tried to use the Web knows, these links can be @@ -12143,12 +12143,12 @@ and locate the original source by clicking on the number after the # sign. If the original link remains alive, you will be redirected to that link. If the original link has disappeared, you will be redirected to an appropriate reference for the material. -

    Index

    Symbols

    60 Minutes, Chapter Nine: Collectors

    A

    ABC, Chapter Two: “Mere Copyists”, Market: Concentration
    academic journals, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Adobe eBook Reader, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    advertising, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Market: Concentration-Market: Concentration
    Africa, medications for HIV patients in, Conclusion-Conclusion
    Agee, Michael, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    agricultural patents, Piracy I
    Aibo robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    AIDS medications, Conclusion-Conclusion
    air traffic, land ownership vs., Introduction-Introduction
    Akerlof, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Alben, Alex, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers, Constraining Innovators-Constraining Innovators, 3. Free Use Vs. Fair Use
    alcohol prohibition, Corrupting Citizens
    Alice's Adventures in Wonderland (Carroll), Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    All in the Family, Market: Concentration
    Allen, Paul, Chapter Eight: Transformers
    Amazon, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    American Association of Law Libraries, Chapter Thirteen: Eldred
    American Graphophone Company, Recorded Music
    Americans with Disabilities Act (1990), Chapter Ten: “Property”
    Andromeda, Corrupting Citizens
    Anello, Douglas, Cable TV
    animated cartoons, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    antiretroviral drugs, Conclusion-Conclusion
    Apple Corporation, Conclusion, 4. Liberate the Music—Again
    architecture, constraint effected through, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    archive.org, Chapter Nine: Collectors
    (see also Internet Archive)
    archives, digital, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors, Together, Chapter Thirteen: Eldred
    Aristotle, Architecture and Law: Force
    Armstrong, Edwin Howard, Introduction-Introduction, Chapter Twelve: Harms, Constraining Innovators
    Arrow, Kenneth, Chapter Thirteen: Eldred
    art, underground, Constraining Creators
    artists
    publicity rights on images of, Chapter Eight: Transformers
    recording industry payments to, Chapter Three: Catalogs, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again-4. Liberate the Music—Again
    retrospective compilations on, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers
    ASCAP, “Piracy”
    Asia, commercial piracy in, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    AT&T, Introduction
    Ayer, Don, Chapter Thirteen: Eldred, Chapter Fourteen: Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Chapter Six: Founders
    Barish, Stephanie, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Barlow, Joel, Introduction
    Barnes & Noble, Law and Architecture: Reach
    Barry, Hank, Constraining Innovators
    BBC, Conclusion
    Beatles, Recorded Music
    Beckett, Thomas, Chapter Six: Founders
    Bell, Alexander Graham, Introduction
    Berlin Act (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Berman, Howard L., Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators
    Berne Convention (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piracy II
    Betamax, Piracy II-Piracy II
    biomedical research, Conclusion
    Black, Jane, Piracy II
    blogs (Web-logs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    BMG, Market: Concentration
    BMW, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Boies, David, Chapter Eight: Transformers
    Boland, Lois, Conclusion
    Bolling, Ruben, Chapter Thirteen: Eldred
    Bono, Mary, Chapter Thirteen: Eldred
    Bono, Sonny, Chapter Thirteen: Eldred
    books
    English copyright law developed for, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    free on-line releases of, Piracy II-Piracy II, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    on Internet, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    out of print, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    resales of, Piracy II, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    three types of uses of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    booksellers, English, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Boswell, James, Chapter Six: Founders
    bots, Chapter Nine: Collectors, Architecture and Law: Force
    Boyle, James, Why Hollywood Is Right
    Braithwaite, John, Conclusion
    Branagh, Kenneth, Chapter Six: Founders
    Brandeis, Louis D., Introduction, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Brazil, free culture in, Conclusion
    Breyer, Stephen, Chapter Thirteen: Eldred
    Brezhnev, Leonid, Why Hollywood Is Right, 5. Fire Lots of Lawyers
    British Parliament, Chapter Six: Founders
    broadcast flag, Film, Piracy II, Constraining Innovators
    Bromberg, Dan, Chapter Thirteen: Eldred
    Brown, John Seely, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    browsing, Law and Architecture: Reach, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Buchanan, James, Chapter Thirteen: Eldred
    Bunyan, John, Chapter Six: Founders
    Burdick, Quentin, Cable TV
    Bush, George W., Constraining Creators

    C

    cable television, Cable TV-Cable TV, Piracy II-Piracy II, Market: Concentration, 4. Liberate the Music—Again
    camera technology, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    Camp Chaos, Chapter Eight: Transformers
    CARP (Copyright Arbitration Royalty Panel), Constraining Innovators
    cars, MP3 sound systems in, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Carson, Rachel, Why Hollywood Is Right
    cartoon films, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Casablanca, Architecture and Law: Force
    cassette recording, Piracy II
    VCRs, Piracy II-Piracy II, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    Causby, Thomas Lee, Introduction, Chapter Twelve: Harms, Chapter Fourteen: Eldred II, Conclusion
    Causby, Tinie, Introduction, Chapter Twelve: Harms, Chapter Fourteen: Eldred II, Conclusion
    CBS, Chapter Two: “Mere Copyists”
    CD-ROMs, film clips used in, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers
    CDs
    copyright marking of, Marking
    foreign piracy of, Piracy I-Piracy I
    mix technology and, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    preference data on, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    prices of, 4. Liberate the Music—Again
    sales levels of, Piracy II-Piracy II
    cell phones, music streamed over, 4. Liberate the Music—Again
    chimeras, Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    Christensen, Clayton M., Piracy II, Market: Concentration
    Clark, Kim B., Market: Concentration
    CNN, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Coase, Ronald, Chapter Thirteen: Eldred
    Code (Lessig), Preface, Chapter Ten: “Property”
    CodePink Women in Peace, Preface, Conclusion
    Coe, Brian, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Comcast, Market: Concentration
    comics, Japanese, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    commerce, interstate, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Commerce, U.S. Department of, Why Hollywood Is Right
    commercials, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Market: Concentration-Market: Concentration
    common law, Chapter Six: Founders
    Commons, John R., Chapter Ten: “Property”
    composer's rights vs. producers' rights in, Piracy II
    composers, copyright protections of, Piracy II
    compulsory license, Recorded Music-Recorded Music
    computer games, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Conger, Chapter Six: Founders
    Congress, U.S.
    constitutional powers of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    copyright terms extended by, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in constitutional Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    on copyright laws, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Law: Duration-Law: Duration, Constraining Innovators
    on radio, Constraining Innovators
    on recording industry, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    on VCR technology, Piracy II
    Supreme Court restraint on, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Conrad, Paul, Architecture and Law: Force
    Constitution, U.S.
    Commerce Clause of, Chapter Thirteen: Eldred
    copyright purpose established in, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    First Amendment to, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    on creative property, Beginnings
    Progress Clause of, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    structural checks and balances of, Beginnings
    contracts, Architecture and Law: Force
    Conyers, John, Jr., Chapter Eleven: Chimera
    cookies, Internet, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    copyleft licenses, Conclusion
    copyright, Chapter One: Creators
    (see also copyright law)
    as narrow monopoly right, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    constitutional purpose of, Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    duration of, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders, Beginnings, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    four regulatory modalities on, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right, Beginnings
    in perpetuity, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    marking of, Law: Scope-Law: Scope
    of natural authors vs. corporations, Law: Duration
    renewability of, Chapter Six: Founders, Law: Duration-Law: Duration
    scope of, Law: Scope-Law: Scope
    usage restrictions attached to, Chapter Six: Founders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    voluntary reform efforts on, Afterword-Afterword, Us, now-Rebuilding Free Culture: One Idea
    Copyright Act (1790), Law: Duration-Law: Duration, Law: Scope-Law: Scope
    copyright infringement lawsuits
    against student file sharing, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    commercial creativity as primary purpose of, Introduction-Introduction
    distribution technology targeted in, Constraining Innovators
    exaggerated claims of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators
    in recording industry, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    individual defendants intimidated by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    statutory damages of, Chapter Three: Catalogs
    willful infringement findings in, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    zero tolerance in, Piracy II-Piracy II
    copyright law
    as ex post regulation modality, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    as protection of creators, Introduction, Beginnings-Beginnings
    copies as core issue of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity impeded by, “Piracy”
    development of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    English, “Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    European, Law: Scope
    fair use and, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    felony punishment for infringement of, Chapter Thirteen: Eldred
    history of American, Beginnings-Law: Duration
    innovation hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    innovative freedom balanced with fair compensation in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Japanese, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    on music recordings, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II
    on republishing vs. transformation of original work, “Piracy”-“Piracy”, Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    registration requirement of, Law: Scope-Law: Scope
    scope of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    statutory licenses in, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    technology as automatic enforcer of, Architecture and Law: Force
    term extensions in, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    two central goals of, Piracy II
    corporations
    copyright terms for, Law: Duration
    in pharmaceutical industry, Conclusion-Conclusion
    Country of the Blind, The (Wells), Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    Court of Appeals
    Ninth Circuit, Chapter Eight: Transformers
    cover songs, Recorded Music
    Creative Commons, Conclusion, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    creative property, “Piracy”
    (see also intellectual property rights)
    common law protections of, Law: Duration
    constitutional tradition on, Beginnings-Beginnings
    if value, then right theory of, “Piracy”-“Piracy”
    other property rights vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity, “Piracy”
    (see also innovation)
    by transforming previous works, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    legal restrictions on, “Piracy”-“Piracy”
    Crichton, Michael, Chapter Two: “Mere Copyists”
    criminal justice system, Market: Concentration
    Crosskey, William W., Law: Duration
    CTEA, Law: Duration
    (see also Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998))
    culture, Introduction
    (see also free culture)
    commercial vs. noncommercial, Introduction-Introduction
    Cyber Rights (Godwin), Chapter Two: “Mere Copyists”

    D

    Daguerre, Louis, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Daley, Elizabeth, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    DAT (digital audio tape), Piracy II
    Data General, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Day After Trinity, The, Chapter Seven: Recorders
    DDT, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Dean, Howard, Chapter Two: “Mere Copyists”
    democracy
    digital sharing within, Constraining Creators
    in technologies of expression, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media concentration and, Market: Concentration
    public discourse in, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    semiotic, 4. Liberate the Music—Again
    Democratic Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    derivative works
    fair use vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    historical shift in copyright coverage of, Law: Scope-Law: Scope
    piracy vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    technological developments and, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    developing countries, foreign patent costs in, Conclusion-Conclusion
    digital cameras, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    Digital Copyright (Litman), Constraining Innovators
    Diller, Barry, Market: Concentration
    Disney, Inc., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Ten: “Property”, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Disney, Walt, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Scope, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Doctorow, Cory, Piracy II
    doctors malpractice claims against, Constraining Creators
    documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    domain names, Registration and renewal
    Donaldson v. Beckett, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Donaldson, Alexander, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Douglas, William O., Introduction-Introduction
    doujinshi comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piracy II
    Drahos, Peter, Piracy I, Conclusion
    Dreyfuss, Rochelle, “Piracy”
    driving speed, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Drucker, Peter, Chapter Eight: Transformers
    drugs
    pharmaceutical, Conclusion-Conclusion
    Dryden, John, Chapter Six: Founders
    Duck and Cover film, Chapter Nine: Collectors
    Dylan, Bob, Conclusion

    E

    e-books, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    e-mail, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Eagle Forum, Chapter Thirteen: Eldred
    Eastman, George, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Edison, Thomas, Introduction
    education
    in media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    tinkering as means of, Chapter Three: Catalogs
    Eldred, Eric, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    elections, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    electoral college, Beginnings
    Electronic Frontier Foundation, Architecture and Law: Force, Corrupting Citizens
    Else, Jon, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    EMI, Market: Concentration, Constraining Innovators
    England, copyright laws developed in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Enlightenment, Chapter Six: Founders
    environmentalism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    ephemeral films, Chapter Nine: Collectors
    Errors and Omissions insurance, Chapter Seven: Recorders
    Erskine, Andrew, Chapter Six: Founders
    expression, technologies of
    democratic, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy and, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    F

    fair use, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Internet burdens on, Law and Architecture: Reach
    legal intimidation tactics against, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Fallows, James, Market: Concentration
    Fanning, Shawn, Piracy II
    Faraday, Michael, Introduction
    farming, Why Hollywood Is Right
    FCC
    on FM radio, Introduction-Introduction
    feudal system, Conclusion-Conclusion
    film industry
    luxury theatres vs. video piracy in, 4. Liberate the Music—Again
    trailer advertisements of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    films
    animated, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    archive of, Chapter Nine: Collectors
    fair use of copyrighted material in, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    multiple copyrights associated with, Chapter Seven: Recorders
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    First Amendment, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    first-sale doctrine, Law and Architecture: Reach
    Fisher, William, 4. Liberate the Music—Again
    Florida, Richard, “Piracy”
    FM radio, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    Forbes, Steve, Chapter Fourteen: Eldred II
    formalities, Law: Scope-Law: Scope
    Fourneaux, Henri, Recorded Music-Recorded Music
    Fox (film company), Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Fox, William, Film
    free culture
    derivative works based on, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders
    four modalities of constraint on, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    permission culture vs., Introduction
    restoration efforts on previous aspects of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Free for All (Wayner), Rebuilding Free Culture: One Idea
    free market, technological changes in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    free software/open-source software (FS/OSS), Piracy I, Conclusion-Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Fried, Charles, Chapter Thirteen: Eldred
    Friedman, Milton, Chapter Thirteen: Eldred
    Frost, Robert, Chapter Thirteen: Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Architecture and Law: Force, Constraining Innovators

    G

    Garlick, Mia, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Gates, Bill, Why Hollywood Is Right, Conclusion
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Conclusion
    generic drugs, Conclusion
    German copyright law, Chapter Fourteen: Eldred II
    Gershwin, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Gil, Gilberto, Conclusion
    Ginsburg, Ruth Bader, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Girl Scouts, “Piracy”
    Global Positioning System, Conclusion
    GNU/Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Godwin, Mike, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Goldstein, Paul, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Google, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    GPL (General Public License), Conclusion
    Gracie Films, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grimm fairy tales, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Thirteen: Eldred
    Grisham, John, Recorded Music-Recorded Music, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Groening, Matt, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grokster, Ltd., Constraining Innovators

    H

    hacks, Architecture and Law: Force
    Hal Roach Studios, Chapter Thirteen: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handguns, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Hawthorne, Nathaniel, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Henry V, Chapter Six: Founders
    Henry VIII, King of England, Chapter Six: Founders
    Herrera, Rebecca, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Heston, Charlton, Cable TV
    history, records of, Chapter Nine: Collectors
    HIV/AIDS therapies, Conclusion-Conclusion
    Hollings, Fritz, Constraining Innovators
    Hollywood film industry, Film
    (see also film industry)
    House of Lords, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Hummer Winblad, Constraining Innovators
    Hummer, John, Constraining Innovators
    Hyde, Rosel H., Cable TV

    I

    IBM, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    if value, then right theory, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Four: “Pirates”
    images, ownership of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Constraining Creators
    innovation, Piracy II
    (see also creativity)
    industry establishment opposed to, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    insecticide, environmental consequences of, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Intel, Constraining Innovators, Chapter Thirteen: Eldred
    intellectual property rights, Introduction-Introduction
    international organization on issues of, Conclusion-Conclusion
    of drug patents, Conclusion-Conclusion
    international law, Conclusion-Conclusion
    Internet
    blogs on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    books on, Piracy II-Piracy II, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    copyright applicability altered by technology of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    copyright regulatory balance lost with, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    development of, Introduction-Introduction, Conclusion, Us, now-Us, now
    domain name registration on, Registration and renewal
    efficient content distribution on, “Piracy”
    initial free character of, Us, now-Us, now
    news events on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    peer-generated rankings on, Chapter Two: “Mere Copyists”
    privacy protection on, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    public discourse conducted on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    radio on, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    search engines used on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Internet Archive, Chapter Nine: Collectors
    Internet Explorer, Piracy I
    interstate commerce, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Iraq war, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    ISPs (Internet service providers), user identities revealed by, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Creators, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    Iwerks, Ub, Chapter One: Creators

    J

    Japanese comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Jaszi, Peter, Chapter Thirteen: Eldred
    Jefferson, Thomas, “Property”, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Johnson, Lyndon, Chapter Ten: “Property”
    Johnson, Samuel, Chapter Six: Founders
    Jones, Day, Reavis and Pogue (Jones Day), Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Jonson, Ben, Chapter Six: Founders
    Jordan, Jesse, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators
    journalism, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    jury system, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Just Think!, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    K

    Kahle, Brewster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors, Chapter Thirteen: Eldred
    Kaplan, Benjamin, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Kazaa, Piracy II
    Keaton, Buster, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Kelly, Kevin, Chapter Fourteen: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Chapter Thirteen: Eldred
    Kennedy, John F., Chapter Ten: “Property”, Constraining Innovators
    Kittredge, Alfred, Recorded Music-Recorded Music
    knowledge, freedom of, Chapter Six: Founders
    Kodak cameras, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Constraining Creators
    Kodak Primer, The (Eastman), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Kozinski, Alex, Piracy II
    Krim, Jonathan, Conclusion-Conclusion

    L

    land ownership, air traffic and, Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Laurel and Hardy Films, Chapter Thirteen: Eldred
    law
    as constraint modality, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right
    common vs. positive, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    databases of case reports in, Piracy I, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    federal vs. state, Law: Duration-Law: Duration
    law schools, Corrupting Citizens
    Leaphart, Walter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Lear, Norman, Market: Concentration
    legal realist movement, Together
    legal system, attorney costs in, Chapter Three: Catalogs
    Lessig, Lawrence, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force, Constraining Innovators
    Eldred case involvement of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in international debate on intellectual property, Conclusion-Conclusion
    Lessing, Lawrence, Introduction-Introduction
    Lexis and Westlaw, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    libraries
    archival function of, Chapter Nine: Collectors
    journals in, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    of public-domain literature, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    privacy rights in use of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Library of Congress, Chapter Nine: Collectors, Constraining Innovators
    Licensing Act (1662), Chapter Six: Founders
    Liebowitz, Stan, Piracy I, Piracy II, 5. Fire Lots of Lawyers
    Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Litman, Jessica, Introduction, Constraining Innovators
    Lofgren, Zoe, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lott, Trent, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Lovett, Lyle, Radio, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lucas, George, Chapter Seven: Recorders
    Lucky Dog, The, Chapter Thirteen: Eldred

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piracy II, Chapter Ten: “Property”
    manga, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Mansfield, William Murray, Lord, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Marijuana Policy Project, Market: Concentration
    market competition, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach
    market constraints, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Marx Brothers, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    McCain, John, Market: Concentration
    media
    blog pressure on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    commercial imperatives of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    ownership concentration in, Introduction-Introduction, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Mehra, Salil, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    MGM, Chapter Ten: “Property”
    Michigan Technical University, Chapter Three: Catalogs
    Mickey Mouse, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope
    Microsoft, Chapter Eight: Transformers
    competitive strategies of, Piracy I
    government case against, Architecture and Law: Force
    international software piracy of, Piracy I
    network file system of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    on free software, Conclusion-Conclusion
    Windows operating system of, Piracy I
    WIPO meeting opposed by, Conclusion
    Millar v. Taylor, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Milton, John, Chapter Six: Founders
    monopoly, copyright as, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Monroe, Marilyn, Constraining Innovators
    Morrison, Alan, Chapter Thirteen: Eldred
    Movie Archive, Chapter Nine: Collectors
    Moyers, Bill, Market: Concentration
    MP3 players, Constraining Innovators
    MP3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    MP3s, Why Hollywood Is Right
    MTV, Piracy II
    Müller, Paul Hermann, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    music publishing, “Piracy”, Recorded Music-Recorded Music
    music recordings (see peer-to-peer (p2p) file sharing) (see recording industry)
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    MusicStore, 4. Liberate the Music—Again
    my.mp3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators

    N

    Napster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II-Piracy II, Chapter Eight: Transformers
    infringing material blocked by, Piracy II-Piracy II
    number of registrations on, Piracy II
    range of content on, Piracy II
    recording industry tracking users of, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    replacement of, Piracy II
    venture capital for, Constraining Innovators
    Nashville Songwriters Association, Chapter Thirteen: Eldred
    National Writers Union, Chapter Thirteen: Eldred
    NBC, Market: Concentration
    Needleman, Rafe, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    NET (No Electronic Theft) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduction, 4. Liberate the Music—Again
    Netscape, Piracy I
    New Hampshire (Frost), Chapter Thirteen: Eldred
    news coverage, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors
    newspapers
    archives of, Chapter Nine: Collectors
    ownership consolidation of, Market: Concentration-Market: Concentration
    Nick and Norm anti-drug campaign, Market: Concentration
    Nimmer, David, Chapter Eight: Transformers
    Nimmer, Melville, 5. Fire Lots of Lawyers
    Ninth Circuit Court of Appeals, Chapter Eight: Transformers
    No Electronic Theft (NET) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    norms, regulatory influence of, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right

    O

    O'Connor, Sandra Day, Chapter Thirteen: Eldred
    Olafson, Steve, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Olson, Theodore B., Chapter Thirteen: Eldred
    open-source software (see free software/open-source software (FS/OSS))
    Oppenheimer, Matt, Chapter Three: Catalogs
    originalism, Chapter Thirteen: Eldred
    Orwell, George, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors

    P

    parallel importation, Conclusion-Conclusion
    Paramount Pictures, Chapter Ten: “Property”
    Patent and Trademark Office, U.S., Conclusion-Conclusion
    patents
    future patents vs. future copyrights in, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in public domain, Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred
    on film technology, Film-Film
    on pharmaceuticals, Conclusion-Conclusion
    Patterson, Raymond, Chapter Six: Founders
    peer-to-peer (p2p) file sharing
    efficiency of, “Piracy”-“Piracy”
    felony punishments for, Chapter Thirteen: Eldred
    four types of, Piracy II-Piracy II
    infringement protections in, Piracy II-Piracy II
    regulatory balance lost in, Why Hollywood Is Right
    permission culture
    free culture vs., Introduction
    transaction cost of, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    permissions
    photography exempted from, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    pharmaceutical patents, Conclusion-Conclusion
    photography, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piracy II, Constraining Innovators
    piracy
    derivative work vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in Asia, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    in development of content industry, Chapter Four: “Pirates”-Cable TV
    player pianos, Recorded Music
    PLoS (Public Library of Science), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Pogue, David, Preface-Preface
    political discourse, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Politics, (Aristotle), Architecture and Law: Force
    Porgy and Bess, Chapter Thirteen: Eldred
    pornography, Chapter Thirteen: Eldred
    positive law, Chapter Six: Founders
    power, concentration of, Preface-Preface, Introduction
    Prelinger, Rick, Chapter Nine: Collectors
    Princeton University, Chapter Three: Catalogs
    privacy rights, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Promises to Keep (Fisher), 4. Liberate the Music—Again-4. Liberate the Music—Again
    property rights
    air traffic vs., Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
    feudal system of, Conclusion-Conclusion
    intangibility of, “Property”
    proprietary code, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    protection of artists vs. business interests, Introduction
    Public Citizen, Chapter Thirteen: Eldred
    public domain
    access fees for material in, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    balance of U.S. content in, Law: Duration-Law: Duration
    defined, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    e-book restrictions on, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    future patents vs. future copyrights in, Law: Duration-Law: Duration
    library of works derived from, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    license system for rebuilding of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Free Culture: One Idea
    public projects in, Conclusion
    traditional term for conversion to, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Public Enemy, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Public Library of Science (PLoS), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples

    Q

    Quayle, Dan, Chapter Nine: Collectors

    R

    radio
    FM spectrum of, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    music recordings played on, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    ownership consolidation in, Market: Concentration-Market: Concentration
    railroad industry, Why Hollywood Is Right
    rap music, Rebuilding Free Culture: One Idea
    RCA, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right, Afterword
    Reagan, Ronald, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion
    Real Networks, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    recording industry
    artist remuneration in, Chapter Three: Catalogs, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    copyright infringement lawsuits of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    copyright protections in, Piracy II
    Internet radio hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    radio broadcast and, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    statutory license system in, Recorded Music-Recorded Music
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    copyright infringement lawsuits filed by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    intimidation tactics of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    lobbying power of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet radio fees, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    regulation
    as establishment protectionism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    four modalities of, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    outsize penalties of, Constraining Innovators
    Rehnquist, William H., Chapter Thirteen: Eldred
    remote channel changers, Why Hollywood Is Right
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    computer network search engine of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Republican Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    Rise of the Creative Class, The (Florida), “Piracy”
    Roberts, Michael, Constraining Innovators
    robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Rogers, Fred, Architecture and Law: Force
    Romeo and Juliet (Shakespeare), Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Rose, Mark, Chapter Six: Founders, Acknowledgments
    RPI (see Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Law: Scope
    Russel, Phil, Recorded Music

    S

    Safire, William, Preface, Conclusion
    San Francisco Opera, Chapter Seven: Recorders
    Sarnoff, David, Introduction
    Scalia, Antonin, Chapter Thirteen: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Chapter Thirteen: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Chapter Thirteen: Eldred
    scientific journals, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Scottish publishers, Chapter Six: Founders
    search engines, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Seasons, The (Thomson), Chapter Six: Founders
    semiotic democracy, 4. Liberate the Music—Again
    Senate, U.S., Beginnings
    September 11, 2001, terrorist attacks of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    Shakespeare, William, Chapter One: Creators, Chapter Six: Founders
    sheet music, “Piracy”, Recorded Music
    Silent Spring (Carson), Why Hollywood Is Right
    Simpsons, The, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    single nucleotied polymorphisms (SNPs), Conclusion
    Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998), Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Supreme Court challenge of, 5. Fire Lots of Lawyers
    Sony
    Aibo robotic dog produced by, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Betamax technology developed by, Piracy II-Piracy II
    Sony Pictures Entertainment, Chapter Ten: “Property”
    Sousa, John Philip, Recorded Music
    South Africa, Republic of, pharmaceutical imports by, Conclusion-Conclusion
    speech, freedom of
    constitutional guarantee of, Why Hollywood Is Right
    speeding, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Stallman, Richard, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Stanford University, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Star Wars, Chapter Seven: Recorders
    Statute of Anne (1710), Chapter Six: Founders, Law: Duration
    Statute of Monopolies (1656), Chapter Six: Founders
    statutory damages, Chapter Three: Catalogs
    statutory licenses, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II, Constraining Innovators
    Steamboat Bill, Jr., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Steamboat Willie, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    steel industry, Why Hollywood Is Right
    Stevens, Ted, Preface
    Steward, Geoffrey, Chapter Thirteen: Eldred
    Superman comics, Chapter One: Creators
    Supreme Court, U.S.
    access to opinions of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    congressional actions restrained by, Chapter Thirteen: Eldred
    factions of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    House of Lords vs., Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    on airspace vs. land rights, Introduction-Introduction
    on balance of interests in copyright law, Piracy II
    on television advertising bans, Market: Concentration
    Sutherland, Donald, Chapter Eight: Transformers

    T

    Talbot, William, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tatel, David, Chapter Thirteen: Eldred
    Tauzin, Billy, Constraining Innovators
    Taylor, Robert, Chapter Six: Founders
    technology
    copyright enforcement controlled by, Architecture and Law: Force
    copyright intent altered by, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    established industries threatened by changes in, Why Hollywood Is Right
    legal murkiness on, Constraining Innovators
    television
    advertising on, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Market: Concentration-Market: Concentration
    cable vs. broadcast, 4. Liberate the Music—Again
    controversy avoided by, Market: Concentration
    Television Archive, Chapter Nine: Collectors
    Thomas, Clarence, Chapter Thirteen: Eldred
    Thomson, James, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Thurmond, Strom, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tocqueville, Alexis de, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tonson, Jacob, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    tort reform, Constraining Creators
    Torvalds, Linus, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, Chapter Ten: “Property”

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Lopez, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    United States v. Morrison, Chapter Thirteen: Eldred
    Universal Music Group, Market: Concentration, Constraining Innovators
    Universal Pictures, Chapter Ten: “Property”
    university computer networks, p2p sharing on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    used record sales, Piracy II

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Chapter One: Creators, Film, Chapter Six: Founders, Architecture and Law: Force, Together
    Valenti, Jack
    background of, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Eldred Act opposed by, Chapter Fourteen: Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Law and Architecture: Reach
    on VCR technology, Piracy II-Piracy II
    perpetual copyright term proposed by, Chapter Thirteen: Eldred
    Vanderbilt University, Chapter Nine: Collectors
    VCRs, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    venture capitalists, Constraining Innovators
    veterans' pensions, 2. Shorter Terms
    Video Pipeline, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Vivendi Universal, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    von Lohmann, Fred, Corrupting Citizens

    W

    Wagner, Richard, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Warner Brothers, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Warner Music Group, Market: Concentration
    Warren, Samuel D., Chapter Two: “Mere Copyists”
    Way Back Machine, Chapter Nine: Collectors
    Wayner, Peter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Web sites, domain name registration of, Registration and renewal
    Web-logs (blogs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    White House press releases, Chapter Nine: Collectors
    willful infringement, Law and Architecture: Reach
    Windows, Piracy I
    Winer, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Winick, Judd, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    WJOA, Market: Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, Chapter Two: “Mere Copyists”
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Constraining Creators
    WRC, Market: Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, “Piracy”, Law: Scope

    Chapter . Acknowledgments

    +

    Index

    Symbols

    60 Minutes, Chapter Nine: Collectors

    A

    ABC, Chapter Two: “Mere Copyists”, Market: Concentration
    academic journals, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Adobe eBook Reader, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    advertising, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Market: Concentration-Market: Concentration
    Africa, medications for HIV patients in, Conclusion-Conclusion
    Agee, Michael, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    agricultural patents, Piracy I
    Aibo robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    AIDS medications, Conclusion-Conclusion
    air traffic, land ownership vs., Introduction-Introduction
    Akerlof, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Alben, Alex, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers, Constraining Innovators-Constraining Innovators, 3. Free Use Vs. Fair Use
    alcohol prohibition, Corrupting Citizens
    Alice's Adventures in Wonderland (Carroll), Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    All in the Family, Market: Concentration
    Allen, Paul, Chapter Eight: Transformers
    Amazon, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    American Association of Law Libraries, Chapter Thirteen: Eldred
    American Graphophone Company, Recorded Music
    Americans with Disabilities Act (1990), Chapter Ten: “Property”
    Andromeda, Corrupting Citizens
    Anello, Douglas, Cable TV
    animated cartoons, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    antiretroviral drugs, Conclusion-Conclusion
    Apple Corporation, Conclusion, 4. Liberate the Music—Again
    architecture, constraint effected through, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    archive.org, Chapter Nine: Collectors
    (see also Internet Archive)
    archives, digital, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors, Together, Chapter Thirteen: Eldred
    Aristotle, Architecture and Law: Force
    Armstrong, Edwin Howard, Introduction-Introduction, Chapter Twelve: Harms, Constraining Innovators
    Arrow, Kenneth, Chapter Thirteen: Eldred
    art, underground, Constraining Creators
    artists
    publicity rights on images of, Chapter Eight: Transformers
    recording industry payments to, Chapter Three: Catalogs, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again-4. Liberate the Music—Again
    retrospective compilations on, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers
    ASCAP, “Piracy”
    Asia, commercial piracy in, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    AT&T, Introduction
    Ayer, Don, Chapter Thirteen: Eldred, Chapter Fourteen: Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Chapter Six: Founders
    Barish, Stephanie, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Barlow, Joel, Introduction
    Barnes & Noble, Law and Architecture: Reach
    Barry, Hank, Constraining Innovators
    BBC, Conclusion
    Beatles, Recorded Music
    Beckett, Thomas, Chapter Six: Founders
    Bell, Alexander Graham, Introduction
    Berlin Act (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Berman, Howard L., Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators
    Berne Convention (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piracy II
    Betamax, Piracy II-Piracy II
    biomedical research, Conclusion
    Black, Jane, Piracy II
    blogs (Web-logs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    BMG, Market: Concentration
    BMW, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Boies, David, Chapter Eight: Transformers
    Boland, Lois, Conclusion
    Bolling, Ruben, Chapter Thirteen: Eldred
    Bono, Mary, Chapter Thirteen: Eldred
    Bono, Sonny, Chapter Thirteen: Eldred
    books
    English copyright law developed for, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    free on-line releases of, Piracy II-Piracy II, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    on Internet, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    out of print, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    resales of, Piracy II, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    three types of uses of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    booksellers, English, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Boswell, James, Chapter Six: Founders
    bots, Chapter Nine: Collectors, Architecture and Law: Force
    Boyle, James, Why Hollywood Is Right
    Braithwaite, John, Conclusion
    Branagh, Kenneth, Chapter Six: Founders
    Brandeis, Louis D., Introduction, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Brazil, free culture in, Conclusion
    Breyer, Stephen, Chapter Thirteen: Eldred
    Brezhnev, Leonid, Why Hollywood Is Right, 5. Fire Lots of Lawyers
    British Parliament, Chapter Six: Founders
    broadcast flag, Film, Piracy II, Constraining Innovators
    Bromberg, Dan, Chapter Thirteen: Eldred
    Brown, John Seely, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    browsing, Law and Architecture: Reach, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Buchanan, James, Chapter Thirteen: Eldred
    Bunyan, John, Chapter Six: Founders
    Burdick, Quentin, Cable TV
    Bush, George W., Constraining Creators

    C

    cable television, Cable TV-Cable TV, Piracy II-Piracy II, Market: Concentration, 4. Liberate the Music—Again
    camera technology, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    Camp Chaos, Chapter Eight: Transformers
    CARP (Copyright Arbitration Royalty Panel), Constraining Innovators
    cars, MP3 sound systems in, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Carson, Rachel, Why Hollywood Is Right
    cartoon films, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Casablanca, Architecture and Law: Force
    cassette recording, Piracy II
    VCRs, Piracy II-Piracy II, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    Causby, Thomas Lee, Introduction, Chapter Twelve: Harms, Chapter Fourteen: Eldred II, Conclusion
    Causby, Tinie, Introduction, Chapter Twelve: Harms, Chapter Fourteen: Eldred II, Conclusion
    CBS, Chapter Two: “Mere Copyists”
    CD-ROMs, film clips used in, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers
    CDs
    copyright marking of, Marking
    foreign piracy of, Piracy I-Piracy I
    mix technology and, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    preference data on, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    prices of, 4. Liberate the Music—Again
    sales levels of, Piracy II-Piracy II
    cell phones, music streamed over, 4. Liberate the Music—Again
    chimeras, Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    Christensen, Clayton M., Piracy II, Market: Concentration
    Clark, Kim B., Market: Concentration
    CNN, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Coase, Ronald, Chapter Thirteen: Eldred
    Code (Lessig), Preface, Chapter Ten: “Property”
    CodePink Women in Peace, Preface, Conclusion
    Coe, Brian, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Comcast, Market: Concentration
    comics, Japanese, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    commerce, interstate, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Commerce, U.S. Department of, Why Hollywood Is Right
    commercials, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Market: Concentration-Market: Concentration
    common law, Chapter Six: Founders
    Commons, John R., Chapter Ten: “Property”
    composer's rights vs. producers' rights in, Piracy II
    composers, copyright protections of, Piracy II
    compulsory license, Recorded Music-Recorded Music
    computer games, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Conger, Chapter Six: Founders
    Congress, U.S.
    constitutional powers of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    copyright terms extended by, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in constitutional Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    on copyright laws, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Law: Duration-Law: Duration, Constraining Innovators
    on radio, Constraining Innovators
    on recording industry, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    on VCR technology, Piracy II
    Supreme Court restraint on, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Conrad, Paul, Architecture and Law: Force
    Constitution, U.S.
    Commerce Clause of, Chapter Thirteen: Eldred
    copyright purpose established in, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    First Amendment to, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    on creative property, Beginnings
    Progress Clause of, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    structural checks and balances of, Beginnings
    contracts, Architecture and Law: Force
    Conyers, John, Jr., Chapter Eleven: Chimera
    cookies, Internet, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    copyleft licenses, Conclusion
    copyright, Chapter One: Creators
    (see also copyright law)
    as narrow monopoly right, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    constitutional purpose of, Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    duration of, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders, Beginnings, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    four regulatory modalities on, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right, Beginnings
    in perpetuity, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    marking of, Law: Scope-Law: Scope
    of natural authors vs. corporations, Law: Duration
    renewability of, Chapter Six: Founders, Law: Duration-Law: Duration
    scope of, Law: Scope-Law: Scope
    usage restrictions attached to, Chapter Six: Founders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    voluntary reform efforts on, Afterword-Afterword, Us, now-Rebuilding Free Culture: One Idea
    Copyright Act (1790), Law: Duration-Law: Duration, Law: Scope-Law: Scope
    copyright infringement lawsuits
    against student file sharing, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    commercial creativity as primary purpose of, Introduction-Introduction
    distribution technology targeted in, Constraining Innovators
    exaggerated claims of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators
    in recording industry, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    individual defendants intimidated by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    statutory damages of, Chapter Three: Catalogs
    willful infringement findings in, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    zero tolerance in, Piracy II-Piracy II
    copyright law
    as ex post regulation modality, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    as protection of creators, Introduction, Beginnings-Beginnings
    copies as core issue of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity impeded by, “Piracy”
    development of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    English, “Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    European, Law: Scope
    fair use and, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    felony punishment for infringement of, Chapter Thirteen: Eldred
    history of American, Beginnings-Law: Duration
    innovation hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    innovative freedom balanced with fair compensation in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Japanese, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    on music recordings, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II
    on republishing vs. transformation of original work, “Piracy”-“Piracy”, Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    registration requirement of, Law: Scope-Law: Scope
    scope of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    statutory licenses in, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    technology as automatic enforcer of, Architecture and Law: Force
    term extensions in, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    two central goals of, Piracy II
    corporations
    copyright terms for, Law: Duration
    in pharmaceutical industry, Conclusion-Conclusion
    Country of the Blind, The (Wells), Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    Court of Appeals
    Ninth Circuit, Chapter Eight: Transformers
    cover songs, Recorded Music
    Creative Commons, Conclusion, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    creative property, “Piracy”
    (see also intellectual property rights)
    common law protections of, Law: Duration
    constitutional tradition on, Beginnings-Beginnings
    if value, then right theory of, “Piracy”-“Piracy”
    other property rights vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity, “Piracy”
    (see also innovation)
    by transforming previous works, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    legal restrictions on, “Piracy”-“Piracy”
    Crichton, Michael, Chapter Two: “Mere Copyists”
    criminal justice system, Market: Concentration
    Crosskey, William W., Law: Duration
    CTEA, Law: Duration
    (see also Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998))
    culture, Introduction
    (see also free culture)
    commercial vs. noncommercial, Introduction-Introduction
    Cyber Rights (Godwin), Chapter Two: “Mere Copyists”

    D

    Daguerre, Louis, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Daley, Elizabeth, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    DAT (digital audio tape), Piracy II
    Data General, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Day After Trinity, The, Chapter Seven: Recorders
    DDT, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Dean, Howard, Chapter Two: “Mere Copyists”
    democracy
    digital sharing within, Constraining Creators
    in technologies of expression, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media concentration and, Market: Concentration
    public discourse in, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    semiotic, 4. Liberate the Music—Again
    Democratic Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    derivative works
    fair use vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    historical shift in copyright coverage of, Law: Scope-Law: Scope
    piracy vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    technological developments and, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    developing countries, foreign patent costs in, Conclusion-Conclusion
    digital cameras, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    Digital Copyright (Litman), Constraining Innovators
    Diller, Barry, Market: Concentration
    Disney, Inc., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Ten: “Property”, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Disney, Walt, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Scope, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Doctorow, Cory, Piracy II
    doctors malpractice claims against, Constraining Creators
    documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    domain names, Registration and renewal
    Donaldson v. Beckett, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Donaldson, Alexander, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Douglas, William O., Introduction-Introduction
    doujinshi comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piracy II
    Drahos, Peter, Piracy I, Conclusion
    Dreyfuss, Rochelle, “Piracy”
    driving speed, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Drucker, Peter, Chapter Eight: Transformers
    drugs
    pharmaceutical, Conclusion-Conclusion
    Dryden, John, Chapter Six: Founders
    Duck and Cover film, Chapter Nine: Collectors
    Dylan, Bob, Conclusion

    E

    e-books, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    e-mail, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Eagle Forum, Chapter Thirteen: Eldred
    Eastman, George, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Edison, Thomas, Introduction
    education
    in media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    tinkering as means of, Chapter Three: Catalogs
    Eldred, Eric, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    elections, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    electoral college, Beginnings
    Electronic Frontier Foundation, Architecture and Law: Force, Corrupting Citizens
    Else, Jon, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    EMI, Market: Concentration, Constraining Innovators
    England, copyright laws developed in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Enlightenment, Chapter Six: Founders
    environmentalism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    ephemeral films, Chapter Nine: Collectors
    Errors and Omissions insurance, Chapter Seven: Recorders
    Erskine, Andrew, Chapter Six: Founders
    expression, technologies of
    democratic, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy and, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    F

    fair use, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Internet burdens on, Law and Architecture: Reach
    legal intimidation tactics against, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Fallows, James, Market: Concentration
    Fanning, Shawn, Piracy II
    Faraday, Michael, Introduction
    farming, Why Hollywood Is Right
    FCC
    on FM radio, Introduction-Introduction
    feudal system, Conclusion-Conclusion
    film industry
    luxury theatres vs. video piracy in, 4. Liberate the Music—Again
    trailer advertisements of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    films
    animated, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    archive of, Chapter Nine: Collectors
    fair use of copyrighted material in, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    multiple copyrights associated with, Chapter Seven: Recorders
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    First Amendment, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    first-sale doctrine, Law and Architecture: Reach
    Fisher, William, 4. Liberate the Music—Again
    Florida, Richard, “Piracy”
    FM radio, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    Forbes, Steve, Chapter Fourteen: Eldred II
    formalities, Law: Scope-Law: Scope
    Fourneaux, Henri, Recorded Music-Recorded Music
    Fox (film company), Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Fox, William, Film
    free culture
    derivative works based on, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders
    four modalities of constraint on, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    permission culture vs., Introduction
    restoration efforts on previous aspects of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Free for All (Wayner), Rebuilding Free Culture: One Idea
    free market, technological changes in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    free software/open-source software (FS/OSS), Piracy I, Conclusion-Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Fried, Charles, Chapter Thirteen: Eldred
    Friedman, Milton, Chapter Thirteen: Eldred
    Frost, Robert, Chapter Thirteen: Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Architecture and Law: Force, Constraining Innovators

    G

    Garlick, Mia, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Gates, Bill, Why Hollywood Is Right, Conclusion
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Conclusion
    generic drugs, Conclusion
    German copyright law, Chapter Fourteen: Eldred II
    Gershwin, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Gil, Gilberto, Conclusion
    Ginsburg, Ruth Bader, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Girl Scouts, “Piracy”
    Global Positioning System, Conclusion
    GNU/Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Godwin, Mike, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Goldstein, Paul, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Google, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    GPL (General Public License), Conclusion
    Gracie Films, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grimm fairy tales, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Thirteen: Eldred
    Grisham, John, Recorded Music-Recorded Music, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Groening, Matt, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grokster, Ltd., Constraining Innovators

    H

    hacks, Architecture and Law: Force
    Hal Roach Studios, Chapter Thirteen: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handguns, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Hawthorne, Nathaniel, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Henry V, Chapter Six: Founders
    Henry VIII, King of England, Chapter Six: Founders
    Herrera, Rebecca, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Heston, Charlton, Cable TV
    history, records of, Chapter Nine: Collectors
    HIV/AIDS therapies, Conclusion-Conclusion
    Hollings, Fritz, Constraining Innovators
    Hollywood film industry, Film
    (see also film industry)
    House of Lords, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Hummer Winblad, Constraining Innovators
    Hummer, John, Constraining Innovators
    Hyde, Rosel H., Cable TV

    I

    IBM, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    if value, then right theory, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Four: “Pirates”
    images, ownership of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Constraining Creators
    innovation, Piracy II
    (see also creativity)
    industry establishment opposed to, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    insecticide, environmental consequences of, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Intel, Constraining Innovators, Chapter Thirteen: Eldred
    intellectual property rights, Introduction-Introduction
    international organization on issues of, Conclusion-Conclusion
    of drug patents, Conclusion-Conclusion
    international law, Conclusion-Conclusion
    Internet
    blogs on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    books on, Piracy II-Piracy II, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    copyright applicability altered by technology of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    copyright regulatory balance lost with, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    development of, Introduction-Introduction, Conclusion, Us, now-Us, now
    domain name registration on, Registration and renewal
    efficient content distribution on, “Piracy”
    initial free character of, Us, now-Us, now
    news events on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    peer-generated rankings on, Chapter Two: “Mere Copyists”
    privacy protection on, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    public discourse conducted on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    radio on, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    search engines used on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Internet Archive, Chapter Nine: Collectors
    Internet Explorer, Piracy I
    interstate commerce, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Iraq war, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    ISPs (Internet service providers), user identities revealed by, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Creators, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    Iwerks, Ub, Chapter One: Creators

    J

    Japanese comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Jaszi, Peter, Chapter Thirteen: Eldred
    Jefferson, Thomas, “Property”, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Johnson, Lyndon, Chapter Ten: “Property”
    Johnson, Samuel, Chapter Six: Founders
    Jones, Day, Reavis and Pogue (Jones Day), Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Jonson, Ben, Chapter Six: Founders
    Jordan, Jesse, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators
    journalism, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    jury system, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Just Think!, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    K

    Kahle, Brewster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors, Chapter Thirteen: Eldred
    Kaplan, Benjamin, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Kazaa, Piracy II
    Keaton, Buster, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Kelly, Kevin, Chapter Fourteen: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Chapter Thirteen: Eldred
    Kennedy, John F., Chapter Ten: “Property”, Constraining Innovators
    Kittredge, Alfred, Recorded Music-Recorded Music
    knowledge, freedom of, Chapter Six: Founders
    Kodak cameras, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Constraining Creators
    Kodak Primer, The (Eastman), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Kozinski, Alex, Piracy II
    Krim, Jonathan, Conclusion-Conclusion

    L

    land ownership, air traffic and, Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Laurel and Hardy Films, Chapter Thirteen: Eldred
    law
    as constraint modality, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right
    common vs. positive, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    databases of case reports in, Piracy I, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    federal vs. state, Law: Duration-Law: Duration
    law schools, Corrupting Citizens
    Leaphart, Walter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Lear, Norman, Market: Concentration
    legal realist movement, Together
    legal system, attorney costs in, Chapter Three: Catalogs
    Lessig, Lawrence, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force, Constraining Innovators
    Eldred case involvement of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in international debate on intellectual property, Conclusion-Conclusion
    Lessing, Lawrence, Introduction-Introduction
    Lexis and Westlaw, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    libraries
    archival function of, Chapter Nine: Collectors
    journals in, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    of public-domain literature, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    privacy rights in use of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Library of Congress, Chapter Nine: Collectors, Constraining Innovators
    Licensing Act (1662), Chapter Six: Founders
    Liebowitz, Stan, Piracy I, Piracy II, 5. Fire Lots of Lawyers
    Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Litman, Jessica, Introduction, Constraining Innovators
    Lofgren, Zoe, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lott, Trent, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Lovett, Lyle, Radio, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lucas, George, Chapter Seven: Recorders
    Lucky Dog, The, Chapter Thirteen: Eldred

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piracy II, Chapter Ten: “Property”
    manga, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Mansfield, William Murray, Lord, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Marijuana Policy Project, Market: Concentration
    market competition, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach
    market constraints, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Marx Brothers, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    McCain, John, Market: Concentration
    media
    blog pressure on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    commercial imperatives of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    ownership concentration in, Introduction-Introduction, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Mehra, Salil, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    MGM, Chapter Ten: “Property”
    Michigan Technical University, Chapter Three: Catalogs
    Mickey Mouse, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope
    Microsoft, Chapter Eight: Transformers
    competitive strategies of, Piracy I
    government case against, Architecture and Law: Force
    international software piracy of, Piracy I
    network file system of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    on free software, Conclusion-Conclusion
    Windows operating system of, Piracy I
    WIPO meeting opposed by, Conclusion
    Millar v. Taylor, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Milton, John, Chapter Six: Founders
    monopoly, copyright as, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Monroe, Marilyn, Constraining Innovators
    Morrison, Alan, Chapter Thirteen: Eldred
    Movie Archive, Chapter Nine: Collectors
    Moyers, Bill, Market: Concentration
    MP3 players, Constraining Innovators
    MP3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    MP3s, Why Hollywood Is Right
    MTV, Piracy II
    Müller, Paul Hermann, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    music publishing, “Piracy”, Recorded Music-Recorded Music
    music recordings (see peer-to-peer (p2p) file sharing) (see recording industry)
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    MusicStore, 4. Liberate the Music—Again
    my.mp3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators

    N

    Napster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II-Piracy II, Chapter Eight: Transformers
    infringing material blocked by, Piracy II-Piracy II
    number of registrations on, Piracy II
    range of content on, Piracy II
    recording industry tracking users of, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    replacement of, Piracy II
    venture capital for, Constraining Innovators
    Nashville Songwriters Association, Chapter Thirteen: Eldred
    National Writers Union, Chapter Thirteen: Eldred
    NBC, Market: Concentration
    Needleman, Rafe, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    NET (No Electronic Theft) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduction, 4. Liberate the Music—Again
    Netscape, Piracy I
    New Hampshire (Frost), Chapter Thirteen: Eldred
    news coverage, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors
    newspapers
    archives of, Chapter Nine: Collectors
    ownership consolidation of, Market: Concentration-Market: Concentration
    Nick and Norm anti-drug campaign, Market: Concentration
    Nimmer, David, Chapter Eight: Transformers
    Nimmer, Melville, 5. Fire Lots of Lawyers
    Ninth Circuit Court of Appeals, Chapter Eight: Transformers
    No Electronic Theft (NET) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    norms, regulatory influence of, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right

    O

    O'Connor, Sandra Day, Chapter Thirteen: Eldred
    Olafson, Steve, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Olson, Theodore B., Chapter Thirteen: Eldred
    open-source software (see free software/open-source software (FS/OSS))
    Oppenheimer, Matt, Chapter Three: Catalogs
    originalism, Chapter Thirteen: Eldred
    Orwell, George, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors

    P

    parallel importation, Conclusion-Conclusion
    Paramount Pictures, Chapter Ten: “Property”
    Patent and Trademark Office, U.S., Conclusion-Conclusion
    patents
    future patents vs. future copyrights in, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in public domain, Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred
    on film technology, Film-Film
    on pharmaceuticals, Conclusion-Conclusion
    Patterson, Raymond, Chapter Six: Founders
    peer-to-peer (p2p) file sharing
    efficiency of, “Piracy”-“Piracy”
    felony punishments for, Chapter Thirteen: Eldred
    four types of, Piracy II-Piracy II
    infringement protections in, Piracy II-Piracy II
    regulatory balance lost in, Why Hollywood Is Right
    permission culture
    free culture vs., Introduction
    transaction cost of, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    permissions
    photography exempted from, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    pharmaceutical patents, Conclusion-Conclusion
    photography, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piracy II, Constraining Innovators
    piracy
    derivative work vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in Asia, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    in development of content industry, Chapter Four: “Pirates”-Cable TV
    player pianos, Recorded Music
    PLoS (Public Library of Science), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Pogue, David, Preface-Preface
    political discourse, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Politics, (Aristotle), Architecture and Law: Force
    Porgy and Bess, Chapter Thirteen: Eldred
    pornography, Chapter Thirteen: Eldred
    positive law, Chapter Six: Founders
    power, concentration of, Preface-Preface, Introduction
    Prelinger, Rick, Chapter Nine: Collectors
    Princeton University, Chapter Three: Catalogs
    privacy rights, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Promises to Keep (Fisher), 4. Liberate the Music—Again-4. Liberate the Music—Again
    property rights
    air traffic vs., Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
    feudal system of, Conclusion-Conclusion
    intangibility of, “Property”
    proprietary code, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    protection of artists vs. business interests, Introduction
    Public Citizen, Chapter Thirteen: Eldred
    public domain
    access fees for material in, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    balance of U.S. content in, Law: Duration-Law: Duration
    defined, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    e-book restrictions on, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    future patents vs. future copyrights in, Law: Duration-Law: Duration
    library of works derived from, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    license system for rebuilding of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Free Culture: One Idea
    public projects in, Conclusion
    traditional term for conversion to, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Public Enemy, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Public Library of Science (PLoS), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples

    Q

    Quayle, Dan, Chapter Nine: Collectors

    R

    radio
    FM spectrum of, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    music recordings played on, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    ownership consolidation in, Market: Concentration-Market: Concentration
    railroad industry, Why Hollywood Is Right
    rap music, Rebuilding Free Culture: One Idea
    RCA, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right, Afterword
    Reagan, Ronald, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion
    Real Networks, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    recording industry
    artist remuneration in, Chapter Three: Catalogs, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    copyright infringement lawsuits of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    copyright protections in, Piracy II
    Internet radio hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    radio broadcast and, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    statutory license system in, Recorded Music-Recorded Music
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    copyright infringement lawsuits filed by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    intimidation tactics of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    lobbying power of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet radio fees, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    regulation
    as establishment protectionism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    four modalities of, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    outsize penalties of, Constraining Innovators
    Rehnquist, William H., Chapter Thirteen: Eldred
    remote channel changers, Why Hollywood Is Right
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    computer network search engine of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Republican Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    Rise of the Creative Class, The (Florida), “Piracy”
    Roberts, Michael, Constraining Innovators
    robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Rogers, Fred, Architecture and Law: Force
    Romeo and Juliet (Shakespeare), Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Rose, Mark, Chapter Six: Founders, Acknowledgments
    RPI (see Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Law: Scope
    Russel, Phil, Recorded Music

    S

    Safire, William, Preface, Conclusion
    San Francisco Opera, Chapter Seven: Recorders
    Sarnoff, David, Introduction
    Scalia, Antonin, Chapter Thirteen: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Chapter Thirteen: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Chapter Thirteen: Eldred
    scientific journals, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Scottish publishers, Chapter Six: Founders
    search engines, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Seasons, The (Thomson), Chapter Six: Founders
    semiotic democracy, 4. Liberate the Music—Again
    Senate, U.S., Beginnings
    September 11, 2001, terrorist attacks of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    Shakespeare, William, Chapter One: Creators, Chapter Six: Founders
    sheet music, “Piracy”, Recorded Music
    Silent Spring (Carson), Why Hollywood Is Right
    Simpsons, The, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    single nucleotied polymorphisms (SNPs), Conclusion
    Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998), Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Supreme Court challenge of, 5. Fire Lots of Lawyers
    Sony
    Aibo robotic dog produced by, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Betamax technology developed by, Piracy II-Piracy II
    Sony Pictures Entertainment, Chapter Ten: “Property”
    Sousa, John Philip, Recorded Music
    South Africa, Republic of, pharmaceutical imports by, Conclusion-Conclusion
    speech, freedom of
    constitutional guarantee of, Why Hollywood Is Right
    speeding, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Stallman, Richard, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Stanford University, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Star Wars, Chapter Seven: Recorders
    Statute of Anne (1710), Chapter Six: Founders, Law: Duration
    Statute of Monopolies (1656), Chapter Six: Founders
    statutory damages, Chapter Three: Catalogs
    statutory licenses, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II, Constraining Innovators
    Steamboat Bill, Jr., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Steamboat Willie, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    steel industry, Why Hollywood Is Right
    Stevens, Ted, Preface
    Steward, Geoffrey, Chapter Thirteen: Eldred
    Superman comics, Chapter One: Creators
    Supreme Court, U.S.
    access to opinions of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    congressional actions restrained by, Chapter Thirteen: Eldred
    factions of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    House of Lords vs., Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    on airspace vs. land rights, Introduction-Introduction
    on balance of interests in copyright law, Piracy II
    on television advertising bans, Market: Concentration
    Sutherland, Donald, Chapter Eight: Transformers

    T

    Talbot, William, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tatel, David, Chapter Thirteen: Eldred
    Tauzin, Billy, Constraining Innovators
    Taylor, Robert, Chapter Six: Founders
    technology
    copyright enforcement controlled by, Architecture and Law: Force
    copyright intent altered by, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    established industries threatened by changes in, Why Hollywood Is Right
    legal murkiness on, Constraining Innovators
    television
    advertising on, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Market: Concentration-Market: Concentration
    cable vs. broadcast, 4. Liberate the Music—Again
    controversy avoided by, Market: Concentration
    Television Archive, Chapter Nine: Collectors
    Thomas, Clarence, Chapter Thirteen: Eldred
    Thomson, James, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Thurmond, Strom, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tocqueville, Alexis de, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tonson, Jacob, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    tort reform, Constraining Creators
    Torvalds, Linus, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, Chapter Ten: “Property”

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Lopez, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    United States v. Morrison, Chapter Thirteen: Eldred
    Universal Music Group, Market: Concentration, Constraining Innovators
    Universal Pictures, Chapter Ten: “Property”
    university computer networks, p2p sharing on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    used record sales, Piracy II

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Chapter One: Creators, Film, Chapter Six: Founders, Architecture and Law: Force, Together
    Valenti, Jack
    background of, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Eldred Act opposed by, Chapter Fourteen: Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Law and Architecture: Reach
    on VCR technology, Piracy II-Piracy II
    perpetual copyright term proposed by, Chapter Thirteen: Eldred
    Vanderbilt University, Chapter Nine: Collectors
    VCRs, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    venture capitalists, Constraining Innovators
    veterans' pensions, 2. Shorter Terms
    Video Pipeline, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Vivendi Universal, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    von Lohmann, Fred, Corrupting Citizens

    W

    Wagner, Richard, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Warner Brothers, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Warner Music Group, Market: Concentration
    Warren, Samuel D., Chapter Two: “Mere Copyists”
    Way Back Machine, Chapter Nine: Collectors
    Wayner, Peter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Web sites, domain name registration of, Registration and renewal
    Web-logs (blogs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    White House press releases, Chapter Nine: Collectors
    willful infringement, Law and Architecture: Reach
    Windows, Piracy I
    Winer, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Winick, Judd, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    WJOA, Market: Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, Chapter Two: “Mere Copyists”
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Constraining Creators
    WRC, Market: Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, “Piracy”, Law: Scope

    Chapter . Acknowledgments

    This book is the product of a long and as yet unsuccessful struggle that began when I read of Eric Eldred's war to keep books free. Eldred's work helped launch a movement, the free culture movement, and it is to him that this book is dedicated. -

    +

    I received guidance in various places from friends and academics, including Glenn Brown, Peter DiCola, Jennifer Mnookin, Richard Posner, Mark Rose, and Kathleen Sullivan. And I received correction and @@ -12202,7 +12202,7 @@ Finally, and forever, I am thankful to Bettina, who has always insisted that there would be unending happiness away from these battles, and who has always been right. This slow learner is, as ever, grateful for her perpetual patience and love. -

    Index

    Symbols

    60 Minutes, Chapter Nine: Collectors

    A

    ABC, Chapter Two: “Mere Copyists”, Market: Concentration
    academic journals, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Adobe eBook Reader, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    advertising, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Market: Concentration-Market: Concentration
    Africa, medications for HIV patients in, Conclusion-Conclusion
    Agee, Michael, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    agricultural patents, Piracy I
    Aibo robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    AIDS medications, Conclusion-Conclusion
    air traffic, land ownership vs., Introduction-Introduction
    Akerlof, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Alben, Alex, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers, Constraining Innovators-Constraining Innovators, 3. Free Use Vs. Fair Use
    alcohol prohibition, Corrupting Citizens
    Alice's Adventures in Wonderland (Carroll), Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    All in the Family, Market: Concentration
    Allen, Paul, Chapter Eight: Transformers
    Amazon, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    American Association of Law Libraries, Chapter Thirteen: Eldred
    American Graphophone Company, Recorded Music
    Americans with Disabilities Act (1990), Chapter Ten: “Property”
    Andromeda, Corrupting Citizens
    Anello, Douglas, Cable TV
    animated cartoons, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    antiretroviral drugs, Conclusion-Conclusion
    Apple Corporation, Conclusion, 4. Liberate the Music—Again
    architecture, constraint effected through, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    archive.org, Chapter Nine: Collectors
    (see also Internet Archive)
    archives, digital, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors, Together, Chapter Thirteen: Eldred
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    art, underground, Constraining Creators
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    retrospective compilations on, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers
    ASCAP, “Piracy”
    Asia, commercial piracy in, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    AT&T, Introduction
    Ayer, Don, Chapter Thirteen: Eldred, Chapter Fourteen: Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Chapter Six: Founders
    Barish, Stephanie, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Barlow, Joel, Introduction
    Barnes & Noble, Law and Architecture: Reach
    Barry, Hank, Constraining Innovators
    BBC, Conclusion
    Beatles, Recorded Music
    Beckett, Thomas, Chapter Six: Founders
    Bell, Alexander Graham, Introduction
    Berlin Act (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Berman, Howard L., Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators
    Berne Convention (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piracy II
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    biomedical research, Conclusion
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    blogs (Web-logs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    BMG, Market: Concentration
    BMW, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Boies, David, Chapter Eight: Transformers
    Boland, Lois, Conclusion
    Bolling, Ruben, Chapter Thirteen: Eldred
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    books
    English copyright law developed for, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    free on-line releases of, Piracy II-Piracy II, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    on Internet, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    out of print, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    resales of, Piracy II, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    three types of uses of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    total number of, Chapter Nine: Collectors
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    Bush, George W., Constraining Creators

    C

    cable television, Cable TV-Cable TV, Piracy II-Piracy II, Market: Concentration, 4. Liberate the Music—Again
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    Congress, U.S.
    constitutional powers of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    copyright terms extended by, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in constitutional Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    on copyright laws, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Law: Duration-Law: Duration, Constraining Innovators
    on radio, Constraining Innovators
    on recording industry, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    on VCR technology, Piracy II
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    First Amendment to, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    on creative property, Beginnings
    Progress Clause of, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    structural checks and balances of, Beginnings
    contracts, Architecture and Law: Force
    Conyers, John, Jr., Chapter Eleven: Chimera
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    copyleft licenses, Conclusion
    copyright, Chapter One: Creators
    (see also copyright law)
    as narrow monopoly right, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    constitutional purpose of, Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
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    Copyright Act (1790), Law: Duration-Law: Duration, Law: Scope-Law: Scope
    copyright infringement lawsuits
    against student file sharing, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    commercial creativity as primary purpose of, Introduction-Introduction
    distribution technology targeted in, Constraining Innovators
    exaggerated claims of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators
    in recording industry, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    individual defendants intimidated by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    statutory damages of, Chapter Three: Catalogs
    willful infringement findings in, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    zero tolerance in, Piracy II-Piracy II
    copyright law
    as ex post regulation modality, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    as protection of creators, Introduction, Beginnings-Beginnings
    copies as core issue of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity impeded by, “Piracy”
    development of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    English, “Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    European, Law: Scope
    fair use and, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    felony punishment for infringement of, Chapter Thirteen: Eldred
    history of American, Beginnings-Law: Duration
    innovation hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    innovative freedom balanced with fair compensation in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Japanese, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    on music recordings, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II
    on republishing vs. transformation of original work, “Piracy”-“Piracy”, Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    registration requirement of, Law: Scope-Law: Scope
    scope of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    statutory licenses in, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    technology as automatic enforcer of, Architecture and Law: Force
    term extensions in, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    two central goals of, Piracy II
    corporations
    copyright terms for, Law: Duration
    in pharmaceutical industry, Conclusion-Conclusion
    Country of the Blind, The (Wells), Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    Court of Appeals
    Ninth Circuit, Chapter Eight: Transformers
    cover songs, Recorded Music
    Creative Commons, Conclusion, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    creative property, “Piracy”
    (see also intellectual property rights)
    common law protections of, Law: Duration
    constitutional tradition on, Beginnings-Beginnings
    if value, then right theory of, “Piracy”-“Piracy”
    other property rights vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity, “Piracy”
    (see also innovation)
    by transforming previous works, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    legal restrictions on, “Piracy”-“Piracy”
    Crichton, Michael, Chapter Two: “Mere Copyists”
    criminal justice system, Market: Concentration
    Crosskey, William W., Law: Duration
    CTEA, Law: Duration
    (see also Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998))
    culture, Introduction
    (see also free culture)
    commercial vs. noncommercial, Introduction-Introduction
    Cyber Rights (Godwin), Chapter Two: “Mere Copyists”

    D

    Daguerre, Louis, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Daley, Elizabeth, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    DAT (digital audio tape), Piracy II
    Data General, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Day After Trinity, The, Chapter Seven: Recorders
    DDT, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Dean, Howard, Chapter Two: “Mere Copyists”
    democracy
    digital sharing within, Constraining Creators
    in technologies of expression, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media concentration and, Market: Concentration
    public discourse in, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    semiotic, 4. Liberate the Music—Again
    Democratic Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    derivative works
    fair use vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    historical shift in copyright coverage of, Law: Scope-Law: Scope
    piracy vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    technological developments and, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    developing countries, foreign patent costs in, Conclusion-Conclusion
    digital cameras, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    Digital Copyright (Litman), Constraining Innovators
    Diller, Barry, Market: Concentration
    Disney, Inc., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Ten: “Property”, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Disney, Walt, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Scope, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Doctorow, Cory, Piracy II
    doctors malpractice claims against, Constraining Creators
    documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    domain names, Registration and renewal
    Donaldson v. Beckett, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Donaldson, Alexander, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Douglas, William O., Introduction-Introduction
    doujinshi comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piracy II
    Drahos, Peter, Piracy I, Conclusion
    Dreyfuss, Rochelle, “Piracy”
    driving speed, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Drucker, Peter, Chapter Eight: Transformers
    drugs
    pharmaceutical, Conclusion-Conclusion
    Dryden, John, Chapter Six: Founders
    Duck and Cover film, Chapter Nine: Collectors
    Dylan, Bob, Conclusion

    E

    e-books, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    e-mail, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Eagle Forum, Chapter Thirteen: Eldred
    Eastman, George, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Edison, Thomas, Introduction
    education
    in media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    tinkering as means of, Chapter Three: Catalogs
    Eldred, Eric, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    elections, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    electoral college, Beginnings
    Electronic Frontier Foundation, Architecture and Law: Force, Corrupting Citizens
    Else, Jon, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    EMI, Market: Concentration, Constraining Innovators
    England, copyright laws developed in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Enlightenment, Chapter Six: Founders
    environmentalism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    ephemeral films, Chapter Nine: Collectors
    Errors and Omissions insurance, Chapter Seven: Recorders
    Erskine, Andrew, Chapter Six: Founders
    expression, technologies of
    democratic, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy and, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    F

    fair use, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Internet burdens on, Law and Architecture: Reach
    legal intimidation tactics against, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Fallows, James, Market: Concentration
    Fanning, Shawn, Piracy II
    Faraday, Michael, Introduction
    farming, Why Hollywood Is Right
    FCC
    on FM radio, Introduction-Introduction
    feudal system, Conclusion-Conclusion
    film industry
    luxury theatres vs. video piracy in, 4. Liberate the Music—Again
    trailer advertisements of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    films
    animated, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    archive of, Chapter Nine: Collectors
    fair use of copyrighted material in, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    multiple copyrights associated with, Chapter Seven: Recorders
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    First Amendment, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    first-sale doctrine, Law and Architecture: Reach
    Fisher, William, 4. Liberate the Music—Again
    Florida, Richard, “Piracy”
    FM radio, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    Forbes, Steve, Chapter Fourteen: Eldred II
    formalities, Law: Scope-Law: Scope
    Fourneaux, Henri, Recorded Music-Recorded Music
    Fox (film company), Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Fox, William, Film
    free culture
    derivative works based on, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders
    four modalities of constraint on, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    permission culture vs., Introduction
    restoration efforts on previous aspects of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Free for All (Wayner), Rebuilding Free Culture: One Idea
    free market, technological changes in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    free software/open-source software (FS/OSS), Piracy I, Conclusion-Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Fried, Charles, Chapter Thirteen: Eldred
    Friedman, Milton, Chapter Thirteen: Eldred
    Frost, Robert, Chapter Thirteen: Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Architecture and Law: Force, Constraining Innovators

    G

    Garlick, Mia, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Gates, Bill, Why Hollywood Is Right, Conclusion
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Conclusion
    generic drugs, Conclusion
    German copyright law, Chapter Fourteen: Eldred II
    Gershwin, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Gil, Gilberto, Conclusion
    Ginsburg, Ruth Bader, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Girl Scouts, “Piracy”
    Global Positioning System, Conclusion
    GNU/Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Godwin, Mike, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Goldstein, Paul, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Google, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    GPL (General Public License), Conclusion
    Gracie Films, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grimm fairy tales, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Thirteen: Eldred
    Grisham, John, Recorded Music-Recorded Music, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Groening, Matt, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grokster, Ltd., Constraining Innovators

    H

    hacks, Architecture and Law: Force
    Hal Roach Studios, Chapter Thirteen: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handguns, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Hawthorne, Nathaniel, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Henry V, Chapter Six: Founders
    Henry VIII, King of England, Chapter Six: Founders
    Herrera, Rebecca, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Heston, Charlton, Cable TV
    history, records of, Chapter Nine: Collectors
    HIV/AIDS therapies, Conclusion-Conclusion
    Hollings, Fritz, Constraining Innovators
    Hollywood film industry, Film
    (see also film industry)
    House of Lords, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Hummer Winblad, Constraining Innovators
    Hummer, John, Constraining Innovators
    Hyde, Rosel H., Cable TV

    I

    IBM, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    if value, then right theory, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Four: “Pirates”
    images, ownership of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Constraining Creators
    innovation, Piracy II
    (see also creativity)
    industry establishment opposed to, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    insecticide, environmental consequences of, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Intel, Constraining Innovators, Chapter Thirteen: Eldred
    intellectual property rights, Introduction-Introduction
    international organization on issues of, Conclusion-Conclusion
    of drug patents, Conclusion-Conclusion
    international law, Conclusion-Conclusion
    Internet
    blogs on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    books on, Piracy II-Piracy II, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    copyright applicability altered by technology of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    copyright regulatory balance lost with, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    development of, Introduction-Introduction, Conclusion, Us, now-Us, now
    domain name registration on, Registration and renewal
    efficient content distribution on, “Piracy”
    initial free character of, Us, now-Us, now
    news events on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    peer-generated rankings on, Chapter Two: “Mere Copyists”
    privacy protection on, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    public discourse conducted on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    radio on, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    search engines used on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Internet Archive, Chapter Nine: Collectors
    Internet Explorer, Piracy I
    interstate commerce, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Iraq war, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    ISPs (Internet service providers), user identities revealed by, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Creators, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    Iwerks, Ub, Chapter One: Creators

    J

    Japanese comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Jaszi, Peter, Chapter Thirteen: Eldred
    Jefferson, Thomas, “Property”, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Johnson, Lyndon, Chapter Ten: “Property”
    Johnson, Samuel, Chapter Six: Founders
    Jones, Day, Reavis and Pogue (Jones Day), Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Jonson, Ben, Chapter Six: Founders
    Jordan, Jesse, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators
    journalism, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    jury system, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Just Think!, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    K

    Kahle, Brewster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors, Chapter Thirteen: Eldred
    Kaplan, Benjamin, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Kazaa, Piracy II
    Keaton, Buster, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Kelly, Kevin, Chapter Fourteen: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Chapter Thirteen: Eldred
    Kennedy, John F., Chapter Ten: “Property”, Constraining Innovators
    Kittredge, Alfred, Recorded Music-Recorded Music
    knowledge, freedom of, Chapter Six: Founders
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    Kodak Primer, The (Eastman), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Kozinski, Alex, Piracy II
    Krim, Jonathan, Conclusion-Conclusion

    L

    land ownership, air traffic and, Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
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    law
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    federal vs. state, Law: Duration-Law: Duration
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    Leaphart, Walter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Lear, Norman, Market: Concentration
    legal realist movement, Together
    legal system, attorney costs in, Chapter Three: Catalogs
    Lessig, Lawrence, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force, Constraining Innovators
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    in international debate on intellectual property, Conclusion-Conclusion
    Lessing, Lawrence, Introduction-Introduction
    Lexis and Westlaw, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    libraries
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    Library of Congress, Chapter Nine: Collectors, Constraining Innovators
    Licensing Act (1662), Chapter Six: Founders
    Liebowitz, Stan, Piracy I, Piracy II, 5. Fire Lots of Lawyers
    Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Litman, Jessica, Introduction, Constraining Innovators
    Lofgren, Zoe, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lott, Trent, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Lovett, Lyle, Radio, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lucas, George, Chapter Seven: Recorders
    Lucky Dog, The, Chapter Thirteen: Eldred

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piracy II, Chapter Ten: “Property”
    manga, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Mansfield, William Murray, Lord, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Marijuana Policy Project, Market: Concentration
    market competition, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach
    market constraints, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Marx Brothers, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    McCain, John, Market: Concentration
    media
    blog pressure on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    commercial imperatives of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    ownership concentration in, Introduction-Introduction, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Mehra, Salil, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    MGM, Chapter Ten: “Property”
    Michigan Technical University, Chapter Three: Catalogs
    Mickey Mouse, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope
    Microsoft, Chapter Eight: Transformers
    competitive strategies of, Piracy I
    government case against, Architecture and Law: Force
    international software piracy of, Piracy I
    network file system of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    on free software, Conclusion-Conclusion
    Windows operating system of, Piracy I
    WIPO meeting opposed by, Conclusion
    Millar v. Taylor, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Milton, John, Chapter Six: Founders
    monopoly, copyright as, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Monroe, Marilyn, Constraining Innovators
    Morrison, Alan, Chapter Thirteen: Eldred
    Movie Archive, Chapter Nine: Collectors
    Moyers, Bill, Market: Concentration
    MP3 players, Constraining Innovators
    MP3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    MP3s, Why Hollywood Is Right
    MTV, Piracy II
    Müller, Paul Hermann, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    music publishing, “Piracy”, Recorded Music-Recorded Music
    music recordings (see peer-to-peer (p2p) file sharing) (see recording industry)
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    MusicStore, 4. Liberate the Music—Again
    my.mp3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators

    N

    Napster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II-Piracy II, Chapter Eight: Transformers
    infringing material blocked by, Piracy II-Piracy II
    number of registrations on, Piracy II
    range of content on, Piracy II
    recording industry tracking users of, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    replacement of, Piracy II
    venture capital for, Constraining Innovators
    Nashville Songwriters Association, Chapter Thirteen: Eldred
    National Writers Union, Chapter Thirteen: Eldred
    NBC, Market: Concentration
    Needleman, Rafe, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    NET (No Electronic Theft) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduction, 4. Liberate the Music—Again
    Netscape, Piracy I
    New Hampshire (Frost), Chapter Thirteen: Eldred
    news coverage, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors
    newspapers
    archives of, Chapter Nine: Collectors
    ownership consolidation of, Market: Concentration-Market: Concentration
    Nick and Norm anti-drug campaign, Market: Concentration
    Nimmer, David, Chapter Eight: Transformers
    Nimmer, Melville, 5. Fire Lots of Lawyers
    Ninth Circuit Court of Appeals, Chapter Eight: Transformers
    No Electronic Theft (NET) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    norms, regulatory influence of, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right

    O

    O'Connor, Sandra Day, Chapter Thirteen: Eldred
    Olafson, Steve, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Olson, Theodore B., Chapter Thirteen: Eldred
    open-source software (see free software/open-source software (FS/OSS))
    Oppenheimer, Matt, Chapter Three: Catalogs
    originalism, Chapter Thirteen: Eldred
    Orwell, George, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors

    P

    parallel importation, Conclusion-Conclusion
    Paramount Pictures, Chapter Ten: “Property”
    Patent and Trademark Office, U.S., Conclusion-Conclusion
    patents
    future patents vs. future copyrights in, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in public domain, Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred
    on film technology, Film-Film
    on pharmaceuticals, Conclusion-Conclusion
    Patterson, Raymond, Chapter Six: Founders
    peer-to-peer (p2p) file sharing
    efficiency of, “Piracy”-“Piracy”
    felony punishments for, Chapter Thirteen: Eldred
    four types of, Piracy II-Piracy II
    infringement protections in, Piracy II-Piracy II
    regulatory balance lost in, Why Hollywood Is Right
    permission culture
    free culture vs., Introduction
    transaction cost of, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    permissions
    photography exempted from, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    pharmaceutical patents, Conclusion-Conclusion
    photography, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piracy II, Constraining Innovators
    piracy
    derivative work vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in Asia, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    in development of content industry, Chapter Four: “Pirates”-Cable TV
    player pianos, Recorded Music
    PLoS (Public Library of Science), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Pogue, David, Preface-Preface
    political discourse, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Politics, (Aristotle), Architecture and Law: Force
    Porgy and Bess, Chapter Thirteen: Eldred
    pornography, Chapter Thirteen: Eldred
    positive law, Chapter Six: Founders
    power, concentration of, Preface-Preface, Introduction
    Prelinger, Rick, Chapter Nine: Collectors
    Princeton University, Chapter Three: Catalogs
    privacy rights, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Promises to Keep (Fisher), 4. Liberate the Music—Again-4. Liberate the Music—Again
    property rights
    air traffic vs., Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
    feudal system of, Conclusion-Conclusion
    intangibility of, “Property”
    proprietary code, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    protection of artists vs. business interests, Introduction
    Public Citizen, Chapter Thirteen: Eldred
    public domain
    access fees for material in, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    balance of U.S. content in, Law: Duration-Law: Duration
    defined, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    e-book restrictions on, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    future patents vs. future copyrights in, Law: Duration-Law: Duration
    library of works derived from, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    license system for rebuilding of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Free Culture: One Idea
    public projects in, Conclusion
    traditional term for conversion to, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Public Enemy, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Public Library of Science (PLoS), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples

    Q

    Quayle, Dan, Chapter Nine: Collectors

    R

    radio
    FM spectrum of, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    music recordings played on, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    ownership consolidation in, Market: Concentration-Market: Concentration
    railroad industry, Why Hollywood Is Right
    rap music, Rebuilding Free Culture: One Idea
    RCA, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right, Afterword
    Reagan, Ronald, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion
    Real Networks, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    recording industry
    artist remuneration in, Chapter Three: Catalogs, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    copyright infringement lawsuits of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    copyright protections in, Piracy II
    Internet radio hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    radio broadcast and, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    statutory license system in, Recorded Music-Recorded Music
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    copyright infringement lawsuits filed by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    intimidation tactics of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    lobbying power of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet radio fees, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    regulation
    as establishment protectionism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    four modalities of, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    outsize penalties of, Constraining Innovators
    Rehnquist, William H., Chapter Thirteen: Eldred
    remote channel changers, Why Hollywood Is Right
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    computer network search engine of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Republican Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    Rise of the Creative Class, The (Florida), “Piracy”
    Roberts, Michael, Constraining Innovators
    robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Rogers, Fred, Architecture and Law: Force
    Romeo and Juliet (Shakespeare), Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Rose, Mark, Chapter Six: Founders, Acknowledgments
    RPI (see Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Law: Scope
    Russel, Phil, Recorded Music

    S

    Safire, William, Preface, Conclusion
    San Francisco Opera, Chapter Seven: Recorders
    Sarnoff, David, Introduction
    Scalia, Antonin, Chapter Thirteen: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Chapter Thirteen: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Chapter Thirteen: Eldred
    scientific journals, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Scottish publishers, Chapter Six: Founders
    search engines, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Seasons, The (Thomson), Chapter Six: Founders
    semiotic democracy, 4. Liberate the Music—Again
    Senate, U.S., Beginnings
    September 11, 2001, terrorist attacks of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    Shakespeare, William, Chapter One: Creators, Chapter Six: Founders
    sheet music, “Piracy”, Recorded Music
    Silent Spring (Carson), Why Hollywood Is Right
    Simpsons, The, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    single nucleotied polymorphisms (SNPs), Conclusion
    Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998), Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Supreme Court challenge of, 5. Fire Lots of Lawyers
    Sony
    Aibo robotic dog produced by, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Betamax technology developed by, Piracy II-Piracy II
    Sony Pictures Entertainment, Chapter Ten: “Property”
    Sousa, John Philip, Recorded Music
    South Africa, Republic of, pharmaceutical imports by, Conclusion-Conclusion
    speech, freedom of
    constitutional guarantee of, Why Hollywood Is Right
    speeding, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Stallman, Richard, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Stanford University, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Star Wars, Chapter Seven: Recorders
    Statute of Anne (1710), Chapter Six: Founders, Law: Duration
    Statute of Monopolies (1656), Chapter Six: Founders
    statutory damages, Chapter Three: Catalogs
    statutory licenses, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II, Constraining Innovators
    Steamboat Bill, Jr., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Steamboat Willie, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    steel industry, Why Hollywood Is Right
    Stevens, Ted, Preface
    Steward, Geoffrey, Chapter Thirteen: Eldred
    Superman comics, Chapter One: Creators
    Supreme Court, U.S.
    access to opinions of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    congressional actions restrained by, Chapter Thirteen: Eldred
    factions of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    House of Lords vs., Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    on airspace vs. land rights, Introduction-Introduction
    on balance of interests in copyright law, Piracy II
    on television advertising bans, Market: Concentration
    Sutherland, Donald, Chapter Eight: Transformers

    T

    Talbot, William, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tatel, David, Chapter Thirteen: Eldred
    Tauzin, Billy, Constraining Innovators
    Taylor, Robert, Chapter Six: Founders
    technology
    copyright enforcement controlled by, Architecture and Law: Force
    copyright intent altered by, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    established industries threatened by changes in, Why Hollywood Is Right
    legal murkiness on, Constraining Innovators
    television
    advertising on, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Market: Concentration-Market: Concentration
    cable vs. broadcast, 4. Liberate the Music—Again
    controversy avoided by, Market: Concentration
    Television Archive, Chapter Nine: Collectors
    Thomas, Clarence, Chapter Thirteen: Eldred
    Thomson, James, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Thurmond, Strom, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tocqueville, Alexis de, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tonson, Jacob, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    tort reform, Constraining Creators
    Torvalds, Linus, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, Chapter Ten: “Property”

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Lopez, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    United States v. Morrison, Chapter Thirteen: Eldred
    Universal Music Group, Market: Concentration, Constraining Innovators
    Universal Pictures, Chapter Ten: “Property”
    university computer networks, p2p sharing on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    used record sales, Piracy II

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Chapter One: Creators, Film, Chapter Six: Founders, Architecture and Law: Force, Together
    Valenti, Jack
    background of, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Eldred Act opposed by, Chapter Fourteen: Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Law and Architecture: Reach
    on VCR technology, Piracy II-Piracy II
    perpetual copyright term proposed by, Chapter Thirteen: Eldred
    Vanderbilt University, Chapter Nine: Collectors
    VCRs, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    venture capitalists, Constraining Innovators
    veterans' pensions, 2. Shorter Terms
    Video Pipeline, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Vivendi Universal, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    von Lohmann, Fred, Corrupting Citizens

    W

    Wagner, Richard, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Warner Brothers, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Warner Music Group, Market: Concentration
    Warren, Samuel D., Chapter Two: “Mere Copyists”
    Way Back Machine, Chapter Nine: Collectors
    Wayner, Peter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Web sites, domain name registration of, Registration and renewal
    Web-logs (blogs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    White House press releases, Chapter Nine: Collectors
    willful infringement, Law and Architecture: Reach
    Windows, Piracy I
    Winer, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Winick, Judd, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    WJOA, Market: Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, Chapter Two: “Mere Copyists”
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Constraining Creators
    WRC, Market: Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, “Piracy”, Law: Scope

    +

    Index

    Symbols

    60 Minutes, Chapter Nine: Collectors

    A

    ABC, Chapter Two: “Mere Copyists”, Market: Concentration
    academic journals, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Adobe eBook Reader, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    advertising, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Market: Concentration-Market: Concentration
    Africa, medications for HIV patients in, Conclusion-Conclusion
    Agee, Michael, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    agricultural patents, Piracy I
    Aibo robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    AIDS medications, Conclusion-Conclusion
    air traffic, land ownership vs., Introduction-Introduction
    Akerlof, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Alben, Alex, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers, Constraining Innovators-Constraining Innovators, 3. Free Use Vs. Fair Use
    alcohol prohibition, Corrupting Citizens
    Alice's Adventures in Wonderland (Carroll), Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    All in the Family, Market: Concentration
    Allen, Paul, Chapter Eight: Transformers
    Amazon, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    American Association of Law Libraries, Chapter Thirteen: Eldred
    American Graphophone Company, Recorded Music
    Americans with Disabilities Act (1990), Chapter Ten: “Property”
    Andromeda, Corrupting Citizens
    Anello, Douglas, Cable TV
    animated cartoons, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    antiretroviral drugs, Conclusion-Conclusion
    Apple Corporation, Conclusion, 4. Liberate the Music—Again
    architecture, constraint effected through, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    archive.org, Chapter Nine: Collectors
    (see also Internet Archive)
    archives, digital, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors, Together, Chapter Thirteen: Eldred
    Aristotle, Architecture and Law: Force
    Armstrong, Edwin Howard, Introduction-Introduction, Chapter Twelve: Harms, Constraining Innovators
    Arrow, Kenneth, Chapter Thirteen: Eldred
    art, underground, Constraining Creators
    artists
    publicity rights on images of, Chapter Eight: Transformers
    recording industry payments to, Chapter Three: Catalogs, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again-4. Liberate the Music—Again
    retrospective compilations on, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers
    ASCAP, “Piracy”
    Asia, commercial piracy in, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    AT&T, Introduction
    Ayer, Don, Chapter Thirteen: Eldred, Chapter Fourteen: Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Chapter Six: Founders
    Barish, Stephanie, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Barlow, Joel, Introduction
    Barnes & Noble, Law and Architecture: Reach
    Barry, Hank, Constraining Innovators
    BBC, Conclusion
    Beatles, Recorded Music
    Beckett, Thomas, Chapter Six: Founders
    Bell, Alexander Graham, Introduction
    Berlin Act (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Berman, Howard L., Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators
    Berne Convention (1908), Chapter Fourteen: Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piracy II
    Betamax, Piracy II-Piracy II
    biomedical research, Conclusion
    Black, Jane, Piracy II
    blogs (Web-logs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    BMG, Market: Concentration
    BMW, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Boies, David, Chapter Eight: Transformers
    Boland, Lois, Conclusion
    Bolling, Ruben, Chapter Thirteen: Eldred
    Bono, Mary, Chapter Thirteen: Eldred
    Bono, Sonny, Chapter Thirteen: Eldred
    books
    English copyright law developed for, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    free on-line releases of, Piracy II-Piracy II, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    on Internet, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    out of print, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    resales of, Piracy II, Law: Duration, 4. Liberate the Music—Again
    three types of uses of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    booksellers, English, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Boswell, James, Chapter Six: Founders
    bots, Chapter Nine: Collectors, Architecture and Law: Force
    Boyle, James, Why Hollywood Is Right
    Braithwaite, John, Conclusion
    Branagh, Kenneth, Chapter Six: Founders
    Brandeis, Louis D., Introduction, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Brazil, free culture in, Conclusion
    Breyer, Stephen, Chapter Thirteen: Eldred
    Brezhnev, Leonid, Why Hollywood Is Right, 5. Fire Lots of Lawyers
    British Parliament, Chapter Six: Founders
    broadcast flag, Film, Piracy II, Constraining Innovators
    Bromberg, Dan, Chapter Thirteen: Eldred
    Brown, John Seely, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    browsing, Law and Architecture: Reach, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Buchanan, James, Chapter Thirteen: Eldred
    Bunyan, John, Chapter Six: Founders
    Burdick, Quentin, Cable TV
    Bush, George W., Constraining Creators

    C

    cable television, Cable TV-Cable TV, Piracy II-Piracy II, Market: Concentration, 4. Liberate the Music—Again
    camera technology, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    Camp Chaos, Chapter Eight: Transformers
    CARP (Copyright Arbitration Royalty Panel), Constraining Innovators
    cars, MP3 sound systems in, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Carson, Rachel, Why Hollywood Is Right
    cartoon films, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Casablanca, Architecture and Law: Force
    cassette recording, Piracy II
    VCRs, Piracy II-Piracy II, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    Causby, Thomas Lee, Introduction, Chapter Twelve: Harms, Chapter Fourteen: Eldred II, Conclusion
    Causby, Tinie, Introduction, Chapter Twelve: Harms, Chapter Fourteen: Eldred II, Conclusion
    CBS, Chapter Two: “Mere Copyists”
    CD-ROMs, film clips used in, Chapter Eight: Transformers-Chapter Eight: Transformers
    CDs
    copyright marking of, Marking
    foreign piracy of, Piracy I-Piracy I
    mix technology and, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    preference data on, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    prices of, 4. Liberate the Music—Again
    sales levels of, Piracy II-Piracy II
    cell phones, music streamed over, 4. Liberate the Music—Again
    chimeras, Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    Christensen, Clayton M., Piracy II, Market: Concentration
    Clark, Kim B., Market: Concentration
    CNN, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Coase, Ronald, Chapter Thirteen: Eldred
    Code (Lessig), Preface, Chapter Ten: “Property”
    CodePink Women in Peace, Preface, Conclusion
    Coe, Brian, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Comcast, Market: Concentration
    comics, Japanese, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    commerce, interstate, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Commerce, U.S. Department of, Why Hollywood Is Right
    commercials, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Market: Concentration-Market: Concentration
    common law, Chapter Six: Founders
    Commons, John R., Chapter Ten: “Property”
    composer's rights vs. producers' rights in, Piracy II
    composers, copyright protections of, Piracy II
    compulsory license, Recorded Music-Recorded Music
    computer games, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Conger, Chapter Six: Founders
    Congress, U.S.
    constitutional powers of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    copyright terms extended by, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in constitutional Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    on copyright laws, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Law: Duration-Law: Duration, Constraining Innovators
    on radio, Constraining Innovators
    on recording industry, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    on VCR technology, Piracy II
    Supreme Court restraint on, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Conrad, Paul, Architecture and Law: Force
    Constitution, U.S.
    Commerce Clause of, Chapter Thirteen: Eldred
    copyright purpose established in, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    First Amendment to, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    on creative property, Beginnings
    Progress Clause of, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    structural checks and balances of, Beginnings
    contracts, Architecture and Law: Force
    Conyers, John, Jr., Chapter Eleven: Chimera
    cookies, Internet, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    copyleft licenses, Conclusion
    copyright, Chapter One: Creators
    (see also copyright law)
    as narrow monopoly right, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    constitutional purpose of, Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred
    duration of, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders, Beginnings, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    four regulatory modalities on, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right, Beginnings
    in perpetuity, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    marking of, Law: Scope-Law: Scope
    of natural authors vs. corporations, Law: Duration
    renewability of, Chapter Six: Founders, Law: Duration-Law: Duration
    scope of, Law: Scope-Law: Scope
    usage restrictions attached to, Chapter Six: Founders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    voluntary reform efforts on, Afterword-Afterword, Us, now-Rebuilding Free Culture: One Idea
    Copyright Act (1790), Law: Duration-Law: Duration, Law: Scope-Law: Scope
    copyright infringement lawsuits
    against student file sharing, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    commercial creativity as primary purpose of, Introduction-Introduction
    distribution technology targeted in, Constraining Innovators
    exaggerated claims of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators
    in recording industry, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    individual defendants intimidated by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    statutory damages of, Chapter Three: Catalogs
    willful infringement findings in, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    zero tolerance in, Piracy II-Piracy II
    copyright law
    as ex post regulation modality, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    as protection of creators, Introduction, Beginnings-Beginnings
    copies as core issue of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity impeded by, “Piracy”
    development of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    English, “Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    European, Law: Scope
    fair use and, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    felony punishment for infringement of, Chapter Thirteen: Eldred
    history of American, Beginnings-Law: Duration
    innovation hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    innovative freedom balanced with fair compensation in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Japanese, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    on music recordings, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II
    on republishing vs. transformation of original work, “Piracy”-“Piracy”, Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    registration requirement of, Law: Scope-Law: Scope
    scope of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    statutory licenses in, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II-Piracy II, Constraining Innovators
    technology as automatic enforcer of, Architecture and Law: Force
    term extensions in, Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    two central goals of, Piracy II
    corporations
    copyright terms for, Law: Duration
    in pharmaceutical industry, Conclusion-Conclusion
    Country of the Blind, The (Wells), Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    Court of Appeals
    Ninth Circuit, Chapter Eight: Transformers
    cover songs, Recorded Music
    Creative Commons, Conclusion, Rebuilding Free Culture: One Idea-Rebuilding Free Culture: One Idea
    creative property, “Piracy”
    (see also intellectual property rights)
    common law protections of, Law: Duration
    constitutional tradition on, Beginnings-Beginnings
    if value, then right theory of, “Piracy”-“Piracy”
    other property rights vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    creativity, “Piracy”
    (see also innovation)
    by transforming previous works, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    legal restrictions on, “Piracy”-“Piracy”
    Crichton, Michael, Chapter Two: “Mere Copyists”
    criminal justice system, Market: Concentration
    Crosskey, William W., Law: Duration
    CTEA, Law: Duration
    (see also Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998))
    culture, Introduction
    (see also free culture)
    commercial vs. noncommercial, Introduction-Introduction
    Cyber Rights (Godwin), Chapter Two: “Mere Copyists”

    D

    Daguerre, Louis, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Daley, Elizabeth, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    DAT (digital audio tape), Piracy II
    Data General, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Day After Trinity, The, Chapter Seven: Recorders
    DDT, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Dean, Howard, Chapter Two: “Mere Copyists”
    democracy
    digital sharing within, Constraining Creators
    in technologies of expression, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media concentration and, Market: Concentration
    public discourse in, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    semiotic, 4. Liberate the Music—Again
    Democratic Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    derivative works
    fair use vs., Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    historical shift in copyright coverage of, Law: Scope-Law: Scope
    piracy vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    technological developments and, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    developing countries, foreign patent costs in, Conclusion-Conclusion
    digital cameras, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right
    Digital Copyright (Litman), Constraining Innovators
    Diller, Barry, Market: Concentration
    Disney, Inc., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Ten: “Property”, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Disney, Walt, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II, Chapter Nine: Collectors, Law: Scope, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Doctorow, Cory, Piracy II
    doctors malpractice claims against, Constraining Creators
    documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    domain names, Registration and renewal
    Donaldson v. Beckett, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Donaldson, Alexander, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Douglas, William O., Introduction-Introduction
    doujinshi comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piracy II
    Drahos, Peter, Piracy I, Conclusion
    Dreyfuss, Rochelle, “Piracy”
    driving speed, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Drucker, Peter, Chapter Eight: Transformers
    drugs
    pharmaceutical, Conclusion-Conclusion
    Dryden, John, Chapter Six: Founders
    Duck and Cover film, Chapter Nine: Collectors
    Dylan, Bob, Conclusion

    E

    e-books, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    e-mail, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Eagle Forum, Chapter Thirteen: Eldred
    Eastman, George, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Edison, Thomas, Introduction
    education
    in media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    tinkering as means of, Chapter Three: Catalogs
    Eldred, Eric, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    elections, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    electoral college, Beginnings
    Electronic Frontier Foundation, Architecture and Law: Force, Corrupting Citizens
    Else, Jon, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    EMI, Market: Concentration, Constraining Innovators
    England, copyright laws developed in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Enlightenment, Chapter Six: Founders
    environmentalism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    ephemeral films, Chapter Nine: Collectors
    Errors and Omissions insurance, Chapter Seven: Recorders
    Erskine, Andrew, Chapter Six: Founders
    expression, technologies of
    democratic, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy and, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    F

    fair use, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in documentary film, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Internet burdens on, Law and Architecture: Reach
    legal intimidation tactics against, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Fallows, James, Market: Concentration
    Fanning, Shawn, Piracy II
    Faraday, Michael, Introduction
    farming, Why Hollywood Is Right
    FCC
    on FM radio, Introduction-Introduction
    feudal system, Conclusion-Conclusion
    film industry
    luxury theatres vs. video piracy in, 4. Liberate the Music—Again
    trailer advertisements of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    films
    animated, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    archive of, Chapter Nine: Collectors
    fair use of copyrighted material in, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    multiple copyrights associated with, Chapter Seven: Recorders
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    First Amendment, Introduction, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach, Market: Concentration
    first-sale doctrine, Law and Architecture: Reach
    Fisher, William, 4. Liberate the Music—Again
    Florida, Richard, “Piracy”
    FM radio, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    Forbes, Steve, Chapter Fourteen: Eldred II
    formalities, Law: Scope-Law: Scope
    Fourneaux, Henri, Recorded Music-Recorded Music
    Fox (film company), Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Fox, William, Film
    free culture
    derivative works based on, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders
    four modalities of constraint on, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    permission culture vs., Introduction
    restoration efforts on previous aspects of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Free for All (Wayner), Rebuilding Free Culture: One Idea
    free market, technological changes in, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    free software/open-source software (FS/OSS), Piracy I, Conclusion-Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Fried, Charles, Chapter Thirteen: Eldred
    Friedman, Milton, Chapter Thirteen: Eldred
    Frost, Robert, Chapter Thirteen: Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Architecture and Law: Force, Constraining Innovators

    G

    Garlick, Mia, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Gates, Bill, Why Hollywood Is Right, Conclusion
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Conclusion
    generic drugs, Conclusion
    German copyright law, Chapter Fourteen: Eldred II
    Gershwin, George, Chapter Thirteen: Eldred
    Gil, Gilberto, Conclusion
    Ginsburg, Ruth Bader, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Girl Scouts, “Piracy”
    Global Positioning System, Conclusion
    GNU/Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Godwin, Mike, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Goldstein, Paul, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Google, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    GPL (General Public License), Conclusion
    Gracie Films, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grimm fairy tales, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Thirteen: Eldred
    Grisham, John, Recorded Music-Recorded Music, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Groening, Matt, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Grokster, Ltd., Constraining Innovators

    H

    hacks, Architecture and Law: Force
    Hal Roach Studios, Chapter Thirteen: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handguns, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Hawthorne, Nathaniel, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Henry V, Chapter Six: Founders
    Henry VIII, King of England, Chapter Six: Founders
    Herrera, Rebecca, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Heston, Charlton, Cable TV
    history, records of, Chapter Nine: Collectors
    HIV/AIDS therapies, Conclusion-Conclusion
    Hollings, Fritz, Constraining Innovators
    Hollywood film industry, Film
    (see also film industry)
    House of Lords, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Hummer Winblad, Constraining Innovators
    Hummer, John, Constraining Innovators
    Hyde, Rosel H., Cable TV

    I

    IBM, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    if value, then right theory, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Four: “Pirates”
    images, ownership of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Constraining Creators
    innovation, Piracy II
    (see also creativity)
    industry establishment opposed to, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    insecticide, environmental consequences of, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    Intel, Constraining Innovators, Chapter Thirteen: Eldred
    intellectual property rights, Introduction-Introduction
    international organization on issues of, Conclusion-Conclusion
    of drug patents, Conclusion-Conclusion
    international law, Conclusion-Conclusion
    Internet
    blogs on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    books on, Piracy II-Piracy II, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    copyright applicability altered by technology of, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    copyright regulatory balance lost with, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    development of, Introduction-Introduction, Conclusion, Us, now-Us, now
    domain name registration on, Registration and renewal
    efficient content distribution on, “Piracy”
    initial free character of, Us, now-Us, now
    news events on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    peer-generated rankings on, Chapter Two: “Mere Copyists”
    privacy protection on, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    public discourse conducted on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    radio on, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    search engines used on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Internet Archive, Chapter Nine: Collectors
    Internet Explorer, Piracy I
    interstate commerce, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Iraq war, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    ISPs (Internet service providers), user identities revealed by, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Creators, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    Iwerks, Ub, Chapter One: Creators

    J

    Japanese comics, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Jaszi, Peter, Chapter Thirteen: Eldred
    Jefferson, Thomas, “Property”, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Johnson, Lyndon, Chapter Ten: “Property”
    Johnson, Samuel, Chapter Six: Founders
    Jones, Day, Reavis and Pogue (Jones Day), Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Jonson, Ben, Chapter Six: Founders
    Jordan, Jesse, Chapter Three: Catalogs, Constraining Creators
    journalism, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    jury system, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Just Think!, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”

    K

    Kahle, Brewster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors, Chapter Thirteen: Eldred
    Kaplan, Benjamin, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Kazaa, Piracy II
    Keaton, Buster, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Kelly, Kevin, Chapter Fourteen: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Chapter Thirteen: Eldred
    Kennedy, John F., Chapter Ten: “Property”, Constraining Innovators
    Kittredge, Alfred, Recorded Music-Recorded Music
    knowledge, freedom of, Chapter Six: Founders
    Kodak cameras, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Constraining Creators
    Kodak Primer, The (Eastman), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Kozinski, Alex, Piracy II
    Krim, Jonathan, Conclusion-Conclusion

    L

    land ownership, air traffic and, Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
    Laurel and Hardy Films, Chapter Thirteen: Eldred
    law
    as constraint modality, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right
    common vs. positive, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    databases of case reports in, Piracy I, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    federal vs. state, Law: Duration-Law: Duration
    law schools, Corrupting Citizens
    Leaphart, Walter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Lear, Norman, Market: Concentration
    legal realist movement, Together
    legal system, attorney costs in, Chapter Three: Catalogs
    Lessig, Lawrence, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force, Constraining Innovators
    Eldred case involvement of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in international debate on intellectual property, Conclusion-Conclusion
    Lessing, Lawrence, Introduction-Introduction
    Lexis and Westlaw, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    libraries
    archival function of, Chapter Nine: Collectors
    journals in, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    of public-domain literature, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    privacy rights in use of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Library of Congress, Chapter Nine: Collectors, Constraining Innovators
    Licensing Act (1662), Chapter Six: Founders
    Liebowitz, Stan, Piracy I, Piracy II, 5. Fire Lots of Lawyers
    Linux operating system, Piracy I, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Litman, Jessica, Introduction, Constraining Innovators
    Lofgren, Zoe, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lott, Trent, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Lovett, Lyle, Radio, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators, Chapter Fourteen: Eldred II
    Lucas, George, Chapter Seven: Recorders
    Lucky Dog, The, Chapter Thirteen: Eldred

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piracy II, Chapter Ten: “Property”
    manga, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Mansfield, William Murray, Lord, “Piracy”-“Piracy”, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Marijuana Policy Project, Market: Concentration
    market competition, Why Hollywood Is Right, Law and Architecture: Reach
    market constraints, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    Marx Brothers, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    McCain, John, Market: Concentration
    media
    blog pressure on, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    commercial imperatives of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    ownership concentration in, Introduction-Introduction, Chapter Two: “Mere Copyists”
    media literacy, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Mehra, Salil, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    MGM, Chapter Ten: “Property”
    Michigan Technical University, Chapter Three: Catalogs
    Mickey Mouse, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope
    Microsoft, Chapter Eight: Transformers
    competitive strategies of, Piracy I
    government case against, Architecture and Law: Force
    international software piracy of, Piracy I
    network file system of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    on free software, Conclusion-Conclusion
    Windows operating system of, Piracy I
    WIPO meeting opposed by, Conclusion
    Millar v. Taylor, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Milton, John, Chapter Six: Founders
    monopoly, copyright as, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Monroe, Marilyn, Constraining Innovators
    Morrison, Alan, Chapter Thirteen: Eldred
    Movie Archive, Chapter Nine: Collectors
    Moyers, Bill, Market: Concentration
    MP3 players, Constraining Innovators
    MP3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    MP3s, Why Hollywood Is Right
    MTV, Piracy II
    Müller, Paul Hermann, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right
    music publishing, “Piracy”, Recorded Music-Recorded Music
    music recordings (see peer-to-peer (p2p) file sharing) (see recording industry)
    total number of, Chapter Nine: Collectors
    MusicStore, 4. Liberate the Music—Again
    my.mp3.com, Constraining Innovators-Constraining Innovators

    N

    Napster, Chapter Two: “Mere Copyists”, Piracy II-Piracy II, Chapter Eight: Transformers
    infringing material blocked by, Piracy II-Piracy II
    number of registrations on, Piracy II
    range of content on, Piracy II
    recording industry tracking users of, Corrupting Citizens-Corrupting Citizens
    replacement of, Piracy II
    venture capital for, Constraining Innovators
    Nashville Songwriters Association, Chapter Thirteen: Eldred
    National Writers Union, Chapter Thirteen: Eldred
    NBC, Market: Concentration
    Needleman, Rafe, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    NET (No Electronic Theft) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduction, 4. Liberate the Music—Again
    Netscape, Piracy I
    New Hampshire (Frost), Chapter Thirteen: Eldred
    news coverage, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors
    newspapers
    archives of, Chapter Nine: Collectors
    ownership consolidation of, Market: Concentration-Market: Concentration
    Nick and Norm anti-drug campaign, Market: Concentration
    Nimmer, David, Chapter Eight: Transformers
    Nimmer, Melville, 5. Fire Lots of Lawyers
    Ninth Circuit Court of Appeals, Chapter Eight: Transformers
    No Electronic Theft (NET) Act (1998), Chapter Thirteen: Eldred
    norms, regulatory influence of, Chapter Ten: “Property”, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right

    O

    O'Connor, Sandra Day, Chapter Thirteen: Eldred
    Olafson, Steve, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Olson, Theodore B., Chapter Thirteen: Eldred
    open-source software (see free software/open-source software (FS/OSS))
    Oppenheimer, Matt, Chapter Three: Catalogs
    originalism, Chapter Thirteen: Eldred
    Orwell, George, Chapter Nine: Collectors-Chapter Nine: Collectors

    P

    parallel importation, Conclusion-Conclusion
    Paramount Pictures, Chapter Ten: “Property”
    Patent and Trademark Office, U.S., Conclusion-Conclusion
    patents
    future patents vs. future copyrights in, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    in public domain, Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred
    on film technology, Film-Film
    on pharmaceuticals, Conclusion-Conclusion
    Patterson, Raymond, Chapter Six: Founders
    peer-to-peer (p2p) file sharing
    efficiency of, “Piracy”-“Piracy”
    felony punishments for, Chapter Thirteen: Eldred
    four types of, Piracy II-Piracy II
    infringement protections in, Piracy II-Piracy II
    regulatory balance lost in, Why Hollywood Is Right
    permission culture
    free culture vs., Introduction
    transaction cost of, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    permissions
    photography exempted from, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    pharmaceutical patents, Conclusion-Conclusion
    photography, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piracy II, Constraining Innovators
    piracy
    derivative work vs., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Law: Scope-Law: Scope, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    in Asia, Piracy I, 4. Liberate the Music—Again
    in development of content industry, Chapter Four: “Pirates”-Cable TV
    player pianos, Recorded Music
    PLoS (Public Library of Science), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Pogue, David, Preface-Preface
    political discourse, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Politics, (Aristotle), Architecture and Law: Force
    Porgy and Bess, Chapter Thirteen: Eldred
    pornography, Chapter Thirteen: Eldred
    positive law, Chapter Six: Founders
    power, concentration of, Preface-Preface, Introduction
    Prelinger, Rick, Chapter Nine: Collectors
    Princeton University, Chapter Three: Catalogs
    privacy rights, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Progress Clause, Beginnings-Beginnings, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Promises to Keep (Fisher), 4. Liberate the Music—Again-4. Liberate the Music—Again
    property rights
    air traffic vs., Introduction-Introduction, 3. Free Use Vs. Fair Use
    feudal system of, Conclusion-Conclusion
    intangibility of, “Property”
    proprietary code, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    protection of artists vs. business interests, Introduction
    Public Citizen, Chapter Thirteen: Eldred
    public domain
    access fees for material in, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    balance of U.S. content in, Law: Duration-Law: Duration
    defined, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    e-book restrictions on, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    English legal establishment of, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    future patents vs. future copyrights in, Law: Duration-Law: Duration
    library of works derived from, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    license system for rebuilding of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Free Culture: One Idea
    public projects in, Conclusion
    traditional term for conversion to, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    Public Enemy, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Public Library of Science (PLoS), Conclusion, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples

    Q

    Quayle, Dan, Chapter Nine: Collectors

    R

    radio
    FM spectrum of, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right
    music recordings played on, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    ownership consolidation in, Market: Concentration-Market: Concentration
    railroad industry, Why Hollywood Is Right
    rap music, Rebuilding Free Culture: One Idea
    RCA, Introduction-Introduction, Why Hollywood Is Right, Afterword
    Reagan, Ronald, Chapter Thirteen: Eldred, Conclusion
    Real Networks, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    recording industry
    artist remuneration in, Chapter Three: Catalogs, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    copyright infringement lawsuits of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    copyright protections in, Piracy II
    Internet radio hampered by, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    radio broadcast and, Radio-Radio, Piracy II, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    statutory license system in, Recorded Music-Recorded Music
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    copyright infringement lawsuits filed by, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators
    intimidation tactics of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    lobbying power of, Chapter Three: Catalogs, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    on Internet radio fees, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    regulation
    as establishment protectionism, Why Hollywood Is Right-Why Hollywood Is Right, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    four modalities of, Chapter Ten: “Property”-Why Hollywood Is Right
    outsize penalties of, Constraining Innovators
    Rehnquist, William H., Chapter Thirteen: Eldred
    remote channel changers, Why Hollywood Is Right
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    computer network search engine of, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Republican Party, Chapter Fourteen: Eldred II
    Rise of the Creative Class, The (Florida), “Piracy”
    Roberts, Michael, Constraining Innovators
    robotic dog, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Rogers, Fred, Architecture and Law: Force
    Romeo and Juliet (Shakespeare), Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Rose, Mark, Chapter Six: Founders, Acknowledgments
    RPI (see Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Law: Scope
    Russel, Phil, Recorded Music

    S

    Safire, William, Preface, Conclusion
    San Francisco Opera, Chapter Seven: Recorders
    Sarnoff, David, Introduction
    Scalia, Antonin, Chapter Thirteen: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Chapter Thirteen: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Chapter Thirteen: Eldred
    scientific journals, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Scottish publishers, Chapter Six: Founders
    search engines, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    Seasons, The (Thomson), Chapter Six: Founders
    semiotic democracy, 4. Liberate the Music—Again
    Senate, U.S., Beginnings
    September 11, 2001, terrorist attacks of, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”, Chapter Nine: Collectors
    Shakespeare, William, Chapter One: Creators, Chapter Six: Founders
    sheet music, “Piracy”, Recorded Music
    Silent Spring (Carson), Why Hollywood Is Right
    Simpsons, The, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    single nucleotied polymorphisms (SNPs), Conclusion
    Sonny Bono Copyright Term Extension Act (CTEA) (1998), Law: Duration-Law: Duration, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    Supreme Court challenge of, 5. Fire Lots of Lawyers
    Sony
    Aibo robotic dog produced by, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Betamax technology developed by, Piracy II-Piracy II
    Sony Pictures Entertainment, Chapter Ten: “Property”
    Sousa, John Philip, Recorded Music
    South Africa, Republic of, pharmaceutical imports by, Conclusion-Conclusion
    speech, freedom of
    constitutional guarantee of, Why Hollywood Is Right
    speeding, constraints on, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Stallman, Richard, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples-Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Stanford University, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Star Wars, Chapter Seven: Recorders
    Statute of Anne (1710), Chapter Six: Founders, Law: Duration
    Statute of Monopolies (1656), Chapter Six: Founders
    statutory damages, Chapter Three: Catalogs
    statutory licenses, Recorded Music-Recorded Music, Piracy II, Constraining Innovators
    Steamboat Bill, Jr., Chapter One: Creators-Chapter One: Creators, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Steamboat Willie, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    steel industry, Why Hollywood Is Right
    Stevens, Ted, Preface
    Steward, Geoffrey, Chapter Thirteen: Eldred
    Superman comics, Chapter One: Creators
    Supreme Court, U.S.
    access to opinions of, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    congressional actions restrained by, Chapter Thirteen: Eldred
    factions of, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    House of Lords vs., Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    on airspace vs. land rights, Introduction-Introduction
    on balance of interests in copyright law, Piracy II
    on television advertising bans, Market: Concentration
    Sutherland, Donald, Chapter Eight: Transformers

    T

    Talbot, William, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tatel, David, Chapter Thirteen: Eldred
    Tauzin, Billy, Constraining Innovators
    Taylor, Robert, Chapter Six: Founders
    technology
    copyright enforcement controlled by, Architecture and Law: Force
    copyright intent altered by, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    established industries threatened by changes in, Why Hollywood Is Right
    legal murkiness on, Constraining Innovators
    television
    advertising on, Chapter Two: “Mere Copyists”, Why Hollywood Is Right, Market: Concentration-Market: Concentration
    cable vs. broadcast, 4. Liberate the Music—Again
    controversy avoided by, Market: Concentration
    Television Archive, Chapter Nine: Collectors
    Thomas, Clarence, Chapter Thirteen: Eldred
    Thomson, James, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    Thurmond, Strom, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tocqueville, Alexis de, Chapter Two: “Mere Copyists”
    Tonson, Jacob, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    tort reform, Constraining Creators
    Torvalds, Linus, Rebuilding Freedoms Previously Presumed: Examples
    Turner, Ted, Conclusion
    Twentieth Century Fox, Chapter Ten: “Property”

    U

    United Kingdom
    history of copyright law in, Chapter Six: Founders-Chapter Six: Founders
    public creative archive in, Conclusion
    United States Trade Representative (USTR), Conclusion
    United States v. Lopez, Chapter Thirteen: Eldred-Chapter Thirteen: Eldred
    United States v. Morrison, Chapter Thirteen: Eldred
    Universal Music Group, Market: Concentration, Constraining Innovators
    Universal Pictures, Chapter Ten: “Property”
    university computer networks, p2p sharing on, Chapter Three: Catalogs-Chapter Three: Catalogs
    used record sales, Piracy II

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Chapter One: Creators, Film, Chapter Six: Founders, Architecture and Law: Force, Together
    Valenti, Jack
    background of, Chapter Ten: “Property”-Chapter Ten: “Property”
    Eldred Act opposed by, Chapter Fourteen: Eldred II
    on creative property rights, Introduction, Law and Architecture: Reach
    on VCR technology, Piracy II-Piracy II
    perpetual copyright term proposed by, Chapter Thirteen: Eldred
    Vanderbilt University, Chapter Nine: Collectors
    VCRs, Constraining Innovators, 4. Liberate the Music—Again
    venture capitalists, Constraining Innovators
    veterans' pensions, 2. Shorter Terms
    Video Pipeline, Law and Architecture: Reach-Law and Architecture: Reach
    Vivendi Universal, Chapter Eleven: Chimera, Constraining Innovators-Constraining Innovators
    von Lohmann, Fred, Corrupting Citizens

    W

    Wagner, Richard, Chapter Seven: Recorders-Chapter Seven: Recorders
    Warner Brothers, Chapter Ten: “Property”, Architecture and Law: Force-Architecture and Law: Force
    Warner Music Group, Market: Concentration
    Warren, Samuel D., Chapter Two: “Mere Copyists”
    Way Back Machine, Chapter Nine: Collectors
    Wayner, Peter, Rebuilding Free Culture: One Idea
    Web sites, domain name registration of, Registration and renewal
    Web-logs (blogs), Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Webster, Noah, Introduction
    Wellcome Trust, Conclusion
    Wells, H. G., Chapter Eleven: Chimera-Chapter Eleven: Chimera
    White House press releases, Chapter Nine: Collectors
    willful infringement, Law and Architecture: Reach
    Windows, Piracy I
    Winer, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”-Chapter Two: “Mere Copyists”
    Winick, Judd, Chapter One: Creators-Chapter One: Creators
    WJOA, Market: Concentration
    World Intellectual Property Organization (WIPO), Conclusion-Conclusion
    World Summit on the Information Society (WSIS), Conclusion-Conclusion
    World Trade Center, Chapter Two: “Mere Copyists”
    World Wide Web, Conclusion
    WorldCom, Constraining Creators
    WRC, Market: Concentration
    Wright brothers, Introduction-Introduction

    Y

    Yanofsky, Dave, Chapter Two: “Mere Copyists”

    Z

    Zimmerman, Edwin, Cable TV
    Zittrain, Jonathan, “Piracy”, Law: Scope

    Free culture: How big media uses technology and the law to lock down culture and control creativity / Lawrence Lessig.

    @@ -12211,8 +12211,9 @@ Copyright http://free-culture.cc/

    Published in English and Norwegian Bokmål 2015 by Petter Reinholdtsen -with help from many volunteers. Typeset with dblatex using the font -Crimson Text. +with help from many volunteers. Typeset with +dblatex using the +font Crimson Text.

    First published 2004 by The Penguin Press.

    diff --git a/archive/freeculture.mobi b/archive/freeculture.mobi index 1042a69..48a7e8e 100644 Binary files a/archive/freeculture.mobi and b/archive/freeculture.mobi differ diff --git a/archive/freeculture.nb.epub b/archive/freeculture.nb.epub index c9a001d..b024e97 100644 Binary files a/archive/freeculture.nb.epub and b/archive/freeculture.nb.epub differ diff --git a/archive/freeculture.nb.html b/archive/freeculture.nb.html index 15e763a..57c768a 100644 --- a/archive/freeculture.nb.html +++ b/archive/freeculture.nb.html @@ -1,5 +1,5 @@ Fri kultur

    Fri kultur

    Hvordan store medieaktører bruker teknologi og rettsvesenet til å begrense -kulturen og kontrollere kreativiteten

    Lawrence Lessig

    Versjon 2004-02-10

    Opphavsrett © 2004 Lawrence Lessig

    +kulturen og kontrollere kreativiteten

    Lawrence Lessig

    Versjon 2004-02-10

    Opphavsrett © 2004 Lawrence Lessig

    Creative Commons, noen rettigheter forbeholdt

    Denne boken er lisensiert med en Creative Commons-lisens. Denne lisensen @@ -36,7 +36,7 @@ Code: And Other Laws of Cyberspace (1999)

    Til Eric Eldred – hvis arbeid først trakk meg til denne saken, og for hvem saken fortsetter. -

    Forord
    Introduksjon
    I. «Piratvirksomhet»
    1. Kapittel en: Skaperne
    2. Kapittel to: «Kun etterapere»
    3. Kapittel tre: Kataloger
    4. Kapittel fire: «Pirater»
    4.1. Film
    4.2. Innspilt musikk
    4.3. Radio
    4.4. Kabel-TV
    5. Kapittel fem: «Piratvirksomhet»
    5.1. Piratvirksomhet I
    5.2. Piratvirksomhet II
    II. «Eiendom»
    6. Kapittel seks: Grunnleggerne
    7. Kapittel syv: Innspillerne
    8. Kapittel åtte: Omformerne
    9. Kapittel ni: Samlere
    10. Kapittel ti: «Eiendom»
    10.1. Hvorfor Hollywood har rett
    10.2. Opphav
    10.3. Loven: Varighet
    10.4. Loven: Omfang
    10.5. Lov og arkitektur: Rekkevidde
    10.6. Arkitektur og lov: Makt
    10.7. Marked: Konsentrering
    10.8. Sammen
    III. Nøtter
    11. Kapittel elleve: Kimære
    12. Kapittel tolv: Skader
    12.1. Legger bånd på skaperne
    12.2. Legger bånd på oppfinnere
    12.3. Skader borgere
    IV. Maktfordeling
    13. Kapittel tretten: Eldred
    14. Kapittel fjorten: Eldred II
    Konklusjon
    Etterord
    1. Oss, nå
    1.1. Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    1.2. Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    2. Dem, snart
    2.1. 1. Flere formaliteter
    2.1.1. Registrering og fornying
    2.1.2. Merking
    2.2. 2. Kortere vernetid
    2.3. 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    2.4. 4. Frigjør musikken – igjen
    2.5. 5. Spark en masse advokater
    Notater
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    Takk til
    Om denne utgaven
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    Forord

    +

    Forord
    Introduksjon
    I. «Piratvirksomhet»
    1. Kapittel en: Skaperne
    2. Kapittel to: «Kun etterapere»
    3. Kapittel tre: Kataloger
    4. Kapittel fire: «Pirater»
    4.1. Film
    4.2. Innspilt musikk
    4.3. Radio
    4.4. Kabel-TV
    5. Kapittel fem: «Piratvirksomhet»
    5.1. Piratvirksomhet I
    5.2. Piratvirksomhet II
    II. «Eiendom»
    6. Kapittel seks: Grunnleggerne
    7. Kapittel syv: Innspillerne
    8. Kapittel åtte: Omformerne
    9. Kapittel ni: Samlere
    10. Kapittel ti: «Eiendom»
    10.1. Hvorfor Hollywood har rett
    10.2. Opphav
    10.3. Loven: Varighet
    10.4. Loven: Omfang
    10.5. Lov og arkitektur: Rekkevidde
    10.6. Arkitektur og lov: Makt
    10.7. Marked: Konsentrering
    10.8. Sammen
    III. Nøtter
    11. Kapittel elleve: Kimære
    12. Kapittel tolv: Skader
    12.1. Legger bånd på skaperne
    12.2. Legger bånd på oppfinnere
    12.3. Skader borgere
    IV. Maktfordeling
    13. Kapittel tretten: Eldred
    14. Kapittel fjorten: Eldred II
    Konklusjon
    Etterord
    1. Oss, nå
    1.1. Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    1.2. Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    2. Dem, snart
    2.1. 1. Flere formaliteter
    2.1.1. Registrering og fornying
    2.1.2. Merking
    2.2. 2. Kortere vernetid
    2.3. 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    2.4. 4. Frigjør musikken – igjen
    2.5. 5. Spark en masse advokater
    Notater
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    Forord

    I slutten av sin gjennomgang av min første bok Code: And Other Laws of Cyberspace, skrev David Pogue, en glimrende skribent og forfatter av utallige tekniske og @@ -63,7 +63,7 @@ for slagene som nå utkjempes om livet online fundamentalt påvirker «folk som ikke er pålogget.» Det finnes ingen bryter som kan isolere oss fra Internetts påvirkning. -

    +

    Men i motsetning til boken Code, er tema her ikke så mye Internett i seg selv. I stedet er boken om konsekvensen av Internett for en del av vår tradisjon som er mye mer grunnleggende, og uansett hvor hardt @@ -72,7 +72,7 @@ dette er for en geek-wanna-be Den tradisjonen er hvordan vår kultur blir skapt. Som jeg vil forklare i sidene som følger, kommer vi fra en tradisjon av «fri kultur» – ikke «fri» som i «fri bar» (for å låne et -uttrykk fra stifteren av fri programvarebevegelsen[2]), men «fri» som i +uttrykk fra stifteren av fri programvarebevegelsen[2]), men «fri» som i «talefrihet,» «fritt marked,» «frihandel,» «fri konkurranse,» «fri vilje» og «frie valg.» En fri kultur støtter og @@ -93,7 +93,7 @@ definert det tjuende høyresiden, eller er uinteressert i det skillet, så bør historien jeg forteller her forstyrre deg. For endringene jeg beskriver påvirker verdier som begge sider av vår politiske kultur anser som grunnleggende. -

    +

    Vi så et glimt av dette tverrpolitiske raseriet på forsommeren i 2003. Da Federal Communications Commission (FCC) vurderte endringer i reglene for medieeierskap som ville slakke på begrensningene rundt mediekonsentrering, @@ -108,7 +108,7 @@ H makt – politisk, selskapsmessig, pressemessig, kulturelt – bør være bannlyst av de konservative. Spredningen av makt gjennom lokal kontroll, og derigjennom oppmuntre til individuell deltagelse, er essensen i -føderalismen, og det største uttrykk for demokrati.[3] +føderalismen, og det største uttrykk for demokrati.[3]

    Denne idéen er et element i argumentet til Fri kultur, selv om min fokus ikke bare er på konsentreringen av @@ -118,7 +118,7 @@ endring i det effektive virkeomr endring, og endringen forandrer hvordan vår kultur blir skapt. Den endringen bør bekymre deg – uansett om du bryr deg om Internett eller ikke, og uansett om du er til venstre for Safires eller til høyre. -

    +

    Inspirasjonen til tittelen og mye av argumentet i denne boken kommer fra arbeidet til Richard Stallman og Free Software Foundation. Faktisk, da jeg leste Stallmans egne tekster på nytt, @@ -153,11 +153,11 @@ denne boken er skrevet.


    [1] David Pogue, «Don't Just Chat, Do Something,» New York Times, 30. januar 2000. -

    [2] Richard M. Stallman, Free Software, Free Societies 57 (Joshua Gay, red. 2002). -

    [3] William Safire, «The Great Media Gulp,» New York -Times, 22. mai 2003. +

    [3] William Safire, «The Great Media Gulp,» New York +Times, 22. mai 2003.

    Kapittel . Introduksjon

    Den 17. desember 1903, på en vindfylt strand i Nord-Carolina i nesten hundre sekunder, demonstrerte @@ -170,11 +170,11 @@ den. Da Wright-brødrene fant opp flymaskinen, hevdet rettsvesenet i USA at en grunneier ble antatt å eie ikke bare overflaten på området sitt, men også alt landet under bakken, helt ned til senterpunktet i jorda, og alt volumet -over bakken, «i ubestemt grad, oppover.»[4] I mange år undret lærde over hvordan en best skulle +over bakken, «i ubestemt grad, oppover.»[4] I mange år undret lærde over hvordan en best skulle tolke idéen om at eiendomsretten gikk helt til himmelen. Betød dette at du eide stjernene? Kunne en dømme gjess for at de regelmessig og med vilje tok seg inn på annen manns eiendom? -

    +

    Så kom flymaskiner, og for første gang hadde dette prinsippet i lovverket i USA – og som er helt grunnleggende for vår tradisjon, og akseptert av de viktigste juridiske tenkerne i vår fortid – en betydning. Hvis min @@ -182,7 +182,7 @@ eiendom rekker til himmelen, hva skjer n Har jeg rett til å nekte dem å bruke min eiendom? Har jeg mulighet til å inngå en eksklusiv avtale med Delta Airlines? Kan vi gjennomføre en auksjon for å finne ut hvor mye disse rettighetene er verdt? -

    +

    I 1945 ble disse spørsmålene en føderal sak. Da bøndene Thomas Lee og Tinie Causby i Nord-Carolina begynte å miste kyllinger på grunn av lavtflygende militære fly (vettskremte kyllinger ble hevdet å fly i låveveggene og dø), @@ -192,7 +192,7 @@ hvis det stemte som Blackstone, Kent, og Coke hadde sagt, at deres eiendom strakk seg «i ubestemt grad, oppover,» så hadde regjeringen trengt seg inn på deres eiendom, og Causbyene ønsket å sette en stopper for dette. -

    +

    Høyesterett gikk med på å ta opp Causbys sak. Kongressen hadde vedtatt at luftfartsveiene var tilgjengelige for alle, men hvis ens eiendom virkelig rakk til himmelen, da kunne muligens Kongressens vedtak ha vært i strid med @@ -210,10 +210,10 @@ for utallige s strid med sunn fornuft. Å anerkjenne slike private krav til luftrommet ville blokkere disse motorveiene, seriøst forstyrre muligheten til kontroll og utvikling av dem i fellesskapets interesse, og overføre til privat -eierskap det som kun fellesskapet har et rimelig krav til.[5] +eierskap det som kun fellesskapet har et rimelig krav til.[5]

    «Idéen er i strid med sunn fornuft.» -

    +

    Det er slik rettsvesenet vanligvis fungerer. Ikke ofte like brått eller utålmodig, men til slutt er dette slik loven fungerer. Det var ikke stilen @@ -224,7 +224,7 @@ flere sider, eller kun noen f rettspraksissystem, slik som vårt er, at rettsvesenet tilpasser seg til de aktuelle teknologiene. Og mens den tilpasser seg, så endres den. Idéer som var solide som fjell i en tidsalder knuses i en annen. -

    +

    Eller, det er hvordan ting skjer når det ikke er noen mektige på motsatt side av endringen. Causbyene var bare bønder. Og selv om det uten tvil var mange som dem som var lei av den økende trafikken i luften (og en håper ikke @@ -241,7 +241,7 @@ kraften i det som virket makten til «sunn fornuft» – vinne frem. Deres «personlige interesser» ville ikke få lov til å nedkjempe en åpenbar fordel for fellesskapet. -

    +

    Edwin Howard Armstrong er en av USAs glemte oppfinnergenier. Han dukket opp på oppfinnerscenen etter titaner som @@ -279,7 +279,7 @@ det h Sousa-marsjer ble spilt av fra plater, og en pianosolo og et gitarnummer ble utført. … Musikken ble presentert med en livaktighet som sjeldent, om noen gang før, hadde vært hørt fra en -radio-«musikk-boks.»[6] +radio-«musikk-boks.»[6]

    Som vår egen sunne fornuft forteller oss, hadde Armstrong oppdaget en mye @@ -288,7 +288,7 @@ Armstrong for RCA. RCA var den dominerende akt AM-radiomarkedet. I 1935 var det tusen radiostasjoner over hele USA, men alle stasjonene i de store byene var eid av en liten håndfull selskaper. -

    +

    Presidenten i RCA, David Sarnoff, en venn av Armstrong, var ivrig etter å få Armstrong til å oppdage en måte å fjerne støyen fra AM-radio. Så Sarnoff var ganske spent da Armstrong fortalte ham at han hadde en enhet som fjernet @@ -297,8 +297,8 @@ oppfinnelse, var ikke Sarnoff forn

    Jeg trodde Armstrong ville finne opp et slags filter for å fjerne skurring fra AM-radioen vår. Jeg trodde ikke han skulle starte en revolusjon – -starte en hel forbannet ny industri i konkurranse med RCA.[7] -

    +starte en hel forbannet ny industri i konkurranse med RCA.[7] +

    Armstrongs oppfinnelse truet RCAs AM-herredømme, så selskapet lanserte en kampanje for å kvele FM-radio. Mens FM kan ha vært en overlegen teknologi, var Sarnoff en overlegen taktiker. En forfatter beskrev det slik: @@ -309,7 +309,7 @@ for hvis det fikk utvikle seg uten begrensninger … en komplett endring i maktforholdene rundt radio … og muligens fjerningen av det nøye begrensede AM-systemet som var grunnlaget for fremveksten av RCAs -makt.[8] +makt.[8]

    RCA holdt først teknologien innomhus, og insisterte på at det var nødvendig med ytterligere tester. Da Armstrong, etter to år med testing, ble @@ -325,8 +325,8 @@ FM-radio ville bli forkr

    Serien med slag mot kroppen som FM-radio mottok rett etter krigen, i en serie med avgjørelser manipulert gjennom FCC av de store radiointeressene, -var nesten utrolige i deres kraft og underfundighet.[9] -

    +var nesten utrolige i deres kraft og underfundighet.[9] +

    For å gjøre plass i spektrumet for RCAs nyeste satsingsområde, televisjon, skulle FM-radioens brukere flyttes til et helt nytt band i spektrumet. Sendestyrken til FM-radioene ble også redusert, og gjorde at FM ikke lenger @@ -335,7 +335,7 @@ kunne brukes for av FM-videresendingsstasjoner ville bety at radiostasjonene ville bli nødt til å kjøpe kablede linjer fra AT&T.) Spredningen av FM-radio var dermed kvalt, i hvert fall midlertidig. -

    +

    Armstrong sto imot RCAs innsats. Som svar motsto RCA Armstrongs patenter. Etter å ha bakt FM-teknologi inn i den nye standarden for TV, erklærte RCS patentene ugyldige – uten grunn, og nesten femten år etter at de ble @@ -345,7 +345,7 @@ slutt, samtidig som patentene utl ikke engang dekket Armstrongs advokatregning. Beseiret, knust og nå blakk, skrev Armstrong i 1954 en kort beskjed til sin kone, før han gikk ut av et vindu i trettende etasje og falt i døden. -

    +

    Dette er slik rettsvesenet virker noen ganger. Ikke ofte like tragisk, og sjelden med heltemodig drama, men noen ganger er det slik det virker. Fra @@ -359,13 +359,13 @@ som fjell i en tidsalder, men som overlatt til seg selv, vil falle sammen i en annen, er videreført gjennom denne subtile korrupsjonen av vår politiske prosess. RCA hadde hva Causbyene ikke hadde: Makten til å undertrykke effekten av en teknologisk endring. -

    +

    Det er ingen enkeltoppfinner av Internett. Ei heller er det en god dato som kan brukes til å markere når det ble født. Likevel har Internett i løpet av svært kort tid blitt en del av vanlige amerikaneres liv. Ifølge the Pew Internet and American Life-prosjektet, har 58 prosent av amerikanerne hatt tilgang til Internett i -2002, opp fra 49 prosent to år tidligere.[10] Det tallet kan uten problemer passere to tredjedeler av nasjonen +2002, opp fra 49 prosent to år tidligere.[10] Det tallet kan uten problemer passere to tredjedeler av nasjonen ved utgangen av 2004.

    Etter hvert som Internett er blitt en integrert del av det vanlige liv, har @@ -385,7 +385,7 @@ vil forandre en tradisjon som er like gammel som republikken selv. De fleste, hvis de la merke til denne endringen, ville avvise den. Men de fleste legger ikke engang merke til denne endringen som Internett har introdusert. -

    +

    Vi kan få en følelse av denne endringen ved å skille mellom kommersiell og ikke-kommersiell kultur, ved å knytte rettsvesenets reguleringer til hver av @@ -410,13 +410,13 @@ teater eller TV, delta i fan-klubber, deling av musikk, laging av kassetter Fokuset på loven var kommersiell kreativitet. I starten forsiktig, etter hvert betraktelig, beskytter loven incentivet til skaperne ved å tildele dem en eksklusiv rett til deres kreative verk, slik at de kan selge disse -eksklusive rettighetene på en kommersiell markedsplass.[11] Dette er også, naturligvis, en viktig del av +eksklusive rettighetene på en kommersiell markedsplass.[11] Dette er også, naturligvis, en viktig del av kreativitet og kultur, og det har blitt en viktigere og viktigere del i USA. Men det var på ingen måte dominerende i vår tradisjon. Det var i stedet bare en del, en kontrollert del, balansert mot det frie. -

    +

    Denne grove inndelingen mellom den frie og den kontrollerte har nå blitt -fjernet.[12] Internett har satt scenen for +fjernet.[12] Internett har satt scenen for denne fjerningen, og presset frem av store medieaktører har loven nå påvirket den. For første gang i vår tradisjon, har de vanlige måtene som individer skaper og deler kultur havnet innen rekkevidde for reguleringene @@ -426,7 +426,7 @@ Teknologien som tok vare p den delen av vår kultur som var fri, og bruken av vår kultur som krevde tillatelse – er blitt borte. Konsekvensen er at vi er mindre og mindre en fri kultur, og mer og mer en tillatelseskultur. -

    +

    Denne endringen blir rettferdiggjort som nødvendig for å beskytte kommersiell kreativitet. Og ganske riktig, proteksjonisme er nøyaktig det som motiverer endringen. Men proteksjonismen som rettferdiggjør endringene @@ -438,7 +438,7 @@ Internett til skapt og delt, har samlet seg for å få lovgiverne til å bruke loven til å beskytte selskapene. Dette er historien om RCA og Armstrong, og det er drømmen til Causbyene. -

    +

    For Internett har sluppet løs en ekstraordinær mulighet for mange til å delta i prosessen med å bygge og kultivere en kultur som rekker lagt utenfor lokale grenselinjer. Den makten har endret markedsplassen for å lage og @@ -462,7 +462,7 @@ som skjer i v loven til å beskytte dem mot denne nye, mer effektive, mer levende teknologien for å bygge kultur. De lykkes i deres plan om å gjøre om Internett før Internett gjør om på dem. -

    +

    Det ser ikke slik ut for mange. Kamphandlingene over opphavsrett og Internett er fjernt for de fleste. For de få som følger dem, virker de i hovedsak å handle om et enklere sett med spørsmål – hvorvidt @@ -470,7 +470,7 @@ hovedsak «eiendomsretten» vil bli beskyttet. «Krigen» som har blitt erklært mot teknologiene til Internett – det presidenten for Motion Picture Association of America (MPAA), Jack Valenti, kaller sin -«egen terroristkrig»[13] +«egen terroristkrig»[13] – har blitt rammet inn som en kamp om å følge loven og respektere eiendomsretten. For å vite hvilken side vi bør ta i denne krigen tenker de fleste at vi kun trenger å bestemme om hvorvidt vi er for eiendomsrett eller @@ -488,12 +488,12 @@ og en mye mer dramatisk endring. Min frykt er at, med mindre vi begynner legge merke til denne endringen, så vil krigen for å befri verden fra Internetts «pirater» også fjerne verdier fra vår kultur som har vært integrert i vår tradisjon helt fra starten. -

    +

    Disse verdiene bygget en tradisjon som, for i hvert fall de første 180 årene av vår republikk, garanterte skaperne retten til å bygge fritt på sin fortid, og beskyttet skaperne og innovatørene fra både statlig og privat kontroll. Det første grunnlovstillegget beskyttet skaperne fra statlig -kontroll. Og som professor Neil Netanel med kraft argumenterer,[14] åndsverkslov, skikkelig balansert, beskyttet +kontroll. Og som professor Neil Netanel med kraft argumenterer,[14] åndsverkslov, skikkelig balansert, beskyttet skaperne mot privat kontroll. Vår tradisjon var dermed hverken Sovjet eller tradisjonen til velgjørere. I stedet skar det ut et bredt manøvreringsrom hvor skapere kunne kultivere og utvide vår kultur. @@ -522,7 +522,7 @@ til fred. Det er ingen god grunn for Internett-teknologiene. Det vil være til stor skade for vår tradisjon og kultur hvis den får lov til å fortsette ukontrollert. Vi må forstå kilden til denne krigen. Vi må finne en løsning snart. -

    +

    Lik Causbyenes kamp er denne krigen, delvis, om «eiendomsrett.» Eiendommen i denne krigen er ikke like håndfast som den til Causbyene, og ingen uskyldige kyllinger har så @@ -537,7 +537,7 @@ det var for dem at de nye teknologiene til Internett rette» mot legitime krav til «eiendomsrett.» Det er like klart for oss som det var for dem at loven skulle ta affære for å stoppe denne inntrengingen i annen manns eiendom. -

    +

    Og dermed, når nerder og teknologer forsvarer sin tids Armstrong og Wright-brødrenes teknologi, får de lite sympati fra de fleste av oss. Sunn @@ -545,7 +545,7 @@ fornuft gj er sunn fornuft på samme side som eiendomseierne i denne krigen. I motsetning til hos de heldige Wright-brødrene, har Internett ikke inspirert en revolusjon til fordel for seg. -

    +

    Mitt håp er å skyve denne sunne fornuften videre. Jeg har blitt stadig mer overrasket over kraften til denne idéen om immaterielle rettigheter og, mer viktig, dets evne til å slå av kritisk tanke hos lovmakere og innbyggere. @@ -574,7 +574,7 @@ F fornuft faktisk tror på dette ekstreme? Eller står sunn fornuft i stillhet i møtet med dette ekstreme fordi, som med Armstrong versus RCA, at den mer mektige siden har sikret seg at det har et mye mer mektig standpunkt? -

    +

    Jeg forsøker ikke å være mystisk. Mine egne synspunkter er klare. Jeg mener det var riktig for sunn fornuft å gjøre opprør mot ekstremismen til @@ -585,7 +585,7 @@ like dumt som om lensmannen skulle arrestere en flymaskin for på annen manns eiendom. Men konsekvensene av den nye dumskapen vil bli mye mer dyptgripende. -

    +

    Basketaket som pågår akkurat nå sentrerer seg rundt to idéer: «piratvirksomhet» og «eiendom.» Mitt mål med denne bokens neste to deler er å @@ -614,10 +614,10 @@ de interessene som er mest truet er blant de mest mektige akt deprimerende kompromittert prosess for å utforme lover. Denne boken er historien om nok en konsekvens for denne type korrupsjon – en konsekvens de fleste av oss forblir ukjent med. -


    [4] +


    [4] St. George Tucker, Blackstone's Commentaries 3 (South Hackensack, N.J.: Rothman Reprints, 1969), 18. -

    [5] USA mot Causby, U.S. 328 (1946): 256, 261. Domstolen fant at det kunne være å «ta» hvis regjeringens bruk av sitt land reelt sett hadde ødelagt verdien av eiendommen til Causby. Dette eksemplet ble foreslått for @@ -625,21 +625,21 @@ meg i Keith Aokis flotte stykke, Sovereignty: Notes Toward a cultural Geography of Authorship,» Stanford Law Review 48 (1996): 1293, 1333. Se også Paul Goldstein, Real Property (Mineola, N.Y.: -Foundation Press (1984)), 1112–13. -

    [6] +Foundation Press (1984)), 1112–13. +

    [6] Lawrence Lessing, Man of High Fidelity:: Edwin Howard Armstrong (Philadelphia: J. B. Lipincott Company, 1956), 209. -

    [7] Se «Saints: The Heroes and Geniuses of the Electronic Era,» +

    [7] Se «Saints: The Heroes and Geniuses of the Electronic Era,» første elektroniske kirke i USA, hos www.webstationone.com/fecha, tilgjengelig fra link #1. -

    [8] Lessing, 226. -

    [8] Lessing, 226. +

    [9] Lessing, 256. -

    [10] Amanda Lenhart, «The Ever-Shifting Internet Population: A New Look at Internet Access and the Digital Divide,» Pew Internet and American Life Project, 15. april 2003: 6, tilgjengelig fra link #2. -

    [11] Dette er ikke det eneste formålet med opphavsrett, men det er helt klart hovedformålet med opphavsretten slik den er etablert i føderal grunnlov. Åndsverklovene i delstatene beskyttet historisk ikke bare kommersielle @@ -648,18 +648,18 @@ interesse n åndsverklovene forfatterne makt til å kontrollere spredningen av fakta om seg selv. Se Samuel D. Warren og Louis Brandeis, «The Right to Privacy,» Harvard Law Review 4 (1890): 193, -198–200. -

    [12] +198–200. +

    [12] Se Jessica Litman, Digital Copyright (New York: -Prometheus bøker, 2001), kap. 13. -

    [13] +Prometheus bøker, 2001), kap. 13. +

    [13] Amy Harmon, «Black Hawk Download: Moving Beyond Music, Pirates Use New Tools to Turn the Net into an Illicit Video Club,» New York Times, 17. januar 2002. -

    [14] Neil W. Netanel, «Copyright and a Democratic Civil Society,» -Yale Law Journal 106 (1996): 283. -

    Del I. «Piratvirksomhet»

    +Yale Law Journal 106 (1996): 283. +

    Del I. «Piratvirksomhet»

    Helt siden rettsvesenet begynte å regulere kreative eierrettigheter, har det vært en krig mot «piratvirksomhet.» Det presise omrisset av dette konseptet, @@ -669,8 +669,8 @@ som utvidet omfanget av engelsk

    En person kan bruke kopien til å spille den, men han har ingen rett til å robbe forfatteren for profitten, ved å lage flere kopier og distribuere -etter eget forgodtbefinnende.[15] -

    +etter eget forgodtbefinnende.[15] +

    I dag er vi midt inne i en annen «krig» mot «piratvirksomhet.» Internett har fremprovosert denne krigen. @@ -687,7 +687,7 @@ ikke opphavsrettsbeskyttet innhold. Dermed har det v mengde opphavsrettsbeskyttet innhold. Denne delingen har i sin tur ansporet til krigen, på grunn av at eiere av opphavsretter frykter delingen vil «robbe forfatteren for profitten.» -

    +

    Krigerne har snudd seg til domstolene, til lovgiverne, og i stadig større grad til teknologi for å forsvare sin «eiendom» mot denne «piratvirksomheten.» En generasjon amerikanere, advarer @@ -708,16 +708,16 @@ kreative arbeidet til andre, s tar noe av verdi fra noen andre, bør jeg få tillatelse fra dem. Å ta noe som har verdi fra andre uten tillatelse er galt. Det er en form for piratvirksomhet. -

    +

    Dette synet går dypt i de pågående debattene. Det er hva jussprofessor Rochelle Dreyfuss ved New York University kritiserer som «hvis verdi, -så rettighet»-teorien for kreative eierrettigheter [16] – hvis det finnes verdi, så må noen ha +så rettighet»-teorien for kreative eierrettigheter [16] – hvis det finnes verdi, så må noen ha rettigheten til denne verdien. Det er perspektivet som fikk komponistenes rettighetsorganisasjon, ASCAP, til å saksøke jentespeiderne for å ikke -betale for sangene som jentene sang rundt sine leirbål.[17] Det fantes «verdi» (sangene), så det +betale for sangene som jentene sang rundt sine leirbål.[17] Det fantes «verdi» (sangene), så det måtte ha vært en «rettighet» – til og med i forhold til jentespeiderne. -

    +

    Denne idéen er helt klart en mulig forståelse om hvordan kreative eierrettigheter bør virke. Det er helt klart et mulig design for et @@ -725,7 +725,7 @@ lovsystem som beskytter kreative eierrettigheter. Men teorien om «hvis verdi, så rettighet» for kreative eierrettigheter har aldri vært USAs teori for kreative eierrettigheter. Det har aldri vært vår rettspraksis. -

    +

    I vår tradisjon har immaterielle rettigheter i stedet vært et instrument. Det bidrar til fundamentet for et rikt kreativt samfunn, men forblir underordnet verdien til kreativitet. Dagens debatt har snudd dette helt @@ -736,14 +736,14 @@ Kilden til denne forvirringen er et skille som loven ikke lenger bryr seg om å markere – skillet mellom å publisere på nytt noens verk på den ene siden, og bygge på og gjøre om verket på den andre. Da opphavsretten kom var det kun publisering som ble berørt. Opphavsretten i dag regulerer begge. -

    +

    Før teknologiene til Internett dukket opp, betød ikke denne begrepsmessige sammenblandingen mye. Teknologiene for å publisere var kostbare, som betød at det meste av publisering var kommersiell. Kommersielle aktører kunne håndtere byrden pålagt av loven – til og med byrden med den bysantiske kompleksiteten som åndsverksloven har blitt. Det var bare nok en kostnad ved å drive forretning. -

    +

    Men da Internett dukket opp, forsvant denne naturlige begrensningen til lovens virkeområde. Loven kontrollerer ikke bare kreativiteten til kommersielle skapere, men effektivt sett kreativiteten til alle. Selv om @@ -759,32 +759,32 @@ Akkurat p ekstraordinær mengde med kommersiell og ikke-kommersiell kreativitet, tynger loven denne kreativiteten med sinnsykt kompliserte og vage regler, og med trusselen om uanstendig harde straffer. Vi ser kanskje, som Richard Florida -skriver, «Fremveksten av den kreative klasse»[18] Dessverre ser vi også en ekstraordinær fremvekst av +skriver, «Fremveksten av den kreative klasse»[18] Dessverre ser vi også en ekstraordinær fremvekst av reguleringer av denne kreative klassen. -

    +

    Disse byrdene gir ingen mening i vår tradisjon. Vi bør begynne med å forstå den tradisjonen litt mer, og ved å plassere dagens slag om oppførsel med merkelappen «piratvirksomhet» i sin rette sammenheng. -


    [15] +


    [15] Bach v. Longman, 98 Eng. Rep. 1274 (1777) (Mansfield). -

    [16] Se Rochelle Dreyfuss, «Expressive Genericity: Trademarks as Language in the Pepsi Generation,» Notre Dame Law Review 65 (1990): 397. -

    [17] Lisa Bannon, «The Birds May Sing, but Campers Can't Unless They Pay Up,» Wall Street Journal, 21. august 1996, tilgjengelig fra link #3; Jonathan Zittrain, «Calling Off the Copyright War: In Battle of Property vs. Free Speech, No One Wins,» Boston -Globe, 24. november 2002. -

    [18] +Globe, 24. november 2002. +

    [18] I The Rise of the Creative Class (New York: Basic Books, 2002), dokumenterer Richard Florida en endring i arbeidsstokken mot @@ -792,7 +792,7 @@ kreativitetsarbeide. Hans tekst omhandler derimot ikke direkte de juridiske vilkår som kreativiteten blir muliggjort eller hindret under. Jeg er helt klart enig med ham i viktigheten og betydningen av denne endringen, men jeg tror også at vilkårene som disse endringene blir aktivert under er mye -vanskeligere. +vanskeligere.

    Kapittel 1. Kapittel en: Skaperne

    I 1928 ble en tegnefilmfigur født. En tidlig Mikke Mus debuterte i mai dette året, i en stille flopp ved navn @@ -823,8 +823,8 @@ bl Effekten på vårt lille publikum var intet mindre enn elektrisk. De reagerte nesten instinktivt til denne union av lyd og bevegelse. Jeg trodde de tullet med meg. Så de puttet meg i publikum og satte i gang på nytt. Det -var grufullt, men det var fantastisk. Og det var noe nytt![19] -

    +var grufullt, men det var fantastisk. Og det var noe nytt![19] +

    Disneys daværende partner, og en av animasjonsverdenens mest ekstraordinære talenter, Ub Iwerks, uttalte det sterkere: «Jeg har aldri vært så begeistret i hele mitt liv. Ingenting annet har noensinne vært like @@ -836,7 +836,7 @@ fra Disneys hender – v Gjennom animasjonfilmens tidligere historie var det Disneys oppfinnelser som satte standarden som andre måtte sloss for å oppfylle. Og ganske ofte var Disneys store geni, hans gnist av kreativitet, bygget på arbeidet til andre. -

    +

    Dette er kjent stoff. Det du kanskje ikke vet er at 1928 også markerer en annen viktig overgang. I samme år laget et komedie-geni (i motsetning til tegnefilm-geni) sin siste uavhengig produserte stumfilm. Dette geniet var @@ -852,16 +852,16 @@ popul Steamboat Bill, Jr. kom før Disneys tegnefilm Steamboat Willie. Det er ingen tilfeldighet at titlene er så like. Steamboat Willie er en direkte tegneserieparodi av Steamboat -Bill,[20] og begge bygger på en felles sang +Bill,[20] og begge bygger på en felles sang som kilde. Det er ikke kun fra nyskapningen med synkronisert lyd i The Jazz Singer at vi får Steamboat Willie. Det er også fra Buster Keatons nyskapning Steamboat Bill, Jr., som igjen var inspirert av sangen «Steamboat Bill,» at vi får Steamboat Willie. Og fra Steamboat Willie får vi så Mikke Mus. -

    +

    Denne «låningen» var ikke unik, hverken for Disney eller for industrien. Disney apet alltid etter helaftensfilmene rettet mot -massemarkedet rundt ham.[21] Det samme +massemarkedet rundt ham.[21] Det samme gjorde mange andre. Tidlige tegnefilmer er stappfulle av etterapninger – små variasjoner over suksessfulle temaer, gamle historier fortalt på nytt. Nøkkelen til suksess var brilliansen i forskjellene. Med Disney var @@ -903,7 +903,7 @@ Planet (2003). I alle disse tilfellene, har Disney (eller Disney, Inc.) hentet kreativitet fra kultur rundt seg, blandet med kreativiteten fra sitt eget ekstraordinære talent, og deretter brent denne blandingen inn i sjelen til kulturen sin. Hente, blande og brenne. -

    +

    Dette er en type kreativitet. Det er en kreativitet som vi bør huske på, og feire. Det er noen som vil si at det finnes ingen kreativitet bortsett fra denne typen. Vi trenger ikke gå så langt for å anerkjenne dens betydning. @@ -911,11 +911,11 @@ Vi kan kalle dette litt misvisende. Det er mer presist «Walt Disney-kreativitet» – en uttrykksform og genialitet som bygger på kulturen rundt oss, og omformer den til noe annet. -

    I 1928 var kulturen som Disney fritt kunne trekke veksler på relativt +

    I 1928 var kulturen som Disney fritt kunne trekke veksler på relativt fersk. Allemannseie i 1928 var ikke veldig gammelt, og var dermed ganske levende. Gjennomsnittlig vernetid i opphavsretten var bare rundt tredve år – for den lille delen av kreative verk som faktisk var -opphavsrettsbeskyttet.[22] Det betyr at i +opphavsrettsbeskyttet.[22] Det betyr at i tredve år, i gjennomsnitt, hadde forfattere eller opphavsrettighetsinnehaver av kreative verk en «eksklusiv rett» til å kontrollere bestemte typer bruk av verket. Å bruke disse opphavsrettsbeskyttede verkene på de @@ -929,7 +929,7 @@ en i 1928. Det var tilgjengelig for enhver – uansett om de hadde forbindelser eller ikke, om de var rik eller ikke, om de var akseptert eller ikke – til å bruke og bygge videre på. -

    +

    Dette er slik det alltid har vært – inntil ganske nylig. I mesteparten av vår historie, har allemannseiet vært like over horisonten. @@ -940,7 +940,7 @@ fra noen. Tilsvarende for i dag ville v 1970-tallet nå ville være fritt tilgjengelig for den neste Walt Disney å bygge på uten tillatelse. Men i dag er allemannseie presumtivt kun for innhold fra før mellomkrigstiden. -

    +

    Walt Disney hadde selvfølgelig ikke monopol på «Walt Disney-kreativitet.» Det har heller ikke USA. Normen med fri kultur har, inntil nylig, og unntatt i totalitære @@ -992,7 +992,7 @@ kommersielle manga-massemarkedet. P hverandre, men det er ingen vedvarende innsats fra dem som kontrollerer det kommersielle manga-markedet for å stenge doujinshi-markedet. Det blomstrer, på tross av konkurransen, og på tross for loven. -

    +

    Den mest gåtefulle egenskapen med doujinshi-markedet, for dem som har juridisk trening i hvert fall, er at det overhodet tillates å eksistere. Under japansk åndsverkslov, som i hvert fall på dette området (på papiret) @@ -1005,7 +1005,7 @@ japansk og USAs lov, er opprinnelige opphavsrettsinnehaver ulovlig. Det er et brudd på opphavsretten til det opprinnelige verket å lage en kopi, eller et avledet verk uten tillatelse fra den opprinnelige rettighetsinnehaveren. -

    +

    Likevel eksisterer og blomstrer faktisk dette illegale markedet i Japan, og etter manges syn er det nettopp fordi det eksisterer, at japansk manga blomstrer. Som USAs tegneserieskaper Judd Winick fortalte meg, «I @@ -1013,8 +1013,8 @@ amerikanske tegneseriers f Japan i dag. … Amerikanske tegneserier kom til verden ved å kopiere hverandre. … Det er slik [kunstnerne] lærer å tegne – ved å se i tegneseriebøker, og ikke følge streken, men ved å se på dem, og kopiere -dem», og bygge basert på dem.[23] -

    +dem», og bygge basert på dem.[23] +

    Amerikanske tegneserier nå er ganske annerledes, forklarer Winick, delvis på grunn av de juridiske problemene med å tilpasse tegneserier slik doujinshi får lov til. Med for eksempel Supermann, fortalte Winick meg, «er det @@ -1022,15 +1022,15 @@ en rekke regler, og du m «ikke kan» gjøre. «For en som lager tegneserier er det frustrerende å måtte begrense seg til noen parameter som er femti år gamle.» -

    +

    Normen i Japan reduserer denne juridiske utfordringen. Noen sier at det nettopp er den oppsamlede fordelen i det japanske manga-markedet som forklarer denne reduksjonen. Jussprofessor Salil Mehra ved Temple University har for eksempel en hypotese om at manga-markedet aksepterer disse teoretiske bruddene fordi de får manga-markedet til å bli rikere og mer produktivt. Alle ville få det verre hvis doujinshi ble bannlyst, så -loven bannlyser ikke doujinshi.[24] -

    +loven bannlyser ikke doujinshi.[24] +

    Problemet med denne historien, derimot, og som Mehra helt klart erkjenner, er at mekanismen som produserer denne «hold hendene borte»-responsen ikke er forstått. Det kan godt være at markedet som @@ -1040,7 +1040,7 @@ ikke saks finnes faktisk noen tilfeller der individuelle manga-kunstnere har saksøkt doujinshi-kunstnere, hvorfor er det ikke et mer generelt mønster for å blokkere denne «frie ta-ingen» hos doujinshi-kulturen? -

    +

    Jeg var fire nydelige måneder i Japan, og jeg stilte dette spørsmål så ofte som jeg kunne. Kanskje det beste svaret til slutt kom fra en venn i et større japansk advokatfirma. «Vi har ikke nok advokater,» @@ -1057,7 +1057,7 @@ noe viktig hvis de kunne stoppe praksisen med deling uten kompensasjon? Skader piratvirksomhet ofrene for piratvirksomheten, eller hjelper den dem? Ville advokaters kamp mot denne piratvirksomheten hjelpe deres klienter, eller skade dem? -

    +

    La oss ta et øyeblikks pause.

    Hvis du er som meg et tiår tilbake, eller som folk flest når de først @@ -1067,10 +1067,10 @@ du ikke hadde tenkt igjennom f Vi lever i en verden som feirer «eiendom.» Jeg er en av de som feirer den. Jeg tror på verdien av eiendom generelt, og jeg tror også på verdien av den sære formen for eiendom som advokater kaller -«immateriell eiendom.»[25] Et +«immateriell eiendom.»[25] Et stort og variert samfunn kan ikke overleve uten eiendom, og et moderne samfunn kan ikke blomstre uten immaterielle eierrettigheter. -

    +

    Men det tar bare noen sekunders refleksjon for å innse at det er masse av verdi der ute som «eiendom» ikke dekker. Jeg mener ikke «kjærlighet kan ikke kjøpes med penger», men i stedet en verdi @@ -1090,19 +1090,19 @@ tingene som blir tatt av enhver som ut er verdifulle, så anser ikke vår tradisjon det som galt å ta disse tingene. Noen ting forblir frie til å bli tatt i en fri kultur, og denne friheten er bra. -

    +

    Det er det samme med doujinshi-kulturen. Hvis en doujinshi-kunstner brøt seg inn på kontoret til en forlegger, og stakk av med tusen kopier av hans siste verk – eller bare en kopi – uten å betale, så ville vi uten å nøle si at kunstneren har gjort noe galt. I tillegg til å ha trengt seg inn på andres eiendom, ville han ha stjålet noe av verdi. Loven forbyr stjeling i enhver form, uansett hvor stort eller lite som blir tatt. -

    +

    Likevel er det en åpenbar motvilje, selv blant japanske advokater, for å si at etterapende tegneseriekunstnere «stjeler.» Denne formen for Walt Disney-kreativitet anses som rimelig og riktig, selv om spesielt advokater synes det er vanskelig å forklare hvorfor. -

    +

    Det er det samme med tusen eksempler som dukker opp over alt med en gang en begynner å se etter dem. Forskerne bygger på arbeidet til andre forskere uten å spørre eller betale for privilegiet. («Unnskyld meg, professor @@ -1126,7 +1126,7 @@ har ethvert samfunn latt en bestemt bit av sin kultur v tilgjengelig for alle å ta – frie samfunn muligens i større grad enn ufrie, men en viss grad i alle samfunn. -

    +

    Det vanskelige spørsmålet er derfor ikke om en kultur er fri. Alle kulturer er frie til en viss grad. Det vanskelige spørsmålet er i stedet «hvor fri er denne kulturen?» @@ -1141,12 +1141,12 @@ tilknyttet et studio eller ikke? Frie kulturer er kulturer som etterlater mye åpent for andre å bygge på. Ufrie, eller tillatelse-kulturer etterlater mye mindre. Vår var en fri kultur. Den er på tur til å bli mindre fri. -


    [19] +


    [19] Leonard Maltin, Of Mice and Magic: A History of American Animated Cartoons (New York: Penguin Books, 1987), 34–35. -

    [20] Jeg er takknemlig overfor David Gerstein og hans nøyaktige historie, @@ -1159,12 +1159,12 @@ No. 1 «The Turkey in the Straw,» var allerede allemannseie. Brev fra David Smith til Harry Surden, 10. juli 2003, tilgjenglig i arkivet til forfatteren. -

    [21] Han var også tilhenger av allmannseiet. Se Chris Sprigman, «The Mouse that Ate the Public Domain,» Findlaw, 5. mars 2002, fra link #5. -

    [22] Inntil 1976 ga åndsverkloven en forfatter to mulige verneperioder: en @@ -1176,12 +1176,12 @@ fornyingsvernetiden er 28 år. Fornyingsdata og andre relevante data ligger på nettsidene tilknyttet denne boka, tilgjengelig fra link #6. -

    [23] For en utmerket historie, se Scott McCloud, Reinventing Comics (New York: Perennial, 2000). -

    [24] Se Salil K. Mehra, «Copyright and Comics in Japan: Does Law Explain @@ -1192,9 +1192,9 @@ anime-kunstnere til ikke alle manga-kunstnere kan være bedre stilt hvis de setter sin individuelle egeninteresse til side og bestemmer seg for ikke å forfølge sine juridiske rettigheter. Dette er essensielt en løsning på fangens dilemma.» -

    [25] - Begrepet intellektuell + Begrepet intellektuell eiendom er av relativ ny opprinnelse. Se See Siva Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 11 (New York: New York University Press, 2001). Se også Lawrence Lessig, The Future of @@ -1202,7 +1202,7 @@ Ideas (New York: Random House, 2001), 293 n. 26. Begrepet beskriver presist et sett med «eiendoms»-rettigheter – opphavsretter, patenter, varemerker og forretningshemmeligheter – men egenskapene til disse rettighetene er svært forskjellige. -

    Kapittel 2. Kapittel to: «Kun etterapere»

    +

    Kapittel 2. Kapittel to: «Kun etterapere»

    I 1839 fant Louis Daguerre opp den første praktiske teknologien for å produsere det vi ville kalle «fotografier.» Rimelig nok ble de kalt @@ -1211,7 +1211,7 @@ feltet var dermed begrenset til profesjonelle og noen f velstående amatører. (Det var til og med en amerikansk Daguerre-forening som hjalp til med å regulere industrien, slik alle slike foreninger gjør, ved å holde konkurransen ned slik at prisene var høye.) -

    +

    Men til tross for høye priser var etterspørselen etter daguerreotyper sterk. Dette inspirerte oppfinnere til å finne enklere og billigere måter å lage «automatiske bilder.» William Talbot oppdaget snart en @@ -1235,7 +1235,7 @@ kunne utvide mengden fotografer. Eastman utviklet bøyelig, emulsjonsbelagt papirfilm og plasserte ruller med dette i små, enkle kameraer: Kodaken. Enheten ble markedsført med fokus på dets enkelhet. «Du trykker på knappen og vi fikser -resten.»[26] Som han skrev i +resten.»[26] Som han skrev i The Kodak Primer:

    Prinsippet til Kodak-systemet er skillet mellom arbeidet som enhver kan @@ -1245,8 +1245,8 @@ intelligens til et apparat som helt fjernet kravet om spesielt utstyr og fra fotograferingspraksisen, og helt fjernet krav om spesiell kunnskap innen kunstarten. Det kan tas i bruk uten forutgående studier, uten et mørkerom -og uten kjemikalier.[27] -

    +og uten kjemikalier.[27] +

    For 25 dollar kunne alle ta bilder. Det var allerede film i kameraet, og når det var brukt ble kameraet returnert til en Eastman-fabrikk hvor filmen ble fremkalt. Etter hvert, naturligvis, ble både kostnaden til kameraet og @@ -1255,9 +1255,9 @@ for en eksplosiv vekst i fotografering blant folket. Eastmans kamera ble lagt ut for salg i 1888, og et år senere trykket Kodak mer enn seks tusen negativer om dagen. Fra 1888 til 1909, mens produksjonen i industrien vokste med 4,7 prosent, økte salget av fotografisk utstyr og materiale med -11 prosent.[28] Salget til Eastman Kodak -opplevde i samme periode en årlig vekst på over 17 prosent.[29] -

    +11 prosent.[28] Salget til Eastman Kodak +opplevde i samme periode en årlig vekst på over 17 prosent.[29] +

    Den virkelige betydningen av oppfinnelsen til Eastman var derimot ikke @@ -1268,8 +1268,8 @@ stand til tidligere. Som forfatter Brian Coe skriver: gang tilbød fotoalbumet mannen i gata et permanent arkiv over hans familie og dens aktiviteter. … For første gang i historien fantes det en autentisk visuell oppføring av utseende og aktivitet til vanlige mennesker -laget uten [skrivefør] tolkning eller forutinntatthet.»[30] -

    +laget uten [skrivefør] tolkning eller forutinntatthet.»[30] +

    På denne måten var Kodak-kameraet og film uttrykksteknologier. Blyanten og malepenselen var selvfølgelig også en uttrykksteknologi. Men det tok årevis med trening før de kunne bli brukt nyttig og effektivt av amatører. Med @@ -1280,15 +1280,15 @@ hvordan best velge bildemotiv, og du f kreativitetserfaring som Kodaken gjorde mulig. Demokratiske verktøy ga vanlige folk en måte å uttrykke seg selv enklere enn noe annet verktøy kunne ha gjort før. -

    +

    Hva krevdes for at denne teknologien skulle blomstre? Eastmans genialitet var åpenbart en viktig del. Men det juridiske miljøet som Eastmans oppfinnelse vokste i var også viktig. For tidlig i historien til fotografering, var det en rekke rettsavgjørelser som godt kunne ha endret kursen til fotograferingen betydelig. Domstoler ble spurt om fotografen, amatør eller profesjonell, måtte ha tillatelse før han kunne fange og trykke -hvilket som helst bilde han ønsket. Svaret var nei.[31] -

    +hvilket som helst bilde han ønsket. Svaret var nei.[31] +

    Argumentene til fordel for å kreve tillatelser vil høres overraskende kjent ut. Fotografen «tok» noe fra personen eller bygningen som ble @@ -1296,17 +1296,17 @@ fotografert – r han tok motivets sjel. På samme måte som Disney ikke sto fritt til å ta blyantene som hans animatører brukte for å tegne Mikke, så skulle heller ikke disse fotografene stå fritt til å ta bilder som de fant verdi i. -

    +

    På den andre siden var et argument som også bør være kjent. Joda, det var kanskje noe av verdi som ble brukt. Men borgerne burde ha rett til å fange i hvert fall de bildene som var tatt av offentlig område. (Louis Brandeis, som senere ble høyesterettsjustitiarus, mente regelen skulle være annerledes -for bilder tatt av private områder.[32]) +for bilder tatt av private områder.[32]) Det kan være at dette betyr at fotografen får noe for ingenting. På samme måte som Disney kunne hente inspirasjon fra Steamboat Bill, Jr., eller Grimm-brødrene, så burde fotografene stå fritt til å fange et bilde uten å kompensere kilden. -

    +

    Heldigvis for Herr Eastman, og for fotografering generelt, gikk disse tidligere avgjørelsene i favør av piratene. Generelt ble det ikke nødvendig å sikre seg tillatelse før et bilde kunne tas og deles med andre. I stedet @@ -1314,8 +1314,8 @@ var det antatt at tillatelse var gitt. Frihet var utgangspunktet. (Loven ga etter en stund et unntak for berømte personer: kommersielle fotografer som tok bilder av berømte personer for kommersielle formål har flere begrensninger enn resten av oss. Men i det vanlige tilfellet kan bildet tas -uten å klarere rettighetene for å ta det.[33]) -

    +uten å klarere rettighetene for å ta det.[33]) +

    Vi kan kun spekulere om hvordan fotografering ville ha utviklet seg om loven hadde slått ut den andre veien. Hvis den hadde vært mot fotografen, da ville fotografen måttet dokumentere at tillatelse var på plass. Kanskje @@ -1329,7 +1329,7 @@ fotografer. Vi kan forestille oss at loven da ville krevd en form for tillatelse ble vist frem før et selskap fremkalte bildene. Vi kan forestille oss at et system blir utviklet for å legge frem slike tillatelser. -

    +

    @@ -1343,7 +1343,7 @@ godkjenningssystemet. Men spredningen av fotografering til vanlige folk ville aldri ha skjedd. Veksten det skapte kunne aldri ha skjedd. Og det ville uten tvil aldri vært realisert en slik vekst i demokratisk uttrykksteknologi. -

    +

    Hvis du kjører gjennom området Presidio i San Francisco, kan det hende du ser to gusjegule skolebusser overmalt med fargefulle og iøynefallende bilder, og logoen «Just Think!» i @@ -1362,12 +1362,12 @@ Disse bussene er ikke billige, men teknologien de har med seg blir billigere og billigere. Kostnaden til et digitalt høykvalitets videosystem har falt dramatisk. Som en analytiker omtalte det, «for fem år siden kostet et godt sanntids redigeringssystem for digital video 25 000 dollar. I dag -kan du få profesjonell kvalitet for 595 dollar.»[34] Disse bussene er fylt med teknologi som ville +kan du få profesjonell kvalitet for 595 dollar.»[34] Disse bussene er fylt med teknologi som ville kostet hundretusenvis av dollar for bare ti år siden. Og det er nå mulig å forestille seg ikke bare slike busser, men klasserom rundt om i landet hvor unger kan lære mer og mer av det lærerne kaller «lese- og skriveferdigheter innen media.» -

    +

    «Lese- og skriveferdigheter innen media,» som administrerende @@ -1375,16 +1375,16 @@ direkt å forstå, analysere og dekonstruere mediebilder. Dets mål er å gjøre [unger] i stand til å forstå hvordan mediene fungerer, hvordan de er konstruert, hvordan de blir levert, og hvordan folk bruker dem.» -

    +

    Dette kan virke som en litt rar måte å tenke på «lese- og -skriveferdigheter.» For de fleste handler lese- og skriveferdigheter om å kunne lese og skrive. Folk med «lese- og -skriveferdigheter» kjenner begreper som Faulkner og Hemingway, og kan kjenne igjen delte infinitiver. -

    +

    Mulig det. Men i en verden hvor barn ser i gjennomsnitt 390 timer med TV-reklamer i året, eller generelt mellom 20 000 og 45 000 -reklameinnslag,[35] så er det mer og mer +reklameinnslag,[35] så er det mer og mer viktig å forstå «grammatikken» i medieinnslag. For på samme måte som det er en grammatikk for det skrevne ord, så er det også en for media. Og akkurat slik som unger lærer å skrive ved å skrive masse grusom @@ -1400,20 +1400,20 @@ oppmerksomheten hos leseren, mer fundamentalt, de færreste av oss har en følelse for hvordan media fungerer, hvordan det holder på publikum, eller leder leseren gjennom historien, hvordan det utløser følelser eller bygger opp spenningen. -

    +

    Det tok filmkunsten en generasjon før den kunne gjøre disse tingene bra. Men selv da, så var kunnskapen i filmingen, ikke i å skrive om filmen. Ferdigheten kom fra erfaring med å lage en film, ikke fra å lese en bok om den. En lærer å skrive ved å skrive, og deretter reflektere over det en har skrevet. En lærer å skrive med bilder ved å lage dem, og deretter reflektere over det en har laget. -

    +

    Denne grammatikken har endret seg etter hvert som media har endret seg. Da det kun var film, som Elizabeth Daley, administrerende direktør ved Universitetet i Sør-Califorias Anneberg-senter for kommunikasjon og rektor ved USC skole for kino og TV, forklarte for meg, var grammatikken om «plasseringen av objekter, farger, … rytme, skritt og -tekstur.»[36] Men etter hvert som +tekstur.»[36] Men etter hvert som datamaskiner åpner opp et interaktivt rom hvor en historie blir «fremført» i tillegg til opplevd, endrer grammatikken seg. Den enkle kontrollen til fortellerstemmen er forsvunnet, og dermed er andre @@ -1422,8 +1422,8 @@ fortellerstemmen til science fiction, men da han fors dataspill basert på et av sine verk, så var det et nytt håndverk han måtte lære. Det var ikke åpenbart hvordan en leder folk gjennom et spill uten at de får følelsen av å ha blitt ledet, selv for en svært vellykket -forfatter.[37] -

    +forfatter.[37] +

    Akkurat denne ferdigheten er håndverket en lærer til de som lager filmer. Som Daley skriver, «folk er svært overrasket over hvordan de blir ledet gjennom en film. Den er perfekt konstruert for å hindre deg fra @@ -1452,8 +1452,8 @@ forst verktøyene som gir skriving mulighet til å veilede eller villede. Målet med enhver lese- og skriveferdighet, og denne lese- og skriveferdigheten spesielt, er å «gi folket makt til å velge det språket som passer for -det de trenger å lage eller uttrykke.»[38] Det gir studenter mulighet «til å kommunisere i språket til -det tjueførste århundret.»[39] +det de trenger å lage eller uttrykke.»[38] Det gir studenter mulighet «til å kommunisere i språket til +det tjueførste århundret.»[39]

    Som med ethvert annet språk, læres dette språket lettere for noen enn for andre. Det kommer ikke nødvendigvis lettere for dem som gjør det godt @@ -1465,7 +1465,7 @@ i Los Angeles. Etter alle tradisjonelle m skolen en fiasko, men Daley og Barish gjennomførte et program som ga ungene en mulighet til å bruke film til å uttrykke sine meninger om noe som studentene kjente godt til – våpen-relatert vold. -

    +

    Klassen møttes fredag ettermiddag, og skapte et relativt nytt problem for skolen. Mens utfordringen i de fleste klasser var å få ungene til å dukke opp, var utfordringen for denne klassen å holde dem unna. «Ungene @@ -1489,7 +1489,7 @@ seg selv i tekstform ikke er noe disse studentene behersker. Heller ikke er tekstform en form som kan uttrykke disse idéene godt. Kraften i dette budskapet var avhenging av hvordan det hang sammen med uttrykksformen. -

    +

    @@ -1519,7 +1519,7 @@ som reflektere temaet. en liten film.» Men i stedet, virkelig hjelpe ungen å ta disse elementene som ungen forstår, som er vedkommendes språk, og konstruer mening om temaet. … -

    +

    Dette gir enorm opplevelse av makt. Og det som skjer til slutt, selvfølgelig, som det har skjedd i alle disse klassene, er at de stopper opp når de treffer faktumet «jeg trenger å forklare dette, og da trenger @@ -1531,7 +1531,7 @@ Fordi de trengte det. De hadde en grunn til noe, i motsetning til å kun danse etter din pipe. De trengte faktisk å bruke det språket de ikke håndterte veldig bra. Men de hadde begynt å forstå at de hadde mye gjennomslagskraft med dette språket. -

    +

    Da to fly krasjet inn i World Trade Center, og et annet inn i Pentagon, og et fjerde inn i et jorde i Pennsylvania, snudde alle medier verden rundt seg mot denne nyheten. Hvert @@ -1547,7 +1547,7 @@ over skjermen. Det var en formel for intervjuer. Det var «balanse» og seriøsitet. Dette var nyheter koreografert slik vi i stadig større grad forventer det, «nyheter som underholdning,» selv om underholdningen er en tragedie. -

    +

    Men i tillegg til disse produserte nyhetene om «tragedien 11. september,» kunne de av oss som er knyttet til Internett se en svært annerledes produksjon. Internett er fullt av fortellinger om de samme @@ -1560,7 +1560,7 @@ ekstraordin begrepet i sin bok Cyber Rights, rundt en nyhetshendelse som hadde fanget oppmerksomheten til hele verden. Det var ABC og CBS, men det var også Internett. -

    +

    Det er ikke så enkelt som at jeg ønsker å lovprise Internett – selv om jeg mener at folkene som støtter denne formen for tale bør lovprises. Jeg @@ -1575,7 +1575,7 @@ med et ekstraordin – ikke bare kan kultur fanges inn mekanisk, og åpenbart heller ikke at hendelser blir kommentert kritisk, men at denne blandingen av bilder, lyd og kommentar kan spres vidt omkring nesten umiddelbart. -

    +

    11. september var ikke et avvik. Det var en start. Omtrent på samme tid begynte en form for kommunikasjon, som hadde vokst dramatisk, å komme inn i offentlig bevissthet: web-loggen, eller blogg. Bloggen er en slags @@ -1583,7 +1583,7 @@ offentlig dagbok, og i noen kulturer, slik som i Japan, fungerer den veldig lik en dagbok. I disse kulturene registrerer den private fakta på en offentlig måte – det er en slags elektronisk Jerry Springer, tilgjengelig overalt i verden. -

    +

    Men i USA har blogger inntatt en svært annerledes karakter. Det er noen som bruker denne plassen til å snakke om sitt private liv. Men det er mange som bruker denne plassen til å delta i offentlig debatt. Diskuterer saker av @@ -1604,7 +1604,7 @@ gjennomf at disse valgene teller. Et relativt lite antall mennesker stemmer i disse valgene. Syklusen med disse valgene har blitt totalt profesjonalisert og rutinepreget. De fleste av oss tenker på dette som demokrati. -

    +

    Men demokrati har aldri kun handlet om å gjennomføre valg. Demokrati betyr at folket styrer, og å styre betyr noe mer enn å kunne velge. I vår tradisjon betyr det også kontroll gjennom gjennomtenkt meningsbrytning. @@ -1618,11 +1618,11 @@ ville legge frem. De diskuterte. Medlemmene argumenterte om hva som var «riktig» resultat, de forsøkte å overbevise hverandre om «riktig» resultat, og i hvert fall i kriminalsaker måtte de bli enige om et enstemmig resultat for at prosessen skulle -avsluttes.[40] -

    +avsluttes.[40] +

    Og likevel fremheves denne institusjonen i USA i dag. Og i dets sted er det ingen systematisk innsats for å gjøre borger-diskusjon mulig. Noen gjør en -innsats for å lage en slik institusjon.[41] +innsats for å lage en slik institusjon.[41] Og i noen landsbyer i New England er det noe som ligner på diskusjon igjen. Men for de fleste av oss det meste av tiden, mangler det tid og sted for å gjennomføre «demokratisk diskusjon.» @@ -1632,9 +1632,9 @@ skje. Vi, det mektigste demokratiet i verden, har utviklet en sterk norm mot å diskutere politikk. Det er greit å diskutere politikk med folk du er enig med, men det er uhøflig å diskutere politikk med folk du er uenig med. Politisk debatt blir isolert, og isolert diskusjon blir mer -ekstrem.[42] Vi sier det våre venner vil +ekstrem.[42] Vi sier det våre venner vil høre, og hører veldig lite utenom hva våre venner sier. -

    +

    Så kommer bloggen. Selve bloggens arkitektur løser en del av dette problemet. Folk publiserer det de ønsker å publisere, og folk leser det de @@ -1650,12 +1650,12 @@ av de mest popul (libertarian), men det er mange av alle politiske farger. Til og med blogger som ikke er politiske dekker politiske temaer når anledningen krever det. -

    +

    Betydningene av disse bloggene er liten nå, men ikke ubetydelig. Navnet Howard Dean har i stor grad forsvunnet fra 2004-presidentvalgkampen, bortsett fra hos noen få blogger. Men selv om antallet lesere er lavt, så har det å lese dem en effekt. -

    +

    En direkte effekt er på historier som hadde en annerledes livssyklus i de store mediene. Trend Lott-affæren er et eksempel. Da Lott «sa feil» på en fest for senator Storm Thurmond, og essensielt lovpriste @@ -1665,14 +1665,14 @@ Det skjedde. Men han regnet ikke med dens livssyklus i bloggsf Bloggerne fortsatte å undersøke historien. Etter hvert dukket flere og flere tilfeller av tilsvarende «feiluttalelser» opp. Så dukket historien opp igjen hos de store mediene. Lott ble til slutt tvunget til å -trekke seg som flertallsleder i senatet.[43] +trekke seg som flertallsleder i senatet.[43]

    Denne annerledes syklusen er mulig på grunn av at et tilsvarende kommersielt press ikke eksisterer hos blogger slik det gjør hos andre kanaler. TV og aviser er kommersielle aktører. De må arbeide for å holde på oppmerksomheten. Hvis de mister lesere, så mister de inntekter. Som haier, må de bevege seg videre. -

    +

    Men bloggere har ikke tilsvarende begrensninger. De kan bli opphengt, de kan fokusere, de kan bli seriøse. Hvis en bestemt blogger skriver en spesielt interessant historie, så vil flere og flere folk lenke til den @@ -1680,7 +1680,7 @@ historien. Og etter hvert som antallet lenker til en bestemt historie så stiger den i rangeringen for historier. Folk leser det som er populært, og det som er populært har blitt valgt gjennom en svært demokratisk prosess av likemanns-generert rangering. -

    +

    Det er også en annen måte, hvor blogger har en annen syklus enn de store mediene. Som Dave Winer, en av fedrene til denne bevegelsen og en @@ -1690,12 +1690,12 @@ m meg. «En amatørjournalist har ganske enkelt ikke interessekonflikt, eller interessekonflikten er så enkelt å avsløre at du på en måte vet du kan rydde den av veien.» -

    +

    Disse konfliktene blir mer viktig etter hvert som mediene blir mer sentralstyrt (mer om dette under). Konsentrerte medier kan skjule mer fra offentligheten enn ikke-konsentrerte medier kan – slik CNN innrømte at de gjorde etter Irak-krigen fordi de var redd for konsekvensene for sine -egne ansatte.[44] De trenger også å +egne ansatte.[44] De trenger også å opprettholde en mer konsistent rapportering. (Midt under Irak-krigen, leste jeg en melding på Internett fra noen som på det tidspunktet lyttet på satellitt-forbindelsen til en reporter i Irak. New York-hovedkvarteret @@ -1703,14 +1703,14 @@ fortalte reporteren gang p Hun måtte tilby en mer optimistisk historie. Når hun fortalte New York at det ikke var grunnlag for det, fortalte de henne at det var de som skrev «historien.») -

    +

    Bloggsfæren gir amatører en måte å bli med i debatten – «amatør» ikke i betydningen uerfaren, men i betydningen av en olympisk atlet, det vil si ikke betalt av noen for å komme med deres rapport. Det tillater en mye bredere rekke av innspill til en historie, slik rapporteringen av Columbia-katastrofen avdekket, når hundrevis fra hele sørvestlige USA vendte seg til Internett for å gjenfortelle hva de hadde -sett.[45] Og det får lesere til å lese på +sett.[45] Og det får lesere til å lese på tvers av en rekke fortellinger og «triangulere,» som Winer formulerer det, sannheten. Blogger, sier Winer, «kommuniserer direkte med vår velgermasse, og mellommannen er fjernet» – med alle de @@ -1721,13 +1721,13 @@ Winer er optimistisk n blogger. «Det kommer til å bli en nødvendig ferdighet,» spår Winer, for offentlige aktører og også i større grad for private aktører. Det er ikke klart at «journalismen» er glad for dette – -noen journalister har blitt bedt om å kutte ut sin blogging.[46] Men det er klart at vi fortsatt er i en +noen journalister har blitt bedt om å kutte ut sin blogging.[46] Men det er klart at vi fortsatt er i en overgangsfase. «Mye av det vi gjør nå er oppvarmingsøvelser,» fortalte Winer meg. Det er mye som må modne før dette feltet har modnet ferdig. Og etter som inkludering av innhold på dette feltet er det feltet med minst opphavsrettsbrudd på Internett, sa Winer at «vi vil være den siste tingen som blir skutt ned.» -

    +

    Slik tale påvirker demokratiet. Winer mener dette skjer fordi «du trenger ikke jobber til noen som kontrollerer, [til] en portvokter.» Det er sant. Men det påvirker demokratiet også på en annen måte. Etter @@ -1741,7 +1741,7 @@ bevist at han tok feil. demokratiet. I dag er det antagelig et par millioner blogger der det skrives på denne måten. Når det er ti millioner, så vil det være noe ekstraordinært å rapportere. -

    +

    John Seely Brown er sjefsforsker ved Xerox Corporation. Hans arbeid, ifølge hans eget nettsted, er «menneskelig læring og … å skape kunnskapsøkologier for å skape @@ -1794,7 +1794,7 @@ Men nettet fremmer mye mer enn tekst. musikalsk, at du er kunstnerisk, du er visuell, at du er interessert i film … da er det en masse du kan gå i gang med på dette mediet. Det kan fremme og ta hensyn til alle disse formene for intelligens.» -

    +

    Brown snakker om hva Elizabeth Daley, Stephanie Barish og Just Think! lærer bort: at denne fiklingen med kultur lærer bort såvel som at den skaper. Den @@ -1812,7 +1812,7 @@ akademikere. Professor Ed Felten ved Princeton (som vi vil se mer fra i kapittel 10) har utviklet et kraftig argument til fordel for «retten til å fikle» slik det gjøres i informatikk og til kunnskap -generelt.[47] Men bekymringen til Brown er +generelt.[47] Men bekymringen til Brown er tidligere, og mer fundamentalt. Det handler om hva slags læring unger kan få, eller ikke kan få, på grunn av loven.

    @@ -1830,32 +1830,32 @@ Vi bygger en teknologi som tar magien til Kodak, mikser inn bevegelige bilder og lyd, og legger inn plass for kommentarer, og en mulighet til å spre denne kreativiteten over alt. Men vi bygger loven for å stenge ned denne teknologien. -

    +

    «Ikke måten å styre en kultur på,» sa Brewster Kahle, som vi møtte i kapittel 9, kommenterte til meg i et sjeldent øyeblikk av nedstemthet. -


    [26] +


    [26] Reese V. Jenkins, Images and Enterprise (Baltimore: Johns Hopkins University Press, 1975), 112. -

    [27] - Brian Coe, The Birth of + Brian Coe, The Birth of Photography (New York: Taplinger Publishing, 1977), 53. -

    [28] Jenkins, 177. -

    [29] Basert på et diagram i Jenkins, s. 178. -

    [30] Coe, 58. -

    [31] For illustrerende saker, se for eksempel, Pavesich @@ -1863,11 +1863,11 @@ mot N.E. Life Ins. Co., 50 S.E. 68 (Ga. 1905); Foster-Milburn Co. mot Chinn, 123090 S.W. 364, 366 (Ky. 1909); Corliss mot Walker, 64 F. 280 (Mass. Dist. Ct. 1894). -

    [32] Samuel D. Warren og Louis D. Brandeis, «The Right to Privacy,» -Harvard Law Review 4 (1890): 193. -

    [33] +Harvard Law Review 4 (1890): 193. +

    [33] Se Melville B. Nimmer, «The Right of Publicity,» Law @@ -1876,62 +1876,62 @@ and Contemporary Problems 19 (1954): 203; William L. Prosser, (1960) 398–407; White mot Samsung Electronics America, Inc., 971 F. 2d 1395 (9th Cir. 1992), sert. nektet, 508 U.S. 951 (1993). -

    [34] H. Edward Goldberg, «Essential Presentation Tools: Hardware and Software You Need to Create Digital Multimedia Presentations,» cadalyst, februar 2002, tilgjengelig fra link #7. -

    [35] Judith Van Evra, Television and Child Development (Hillsdale, N.J.: Lawrence Erlbaum Associates, 1990); «Findings on Family and TV Study,» Denver Post, 25. mai 1997, B6. -

    [36] Intervju med Elizabeth Daley og Stephanie Barish, 13. desember 2002. - -

    [37] Se Scott Steinberg, «Crichton Gets Medieval on PCs,» E!online, 4. november 2000, tilgjengelig fra link #8; «Timeline,» 22. november 2000, tilgjengelig fra link #9. -

    [38] -Intervju med Daley og Barish. -

    [39] +Intervju med Daley og Barish. +

    [39] ibid. -

    [40] Se for eksempel Alexis de Tocqueville, Democracy in America, bk. 1, overs. Henry Reeve (New York: Bantam Books, 2000), kap. 16. -

    [41] Bruce Ackerman og James Fishkin, «Deliberation Day,» Journal of Political Philosophy 10 (2) (2002): 129. -

    [42] Cass Sunstein, Republic.com (Princeton: Princeton University Press, 2001), 65–80, 175, 182, 183, 192. -

    [43] Noah Shachtman, «With Incessant Postings, a Pundit Stirs the Pot,» New York Times, 16. januar 2003, G5. -

    [44] Telefonintervju med David Winer, 16. april 2003. -

    [45] John Schwartz, «Loss of the Shuttle: The Internet; A Wealth of @@ -1940,9 +1940,9 @@ Information Online, Strong Overall,» Online Journalism Review, 2. februar 2003, tilgjengelig fra link #10. -

    [46] - Se Michael Falcone, «Does an Editor's + Se Michael Falcone, «Does an Editor's Pencil Ruin a Web Log?» New York Times, 29. september 2003, C4. («Ikke alle nyhetsorganisasjoner har hatt like stor aksept for ansatte som blogger. Kevin Sites, en CNN-korrespondent i @@ -1951,14 +1951,14 @@ publisere 12 dager senere p Olafson, en Houston Chronicle-reporter, sparken for å ha hatt en personlig web-logg, publisert under pseudonym, som handlet om noen av temaene og folkene som han dekket.») -

    [47] Se for eksempel, Edward Felten og Andrew Appel, «Technological Access Control Interferes with Noninfringing Scholarship,» Communications of the Association for Computer Machinery 43 (2000): 9. -

    Kapittel 3. Kapittel tre: Kataloger

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    Kapittel 3. Kapittel tre: Kataloger

    Høsten 2002 ble Jesse Jordan fra Oceanside, New York, innrullert som førsteårsstudent ved Rensselaer Polytechnic Institute, i Troy, New York. Hans studieretning ved RPI var @@ -1998,7 +1998,7 @@ det offentlig (innen nettverket) tilgjengelige innholdet. S Jesse var bygget for å dra nytte av denne teknologien. Den brukte Microsofts nettverksfilsystem for å bygge en indeks over alle filene tilgjengelig inne i RPI-nettverket. -

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    Søkemotoren Jesse laget var ikke den første laget for RPI-nettverket. Hans motor var faktisk en enkel endring av motorer som andre hadde bygget. Hans viktigste enkeltforbedring i forhold til disse motorene var å fikse en feil @@ -2008,13 +2008,13 @@ hjelp av Windows-utforskeren til en fil som var p var på nett, så ville din datamaskin krasje. Jesse endret systemet litt for å fikse det problemet, ved å legge til en knapp som en bruker kunne klikke på for å se om maskinen som hadde filen fortsatt var på nett. -

    +

    Motoren til Jesse kom på nett i slutten av oktober. I løpet av de følgende seks månedene fortsatte han å justere den for å forbedre dens funksjonalitet. I mars fungerte systemet ganske bra. Jesse hadde mer enn en million filer i sin katalog, inkludert alle mulige typer innhold som fantes på brukernes datamaskiner. -

    +

    Dermed listet søkemotorindeksen han produserte opp både bilder, som studentene kunne legge inn på sine egne nettsider, kopier av notater og @@ -2022,7 +2022,7 @@ forskning, kopier av informasjonshefter, filmklipp som studentene kanskje hadde laget, universitetsbrosjyrer – kort sagt alt som brukerne av RPI-nettverket hadde gjort tilgjengelig i en offentlig mappe på sine datamaskiner. -

    +

    Men indeksen listet også opp musikkfiler. Faktisk var en fjerdedel av filene omtalt i Jesses søkemotor musikkfiler. Men det betyr, naturligvis, at tre fjerdedeler ikke var det, og – slik at dette poenget er helt @@ -2035,7 +2035,7 @@ Google, eller Microsoft for den saks skyld, tjente han ingen penger p fiklingen. Han var ikke knyttet til noen bedrift som skulle tjene penger fra dette eksperimentet. Han var en ungdom som fiklet med teknologi i en omgivelse hvor fikling med teknologi var nøyaktig hva han var ment å gjøre. -

    +

    Den 3. april 2003 ble Jesse kontaktet av lederen for studentkontoret ved RPI. Lederen fortalte Jesse at Foreningen for musikkindustri i USA, RIAA, ville levere inn et søksmål mot han og tre andre studenter som han ikke en @@ -2055,7 +2055,7 @@ ikke hadde bygd selv, for RPI-fellesskapet å få tilgang til innhold, som Jesse ikke hadde laget eller gjort tilgjengelig, og der det store flertall av dette ikke hadde noe med musikk å gjøre. -

    +

    Men RIAA kalte Jesse en pirat. De hevdet at han opererte et nettverk, og dermed «bevisst» hadde brutt åndsverkslovene. De krevde at han @@ -2065,7 +2065,7 @@ advokater kaller en opphavsrettighetseier å kreve 150 000 dollar per krenkelse. Etter som RIAA påsto det var mer enn et hundre spesifikke opphavsrettskrenkelser, krevde de dermed at Jesse betalte dem minst 15 000 000 dollar. -

    +

    Lignende søksmål ble gjort mot tre andre studenter: en annen student ved RPI, en ved Michigan Technical University og en ved Princeton. Deres situasjoner var lik den til Jesse. Selv om hver sak hadde forskjellige @@ -2074,14 +2074,14 @@ detaljer, var hovedpoenget n opp disse kravene, ba disse fire søksmålene domstolene i USA å tildele saksøkerne nesten 100 milliarder dollar – seks ganger det totale overskuddet til filmindustrien i -2001.[48] -

    +2001.[48] +

    Jesse kontaktet sine foreldre. De støttet ham, men var litt skremt. En onkel var advokat. Han startet forhandlinger med RIAA. De krevde å få vite hvor mye penger Jesse hadde. Jesse hadde spart opp 12 000 dollar fra sommerjobber og annet arbeid. De krevde 12 000 dollar for å trekke saken. -

    +

    RIAA ville at Jesse skulle innrømme at han hadde gjort noe galt. Han nektet. De ville ha ham til å godta en forføyning som i praksis ville gjøre det umulig for han å arbeide i mange områder innen teknologi for resten av @@ -2091,7 +2091,7 @@ meg, fortalte sjefsadvokaten p ikke et tannlegebesøk hos meg flere ganger»), og gjennom det hele insisterte RIAA at de ikke ville inngå forlik før de hadde tatt hver eneste øre som Jesse hadde spart opp. -

    +

    Familien til Jessie ble opprørt over disse påstandene. De ønsket å kjempe. Men onkelen til Jessie gjorde en innsats for å lære familien om hvordan det @@ -2104,17 +2104,17 @@ familie var konkurs.

    Så Jesse hadde et mafia-lignende valg: 250 000 dollar og en sjanse til å vinne, eller 12 000 dollar og et forlik. -

    +

    Musikkindustrien insisterer på at dette er et spørsmål om lov og moral. La oss legge loven til side for et øyeblikk og tenke på moralen. Hvor er moralen i et søksmål som dette? Hva er dyden i å skape offerlam? RIAA er en spesielt mektig lobby. Presidenten i RIAA tjener ifølge rapporter mer enn 1 million dollar i året. Artister, på den andre siden, får ikke godt betalt. Den gjennomsnittlige innspillingsartist tjener 45 900 -dollar.[49] Det er utallige virkemidler som +dollar.[49] Det er utallige virkemidler som RIAA kan benytte for å påvirke og styre politikken. Så hva er det moralske -i å ta penger fra en student for å drive en søkemotor?[50] -

    +i å ta penger fra en student for å drive en søkemotor?[50] +

    23. juni overførte Jesse alle sine oppsparte midler til advokaten som jobbet for RIAA. Saken mot ham ble trukket. Og slik ble unggutten som hadde fiklet med en datamaskin og blitt saksøkt for 15 millioner dollar, en @@ -2131,26 +2131,26 @@ konservativ, og det samme gj treklemmer. … Jeg synes det er sært at de ville lage bråk med ham. Men han ønsker å la folk vite at de sender feil budskap. Og han ønsker å korrigere rullebladet.» -


    [48] +


    [48] Tim Goral, «Recording Industry Goes After Campus P-2-P Networks: Suit Alleges $97.8 Billion in Damages,» Professional Media Group LCC 6 (2003): 5, tilgjengelig fra 2003 WL 55179443. -

    [49] Occupational Employment Survey, U.S. Dept. of Labor (2001) (27–2042 – Musikere og Sangere). Se også National Endowment for the Arts, More Than One in a Blue Moon (2000). -

    [50] Douglas Lichtman kommer med et relatert poeng i «KaZaA and Punishment,» Wall Street Journal, 10. september 2003, A24. -

    Kapittel 4. Kapittel fire: «Pirater»

    +

    Kapittel 4. Kapittel fire: «Pirater»

    Hvis «piratvirksomhet» betyr å bruke den kreative eiendommen til andre uten deres tillatelse – hvis «hvis verdi, så rettighet» er tilfelle – da er historien @@ -2159,9 +2159,9 @@ sektor av kabel-TV – kom fra en slags piratvirksomhet etter den definisjonen. Den konsekvente fortellingen er at forrige generasjon pirater blir del av denne generasjonens borgerskap – inntil nå. -

    4.1. Film

    +

    4.1. Film

    -Filmindustrien i Hollywood var bygget opp av flyktende pirater.[51] Skapere og regissører flyttet fra østkysten til +Filmindustrien i Hollywood var bygget opp av flyktende pirater.[51] Skapere og regissører flyttet fra østkysten til California tidlig i det tjuende århundret delvis for å slippe unna kontrollene som patenter ga den som fant opp å lage film, Thomas Edison. Disse kontrollene ble utøvet gjennom et monopol-«kartell,» The @@ -2179,7 +2179,7 @@ forretningsvirksomhet uten var bevegelsen med uavhengige i full sving, med produsenter og kinoeiere som brukte ulovlig utstyr og importerte filmlager for å opprette sitt eget undergrunnsmarked. -

    +

    Med et land som så en kolossal økning i antall billige kinoer, såkalte nickelodeons, reagerte patentselskapet på uavhengige-bevegelsen med å stifte General Film Company, et hardhendt datterselskap opprettet for å blokkere @@ -2188,18 +2188,18 @@ legendariske, konfiskerte General Film ulisensiert utstyr, stoppet varelevering til kinoer som viste ulisensiert film, og effektivt monopoliserte distribusjon ved å kjøpe opp alle USAs filmsentraler, med unntak av den ene som var eid av den uavhengige William Fox som motsto -kartellet selv etter at hans lisens var trukket tilbake.[52] +kartellet selv etter at hans lisens var trukket tilbake.[52]

    Napsterne i de dager, de «uavhengige,» var selskaper som Fox. Og ikke mindre enn i dag ble disse uavhengige intenst motarbeidet. «Opptak ble avbrutt av stjålet maskineri, og ‘uhell’ som førte til tapte negativer, utstyr, bygninger og noen ganger liv og lemmer -skjedde ofte.»[53] Dette fikk de +skjedde ofte.»[53] Dette fikk de uavhengige til å flykte til østkysten. California var fjernt nok fra Edisons innflytelse til at filmskaperne der kunne røve hans nyvinninger uten å frykte loven. Og lederne blant Hollywoods filmskapere, Fox mest fremtredende, gjorde akkurat dette. -

    +

    California vokste naturligvis raskt, og effektiv håndhevelse av føderale lover spredte seg til slutt vestover. Men fordi patenter tildeler @@ -2207,11 +2207,11 @@ patentinnehaveren et i sannhet år på den tiden), så var patentene utgått før nok føderale lovmenn dukket opp. En ny industri var født, delvis fra piratvirksomhet mot Edisons kreative rettigheter. -

    4.2. Innspilt musikk

    +

    4.2. Innspilt musikk

    Musikkindustrien ble født av en annen type piratvirksomhet, dog for å forstå hvordan krever det at en setter seg inn i detaljer om hvordan loven regulerer musikk. -

    +

    På den tiden da Edison og Henri Fourneaux fant opp maskiner for å reprodusere musikk (Edison fonografen, Fourneaux det automatiske pianoet), gav loven komponister eksklusive rettigheter til å kontrollere kopier av @@ -2220,7 +2220,7 @@ musikken sin. Med andre ord, i 1900, hvis jeg Russels populære låt «Happy Mose,» sa loven at jeg måtte betale for rettigheten til å få en kopi av notearkene, og jeg måtte også betale for å ha rett til å fremføre det offentlig. -

    +

    Men hva hvis jeg ønsket å spille inn «Happy Mose» ved hjelp av Edisons fonograf eller Fourneaux automatiske piano? Her snublet loven. Det var klart nok at jeg måtte kjøpe en kopi av notene som jeg fremførte når jeg @@ -2236,39 +2236,39 @@ komponisten noe. Og enda viktigere, det var ikke klart om jeg skyldte komponisten noe hvis jeg så laget kopier av disse innspillingene. På grunn av dette hullet i loven, så kunne jeg i effekt røve noen andres sang uten å betale dets komponist noe. -

    +

    Komponistene (og utgiverne) var ikke veldig glade for denne anledningen til å røve. Som Senator Alfred Kittredge fra Sør-Dakota formulerte -det: +det:

    Forestill dere denne urettferdigheten. En komponist skriver en sang eller en opera. En utgiver kjøper rettighetene til denne for en høy sum, og registrerer opphavsretten til den. Så kommer de fonografiske selskapene og selskapene som skjærer musikkruller, og med vitende og vilje stjeler arbeidet som kommer fra hjernen til komponisten og utgiveren uten å bry seg -om [deres] rettigheter.[54] -

    +om [deres] rettigheter.[54] +

    Innovatørene som utviklet teknologien for å spille inn andres arbeide, «snyltet på innsatsen, arbeidet, talentet og geniet til amerikanske -komponister,»[55] og +komponister,»[55] og «musikkforlagsbransjen» var dermed «fullstendig underlagt -denne piraten.»[56] Som John Philip +denne piraten.»[56] Som John Philip Sousa formulerte det, så direkte som det kan sies, «når de tjener -penger på mine stykker, så vil jeg ha en andel.»[57] -

    +penger på mine stykker, så vil jeg ha en andel.»[57] +

    Disse argumentene høres omtrent ut som argumentene fra våre dager. Det samme gjør argumentene fra den andre siden. Oppfinnerne som utviklet det automatiske pianoet argumenterte med at «det er fullt mulig å vise at introduksjonen av automatiske musikkspillere ikke har fratatt noen komponist noe han hadde før det ble introdusert.» I stedet økte maskinene -salget av noteark.[58] Uansett, +salget av noteark.[58] Uansett, argumenterte oppfinnerne, jobben til kongressen var «å først vurdere interessen til [folket], som de representerte, og som de skal tjene.» «Alt snakk om ‘tyveri’,» skrev sjefsjuristen til American Graphophone Company, «er kun nonsens, for det finnes ingen eiendom i musikalske idéer, skriftlig eller kunstnerisk, unntatt det som er -definert i loven.»[59] -

    +definert i loven.»[59] +

    Loven løste snart denne kampen i favør av både komponisten og innspillingsartisten. Kongressen endret loven slik at @@ -2295,7 +2295,7 @@ til det. Grisham st tillatelsen. Prisen for å publisere Grisham er dermed bestemt av Grisham, og åndsverkloven sier at du ikke har tillatelse til å bruke Grishams verk med mindre du har tillatelse fra Grisham. -

    +

    Men loven som styrer innspillinger gir innspillingsartisten mindre. Og dermed er effekten at loven subsidierer musikkindustrien med et slags piratvirksomhet – ved å gi @@ -2306,8 +2306,8 @@ folket. Musikkindustrien f betalt, og folket får tilgang til en større mengde musikalsk kreativitet. Kongressen var faktisk svært eksplisitt i sine grunner for å dele ut denne rettigheten. Den fryktet monopolmakten til rettighetsinnehaverne, og at -denne makten skulle kvele påfølgende kreativitet.[60] -

    +denne makten skulle kvele påfølgende kreativitet.[60] +

    Mens musikkindustrien har vært ganske stille om dette i det siste, har de historisk vært høylytte tilhengere av den lovbestemte lisensen for innspillinger. Som det sto i en rapport fra 1967 utgitt av House Committee @@ -2324,15 +2324,15 @@ pekte p mekanisme for å unngå monopol da de tildelte disse rettighetene. De argumenterer med at resultatet har vært at det har strømmet på med innspilt musikk, at folket har fått lavere priser, bedre kvalitet og flere -valg.[61] -

    +valg.[61] +

    Ved å begrense rettighetene musikere hadde, ved å delvis røve deres kreative verk, fikk innspillingsprodusentene, og folket, fordeler.

    4.3. Radio

    Radio kom også fra piratvirksomhet.

    Når en radiostasjon spiller en plate på luften, så utgjør dette en -«offentlig fremføring» av komponistens verk.[62] Som jeg beskrev over, gir loven komponisten (eller +«offentlig fremføring» av komponistens verk.[62] Som jeg beskrev over, gir loven komponisten (eller opphavsrettsinnehaveren) en eksklusiv rett til offentlige fremføringer av hans verk. Radiostasjonen skylder dermed komponisten penger for denne fremføringen. @@ -2347,7 +2347,7 @@ Stones eller Lyle Lovett. Innspillingsartisten legger til verdi p komposisjonen fremført av radiostasjonen. Og hvis loven var fullstendig konsistent, så burde radiostasjonen også vært nødt til å betale innspillingsartisten for sitt verk, på samme måten som den betaler -komponisten av musikken for sitt verk. +komponisten av musikken for sitt verk.

    @@ -2370,13 +2370,13 @@ effektene fra salg av hennes CD-er. Den offentlige fremf innspilling er ikke en «beskyttet» rettighet. Radiostasjonen får dermed røve verdien av Madonnas arbeid uten å betale henne noen ting. -

    +

    Uten tvil kan en argumentere for at innspillingsartistene totalt sett tjener på dette. I snitt er reklamen de får verdt mer enn fremføringsrettighetene de sier fra seg. Kanskje. Men selv om det er slik, så gir loven vanligvis skaperen retten til å gjøre dette valget. Ved å gjøre valget for ham eller henne, gir loven radiostasjonen rett til å ta noe uten å betale. -

    4.4. Kabel-TV

    +

    4.4. Kabel-TV

    Kabel-TV kom også fra en form for piratvirksomhet.

    @@ -2387,30 +2387,30 @@ TV-kringkastinger, nektet de Napsteriserte dermed kringkasternes innhold, men grovere enn det Napster noen gang gjorde – Napster tok aldri betalt for innholdet som det ble mulig for andre å gi bort. -

    +

    Kringkastere og opphavsrettsinnehavere var raske til å angripe dette tyveriet. Rosel Hyde, styreleder i FCC, så praksisen som en slags «urettferdig og potensielt ødeleggende -konkurranse.»[63] Det kan ha vært en +konkurranse.»[63] Det kan ha vært en «offentlig interesse» i å øke spredningen til kabel-TV, men som Douglas Anello, sjefsjurist hos Nasjonalforeningen for kringkastere spurte senator Quentin Burdick om under sitt vitnemål, «Dikterer offentlig -interesse at du kan bruke noen andres eiendom?»[64] Som en annen kringkaster formulerte det: +interesse at du kan bruke noen andres eiendom?»[64] Som en annen kringkaster formulerte det:

    Den uvanlige tingen med kabel-TV-selskapene er at det er de eneste selskapene jeg vet om hvor produktet som blir solgt ikke er betalt -for.[65] +for.[65]

    Igjen, kravene til opphavsrettsinnehaverne virket rimelige nok:

    Alt vi ber om er en veldig enkel ting, at folk som tar vår eiendom gratis betaler for den. Vi forsøker å stoppe piratvirksomhet, og jeg kan ikke tenke på et svakere ord for å beskrive det. Jeg tror det er sterkere ord -som ville passe.[66] -

    +som ville passe.[66] +

    Disse var «gratispassasjerer,» sa presidenten Charlton Heston i Screen Actor's Guild, som «tok lønna fra -skuespillerne.»[67] +skuespillerne.»[67]

    Men igjen, det er en annen side i debatten. Som assisterende justisminister Edwin Zimmerman sa det: @@ -2419,7 +2419,7 @@ V opphavsrettsbeskyttelse. Problemet her er hvorvidt opphavsrettsinnehavere som allerede blir kompensert, som allerede har et monopol, skal få lov til å utvide dette monopolet. … Spørsmålet er hvor mye kompensasjon de bør -ha, og hvor langt de kan strekke sin rett på kompensasjon.[68] +ha, og hvor langt de kan strekke sin rett på kompensasjon.[68]

    Opphavsrettinnehaverne tok kabelselskapene for retten. Høyesterett fant to ganger at kabelselskaper ikke skyldte opphavsrettsinnehaverne noen ting. @@ -2433,24 +2433,24 @@ ble ikke satt av opphavsrettsinnehaveren. Prisen ble fastsatt ved lov, slik at kringkasterne ikke kunne utøve vetomakt over den nye kabel-TV-teknologien. Kabel-TV-selskapene bygde dermed sitt imperium delvis ved å «røve» verdien skapt av kringkasternes innhold. -

    +

    Disse separate historiene synger en felles melodi. Hvis «piratvirksomhet» betyr å bruke verdien fra noen andres kreative eiendom uten tillatelse fra dets skaper – -slik det stadig oftere beskrives i dag[69] +slik det stadig oftere beskrives i dag[69] – da er enhver industri påvirket av opphavsrett i dag et produkt av dem som har nytt godt av ulike former for piratvirksomhet. Film, plater, radio, kabel-TV. … Listen er lang, og kunne vært lengre. Hver generasjon ønsker piratene fra den forrige velkommen. Hver generasjon – inntil nå. -



    [51] - Jeg er takknemlig til Peter DiMauro + Jeg er takknemlig til Peter DiMauro for å ha pekt meg i retning av denne ekstraordinære historien. Se også Siva Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 87–93, som forteller detaljer om Edisons «eventyr» med opphavsrett og patent. -

    [52] J. A. Aberdeen, Hollywood Renegades: The Society of Independent Motion Picture Producers (Cobblestone Entertainment, 2000) og @@ -2462,49 +2462,49 @@ begrensningene p «From Edison to the Broadcast Flag: Mechanisms of Consent and Refusal and the Propertization of Copyright» (september 2002), University of Chicago Law School, James M. Olin Program in Law and Economics, Working -Paper No. 159. -

    [53] +Paper No. 159. +

    [53] Marc Wanamaker, «The First Studios,» The Silents Majority, arkivert på link #12. -

    [54] Endre og slå sammen lovforslag om å respektere opphavsretten: Høring om S. 6330 og H.R. 19853 foran (felles)-komiteene om patenter, 59. kongr. 59, 1. sess. (1906) (uttalelse til senator Alfred B. Kittredge fra Sør-Dakota, formann), gjengitt i Legislative History of the 1909 Copyright Act, E. Fulton Brylawski og Abe Goldman, red. (South -Hackensack, N.J.: Rothman Reprints, 1976). -

    [55] +Hackensack, N.J.: Rothman Reprints, 1976). +

    [55] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 223 (uttalelse fra Nathan Burkan, advokat for the Music Publishers Association). -

    [56] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 226 (uttalelse fra Nathan Burkan, advokat for the Music Publishers Association). -

    [57] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 23 (uttalelse fra John Philip Sousa, komponist). -

    [58] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 283–84 (uttalelse fra Albert Walker, representant for the Auto-Music Perforating Company of New York). -

    [59] To Amend and Consolidate the Acts Respecting Copyright, 376 (forberedt innlegg fra Philip Mauro, sjefspatentrådgiver for the American Graphophone Company Association). -

    [60] @@ -2514,13 +2514,13 @@ foran (felles)-komiteen om patenter, 60. kongr., 1. sess., 217 (1908) Legislative History of the 1909 Copyright Act, E. Fulton Brylawski og Abe Goldman, red. (South Hackensack, N.J.: Rothman Reprints, 1976). -

    [61] Endring av åndsverkloven: Rapport som følger H.R. 2512, House Committee on the Judiciary, 90. Kongr., 1. sess., House Document no. 83, (8. mars 1967). Jeg er takknemlig til Glenn Brown for å ha gjort meg oppmerksom på denne -rapporten.

    [62] +rapporten.

    [62] Se 17 United States Code, seksjon 106 og 110. I begynnelsen skrev noen plateselskaper «Ikke lisensiert for @@ -2532,39 +2532,39 @@ Co. mot Whiteman, 114 F. 2d 86 (2nd Cir. 1940). Se også Randal C. Picker, «From Edison to the Broadcast Flag: Mechanisms of Consent and Refusal and the Propertization of Copyright,» University of Chicago Law Review -70 (2003): 281. -

    [63] +70 (2003): 281. +

    [63] Endring i åndsverkloven – Kabel-TV: Høring om S. 1006 foran underkomiteen om patenter, varemerker og opphavsrett av Senate Committee on the Judiciary, 89. Kongr., 2. sess., 78 (1966) (uttalelse fra Rosel H. Hyde, -styreleder i den føderale kommunikasjonskommisjonen. -

    [64] +styreleder i den føderale kommunikasjonskommisjonen. +

    [64] Endring i åndsverkloven – Kabel-TV, 116 (uttalelse fra Douglas A. Anello, sjefsjuristen i Nasjonalforeningen for kringkastere). -

    [65] Endring i åndsverkloven – Kabel-TV, 126 (uttalelse fra Ernest W. Jennes, sjefsjurist ved Association of Maximum Service Telecasters, Inc.). -

    [66] Endring i åndsverkloven – Kabel-TV, 169 (felles uttalelse fra Arthur B. Krim, president i United Artists Corp. og John Sinn, president i United Artists Television Inc.). -

    [67] Copyright Law Revision – CATV, 209 (uttalelse fra Charlton Heston, -president i Screen Actors Guild). -

    [68] +president i Screen Actors Guild). +

    [68] Copyright Law Revision – CATV, 216 (uttalelse fra Edwin M. Zimmerman, -fungerende assisterende justisminister). -

    [69] +fungerende assisterende justisminister). +

    [69] Se for eksempel National Music Publisher's Association, The @@ -2589,12 +2589,12 @@ natur litt mer. For skaden som denne formen for mer tvetydig enn direkte kopiering, og lovverket bør ta hensyn til denne tvetydigheten, slik det ofte har gjort tidligere. -

    5.1. Piratvirksomhet I

    +

    5.1. Piratvirksomhet I

    Over hele verden, men spesielt i Asia og Øst-Europa, er det selskaper som ikke gjør annet enn å ta andre folks opphavsrettsbeskyttede innhold, kopierer det og selger det – alt uten tillatelse fra opphavsrettseieren. Musikkindustrien estimerer at de taper rundt 4,6 -milliarder dollar hvert år på fysisk piratvirksomhet [70] (det blir ca. en av tre CD-er solgt på +milliarder dollar hvert år på fysisk piratvirksomhet [70] (det blir ca. en av tre CD-er solgt på verdensbasis). MPAA estimerer at de taper 3 milliarder dollar på verdensbasis på piratvirksomhet.

    @@ -2630,16 +2630,16 @@ ingen annen nasjon Men likevel, hvis et land skal behandles som selvstendig, da er landets lover landets lover, uavhengig av deres kilde. De internasjonale lovene som disse landene lever etter gir dem noen muligheter til å slippe unna byrden -til immaterielle rettighetslover.[71] Etter +til immaterielle rettighetslover.[71] Etter mitt syn burde flere utviklingsland utnytte den muligheten, men når de ikke gjør det, bør deres lover likevel respekteres. Og i følge lovene i disse landene, er piratvirksomhet galt. -

    +

    Alternativt, så kan vi forsøke å unnskylde denne piratvirksomheten ved å legge merke til at det uansett ikke skader industrien. Kineserne, som får tilgang til amerikanske CD-er for 50 cent pr. utgave, er ikke folk som ville kjøpt disse CD-ene for 15 dollar per utgave. Så ingen har egentlig noe -mindre penger enn de ellers ville hatt.[72] +mindre penger enn de ellers ville hatt.[72]

    Dette er ofte riktig (selv om jeg har venner som har kjøpt flere tusen piratkopierte DVD-er, og som helt klart har nok penger til å betale for @@ -2652,7 +2652,7 @@ nettet? fra når du tar en MP3 fra et datanettverk, der det ikke blir en mindre CD som kan selges. Fysikken til røving av det uhåndgripelige er forskjellig fra fysikken til røving av det håndgripelige. -

    +

    Dette er likevel et veldig dårlig argument. For selv om opphavsretten er en eiendomsrett av en veldig spesiell type, så er det en @@ -2668,7 +2668,7 @@ ikke gj det systemet er skikkelig balansert opp mot teknologien på et gitt tidspunkt, så er det galt å ta eiendom uten tillatelse fra eiendomseieren. Det er nøyaktig hva «eiendom» betyr. -

    +

    Til slutt kan vi forsøke å unnskylde denne piratvirksomheten med argumentet om at piratvirksomheten faktisk hjelper opphavsrettseieren. Når kineserne «stjeler» Windows, så gjør det kineserne avhengig av @@ -2681,7 +2681,7 @@ piratvirksomheten. Hvis kineserne i stedet for brukte det fritt tilgjengelige operativsystemet GNU/Linux, så ville disse kinesiske brukerne ikke til slutt kjøpe Microsoft. Uten piratvirksomheten ville dermed Microsoft tape. -

    +

    Det er også noe sant i dette argumentet. Å gjøre folk avhengig er en god strategi. Mange selskaper praktiserer det. Noen gjør det godt på grunn av det. Juss-studenter, for eksempel, får gratis tilgang til de to største @@ -2689,7 +2689,7 @@ juridiske databasene. Begge selskapene markedsf studentene vil bli så vant til deres tjenester at de vil ønske å bruke deres tjeneste, og ikke konkurrentens når de blir advokater (og må betale høy abonnementsavgift). -

    +

    Likevel er ikke dette argumentet spesielt overbevisende. Vi gir ikke alkoholikeren et forsvar når han stjeler sin første øl, kun på grunn av at det vil gjøre det mer sannsynlig at han vil betale for de tre neste. I @@ -2742,21 +2742,21 @@ kunstnerne mens vi gj Nøkkelen til «piratvirksomheten», som loven tar sikte på å skvise, er den bruken som «robber forfatteren for -profitten.»[73] Dette betyr vi må +profitten.»[73] Dette betyr vi må avgjøre hvorvidt og hvor mye p2p-deling skader før vi vet hvor sterkt loven bør søke å enten hindre det, eller finne et alternativ for å sikre forfatteren sin profitt.

    - Peer-to-peer-deling ble gjort berømt av Napster. + Peer-to-peer-deling ble gjort berømt av Napster. Men oppfinnerne av Napster-teknologien hadde ikke gjort noen store teknologiske nyskapninger. Som ethvert stort steg i nyskapningen på -Internett (og, kan det argumenteres for, utenfor Internett[74]) hadde Shawn Fanning og hans ansatte ganske enkelt +Internett (og, kan det argumenteres for, utenfor Internett[74]) hadde Shawn Fanning og hans ansatte ganske enkelt satt sammen deler som hadde blitt utviklet uavhengig av hverandre.

    - Resultatet var en + Resultatet var en eksplosjon. Etter lansering i juli 1999, samlet Napster over 10 millioner brukere i løpet av ni måneder. Etter atten måneder var det nesten 80 -millioner registrerte brukere av systemet. Rettsaker skjøt Napster raskt ned, men andre tjenester dukket opp +millioner registrerte brukere av systemet. Rettsaker skjøt Napster raskt ned, men andre tjenester dukket opp for å overta plassen. (Kazaa er for tiden den mest populære p2p-tjenesten. Den skryter av over 100 millioner medlemmer.) Disse tjenestene har en anderledes arkitektur selv om de ikke er veldig forskjellige i funksjon: @@ -2764,14 +2764,14 @@ Hver av dem gj ubegrenset antall andre brukere. Med et p2p-system kan du dele dine favorittsanger med dine beste venner – eller dine 20 000 beste venner. -

    +

    Ifølge en rekke estimater har en stor andel av amerikanere testet fildelingsteknologi. En studie fra Ipsos-Insight i september 2002 estimerte at 60 millioner amerikanere har lastet ned musikk – 28 prosent av -amerikanerne over 12 år.[75] En +amerikanerne over 12 år.[75] En spørreundersøkelse fra NPD-gruppen sitert i The New York Times estimerte at 43 millioner innbyggere brukte -fildelingsnettverk for å utveksle innhold i mai 2003.[76] De aller fleste av dem er ikke unger. Uansett hva +fildelingsnettverk for å utveksle innhold i mai 2003.[76] De aller fleste av dem er ikke unger. Uansett hva de egentlige tallene er, en massiv mengde innhold blir «tatt» på disse nettverkene. Enkelheten og den lave kostnaden til fildelingsnettverkene har inspirert millioner til å nyte musikk på måter de @@ -2783,12 +2783,12 @@ er det komplisert enn en skulle tro. Vurder – litt mer nøye enn de polariserte stemmene i denne debatten vanligvis gjør – de ulike typer deling som fildeling muliggjør, og hva slags skader de innebærer. -

    +

    Fildelerne deler ulike typer innhold. Vi kan dele disse ulike typene inn i fire typer. -

    1. +

      1. Det er noen som bruker delingsnettverk som erstatning for å kjøpe innhold. @@ -2832,12 +2832,12 @@ null – den samme skaden som inntreffer n Til slutt er det mange som bruker delingsnettverk for å få tilgang til innhold som ikke er opphavsrettsbeskyttet, eller der opphavsrettseieren ønsker å gi det bort. -

      +

    Hvordan balanserer disse ulike delingstypene?

    La oss starte med noen enkle, men viktige poeng. Fra lovens perspektiv er det kun type-D-deling som helt klart er lovlig. Fra et økonomisk perspektiv -er det kun type-A-deling som helt klart forårsaker skade.[77] Type-B-deling er ulovlig men gir klare fordeler. +er det kun type-A-deling som helt klart forårsaker skade.[77] Type-B-deling er ulovlig men gir klare fordeler. Type-C-deling er ulovlig, men bra for samfunnet (siden mer eksponering til musikk er bra), og ufarlig for artistene (siden verket ellers ikke er tilgjengelig). Så det er vanskelig å avgjøre hvordan deling kommer ut @@ -2855,19 +2855,19 @@ vanskeligere for platebransjen å skylde på teknologi for all nedgang i salg. Historien til kassettopptak er et godt eksempel. Som det ble formulert i en studie av Cap Gemini Ernst & Young: «I stedet for å utforske denne nye -populære teknologien, sloss selskapene imot den.»[78] Selskapene påsto at hvert album som ble tatt opp på +populære teknologien, sloss selskapene imot den.»[78] Selskapene påsto at hvert album som ble tatt opp på kassett, var et album som ikke ble solgt, og da platesalget falt med 11,4 prosent i 1981, påsto industrien at dets poeng var bevist. Teknologien var problemet, og forbud eller regulering av teknologien var svaret. -

    +

    Ikke lenge etterpå, og før kongressen fikk muligheten til å innføre reguleringer, ble MTV lansert, og industrien fikk et rekordoppsving. «Til slutt,» konkluderte Cap Gemini, «var ikke ‘krisen’ … forårsaket av de som tok opp på kassett – som ikke [tok slutt etter at MTV dukket opp] – men hadde i stor grad vært resultatet av en stagnasjon i musikknyskapningen hos de store -selskapene.»[79] -

    +selskapene.»[79] +

    Men det at industrien har tatt feil før, betyr ikke at de tar feil i dag. For å evaluere den virkelige trusselen som p2p-deling representerer for industrien spesielt, og samfunnet generelt – eller i hvert fall det @@ -2893,7 +2893,7 @@ CD-er at det ikke er langt unna sannheten.

    I 2002 rapporterte RIAA at CD-salg hadde falt med 8,9 prosent, fra 882 millioner til 803 millioner enheter, og inntektene hadde falt 6,7 -prosent.[80] Dette bekrefter en trend fra +prosent.[80] Dette bekrefter en trend fra de siste årene. RIAA skylder på piratvirksomhet over Internett for denne trenden, selv om det er mange andre årsaker som kan forklare denne reduksjonen. SoundScan rapporterte for eksempel om en reduksjon på over 20 @@ -2901,11 +2901,11 @@ prosent siden 1999 n uten tvil årsaken til noe av nedgangen i salget. Stigende priser kan også ha bidratt til noe av tapet. «Fra 1999 til 201 steg den gjennomsnittlige prisen for en CD med 7,2 prosent, fra 13,04 dollar til -14,19 dollar.»[81] Konkurranse fra +14,19 dollar.»[81] Konkurranse fra andre typer media kan også forklare noe av nedgangen. Som Jane Black i BusinessWeek kommenterer, «Lydsporet for filmen High Fidelity har en listepris på 19,98 dollar. Du -kan få hele filmen [på DVD] for 19,99 dollar.»[82] +kan få hele filmen [på DVD] for 19,99 dollar.»[82]

    @@ -2929,7 +2929,7 @@ forfatteren for profitten ganger antallet solgte CD-er ble lastet ned gratis, og salgsinntektene kun ble redusert med 6,7 prosent, så er det en stor forskjell mellom å «laste ned en sang og å stjele en CD.» -

    +

    Dette er skadene – påståtte og muligens overdrevende, men la oss anta at de er reelle. Hva er fordelene? Fildeling påfører muligens kostnader for plateindustrien. Hva slags verdi gir det i tillegg til disse @@ -2938,15 +2938,15 @@ kostnadene? En fordel er type-C-deling – å gjøre innhold tilgjengelig som teknisk sett fortsatt er opphavsrettsbeskyttet men som ikke lenger er kommersielt tilgjengelig. Dette er ikke en liten kategori med innhold. Det er millioner -av spor som ikke lenger er kommersielt tilgjengelig.[83] Og mens det kan tenkes at noe av dette innholdet +av spor som ikke lenger er kommersielt tilgjengelig.[83] Og mens det kan tenkes at noe av dette innholdet ikke er tilgjengelig fordi artisten som laget innholdet ikke ønsker at det blir gjort tilgjengelig, så er det meste av dette utilgjengelig kun fordi forlaget eller distributøren har bestemt at det ikke lenger gir økonomisk mening for selskapet å gjøre det tilgjengelig. -

    +

    I den virkelige verden – lenge før Internett – hadde markedet et enkelt svar på dette problemet: bruktbok- og bruktplatebutikker. Det er -tusenvis av butikker for brukte bøker og plater i Amerika i dag.[84] Disse butikkene kjøper innhold fra eierne, og +tusenvis av butikker for brukte bøker og plater i Amerika i dag.[84] Disse butikkene kjøper innhold fra eierne, og selger så videre innholdet de kjøpte. Og ifølge amerikansk åndsverklov, når de kjøper og selger dette innholdet, selv om innholdet fortsatt er vernet av åndsverkloven, så får ikke opphavsrettseieren et @@ -2954,7 +2954,7 @@ vernet av tjener penger på innholdet de selger, men på samme måte som med kabel-TV-selskapene før lovbestemt lisensiering, må de ikke betale opphavsrettseierene for innholdet de selger. -

    +

    Type-C-deling har dermed veldig mye til felles med bruktbok- og bruktplatebutikker. Det er naturligvis også veldig forskjellig, fordi personen som gjør innhold tilgjengelig, ikke tjener penger på å gjøre @@ -2973,7 +2973,7 @@ bedre, f bruktbokhandlere. Eller sagt på en annen måte, hvis du tror type-C-deling burde vært stoppet, mener du også at biblioteker og bruktbokhandler også burde vært stengt? -

    +

    Til slutt, og kanskje mest viktig, gjør fildelingsnettverk type-D-deling mulig – delingen av innhold som opphavsrettseierne ønsker å få delt, @@ -2988,7 +2988,7 @@ eller ikke. Hvis de likte den, s den. Doctorows innhold er type-D-innhold. Hvis delingsnettverkene gjør det mulig å spre verket hans, så kommer både han og samfunnet bedre ut. (Faktisk så kommer de mye bedre ut: det er en god bok!) -

    +

    Det samme gjelder for allemannseide (public domain) verk: Denne delingen gagner samfunnet uten noen juridisk skade mot forfattere i det hele tatt. Hvis innsatsen for å løse problemet med type-A-deling ødelegger @@ -2999,7 +2999,7 @@ Poenget med alt dette er: Selv om plateindustrien forst «Dette er hvor mye vi har tapt,» så må vi også spørre oss «hvor mye har samfunnet fått igjen fra p2p-deling? Hva gjør oss mer effektive? Hva er innholdet som ellers ville være utilgjengelig?» -

    +

    For til forskjell fra piratvirksomheten jeg beskrev i første del av dette kapittelet, er mye av «piratvirksomheten» som fildeling gjør mulig klart lovlig og bra. Og i likhet med piratvirksomheten jeg beskrev i @@ -3022,8 +3022,8 @@ Napster-saken selv. Da Napster fortalte regionsdomstolen at den hadde utviklet teknologi som ville blokkere for 99,4 prosent av identifisert opphavsrettsbrytende materiale, fortalte regionsdomstolen advokatene til Napster at 99,4 prosent var ikke godt nok. Napster måtte få -opphavsrettsbruddene «ned til null.»[85] -

    +opphavsrettsbruddene «ned til null.»[85] +

    Hvis 99,4 prosent ikke er godt nok, så er dette en krig mot fildelingsteknologier, og ikke en krig mot opphavsrettsbrudd. Det er ikke mulig å sikre at et p2p-system brukes 100 prosent av tiden i henhold til @@ -3034,7 +3034,7 @@ p2p. Rettens avgj p2p, selv for de fullstendig lovlige og fordelaktige bruksområdene som de tjener, kun for å sikre at det ikke eksisterer brudd på opphavsretten forårsaket av p2p. -

    +

    Nulltoleranse har ikke vært vår historie. Det har ikke gitt oss innholdsindustrien som vi kjenner i dag. Historien til amerikansk lovgiving har vært en prosess om balanse. Etter hvert som nye teknologier endret @@ -3042,7 +3042,7 @@ m møte den nye teknologien. I denne justeringen har loven forsøkt å sikre legitime rettigheter til skaperne mens den beskytter nyskapning. Noen ganger har det gitt mer rettigheter til skaperne, og noen ganger mindre. -

    +

    Dermed, slik vi har sett, når «mekanisk reproduksjon» truet interessene til komponister, balanserte kongressen rettighetene til komponistene mot interessene til plateindustrien. Den ga rettigheter til @@ -3058,7 +3058,7 @@ kabel-TV-kringkasterne m Kongressen med å gi kringkasterne rett til betaling, men på et nivå fastsatt av loven. De ga på samme måte kabel-TV-selskapene rett til innholdet, så lenge de betalte den lovbestemte prisen. -

    +

    @@ -3076,7 +3076,7 @@ kringkasternes innhold uten subsidiering til kabel-TV. Dermed valgte Kongressen en sti som ville sikre kompensasjon uten å gi fortiden (kringkasterne) kontroll over fremtiden (kabel-TV). -

    +

    Samme år som Kongressen valgte denne balansen, gikk to store produsenter og distributører av filminnhold til sak mot en annen teknologi, Det var Betamax, video-spilleren og -opptakeren som Sony hadde produsert. Disneys og @@ -3087,7 +3087,7 @@ opphavsrettsbrudd. P opphavsrettsbeskyttede filmer og programmer. Sony hadde derfor fordel av opphavsrettsbruddene til sine kunder, og skulle derfor, påsto Disney og Universal, være delvis ansvarlig for disse bruddene. -

    +

    Det er noe i påstandene til Disney og Universal. Sony valgte å utforme sin maskin slik at det var veldig enkelt å ta opp TV-programmer. De kunne ha @@ -3101,30 +3101,30 @@ ikke tillot kopiering. Og i m utformet systemet sitt for å minimere muligheten for opphavsrettsbrudd. Det gjorde de ikke, og på grunn av dette ville Disney og Universal holde dem ansvarlig for arkitekturen de valgte. -

    +

    MPAA-presidenten Jack Valenti ble studioenes mest synlige forkjemper. Valenti kalte videospillerne for «båndormer» (engelsk: tapeworm). Han advarte om at «når det er 20, 30, 40 millioner av disse videospillerne i landet, vil vi bli invadert av millioner av ‘båndormer’ som spiser i vei i hjertet og essensen til den mest verdifulle eiendelen som opphavsrettseieren har, hans -opphavsrett.»[86] «En må ikke +opphavsrett.»[86] «En må ikke være opplært i sofistikert markedsføring eller kreativ vurdering,» fortalte han Kongressen, «for å forstå ødeleggelsen av etter-kino-markedet forårsaket av de hundrevis av millioner opptak som vil seriøst påvirke fremtiden til det kreative miljøet i dette landet. Det er ganske enkelt et spørsmål om grunnleggende økonomi og enkel sunn -fornuft.»[87] Og ganske riktig, +fornuft.»[87] Og ganske riktig, viser senere spørreundersøkelser, 45 prosent av videospillereierne hadde -filmbiblioteker som inneholdt ti filmer eller mer.[88] – en bruk som retten senere ville avgjøre +filmbiblioteker som inneholdt ti filmer eller mer.[88] – en bruk som retten senere ville avgjøre ikke var «rimelig.» Ved å «tillate videospillereierne å kopiere fritt ved hjelp av et unntak fra brudd på opphavsrettsloven uten å lage en mekanisme for å kompensere opphavsrettseierne,» forklarte Valenti, så ville Kongressen «ta fra eierne selve essensen i sin eiendom: den eksklusive retten til å kontrollere hvem som kan bruke verkene deres, det vil si, hvem som kan kopiere dem, og dermed nyte godt at deres -reproduksjon.»[89] -

    +reproduksjon.»[89] +

    Det tok åtte år før denne saken ble avgjort av Høyesterett. I mellomtiden hadde den niende ankekrets, som har Hollywood i sin jurisdiksjon – det den ledende dommeren Alex Kozinski, som er medlem i den domstolen, omtaler @@ -3134,9 +3134,9 @@ maskiner. If – som Jack Valenti hadde omtalt som «Boston-kveleren for amerikansk filmindustri» (verre enn dette, det var en japansk Boston-kveler for amerikansk filmindustri) -– en ulovlig teknologi.[90] - -

    +– en ulovlig teknologi.[90] + +

    Men Høyesterett gjorde om avgjørelsen til niende ankekrets. Og i sin avgjørelse formulerte domstolen klart sin forståelse av når og om domstoler @@ -3147,16 +3147,16 @@ til Kongressen n opphavsrettsbeskyttet materiale. Kongressen har den konstitusjonelle autoriteten og institusjonsevnen til å ta fullt hensyn til de forskjellige sammensetningene av konkurrerende interesser som uunngåelig blir involvert -av slik ny teknologi.[91] -

    +av slik ny teknologi.[91] +

    Kongressen ble bedt om å svare på avgjørelsen fra Høyesterett. Men på samme måte som med appellen fra plateartistene om radiokringkastinger, ignorerte Kongressen denne forespørselen. Kongressen var overbevist om at amerikansk film fikk nok, på tross av at det her ble «tatt.» Hvis vi samler disse saken, trer et mønster frem: -

    TilfelleHvems verdi ble «røvet»Responsen til domstoleneResponsen til Kongressen
    InnspillingerKomponisterIngen beskyttelseLovbestemt lisens
    RadioPlateartisterN/AIngenting
    Kabel-TVKringkastereIngen beskyttelseLovbestemt lisens
    Video-spiller / -opptakerFilmskapereIngen beskyttelseIngenting

    +

    TilfelleHvems verdi ble «røvet»Responsen til domstoleneResponsen til Kongressen
    InnspillingerKomponisterIngen beskyttelseLovbestemt lisens
    RadioPlateartisterN/AIngenting
    Kabel-TVKringkastereIngen beskyttelseLovbestemt lisens
    Video-spiller / -opptakerFilmskapereIngen beskyttelseIngenting

    I hvert tilfelle gjennom vår historie har ny teknologi endret hvordan -innhold ble distribuert.[92] I hvert +innhold ble distribuert.[92] I hvert tilfelle, gjennom hele vår historie, har den endringen ført til at noen ble «gratispassasjer» på noen andres verk.

    @@ -3171,7 +3171,7 @@ hensyn til noe av legitimiteten i oppf I hvert tilfelle tillot Kongressen noe ny teknologi å ha fordel av innhold laget tidligere. Den balanserte interessene som sto på spill. -

    +

    Når du tenker over disse eksemplene, og de andre eksemplene som utgjør de første fire kapitlene i denne delen, så gir denne balansen mening. Var Walt Disney en pirat? Ville doujinshi være bedre hvis skaperne måtte be om @@ -3181,11 +3181,11 @@ det virkelig riktig at millioner dollar i erstatning? Ville det ha vært bedre om Edison hadde kontrollert all film? Burde ethvert coverband måtte hyre inn en advokat for å få tillatelse til å spille inn en sang? -

    +

    Vi kunne svart ja på hvert av disse spørsmålene, men vår tradisjon har svart nei. I vår tradisjon, slik Høyesterett uttalte, har opphavsretten «aldri gitt opphavsrettseieren fullstendig kontroll over all mulig -bruk av hans verk.»[93] I stedet har +bruk av hans verk.»[93] I stedet har de spesifikke bruksområder som loven regulerer vært definert ved å balansere de goder som kommer fra å dele ut en eksklusiv rettighet mot ulempene en slik eksklusiv rettighet skaper. Og denne balanseringen har historisk vært @@ -3213,7 +3213,7 @@ effektivt for Utviklet videre så kan de gjøre nettverkene mye mer effektive. Likevel kan disse «potensielle fordelene for folket,» som John Schwartz skriver i The New York Times, «bli forsinket av -p2p-kampen.»[94] +p2p-kampen.»[94]

    Men når noen begynner å snakke om «balanse,» kommer opphavsrettskrigerne med et annet argument. @@ -3229,7 +3229,7 @@ arresterer ham? «Det er vår eiendom,» insisterer krigerne, «og den bør være beskyttet på samme måte som all annen eiendom er beskyttet.» -



    [70] Se IFPI (International Federation of the Phonographic Industry), @@ -3237,7 +3237,7 @@ Se IFPI (International Federation of the Phonographic Industry), juli 2003, tilgjengelig fra link #14. Se også Ben Hunt, «Companies Warned on Music Piracy Risk,» Financial Times, 14. februar 2003, 11. -

    [71] Se Peter Drahos og John Braithwaite, Information Feudalism: Who Owns the Knowledge Economy? (New York: The New Press, 2003), @@ -3253,8 +3253,8 @@ ikke-kommersielle form tillatelse fra patentinnehaveren. Utviklingsland kan være i stand til å bruke dette til å få fordelene fra utenlandske patenter til lavere priser. Dette er en lovende strategi for utviklingsland innenfor -TRIPS-rammeverket. -

    [72] +TRIPS-rammeverket. +

    [72] For en analyse av den økonomiske effekten av kopieringsteknologi, se Stan Liebowitz, Rethinking the Network Economy (New York: @@ -3262,15 +3262,15 @@ Amacom, 2002), 144–190. av piratvirksomhet på opphavsrettsinnehaverens mulighet til å nyte godt av verdien av verket være neglisjerbart. Et åpenbart tilfelle er der individet som tar nyter godt av piratvirksomheten ikke ville ha kjøpt originalen selv -om piratvirksomhet ikke var en mulighet.» Ibid., 149. -

    [73] +om piratvirksomhet ikke var en mulighet.» Ibid., 149. +

    [73] Bach v. Longman, 98 Eng. Rep. 1274 (1777). -

    [74] - Se Clayton M. Christensen, + Se Clayton M. Christensen, The Innovator's Dilemma: The Revolutionary National Bestseller That Changed the Way We Do Business (New York: HarperBusiness, 2000). Professor Christensen undersøker hvorfor selskaper som gir opphav @@ -3279,8 +3279,8 @@ de mest kreative, paradigmeskiftende m på. Denne jobben ender som oftest opp hos oppfinnere utenfra, som setter sammen eksisterende teknologi på nyskapende måter. For en diskusjon om Christensens idéer, se Lawrence Lessig, Future, -89–92, 139. -

    [75] +89–92, 139. +

    [75] @@ -3288,18 +3288,18 @@ Se Ipsos-Insight, TEMPO: Keeping Pace with Online Music Distribution (september 2002), som rapporterer at 28 prosent av amerikanere eldre enn tolv år hadde lastet musikk ned fra Internett og 30 prosent hadde lyttet til digitale musikkfiler lagret på sine datamaskiner. -

    [76] Amy Harmon, «Industry Offers a Carrot in Online Music Fight,» New York Times, 6. juni 2003, A1. -

    [77] Se Liebowitz, Rethinking the Network Economy, -148–49. -

    [78] +148–49. +

    [78] - Se Cap Gemini Ernst & Young, Technology Evolution + Se Cap Gemini Ernst & Young, Technology Evolution and the Music Industry's Business Model Crisis (2003), 3. Denne rapporten beskriver musikkindustriens innsats for å stigmatisere den voksende praksis med å ta opp på kassett på 1970-tallet, inkludert en @@ -3310,11 +3310,11 @@ sp forbrukerne eldre enn ti tatt opp musikk på et kassettformat. U.S. Congress, Office of Technology Assessment, Copyright and Home Copying: Technology Challenges the Law, OTA-CIT-422 (Washington, -D.C.: U.S. Government Printing Office, oktober 1989), 145–56.

    [79] +D.C.: U.S. Government Printing Office, oktober 1989), 145–56.

    [79] U.S. Congress, Copyright and Home Copying, 4. -

    [80] Se Foreningen for musikkindustri i USA, 2002 Yearend @@ -3330,14 +3330,14 @@ milliarder dollar siste utsendingene). Musikkindustrien på verdensbasis har gått ned fra å være en 39 milliarder dollars industri i 2000 til å bli en 32 milliarder dollars industri i 2002 (basert på US dollarverdi for utsendinger.» -

    [81] Jane Black, «Big Music's Broken Record,» BusinessWeek online, -13. februar 2003, tilgjengelig fra link #17. -

    [82] +13. februar 2003, tilgjengelig fra link #17. +

    [82] ibid. -

    [83] Et estimat forteller at 75 prosent av musikken gitt ut av de store @@ -3346,9 +3346,9 @@ Copyright Law – Coming Soon to a Digital Device Near You: H the Senate Committee on the Judiciary, 107. kongr., 1. sesj. (3. april 2001) (forberedt innlegg av the Future of Music Coalition), tilgjengelig fra link #18. -

    [84] - Mens det ikke finnes noen gode + Mens det ikke finnes noen gode estimater over antallet bruktplatebutikker, så var det i 2002 7 7198 bruktbokhandler i USA, en økning på 20 prosent siden 1993. Se Book Hunter Press, The Quiet Revolution: The Expansion of the Used Book @@ -3357,7 +3357,7 @@ utgjorde 260 millioner dollar i salg i 2002. Se National Association of Recording Merchandisers, «2002 Annual Survey Results,» tilgjengelig fra link #20. -

    [85] Se referat fra forhandlingene, I Re: Napster Copyright Litigation side 34-35 @@ -3366,39 +3366,39 @@ tilgjengelig fra All the Rave: The Rise and Fall of Shawn Fanning's Napster (New York: Crown Business, 2003), 269–82. -

    [86] Copyright Infringements (Audio and Video Recorders): høring om S. 1758 foran the Senate Committee on the Judiciary, 97. kongr., 1. and 2. sess., 459 (1982) (vitnesbyrd fra Jack Valenti, president, Motion Picture Association of America, Inc.). -

    [87] Copyright Infringements (Audio and Video Recorders), 475. -

    [88] Universal City Studios, Inc. mot Sony Corp. of America, 480 F. Supp. 429, (C.D. Cal., 1979). -

    [89] Copyright Infringements (Audio and Video Recorders), 485 (vitnesbyrd fra Jack Valenti). -

    [90] Universal City Studios, Inc. mot Sony Corp. of America, 659 F. 2d 963 (9th Cir. 1981). -

    [91] Sony Corp. of America mot Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, 431 (1984). -

    [92] - Dette er de viktigste forekomstene i +

    [92] + Dette er de viktigste forekomstene i vår historie, men det er også andre tilfeller. For eksempel var teknologien til digitale lydkasetter (DAT) regulert av Kongressen for å minimere risikoen for piratkopiering. Medisinen som Kongressen valgte, påførte en @@ -3410,13 +3410,13 @@ eliminerte heller ikke denne regulereringen muligheten for gratispassasjerer slik jeg har beskrevet. Se Lessig Future, 71. Se også Picker, «From Edison to the Broadcast Flag,» University of Chicago Law Review 70 (2003): -293–96. -

    [93] +293–96. +

    [93] Sony Corp. of America mot Universal City Studios, Inc., 464 U.S. 417, (1984). -

    [94] John Schwartz, «New Economy: The Attack on Peer-to-Peer Software @@ -3441,7 +3441,7 @@ hagebordet, og etter at jeg har tatt det, har ikke du det. Men hva tar jeg når jeg tar den gode idéen som du hadde om å plassere hagebordet i bakhagen – ved å for eksempel dra til butikken Sears, kjøpe et bord, og plassere det i min egen bakhage? Hva er tingen jeg tar da? -

    +

    Poenget er ikke bare om hvorvidt hagebord og idéer er ting, selv om det er en viktig forskjell. Poenget er i stedet at i det vanlige tilfelle – faktisk i praktisk talt ethvert tilfelle unntatt en begrenset rekke med @@ -3451,8 +3451,8 @@ ut hvis jeg gjorde det hver dag, og spesielt s stedet, som Thomas Jefferson sa (og det er spesielt sant når jeg kopierer hvordan noen andre kler seg), «Den som mottar en idé fra meg, får selv informasjon uten å ta noe fra meg, på samme måte som den som tenner sitt lys -fra min veike får lys uten å forlate meg i mørket.»[95] -

    +fra min veike får lys uten å forlate meg i mørket.»[95] +

    Unntakene til fri bruk er idéer og uttrykk innenfor dekningsområdet til loven om patent og opphavsrett, og noen få andre områder som jeg ikke vil diskutere her. Her sier lovverket at du ikke kan ta min idé eller uttrykk @@ -3462,7 +3462,7 @@ Men hvordan lovverket gj – detaljene, med andre ord – betyr noe. For å få en god forståelse om hvordan denne praksis om å gjøre det immaterielle om til eiendom vokste frem, trenger vi å plassere slik «eiendom» i sin -rette sammenheng.[96] +rette sammenheng.[96]

    Min strategi for å gjøre dette er den samme som min strategi i den foregående del. Jeg presenterer fire historier som bidrar til å plassere @@ -3473,13 +3473,13 @@ praksis? Etter disse historiene vil betydningen til dette sanne utsagnet bli litt mer klart, og dets implikasjoner vil bli avslørt som ganske forskjellig fra implikasjonene som opphavsrettskrigerne vil at vi skal forstå. -


    [95] +


    [95] Brev fra Thomas Jefferson til Isaac McPherson (13. august 1813) i The Writings of Thomas Jefferson, vol. 6 (Andrew A. Lipscomb and Albert Ellery Bergh, eds., 1903), 330, 333–34. -

    [96] Slik de juridiske realistene lærte bort amerikansk lov, var alle @@ -3490,7 +3490,7 @@ immateriell, selv om objektet som det er (metafysisk) knyttet til er materielt. Se Adam Mossoff, «What Is Property? Putting the Pieces Back Together,» Arizona Law Review 45 (2003): 373, 429 n. 241. -

    Kapittel 6. Kapittel seks: Grunnleggerne

    +

    Kapittel 6. Kapittel seks: Grunnleggerne

    William Shakespeare skrev Romeo og Julie i 1595. Skuespillet ble først utgitt i 1597. Det var det ellevte store skuespillet Shakespeare hadde skrevet. Han @@ -3500,30 +3500,30 @@ fortsatt kilden. Jeg overhørte en gang noen som kommentere Kenneth Branaghs utgave av Henry V: «Jeg likte det, men Shakespeare er så full av klisjeer.» -

    +

    I 1774, nesten 180 år etter at Romeo og Julie ble skrevet, mente mange at «opphavsretten» kun tilhørte én eneste -utgiver i London, Jacob Tonson. [97] Tonson +utgiver i London, Jacob Tonson. [97] Tonson var den mest fremstående av en liten gruppe utgivere kalt «The -Conger»[98], som kontrollerte +Conger»[98], som kontrollerte boksalget i England gjennom hele 1700-tallet. The Conger hevdet at de hadde en evigvarende enerett over «kopier» av bøker de hadde fått av forfatterne. Denne evigvarende retten innebar at ingen andre kunne publisere eksemplarer av disse bøkene. Slik ble prisen på klassiske bøker holdt oppe; alle konkurrenter som lagde bedre eller billigere utgaver, ble fjernet. -

    +

    Men altså, det er noe spennende med året 1774 for alle som vet litt om opphavsrettslovgivning. Det mest kjente året for opphavsrett er 1710, da det britiske parlamentet vedtok den første loven. Denne loven er kjent som «Statute of Anne», og sa at alle publiserte verk skulle være beskyttet i fjorten år, en periode som kunne fornyes én gang dersom forfatteren ennå levde, og at alle verk publisert i eller før 1710 skulle ha -en ekstraperiode på 22 tilleggsår.[99] På +en ekstraperiode på 22 tilleggsår.[99] På grunn av denne loven, så skulle Romeo og Julie ha falt i det fri i 1731. Hvordan kunne da Tonson fortsatt ha kontroll over verket i 1774? -

    +

    Årsaken var ganske enkelt at engelskmennene ennå ikke hadde bestemt hva opphavsrett innebar – faktisk hadde ingen i verden det. På den tiden da engelskmennene vedtok «Statute of Anne,» var det ingen annen @@ -3532,7 +3532,7 @@ lisensieringsloven av 1662, utl over publiseringen, noe som gjorde det enklere for kronen å kontrollere hva ble publisert. Men etter at det har utløpt, var det ingen positiv lov som sa at utgiverne hadde en eksklusiv rett til å trykke bøker. -

    +

    At det ikke fantes noen positiv lov, betydde ikke at det ikke fantes noen lov. Den angloamerikanske juridiske tradisjon ser både til lover skapt av det lovgivende statsorgan, og til lover (prejudikater) @@ -3543,7 +3543,7 @@ vedtatte lover vil vanligvis overstyre bakgrunnen kun hvis det vedtas en lov for å erstatte den. Så det egentlige spørsmålet etter at lisensieringslovene hadde utløpt, var om rettspraksis beskyttet en opphavsrett uavhengig av eventuell positiv lov. -

    +

    Dette spørsmålet var viktig for utgiverne eller «bokselgere,» som de ble kalt, fordi det var økende konkurranse fra utenlandske utgivere, @@ -3559,11 +3559,11 @@ bokhandlernes forferdelse en viktig begrensning, nemlig hvor lenge denne retten skulle vare. Etter dette gikk trykkeretten bort, og verket falt i det fri og kunne trykkes av hvem som helst. Det var i hvert fall det lovgiverne hadde tenkt. -

    +

    Men nå det mest interessante med dette: Hvorfor ville Parlamentet begrense trykkeretten? Spørsmålet er ikke hvorfor de bestemte seg for denne perioden, men hvorfor ville de begrense retten i det hele tatt? -

    +

    Bokhandlerne, og forfatterne som de representerte, hadde et veldig sterkt krav. Ta Romeo og Julie som et eksempel: Skuespillet ble skrevet av Shakespeare. Det var hans kreativitet som brakte det til @@ -3574,11 +3574,11 @@ skuespill. S Shakespeares verk uten hans, eller hans arvingers, tillatelse? Hvilke begrunnelser finnes for å tillate at noen «stjeler» Shakespeares verk? -

    +

    Svaret er todelt. Først må vi se på noe spesielt med oppfatningen av opphavsrett som fantes på tidspunktet da «Statute of Anne» ble vedtatt. Deretter må vi se på noe spesielt med bokhandlerne. -

    +

    Først om opphavsretten/kopiretten. I de siste tre hundre år har vi kommet til å bruke begrepet «kopirett» i stadig videre forstand. Men i @@ -3591,7 +3591,7 @@ generelt hvordan et verk kunne brukes. I retten en stor samling av restriksjoner på andres frihet: den gir forfatteren eksklusiv rett til å kopiere, eksklusiv rett til å distribuere, eksklusiv rett til å fremføre, og så videre. -

    +

    Så selv om f.eks. opphavsretten til Shakespeares verk var evigvarende, betydde det ifølge den opprinnelige betydningen av begrepet at ingen kunne trykke Shakespeares verk uten tillatelse fra Shakespeares arvinger. Den @@ -3599,7 +3599,7 @@ ville ikke ha kontrollert noe mer, for eksempel om hvordan verket kunne fremføres, om verket kunne oversettes eller om Kenneth Branagh ville hatt lov til å lage filmer. «Kopiretten» var bare en eksklusiv rett til å trykke – ikke noe mindre, selvfølgelig, men heller ikke mer. -

    +

    Selv denne begrensede retten ble møtt med skepsis av britene. De hadde hatt en lang og stygg erfaring med «eksklusive rettigheter,» spesielt «enerett» gitt av kongen. Engelskmennene hadde @@ -3618,7 +3618,7 @@ for alltid, er mitt monopol, og jeg skal ha det for alltid.») Staten ville beskytte eneretten, men bare så lenge det gavnet samfunnet. Britene så skadene særinteressene kunne skape; de vedtok en lov for å stoppe dem. -

    +

    Dernest, om bokhandlerne. Det var ikke bare at kopiretten var et monopol. Det var også et monopol som bokhandlerne hadde. En bokhandler høres grei og ufarlig ut for oss, men slik var det ikke i syttenhundretallets @@ -3628,8 +3628,8 @@ undertrykkelse, de solgte Englands frihet mot monopolinntekt. Men monopolistene ble kvast kritisert: Milton beskrev dem som «gamle patentholdere og monopolister i bokhandlerkunsten»; de var «menn som derfor ikke hadde et ærlig arbeide hvor utdanning er -nødvendig.»[100] -

    +nødvendig.»[100] +

    Mange trodde at den makten bokhandlerne utøvde over spredning av kunnskap, var til skade for selve spredningen, men på dette tidspunktet viste Opplysningstiden viktigheten av utdannelse og kunnskap for alle. Idéen om @@ -3661,8 +3661,8 @@ utvidelser om igjen og om igjen, s lovforslaget blir vedtatt, vil effekten være: at et evig monopol blir skapt, et stort nederlag for handelen, et angrep mot kunnskapen, ingen fordel for forfatterne, men en stor avgift for folket; og alt dette kun for å øke -bokhandlernes personlige rikdom.[101] -

    +bokhandlernes personlige rikdom.[101] +

    Etter å ha mislyktes i Parlamentet, gikk utgiverne til domstolene i en serie med saker. Deres argument var enkelt og direkte: «Statute of Anne» ga forfatterne en viss beskyttelse gjennom positiv lov, men @@ -3675,45 +3675,45 @@ of Anne rettspraksis hadde de rett til å forby publiseringen av en bok, selv om «Statute of Anne» sa at de var falt i det fri. Dette, mente de, var den eneste måten å beskytte forfatterne. -

    +

    Dette var et snedig argument, og hadde støtte fra flere av datidens ledende jurister. Det viste også en utrolig frekkhet. Inntil da, som jussprofessor Raymond Pattetson formulerte det, «var utgiverne … like -bekymret for forfatterne som en gjeter for sine lam.»[102] Bokselgerne brydde seg ikke det spor om +bekymret for forfatterne som en gjeter for sine lam.»[102] Bokselgerne brydde seg ikke det spor om forfatternes rettigheter. Deres bekymring var den monopolprofitten forfatterens verk ga. -

    +

    Men bokhandlernes argument ble ikke godtatt uten kamp. Helten fra denne -kampen var den skotske bokselgeren Alexander Donaldson.[103] -

    +kampen var den skotske bokselgeren Alexander Donaldson.[103] +

    Donaldson var en fremmed for Londons «The Conger.» Han startet sin karriere i Edinburgh i 1750. Hans forretningsidé var billige kopier av standardverk falt i det fri, i hvert fall fri ifølge «Statute of -Anne.»[104] Donaldsons forlag vokste +Anne.»[104] Donaldsons forlag vokste og ble «et sentrum for litterære skotter.» «Blant dem,» skriver professor Mark Rose, var «den unge James Boswell som, sammen med sin venn Andrew Erskine, publiserte en hel antologi av -skotsk samtidspoesi sammen med Donaldson.»[105] +skotsk samtidspoesi sammen med Donaldson.»[105]

    Da Londons bokselgere prøvde å få stengt Donaldsons butikk i Skottland, så flyttet han butikken til London. Her solgte han billige utgaver av «de mest populære, engelske bøker, i kamp mot rettspraksisens rett til litterær -eiendom.» [106] Bøkene hans var +eiendom.» [106] Bøkene hans var mellom 30 prosent og 50 prosent billigere enn «The Conger»s, og han baserte sin rett til å konkurrere på at bøkene, takket være «Statute of Anne,» var falt i det fri. -

    +

    Londons bokselgere begynte straks å slå ned mot «pirater» som Donaldson. Flere tiltak var vellykket, den viktigste var den tidlig seieren i kampen mellom Millar og Taylor. -

    +

    Millar var en bokhandler som i 1729 hadde kjøpt opp rettighetene til James Thomsons dikt «The Seasons.» Millar hadde da full beskyttelse gjennom «Statute of Anne,» men etter at denne beskyttelsen var utløpt, begynte Robert Taylor å trykke en konkurrerende utgave. Millar gikk til sak, og hevdet han hadde en evig rett gjennom rettspraksis, uansett hva -«Statute of Anne» sa.[107] +«Statute of Anne» sa.[107]

    Til moderne juristers forbløffelse, var en av, ikke bare datidens, men en av de største dommere i engelsk historie, Lord Mansfield, enig med @@ -3723,7 +3723,7 @@ rettspraksis. Sp «pirater.» Mansfield svar var ja: Rettspraksis nektet Taylor å reprodusere Thomsons dikt uten Millars tillatelse. Slik gav rettspraksis bokselgerne en evig publiseringsrett til bøker solgt til dem. -

    +

    Ser man på det som et spørsmål innen abstrakt jus – dersom man resonnerer som om rettferdighet bare var logisk deduksjon fra de første bud @@ -3734,19 +3734,19 @@ fred gjennom perioden måtte være så kort at kulturen ble utsatt for konkurranse innen rimelig tid. Storbritannia skulle vokse fra den kontrollerte kulturen under kongen, inn i en fri og åpen kultur. -

    +

    Kampen for å forsvare «Statute of Anne»s begrensninger sluttet uansett ikke der, for nå kommer Donaldson. -

    +

    Millar døde kort tid etter sin seier. Dødsboet hans solgte rettighetene over Thomsons dikt til et syndikat av utgivere, deriblant Thomas -Beckett.[108] Da ga Donaldson ut en +Beckett.[108] Da ga Donaldson ut en uautorisert utgave av Thomsons verk. Etter avgjørelsen i Millar-saken, fikk Beckett en forføyning mot Donaldson. Donaldson tok saken inn for Overhuset, som da fungerte som en slags Høyesterett. I februar 1774 hadde dette organet muligheten til å tolke Parlamentets mening med utløpsdatoen fra seksti år tidligere. -

    +

    På en måte som de færreste rettsaker gjør, fikk rettsaken Donaldson mot Beckett enorm oppmerksomhet over hele Storbritannia. Donaldsons advokater mente at @@ -3756,13 +3756,13 @@ s beskyttelse for trykkerett komme derfra. Og derfor, argumenterte de, ville verk som hadde vært beskyttet, ikke lenger være beskyttet når vernetiden spesifisert i «Statute of Anne» utløp. -

    +

    Overhuset var en merkelig institusjon. Juridiske spørsmål ble presentert for huset, og ble først stemt over av «jusslorder,» medlemmer av en spesiell rettslig gruppe som fungerte nesten slik som justitiariusene i vår Høyesterett. Deretter, etter at «jusslordene» hadde stemt, stemte resten av Overhuset. -

    +

    Rapportene om jusslordenes stemmer er uenige. På enkelte punkter ser det ut som om evigvarende beskyttelse fikk flertall. Men det er ingen tvil om @@ -3770,7 +3770,7 @@ hvordan resten av Overhuset stemte. Med en majoritet p 11) stemte de ned forslaget om en evig beskyttelse. Uansett hvordan man hadde tolket rettspraksis, var nå opphavsretten begrenset til en periode, og etter denne ville verket falle i det fri. -

    +

    «Å falle i det fri.» Før rettssaken Donaldson mot Beckett var det ingen klar oppfatning om hva å falle i det fri innebar. Før 1774 var det jo @@ -3779,7 +3779,7 @@ allemannseiet f lovlige beskyttelsen av et verk utgått, og de største verk i engelsk historie – inkludert Shakespeare, Bacon, Milton, Johnson og Bunyan – var frie. -

    +

    Vi kan knapt forestille oss det, men denne avgjørelsen fra Overhuset fyrte opp under en svært populær og politisk reaksjon. I Skottland, hvor de fleste piratutgiverne hadde holdt til, ble avgjørelsen feiret i gatene. Som @@ -3787,8 +3787,8 @@ piratutgiverne hadde holdt til, ble avgj noen gang fått slik oppmerksomhet fra folket, og ingen sak som har blitt prøvet i Overhuset har interessert så mange enkeltmennesker.» «Stor glede i Edinburgh etter seieren over litterær eiendom: -bålbrenning og pynting med lys.»[109] -

    +bålbrenning og pynting med lys.»[109] +

    I London, i hvert fall blant utgiverne, var reaksjonen like sterk, men i motsatt retning. Morning Chronicle skrev:

    @@ -3797,8 +3797,8 @@ er blitt redusert til ingenting. Bokselgerne i London og Westminster, mange av dem har solgt hus og eiendom for å kjøpe kopirettigheter, er med ett ruinerte, og mange som gjennom mange år har opparbeidet kompetanse for å brødfø -familien, sitter nå uten en shilling til sine.[110] -

    +familien, sitter nå uten en shilling til sine.[110] +

    «Ruinert» er en overdrivelse. Men det er ingen overdrivelse å @@ -3818,13 +3818,13 @@ gjentok og beundret. Valg i en konkurrerende sammenheng, ikke der hvor valgene var om hvilken kultur som skulle være tilgjengelig for folket, og hvor deres tilgang til den ble styrt av noen få, på tross av flertallets ønsker. -

    +

    Til sist, dette var en verden hvor Parlamentet var antimonopolistisk, og holdt stand mot utgivernes krav. I en verden hvor Parlamentet er lett å påvirke, vil den frie kultur være mindre beskyttet. -


    [97] +


    [97] - Jacob Tonson er vanligvis husket for sin omgang med 1700-tallets + Jacob Tonson er vanligvis husket for sin omgang med 1700-tallets litterære storheter, spesielt John Dryden, og for hans kjekke «ferdige versjoner» av klassiske verk. I tillegg til Romeo og Julie, utga han en utrolig rekke liste av verk som ennå er @@ -3832,24 +3832,24 @@ hjertet av den engelske kanon, inkludert de samlede verk av Shakespeare, Ben Jonson, John Milton, og John Dryden. Se Keith Walker: «Jacob Tonson, Bookseller,» American Scholar 61:3 (1992): 424–31. -

    [98] Lyman Ray Patterson, Copyright in Historical Perspective (Nashville: Vanderbilt University Press, 1968), 151–52. -

    [99] - Som Siva Vaidhyanathan så pent + Som Siva Vaidhyanathan så pent argumenterer, er det feilaktige å kalle dette en «åndsverklov.» Se Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 40. -

    [100] Philip Wittenberg, The Protection and Marketing of Literary Property (New York: J. Messner, Inc., 1937), 31. -

    [101] A Letter to a Member of Parliament concerning the Bill now depending in the @@ -3859,44 +3859,44 @@ Vesting the Copies of Printed Books in the Authors or Purchasers of such Copies, during the Times therein mentioned (London, 1735), in Brief Amici Curiae of Tyler T. Ochoa et al., 8, Eldred v. Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01-618). -

    [102] - Lyman Ray Patterson, «Free Speech, Copyright, and Fair + Lyman Ray Patterson, «Free Speech, Copyright, and Fair Use,» Vanderbilt Law Review 40 (1987): 28. For en fantastisk overbevisende fortelling, se Vaidhyanathan, 37–48. -

    [103] For en fascinerende fremstilling, se David Saunders, Authorship and Copyright (London: Routledge, 1992), 62–69. -

    [104] Mark Rose, Authors and Owners (Cambridge: Harvard -University Press, 1993), 92. -

    [105] +University Press, 1993), 92. +

    [105] Ibid., 93. -

    [106] - Lyman Ray Patterson, + Lyman Ray Patterson, Copyright in Historical Perspective, 167 (der Borwell blir sitert). -

    [107] Howard B. Abrams, «The Historic Foundation of American Copyright Law: Exploding the Myth of Common Law Copyright,» Wayne Law Review 29 (1983): 1152. -

    [108] Ibid., 1156. -

    [109] Rose, 97. -

    [110] ibid. @@ -3909,7 +3909,7 @@ m

    Else arbeidet med en dokumentarfilm hvor jeg også var involvert. I en pause fortalte han meg om hvordan det kunne være å skape film i dagens Amerika. -

    +

    I 1990 arbeidet Else med en dokumentar om Wagners Ring Cycle. Fokuset var på scenearbeidere ved San Francisco Opera. Scenearbeiderne er et spesielt morsomt og fargerikt innslag i en opera. I løpet av forestillingen oppholder @@ -3922,7 +3922,7 @@ hj forestillingen pågikk, mens scenearbeiderne spilte Dam og operakompaniet spilte Wagner, gikk The Simpsons. Slik Else så det, så hjalp dette tegnefilminnslaget å få med seg det spesielle med scenen. -

    +

    Så, noen år senere, da han endelig hadde fått ordnet den siste finansieringen, ville Else skaffe rettigheter til å bruke disse få sekundene med The Simpson. For disse få sekundene var selvsagt @@ -3943,7 +3943,7 @@ Gracie. Else kontaktet Fox og forklarte situasjonen; at det var snakk om et klipp i hjørnet i bakgrunnen i ett rom i filmen. Matt Groening hadde allerede gitt sin tillatelse, sa Else. Han ville bare få det avklart med Fox. -

    +

    Deretter, fortalte Else: «skjedde to ting. Først oppdaget vi … at Matt Groening ikke eide sitt eget verk – i hvert fall at noen [hos Fox] trodde at han ikke eide sitt eget verk.» Som det andre krevde @@ -3956,7 +3956,7 @@ var nestleder for lisensiering, Rebecca Herrera. Han forklarte for henne at «det må være en feil her … Vi ber deg om en utdanningssats på dette.» Og du hadde fått utdanningssats, fortalte Herrera. Kort tid etter ringte Else igjen for å få dette bekreftet. -

    +

    «Jeg måtte være sikker på at jeg hadde riktige opplysninger foran meg,» sa han. «Ja, du har riktige opplysninger,» sa @@ -3966,7 +3966,7 @@ i en dokumentar om Wagners Ring Cycle. Som om det ikke var nok, forbl Herrera Else med å si «Og om du siterer meg, vil du høre fra våre advokater.» En av Herreras assistenter fortalte Else at «De bryr seg ikke i det hele tatt. Alt de vil ha er pengene.» -

    +

    Men Else hadde ikke penger til å kjøpe lisens for klippet. Så å gjenskape denne delen av virkeligheten lå langt utenfor hans budsjett. Så like før dokumentaren skulle slippes, redigerte Else inn et annet klipp på @@ -3991,11 +3991,11 @@ jeg ser det) kreve s dollar. Det er hans rett ifølge loven.

    Men når jurister hører denne historien om Jon Else og Fox, så er deres -første tanke «rimelig bruk.»[111] Elses bruk av 4,5 sekunder med et indirekte klipp av en +første tanke «rimelig bruk.»[111] Elses bruk av 4,5 sekunder med et indirekte klipp av en Simpsons-episode er et klart eksempel på rimelig bruk av The Simpsons – og rimelig bruk krever ingen tillatelse fra noen. -

    +

    Så jeg spurte Else om hvorfor han ikke bare stolte på «rimelig @@ -4007,7 +4007,7 @@ er knusende relevant p kringkaste dokumentarer. Jeg tvilte aldri på at dette helt klart var «åpenbart rimelig bruk,» men jeg kunne ikke stole på konseptet på noen konkret måte. Og dette er grunnen: -

    1. +

      1. Før våre filmer kan kringkastes, krever TV-nettverket at vi kjøper en @@ -4016,7 +4016,7 @@ F alle scener i filmen. De har et smalt syn på «rimelig bruk,» og å påstå at noe er nettopp dette kan forsinke, og i verste fall stoppe, prosessen. -

      2. +

      3. Jeg skulle nok aldri ha bedt om Matt Groenings tillatelse. Men jeg visste (i @@ -4039,12 +4039,12 @@ deg, alt ville koke ned til hvem som hadde flest jurister og dypeste lommer, jeg eller dem. -

      4. +

      5. Spørsmålet om rimelig bruk dukker som regel opp helt mot slutten av prosjektet, når vi nærmer oss siste frist, og er tomme for penger. -

    +

    I teorien betyr rimelig bruk at du ikke trenger tillatelse. Teorien støtter derfor den frie kultur, og jobber mot tillatelseskulturen, men i praksis fungerer «rimelig bruk» helt annerledes. De uklare linjene i @@ -4056,7 +4056,7 @@ Dette eksempelet viser hvor langt denne loven har kommet fra sine syttenhundretallsrøtter. Loven som skulle beskytte utgiverne mot urettferdig piratkonkurranse, hadde utviklet seg til et sverd som slo ned på enhver bruk, omformende eller ikke. -


    [111] +


    [111] Ønsker du å lese en flott redegjørelse om hvordan dette er «rimelig @@ -4064,7 +4064,7 @@ bruk, A. Posner og William F. Patry, «Fair Use and Statutory Reform in the Wake of Eldred » (utkast arkivert hos forfatteren), University of Chicago Law School, 5. august 2003. -

    Kapittel 8. Kapittel åtte: Omformerne

    +

    Kapittel 8. Kapittel åtte: Omformerne

    I 1993 arbeidet Alex Alben som jurist hos Starwave Inc. Starwave var et innovativt firma grunnlagt av Paul Allen, som også hadde vært med som grunnlegger av Microsoft. Starwaves mål var å @@ -4106,7 +4106,7 @@ Alben tok id Alben svarte, «Tja, vi må innhente tillatelse fra alle som opptrer i disse filmene, for musikken og for alt annet som er i disse filmklippene.» Slade svarte «Flott! Gjør -det.»[112] +det.»[112]

    Problemet var at verken Alben eller Slade forstod hva det innebar å innhente disse tillatelsene. Alle skuespillerne i hver av filmene kunne ha krav på @@ -4131,7 +4131,7 @@ tiden p vanskelig å identifisere, siden det ofte er vanskelig å vite hvem som er skuespilleren og hvem som er stuntmannen i Eastwoods filmer. Og deretter samlet vi oss en gjeng og begynte å ringe rundt. -

    +

    Noen skuespillere var glade for å kunne hjelpe – Donald Sutherland fulgte for eksempel opp saken personlig for å sørge for at alt var greit. Andre brydde seg mest om pengene. Alben kunne spørre «Hei, kan @@ -4160,12 +4160,12 @@ gikk vi systematisk igjennom det, og fikk tak i rettighetene. Og produktet ble uten tvil særdeles godt. Eastwood elsket det, og det solgte veldig bra. -

    +

    Jeg spurte Alben om hvor merkelig det syntes at det skulle ta et helt år bare å få orden på rettigheter. Alben hadde gjort det hele svært effektivt, men som Peter Drucker så berømmelig har sagt, «Det er ikke noe som er så ubrukelig å gjøre effektivt enn det som egentlig ikke burde gjøres i det -hele tatt.»[113] Var det noe fornuft +hele tatt.»[113] Var det noe fornuft i at det var slik et nytt verk skulle skapes, spurte jeg Alben.

    For, som han innrømmet, «veldig få … har tid og ressurser, og @@ -4210,7 +4210,7 @@ rikeste investorene i verden. Derfor hadde han myndighet og ressurser som en gjennomsnittlig webdesigner ikke kan drømme om. Så hvis det tok ham et år, hvor lang tid ville det ta noen andre? Hvor mye kreativitet får aldri form på grunn av kostnadene rundt å kartlegge og skaffe rettigheter? -

    +

    Disse kostnadene er byrdene fra en form for regulering. Vi kan prøve å ta på oss hatten til en republikaner, og bli sinte et øyeblikk. Staten styrer disse rettighetenes omfang, og omfanget bestemmer hvor mye det vil koste å @@ -4221,7 +4221,7 @@ rettighetene gav sikkert mening en gang, men n seg, er meningen borte. I hvert fall så burde en veltrenet, reguleringsfiendtlig republikaner se på rettighetene og spørre «Gir det mening nå?» -

    +

    Jeg har sett glimt av gjenkjennelse på dette punktet, men bare noen få ganger. Første gang var på en konferanse for føderale dommere i @@ -4234,7 +4234,7 @@ Videoen var en glimrende sammenstilling av filmer fra hver periode i det tjuende århundret, rammet inn rundt idéen om en episode i TV-serien 60 Minutes. Utførelsen var perfekt, ned til seksti minutter stoppeklokke. Dommerne elsket hvert minutt av den. -

    +

    Da lysene kom på, kikket jeg over til min medpaneldeltaker, David Nimmer, kanskje den ledende opphavsrettsakademiker og -utøver i nasjonen. Han hadde et forbauset uttrykk i ansiktet sitt, mens han tittet ut over rommet med @@ -4242,7 +4242,7 @@ over 250 godt underholdte dommere. Med en illevarslende tone, begynte han sin tale med et spørsmål: «Vet dere hvor mange føderale lover som nettopp ble brutt i dette rommet?»

    - Og selvsagt + Og selvsagt hadde ikke disse to briljante talentene gjort hva Alben hadde gjort. De hadde ikke ordnet alle rettighetene til klippene de brukte. Rent teknisk hadde de brutt loven. Men ingen kom til å straffeforfølge disse to (selv om @@ -4259,7 +4259,7 @@ teknologi. Alle som lager presentasjoner vet hvilken s Internetts «klipp og lim»-arkitektur gir – på et sekund kan du finne akkurat det bildet du vil ha, og du kan få det inn i presentasjonen din. -

    +

    Men presentasjoner er bare en liten start. Ved hjelp av Internett og dets arkiver, er musikere i stand til å sy sammen nye lydmikser som ingen hadde @@ -4333,20 +4333,20 @@ betaler du en jurist for slik at du slipper å stole på rimelig bruk. I begge tilfeller er den kreative prosessen blitt en prosess med å betale jurister – igjen, et privilegium forbeholdt de få. -


    [112] +


    [112] Teknisk sett var rettighetene som Alben måtte klarere i hovedsak de om publisitet – rettigheten en artist har til å kontrollere den kommersielle utnyttelsen av sitt bilde. Men disse rettighetene belaster også «ripp, miks, brenn»-kreativiteten slik dette kapittelet -demonstrerer. -

    [113] +demonstrerer. +

    [113] U.S. Department of Commerce Office of Acquisition Management, Seven Steps to Performance-Based Services Acquisition, tilgjengelig fra link #22. -

    Kapittel 9. Kapittel ni: Samlere

    +

    Kapittel 9. Kapittel ni: Samlere

    I april 1996 hadde millioner av «bot-er» – dataprogramkode utformet for å «kravle», eller automatisk søke på Internett og kopiere innhold @@ -4355,7 +4355,7 @@ Internett-basert informasjon til et lite sett maskiner plassert i en kjeller i San Franciscos Presidio. Da bot-ene var ferdig med hele Internett, startet de på nytt. Igjen og igjen, en gang hver andre måneder, tok disse snuttene med kode kopier av Internett og lagret dem. -

    +

    I oktober 2001 hadde bot-ene samlet mer enn fem år med kopier. Ved en liten kunngjøring ved Berkeley, California, ble arkivet som disse kopiene utgjorde, Internett-arkivet, åpnet for verden. Ved å bruke en teknologi ved @@ -4378,13 +4378,13 @@ du ingen m leste tidligere. Siden kan se helt lik ut, men innholdet kan ganske enkelt være helt annerledes. Internett er Orwells bibliotek – kontinuerlig oppdatert, uten en pålitelig hukommelse. -

    +

    I hvert fall før Way Back Machine dukket opp. Ved hjelp av Way Back Machine, og Internett-arkivet som ligger til grunn for denne, så kan du se hvordan Internett var. Du har mulighet til å se det du husker. Og kanskje viktigere, så har du mulighet til å finne det du ikke husker, og det andre -kanskje fortrekker at du glemmer.[114] -

    +kanskje fortrekker at du glemmer.[114] +

    Vi tar det for gitt at vi kan gå tilbake å se det vi husker å ha lest. Tenk for eksempel på aviser. Hvis du ønsker å studere reaksjonene i lokalavisen din om raseopprørene i Watts i 1965, eller @@ -4421,7 +4421,7 @@ lanserte han en serie prosjekter som ble utformet for kunnskap. Internett-arkivet var bare det første av prosjektene til denne Internett-filantropen. I desember 2002 hadde arkivet over ti milliarder sider, og det vokste med omtrent en milliard sider i måneden. -

    +

    Way Back Machine er det største arkivet over menneskelig kunnskap i menneskehetens historie. Ved slutten av 2002 inneholdt det «to hundre og tredve terabyte med materiale» – og var «ti ganger @@ -4437,7 +4437,7 @@ for forskere for en sv [TV] nesten fullstendig utilgjengelig,» fortalte Kahle meg. «Hvis du er Barbara Walters, så kan du få tilgang til [arkivene], men hva hvis du bare er en student?» Som Kahle formulerte det: -

    +

    Husker du da Dan Quayle snakket med Murphy Brown? Husker du den uvirkelige opplevelsen av samtalen som gikk frem og tilbake mellom en politiker og en @@ -4446,7 +4446,7 @@ du disse to, og 60 Minutes-episoden som kom ut etter dette … så ville det være nesten umulig … Dette materialet er nesten umulig å finne. … -

    +

    Hvorfor er det slik? Hvor er den delen av kulturen vår som er lagret i aviser tilgjengelige til evig tid, mens den delen som er lagret på videobånd ikke er det? Hvorfor har vi laget en verden der forskere som forsøker å @@ -4459,7 +4459,7 @@ amerikansk opphavsrettslov n biblioteker. Disse kopiene skulle både sikre spredning av kunnskap, og sikre at det fantes en kopi av verket tilgjengelig når vernetiden utløp, slik at andre kunne få tilgang til, og kopiere verket. -

    +

    Disse reglene gjaldt også for filmer, men i 1915 gjorde kongressbiblioteket et unntak for film. Filmer kunne bli opphavsrettsbeskyttet så lenge det ble gjort slik deponering, men filmskaperne fikk så lov til å låne tilbake de @@ -4467,7 +4467,7 @@ deponerte filmene – s var det mer enn 5475 filmer deponert og «lånt tilbake.» Dermed var det ikke noe eksemplar i noe bibliotek da vernetiden til filmen utløp. Eksemplaret finnes – hvis det finnes i det hele tatt – i -arkivbiblioteket til filmselskapet.[115] +arkivbiblioteket til filmselskapet.[115]

    Det samme er generelt sett sant også for TV. Fjernsynssendinger var opprinnelig ikke opphavsrettsbeskyttet – det fantes ingen måte å ta @@ -4480,7 +4480,7 @@ kringkastingsselskapene. Intet bibliotek hadde noen rettigheter knyttet til dem, og myndighetene gjorde ikke krav på dem. Innholdet fra denne delen av amerikansk kultur er i praksis usynlig for alle som kunne tenke seg å se den. -

    +

    Kahle ivret etter å rette på dette. Før 11. september 2001 hadde han og hans allierte begynt å ta opp TV. De valgte tjue stasjoner rundt om i @@ -4489,7 +4489,7 @@ sammen med et dusin andre, og valgte tjue stasjoner rundt om i verden der de fra og med 11. oktober 2011 gjorde opptakene fra uka rundt 11. september fritt tilgjengelig på nettet. Enhver kunne se hvordan nyhetsmeldingene verden rundt dekket hendelsene disse dagene. -

    +

    Kahle hadde samme idé for film. I samarbeid med Rick Relinger, hvis filmarkiv inneholder nesten 45 000 «flyktige filmer» (i betydningen filmer som ikke er Hollywood-filmer, filmer som aldri ble @@ -4536,9 +4536,9 @@ dag p fisk, eller fylle bokser med skjøre gaver, eller til å bygge et arkiv med kunnskap om vår historie. Dette er den andre fasen, der innholdet fortsatt kan informere selv om informasjonen ikke lenger blir solgt. -

    +

    Det samme har alltid vært tilfelle for bøker. En bok blir utsolgt fra -forlaget svært raskt (i dag skjer det i snitt etter et år[116]). Etter at den er utsolgt fra forlaget, kan den +forlaget svært raskt (i dag skjer det i snitt etter et år[116]). Etter at den er utsolgt fra forlaget, kan den selges i bruktbokhandler uten at opphavsrettsinnehaveren får noe. Den kan også oppbevares i biblioteker, hvor mange får mulighet til å lese boken, helt gratis. Bruktbokhandler og biblioteker er dermed den andre fasen til en @@ -4575,7 +4575,7 @@ Omfanget for dette potensielle arkivet er noe vi aldri har forstilt oss før. Folk som Brewster Kahle har drømt om det opp igjennom historien, men vi er for første gang ved et punkt der denne drømmen er mulig. Som Kahle beskriver det: -

    +

    Det ser ut til at det finnes omtrent to til tre millioner opptak av musikk, totalt gjennom hele historien. Det er utgitt omtrent hundre tusen kinofilmer, … og [distribuert] omtrent en til to millioner filmer i @@ -4587,7 +4587,7 @@ annet liv basert p tingene som menneskeheten ville være mest stolt av. Helt der oppe med biblioteket i Alexandria, plassere en mann på månen, og oppfinnelsen av trykkpressen. -

    +

    Kahle er ikke den eneste bibliotekaren. Internett-arkivet er ikke det eneste arkivet, men Kahle og Internett-arkivet antyder hva fremtiden for @@ -4608,15 +4608,15 @@ kalle dette «bibliotek» kan virke, så er «innholdet» som er samlet i disse digitale områdene også noens «eiendom.» Og eiendomslover begrenser friheten til folk som Kahle. -


    [114] +


    [114] - Fristelsene er dog der + Fristelsene er dog der fortsatt. Brewster Kahle forteller at Det hvite hus endrer sine egne pressemeldinger uten varsel. En pressemelding fra 13. mai 2003 inneholdt «Kampoperasjoner i Irak er over.» Det ble senere endret, uten varsel, til «Større kampoperasjoner i Irak er over.» E-post fra Brewster Kahle, 1. desember 2003. -

    [115] Doug Herrick, «Toward a National Film Collection: Motion Pictures at @@ -4624,9 +4624,9 @@ the Library of Congress, Quarterly 13 nos. 2–3 (1980): 5; Anthony Slide, Nitrate Won't Wait: A History of Film Preservation in the United States (Jefferson, N.C.: McFarland & Co., 1992), 36. -

    [116] - Dave Barns, «Fledgling Career + Dave Barns, «Fledgling Career in Antique Books: Woodstock Landlord, Bar Owner Starts a New Chapter by Adopting Business,» Chicago Tribune, 5 september 1997, ved Metro Lake 1L. Av bøker publisert mellom 1927 og 1946 @@ -4634,7 +4634,7 @@ var kun 2.2 prosent fortsatt tilgjengelig fra forlaget i 2002. R. Anthony Reese, «The First Sale Doctrine in the Era of Digital Networks,» Boston College Law Review 44 (2003): 593 n. 51. -

    Kapittel 10. Kapittel ti: «Eiendom»

    +

    Kapittel 10. Kapittel ti: «Eiendom»

    Jack Valenti har vært president for Motion Picture Assication of America siden 1966. Han ankom Washington D.C. med Lyndon Johnson-administrasjonen – bokstavelig talt. På det @@ -4642,7 +4642,7 @@ ber snikmordet på president Kennedy befinner Valenti seg i bakgrunnen. I sine nesten førti år som leder av MPAA har Valenti etablert seg som kanskje den mest synlige og effektive lobbyisten i Washington. -

    +

    MPAA er den amerikanske grenen av den internasjonale filmforeningen. Den ble stiftet i 1922 som en handelsforening hvis mål var å forsvare amerikanske filmer mot økende kritikk innenlands. Organisasjonen representerer ikke @@ -4683,7 +4683,7 @@ debatten: Eiere av kreative eiendomsretter m rettigheter og beskyttelser som alle andre eiendomseiere i landet. Det er det som er saken. Det er det som er spørsmålet. Og det er fundamentet som hele denne høringen og debatten som følger må -legge til grunn for saken.[117] +legge til grunn for saken.[117]

    Strategien for denne retorikken, som strategien til det meste av Valentis @@ -4705,9 +4705,9 @@ eiendom. forbindelse til vår faktiske juridiske tradisjon, selv om subtile påvirkning fra hans Texas-sjarm sakte har endret definisjonen på denne tradisjonen, i hvert fall i Washington. -

    +

    Mens «kreativ eiendom» helt klart er «eiendom» på -en nerdete og presis måte som advokater er trent til å forstå,[118] så har det aldri vært tilfelle, og det bør det +en nerdete og presis måte som advokater er trent til å forstå,[118] så har det aldri vært tilfelle, og det bør det heller ikke være, at «eiere av kreativ eiendom» har fått «tildelt de samme rettigheter og beskyttelser som alle andre eiendomseiere.» Faktisk ville det være en radikal og radikalt @@ -4792,7 +4792,7 @@ grunnlovsforfatterne, som jo var fanatiske eiendomstilhengere, p at kreativ eiendom skulle tildeles de samme rettighetene som all annen eiendom? Hvorfor krevde de at for kreativ eiendom må det finnes et allemannseie? -

    +

    For å besvare dette spørsmålet trenger vi å få litt perspektiv på historien til disse «kreative eiendomsrettene,» og kontrollen de har muliggjort. Når vi klarere ser hvor forskjellig disse rettighetene har vært @@ -4804,7 +4804,7 @@ hvordan den spesifikke blandingen av rettigheter b hvorvidt artister bør få betalt, men hvorvidt institusjoner utformet for å sikre at artister får betalt også må kontrollere hvordan kultur utvikler seg. -

    +

    @@ -4816,7 +4816,7 @@ modell for spesifikk rettighet eller regulering, spør denne modellen hvordan fire ulike reguleringsmodaliteter samvirker for å støtte eller svekke rettigheten eller reguleringen. Jeg representerte det med dette diagrammet: -

    Figur 10.1.


    +

    Figur 10.1.


    I midten av dette bildet er en regulert prikk: individet eller gruppen som er målet for reguleringen, eller innehaver av en rettighet. (I hvert tilfelle gjennom hele denne teksten kan vi beskrive det enten som en @@ -4830,8 +4830,8 @@ bevisst krenker Madonnas opphavsrett ved CD og legge den ut på nettet, så kan du bli straffet med en bot på 150 000 dollar. Boten er en «ex post» (etter hendelsen) straff for å bryte en «ex ante» (før hendelsen) regel . Den -pålegges av staten. -

    +pålegges av staten. +

    Normer er en annen type begrensning. De kan også straffe et individ for å bryte en regel. Men straffen for normbrudd kommer fra fellesskapet, ikke (eller ikke bare) fra staten. Det er kanskje ingen lov mot spytting, men @@ -4849,7 +4849,7 @@ skal kunne tas p selge. Men gitt et sett med normer og en bakgrunn med eiendoms- og kontraktslovgiving, så påfører markedet samtidig begrensninger for hvordan et individ eller en gruppe kan oppføre seg. -

    +

    Til slutt, og kanskje for øyeblikket det mest mystiske, «arkitektur» – den fysiske verden slik den oppleves – er en begrensning på adferd. En nedrast bro kan begrense din @@ -4864,7 +4864,7 @@ eller av politiet som straffer tyveri, men av naturen, av er det gravitasjonsloven som håndhever den begrensningen. Hvis en 500 dollars flybillett står mellom deg og en flytur til New York, så er det markedet som håndhever den begrensningen. -

    +

    @@ -4879,7 +4879,7 @@ Uansett om det er andre begrensninger eller ikke (det kan det godt v påstår ikke at listen er komplett), så er disse fire blant de viktigste. Eventuelle lovendringer (uansett om den øker kontroll eller øker frihet) må vurdere hvordan disse fire i særdeleshet virker sammen. -

    +

    Så la oss for eksempel vurdere «friheten» til å kjøre fort i bil. Den friheten er delvis begrenset av lovverket: fartsgrenser som sier hvor fort du kan kjøre på bestemte steder til bestemte tidspunkt. Det er @@ -4896,7 +4896,7 @@ annen by, eller om natten. Det siste poenget om denne enkle modellen bør også være rimelig klart: Mens disse fire modalitetene er analytisk uavhengige, så har lovverket en -spesiell rolle i å påvirke de tre andre.[119] Lovverket vil med andre ord noen ganger operere for å øke eller +spesiell rolle i å påvirke de tre andre.[119] Lovverket vil med andre ord noen ganger operere for å øke eller redusere begrensningene til en bestemt modalitet. Loven kan brukes slik til å øke skattene på bensin for slik å øke incentivene til å kjøre saktere. Loven kan brukes til å kreve flere fartsdumper, for slik å gjøre det @@ -4905,20 +4905,20 @@ reklamekampanjer som stigmatiserer stygg kj å kreve at andre lover blir mer strengere – et føderalt krav som sier at delstatene må redusere fartsgrensene – for slik å gjøre det mindre attraktivt å kjøre fort. -

    Figur 10.2.


    +

    Figur 10.2.


    Disse begrensningene kan dermed endre seg, og de kan bli endret. For å forstå den effektive beskyttelsen til friheten eller beskyttelse for eiendom på et bestemt tidspunkt, må vi holde rede på disse endringene over tid. En begrensning påført av en modalitet kan bli fjernet av en annen. En frihet -muliggjort av en modalitet kan bli tatt bort av en annen.[120] -

    10.1. Hvorfor Hollywood har rett

    +muliggjort av en modalitet kan bli tatt bort av en annen.[120] +

    10.1. Hvorfor Hollywood har rett

    Det mest åpenbare poenget som denne modellen avslører er akkurat hvorfor, eller hvordan, Hollywood har rett. Opphavsrettskrigerne har kjørt kampanje mot Kongressen og domstolene for å forsvare opphavsretten. Denne modellen hjelper oss å forstå hvorfor slik kampanje gir mening.

    La oss si at dette er et bilde av opphavsrettens regulering før Internett: -

    Figur 10.3.


    +

    Figur 10.3.


    Det er balanse mellom lovverk, normer, marked og arkitektur. Lovverket @@ -4931,14 +4931,14 @@ tar opp andre barns plater. Denne bruken av opphavsrettsbeskyttet materiale kan det godt hende er brudd på opphavsretten, men normene i vårt samfunn (i hvert fall før Internett) hadde ikke noe problem med denne form for opphavsrettsbrudd. -

    +

    Så kommer Internett, eller mer presist, teknologier som MP3-er og p2p-fildeling. Nå endrer begrensningene fra arkitektur seg dramatisk, og det samme gjør begrensningene fra markedet. Og etter hvert som både markedet og arkitekturen roer ned sin regulering av opphavsrett, hoper normene seg opp. Den glade balansen (i hvert fall for krigerne) i livet før Internett blir en effektiv anarkistat etter Internett. -

    +

    Dermed, som konsekvens, fornuften i, og begrunnelsen for, krigernes respons. Teknologien er endret, sier krigerne, og effekten av denne @@ -4946,7 +4946,7 @@ endringen n beskyttelsen av opphavsrettseierenes rettigheter har gått tapt. Dette er Irak etter Saddams fall, men denne gangen er det ingen regjering som rettferdiggjør ranet som fulgte. -

    Figur 10.4.


    +

    Figur 10.4.


    Hverken denne analysen eller konklusjonene som følger av den er nye for krigerne. Faktisk ble denne blandingen av regulatoriske modaliteter, i en «hvitebok» utarbeidet av handelsdepartementet (og sterkt @@ -4957,7 +4957,7 @@ styrke immateriallovene, (2) bedrifter burde ta i bruk nyskapende markedsføringsteknikker, (3) teknologer burde anstrenge seg for å utvikle kode som beskyttet opphavsrettsbeskyttet materiale og (4) lærere burde lære opp unger til å beskytte opphavsretten bedre. -

    +

    Denne blandede strategien var akkurat det opphavsretten trengte – hvis den skulle bevare den bestemte balansen som eksisterte før endringen som ble @@ -4971,21 +4971,21 @@ myndighetene om be om erstatning fra myndighetene når et virus (arkitektur) utsletter avlingen deres. Fagforeninger nøler ikke med å be myndighetene om erstatning når import (marked) tar knekken på USAs stålindustri. -

    +

    Det er dermed ikke noe galt eller overraskende i innholdsindustriens kampanje for å beskytte seg selv mot de skadelige konsekvensene av en teknologisk nyvinning. Jeg ville være den siste personen til å hevde at den endrede teknologien på Internett ikke har hatt vidtrekkende effekt på innholdsindustriens måte å gjøre forretninger på, eller som John Seely Brown beskriver det, dens «inntektsarkitektur.» -

    +

    Men bare på grunn av at en bestemt interesse ber om støtte fra myndighetene, så er det ikke en selvfølge at de bør få slik støtte. Selv om teknologi har svekket en bestemt måte å drive forretninger, så er det ingen selvfølge at myndighetene bør gripe inn for å støtte den gamle måten å drive forretninger. Kodak, for eksempel, har mistet kanskje så mye som 20 prosent av sitt tradisjonelle filmmarked til den fremvoksende teknologien -digitalkamera. [121] Tror noen at +digitalkamera. [121] Tror noen at myndighetene bør bannlyse digitalkamera kun for å støtte Kodak? Motorveier har svekket frakt via jernbanen. Er det noen som mener vi bør bannlyse vogntog fra veiene med det formål å beskytte jernbanen? @@ -4996,7 +4996,7 @@ v noen som tror vi bør regulere fjernkontroller for å styrke kommersielt TV? (Kanskje ved å begrense dem til å fungere kun en gang i sekundet, eller til å begrense seg til ti kanalbytter i timen?) -

    +

    Det åpenbare svaret på disse åpenbart retoriske spørsmålene er nei. I et fritt samfunn, med et fritt marked, støttet av frie markedsaktører og fri handel, er ikke myndighetenes rolle å understøtte én bestemt måte å gjøre @@ -5005,7 +5005,7 @@ beskytte dem mot tap. Hvis myndighetene gjorde dette generelt, s aldri fått noen fremgang. Bill Gates, styrelederen i Microsoft, skrev i 1991, i et notat som kritiserte programvarepatenter, at «etablerte selskaper har interesse av å ekskludere fremtidige -konkurrenter.»[122] Og i forhold til +konkurrenter.»[122] Og i forhold til et nystartet selskap har etablerte selskaper også andre virkemidler. (Tenk RCA og FM-radio.) En verden hvor konkurrenter med nye idéer må sloss ikke bare mot markedet, men også mot myndighetene, er en verden hvor konkurrenter @@ -5019,7 +5019,7 @@ beskyttelsen ikke blokkerer fremgang. Det er med andre ord en plikt hos beslutningstagerne å sikre at endringene de skaper som svar til dem som blir skadet av teknologiske endringer, er endringer som bevarer incentiver og muligheter for nyskapning og endring. -

    +

    I sammenheng med lover som regulerer ytringer – hvilket åpenbart inkluderer opphavsrettsloven – er plikten enda sterkere. Når industrien klager over teknologier som endrer seg, og ber Kongressen om å @@ -5031,7 +5031,7 @@ f … begrenser ytringsfriheten.» Så når Kongressen blir spurt om å vedta lover som ville «begrense» ytringsfriheten, bør den vurdere – svært nøye – hvorvidt slik regulering er berettiget. -

    +

    Mitt argument akkurat nå har derimot ingenting med hvorvidt endringene som blir fremmet av opphavsrettskrigerne er «berettiget.» Mitt @@ -5051,7 +5051,7 @@ skadedyr. Det ble ogs Ingen tviler på at det er en god ting å drepe sykdomsbærende skadedyr, eller å øke avlingene. Og ingen tviler på at arbeidet til Müller var viktig og verdifullt, og antagelig sparte liv, kanskje millioner av liv. -

    +

    Men i 1962 publiserte Rachel Carson Silent Spring, som hevdet at DDT, uansett dets primære fordeler, også hadde utilsiktede miljømessige konsekvenser. Fugler mistet evnen til å reprodusere seg. Hele @@ -5063,11 +5063,11 @@ sett som, etter noens syn, var mye verre enn de problemene som opprinnelig ble angrepet. Eller for å være mer presis, problemene som DDT forårsaket var verre enn problemene de løste, i hvert fall når en vurderer andre, mer miljøvennlige måter å løse problemet som DDT var ment å løse. -

    +

    Det er akkurat dette bildet som jussprofessor James Boyle ved Duke University appellerer til når han argumenterer med at vi trenger en -«miljøbevegelse» for kulturen.[123] Hans poeng, og poenget når jeg argumenterer for et « +«miljøbevegelse» for kulturen.[123] Hans poeng, og poenget når jeg argumenterer for et « balansert syn i dette kapittelet, » er for å vise til, ikke bare fordelene, men også ulempene, og at opphavsretten ikke har feil mål. Eller at forfattere ikke skal få betalt for sitt arbeide, eller at musikk bør gis @@ -5079,7 +5079,7 @@ b beskytter opphavsretten en støtte til anarki eller et angrep på forfattere. Det vi søker er et kreativt miljø, og vi bør være oppmerksomme på hvordan våre handlinger påvirker dette miljøet. -

    +

    Mitt argument for å vise til, og få frem et balansert bilde av fordeler og ulemper i dette kapittelet, er et forsøk på å kartlegge akkurat denne effekten. Det er ingen tvil om at teknologien til Internett har hatt @@ -5091,10 +5091,10 @@ endringene ikke bare v beskyttet. I tillegg, og stort sett oversett, er netto effekt av denne massive økningen i beskyttelse også vil være ødeleggende for kreativitetsmiljøet. -

    +

    For å oppsummere: For å drepe en mygg sprøyter vi DDT med konsekvenser for fri kultur som vil være mye mer ødeleggende enn om denne myggen ble borte. -

    10.2. Opphav

    +

    10.2. Opphav

    USA kopierte engelsk opphavsrettslov. Egentlig kopierte og forbedret vi engelsk opphavsrettslov. Grunnloven vår gjør formålet med «kreativ eiendom» helt klart; dens uttrykkelige begrensninger forsterker det @@ -5115,7 +5115,7 @@ Kongressen har myndighet til Tildeling av myndighet er dets formål, og dets formål er for fellesskapet. Formålet er ikke å berike utgivere, og formålet er heller ikke hovedsaklig å belønne forfattere. -

    +

    Fremskrittsbestemmelsen begrenser uttrykkelig varigheten for opphavsretten. Som vi så i kapittel 6, begrenset engelskmennene varigheten i opphavsretten for å sikre at noen få ikke kunne utøve uforholdsmessig stor kontroll over @@ -5123,7 +5123,7 @@ kulturen ved at grunnlovsforfatterne tok etter England med et lignende formål. Faktisk forsterket grunnlovsforfatterne, i motsetning til engelskmennene, dette formålet ved å kreve at opphavsretten kun gjaldt «forfattere.» -

    +

    Utformingen av Fremskrittsbestemmelsen reflekterer noe om Grunnlovens utforming generelt. For å unngå et problem bygget grunnlovsforfatterne en struktur. For å hindre at for mye makt samlet seg hos utgiverne, bygde de @@ -5137,14 +5137,14 @@ delstatene, som valgte president. I hvert tilfelle, bygget de en struktur av kontrollmekanismer inn i den konstitusjonelle rammen, strukturert for å hindre ellers uunngåelig maktkonsentrering. -

    +

    Jeg tviler på at deltagerne i grunnlovsforsamlingen vil kjenne igjen reguleringen vi kaller «opphavsrett» i dag. Omfanget av den regulering går langt ut over alt de noensinne vurderte. For å begynne å forstå hva de gjorde trenger vi å sette vår «opphavsrett» i sammenheng: Vi trenger å se hvordan den har endret seg i løpet av de 210 årene som har gått siden de først avgjorde dens utforming. -

    +

    Noen av disse endringer kommer fra lovverket: noen i lys av endringer i teknologi og noen i lys av endringer i teknologi gitt en bestemt @@ -5155,20 +5155,20 @@ Vi kommer til La meg forklare hvordan. -

    10.3. Loven: Varighet

    +

    10.3. Loven: Varighet

    Da den første Kongressen vedtok loven for å beskytte kreativ eiendom, møtte den de samme usikkerhetene rundt status for kreativ eiendom som engelskmennene hadde blitt konfrontert med i 1774. Flere delstater hadde vedtatt lover som beskyttet kreativ eiendom, og noen mente at disse lovene enkelt og greit var tillegg til rettspraksisrettigheter som allerede -beskyttet kreativt forfatterskap.[124] Dette +beskyttet kreativt forfatterskap.[124] Dette betød at det ikke var noe garantert allemannseie i USA i 1790. Hvis opphavsretten var beskyttet av rettspraksis, så var det ingen enkel måte å vite hvorvidt et verk publisert i USA var kontrollert eller fritt. Akkurat som i England ville denne vedvarende usikkerheten gjøre det vanskelig for utgivere å basere seg på allemannseiet når de ønsket å gi ut på nytt og distribuere verk. -

    +

    Denne usikkerheten tok slutt da Kongressen vedtok lovgiving som tildelte opphavsrettigheter. Da føderal lov overstyrer enhver motstridende delstatslov, fortrengte den føderale beskyttelsen av opphavsrettsbeskyttede @@ -5181,14 +5181,14 @@ f var i live ved slutten av disse fjorten årene, så kunne han velge å fornye opphavsrettsbeskyttelsen for nye fjorten år. Hvis han ikke fornyet opphavsretten, så ble hans verk en del av allemannseien. -

    +

    Selv om det ble skapt mange verk i USA i de første 10 årene til republikken, så ble kun 5 prosent av verkene registrert under det føderale opphavsrettsregimet. Av alle verk skapt i USA både før 1790 og fra 1790 fram til 1800, så ble 95 prosent øyeblikkelig allemannseie (public domain). Resten ble allemannseie etter maksimalt 20 år, og som oftest etter -14 år.[125] -

    +14 år.[125] +

    Dette fornyelsessystemet var en avgjørende del av det amerikanske systemet for opphavsrett. Det sikret at maksimal vernetid i opphavsretten bare ble @@ -5199,11 +5199,11 @@ ikke verdt det for samfunnet Fjorten år virker kanskje ikke lenge for oss, men for det store flertall av opphavsrettsinnehavere på den tiden var den lenge nok. Kun en liten minoritet blant dem fornyet sin opphavsrett etter fjorten år. Balansen -tillot deres verk å falle i det fri.[126] -

    +tillot deres verk å falle i det fri.[126] +

    Selv i dag gir denne strukturen mening. De fleste kreative verk har et kommersielt liv som kun varer noen få år. De fleste bøker er utsolgt fra -forlaget etter ett år.[127] Når det skjer, +forlaget etter ett år.[127] Når det skjer, kjøpes og selges de brukte bøkene helt uten opphavsrettslige reguleringer. Dermed er bøkene faktisk ikke lenger kontrollert av opphavsretten. Den eneste praktiske kommersielle bruken av bøkene på dette @@ -5216,7 +5216,7 @@ endret en gang. I 1831 ble vernetiden femti årene av republikken, ble vernetiden igjen økt en gang. I 1909 utvidet Kongressen fornyingsvernetiden fra 14 til 28 år, og vedtok dermed en maksimal vernetid på 56 år. -

    +

    Så, fra og med 1962, startet Kongressen med den praksisen som har definert opphavsrettsloven siden. Elleve ganger de siste førti årene har Kongressen utvidet vernetiden for eksisterende opphavsretter. To ganger i løpet av @@ -5226,7 +5226,7 @@ kun ett til to opphavsretter med nitten år. Og i 1998 ble «Sonny Bonos utvidelse av opphavsrettsvernetidsloven» vedtatt som utvidet vernetiden for eksisterende og fremtidige opphavsretter med tyve år. -

    +

    Effekten av disse utvidelsene er ganske enkelt å fryse, eller forsinke, når verk faller i det fri og blir allemannseie. Denne siste utvidelsen betyr at @@ -5235,7 +5235,7 @@ av tiden siden 1962. Dermed vil det i de f Bono-loven, samtidig som en million patenter har blitt allemannseie, ikke være et eneste opphavsrettsbeskyttet verk som har falt i det fri på grunn av utløp av vernetiden i opphavsretten. -

    +

    Effekten av disse endringene har blitt forverret av en annen endring i opphavsrettsloven som få har lagt merke til. Husk at jeg sa at grunnlovsforfatterne etablerte et todelt opphavsrettsregime, som krevde at @@ -5244,7 +5244,7 @@ Dette fornyingskravet bet opphavsrettsbeskyttelse raskt ville bli allemannseie. De gjenværende beskyttede verk ville være de som hadde en viss vedvarende kommersiell verdi. -

    +

    USA forlot dette fornuftige systemet i 1976. For alle verk skapt etter 1978 var det kun en vernetid – maksimal vernetid. For «naturlige» forfattere var vernetiden livslang pluss femti år. @@ -5260,21 +5260,21 @@ er mulig etter disse endringene i opphavsrettsloven. På tross av kravet om av vernetiden skal være «begrenset», så har vi ingen indikasjoner på at noe vil begrense den. -

    +

    Effekten av disse endringene på den gjennomsnittlige varigheten for opphavsretten er dramatisk. I 1973 unnlot mer enn 85 prosent av opphavsrettsinnehaverne å fornye sin opphavsrett. Det betyr at den gjennomsnittlige vernetiden i 1973 var kun 32.2 år. På grunn av fjerningen av kravet om fornying, er nå den gjennomsnittlige vernetiden den maksimale vernetiden. På tredve år har dermed den gjennomsnittlige vernetiden blitt -tredoblet, fra 32.2 år til 95 år.[128] -

    10.4. Loven: Omfang

    +tredoblet, fra 32.2 år til 95 år.[128] +

    10.4. Loven: Omfang

    «Omfanget» for opphavsretten er den rekken av rettigheter tildelt gjennom lovverket. Omfanget for USAs opphavsrett har endret seg dramatisk. Disse endringene er ikke nødvendigvis dårlige, men vi bør forstå omfanget av endringer hvis vi skal forholde oss til sammenhengen i denne debatten. -

    +

    I 1790 var omfanget veldig smalt. Opphavsretten dekket kun «kart, diagrammer og bøker.» Det betyr at den ikke dekket for eksempel musikk og arkitektur. Viktigere, opphavsretten tildelte forfatteren @@ -5311,7 +5311,7 @@ opphavsrettsbeskyttet verk enten m ordet copyright. For mesteparten av historien til USAs opphavsrettslov var det også et krav at verket ble innlevert til myndighetene før en opphavsrett kunne sikres. -

    +

    Årsaken til registreringskravet var den fornuftige forståelsen av at for de fleste verk var det ikke nødvendig med opphavsrettsbeskyttelse. Igjen, i de første ti årene av republikken ble 95 prosent av verk som kunne mottatt @@ -5324,14 +5324,14 @@ p var for å sikre at etter at vernetidens utløp, ville det eksistere et eksemplar av verket en eller annen plass slik at det kunne kopieres av andre uten å spore opp den opprinnelige forfatteren. -

    +

    Alle disse «formalitetene» ble avskaffet i USAs system da vi bestemte oss for å følge europeisk opphavsrettslov. Det er ikke lenger krav om at du registrerer et verk for å få opphavsrettsbeskyttelse. Opphavsrettsbeskyttelsen er nå automatisk. Opphavsretten eksisterer uansett om du merker ditt verk med ©, og opphavsretten eksisterer uansett om du faktisk gjør verket tilgjengelig for kopiering av andre. -

    +

    La oss se på et praktisk eksempel for å forstå omfanget av disse forskjellene.

    @@ -5340,7 +5340,7 @@ registrerte opphavsretten for den boken, s deg mot at andre utgivere tok boken din og publiserte den på nytt uten din tillatelse. Målet med loven var å regulere utgivere for derved å hindre denne typen urimelig konkurranse. I 1790 var det 174 utgivere i -USA.[129] Opphavsrettslovgivingen var dermed +USA.[129] Opphavsrettslovgivingen var dermed en liten regulering av en liten andel av en liten del av det kreative markedet i USA – utgivere.

    @@ -5353,7 +5353,7 @@ skuespill basert p av den, så var ingen av disse aktivitetene regulert av den opprinnelige opphavsrettsloven. Disse kreative aktivitetene forble frie, mens aktivitetene til utgiverne ble begrenset. -

    +

    I dag er historien svært annerledes: Hvis du skriver en bok er boken din automatisk beskyttet. Faktisk gjelder det ikke bare boken din. Enhver e-post, hver notat til din kjære, hver krusedull, hver @@ -5376,7 +5376,7 @@ er gitt. Alle disse avledede bruksomr kontrollert av opphavsrettsinnehaveren. Opphavsretten er med andre ord ikke bare en eksklusiv rett til dine skrifter, men en eksklusiv rett til dine skrifter, og en stor andel av skriftene inspirert av dem. -

    +

    Det er denne retten til avledede verk som ville synes mest sært for dem som laget Grunnloven vår, selv om det har blitt helt naturlig for oss. I utgangspunktet ble denne utvidelsen laget for å håndtere de åpenbare @@ -5394,16 +5394,16 @@ datamaskin. Jeg forst Men uansett hvor galt det er, omforming av andres verk er en annen type galt. Noen ser ikke på omforminger som galt i det hele tatt – de mener at vårt lovverk, slik grunnlovsforfatterne formulerte -det, ikke skulle beskytte avledede verk i det hele tatt.[130] Uansett om du går så langt eller ikke, så virker +det, ikke skulle beskytte avledede verk i det hele tatt.[130] Uansett om du går så langt eller ikke, så virker det klart at det som er galt med omforming, er fundamentalt forskjellig fra det som er galt med direkte piratvirksomhet.

    Likevel behandler opphavsrettsloven disse to ulike forbudte handlingene på samme måte. Jeg kan gå til domstolen å få en forføyning mot din piratkopiering av min bok. Jeg kan gå til domstolen å få en forføyning mot -din omformende bruk av min bok.[131] Disse +din omformende bruk av min bok.[131] Disse to ulike bruksmåtene for mitt kreative verk behandles likt. -

    +

    Dette kan virke riktig for deg. Hvis jeg skrev en bok, hvorfor skal du ha mulighet til å lage en film som tar historien min, og tjener penger fra den, uten å betale meg eller kreditere meg? Eller hvis Disney lager en figur @@ -5415,13 +5415,13 @@ Dette er gode argumenter, og generelt sett er ikke mitt poeng at slike deriverte rettigheter er grunnløse. Mitt mål akkurat nå er mye smalere: ganske enkelt å gjøre det klart at denne utvidelsen er en betydelig endring fra de opprinnelig tildelte rettighetene. -

    10.5. Lov og arkitektur: Rekkevidde

    +

    10.5. Lov og arkitektur: Rekkevidde

    Mens loven opprinnelig kun regulerte forleggere, så betyr endringen i opphavsrettens omfang at loven i dag regulerer forleggere, brukere og forfattere. Det regulerer dem på grunn av at alle tre er i stand til å lage kopier, og kjernen til reguleringen i opphavsrettsloven er -kopier.[132] -

    +kopier.[132] +

    «Kopier.» Det høres helt klart ut som noe opphavsrettsloven @@ -5435,14 +5435,14 @@ ettertanke v eksemplarfremstilling ikke aktivisere opphavsrettsloven. For å være presis, bør de ikke alltid aktivisere opphavsrettsloven. -

    +

    Dette er kanskje den sentrale påstanden i denne boken, så la meg ta dette veldig sakte slik at en ikke går lett glipp av poenget. Min påstand er at Internett i hvert fall bør tvinge oss til å tenke gjennom forholdene der -opphavsrettsloven automatisk kommer til anvendelse,[133] da det er klart at dagens rekkevidde for +opphavsrettsloven automatisk kommer til anvendelse,[133] da det er klart at dagens rekkevidde for opphavsretten aldri ble vurdert, og langt mindre valgt, av lovgiverne som vedtok opphavsrettsloven. -

    +

    Vi kan se dette poenget helt abstrakt ved å starte med denne i hovedsak tomme sirkel.

    Figur 10.7.


    @@ -5466,10 +5466,10 @@ lager et eksemplar. Det er dermed regulert av opphavsrettsloven. Faktisk står denne bestemte bruken i kjernen av sirkelen over mulig bruk av et opphavsrettsbeskyttet verk. Det er den paradigmatiske bruken som er korrekt regulert av opphavsrettsreguleringen (se diagram i figur 10.9). -

    Figur 10.9.


    +

    Figur 10.9.


    Til slutt er det en tynn skive av ellers regulert kopieringsbruk som forblir uregulert på grunn av at loven anser dette som «rimelig bruk.» -

    +

    Dette er bruksmåter som selv involverer kopiering, men som loven håndterer som uregulert da samfunnshensyn krever at de forblir uregulert. Du står fritt til å sitere fra denne boken, selv i en anmeldelse som er ganske @@ -5484,9 +5484,9 @@ grunnlovstilleggshensyn.) I den fysiske verden er dermed mulig bruk av en bok delt i tre typer: (1) uregulert bruk, (2) regulert bruk og (3) regulert bruk som likevel anses «rimelig» uavhengig av opphavsrettseierens syn. -

    +

    Så kom Internett – et distribuert, digitalt nettverk hvor enhver bruk -av et opphavsrettsbeskyttet verk produserer en kopi.[134] På grunn av denne ene, vilkårlige egenskapen i +av et opphavsrettsbeskyttet verk produserer en kopi.[134] På grunn av denne ene, vilkårlige egenskapen i utformingen av digitale nettverk, endres dekningsområdet for kategori 1 dramatisk. Bruk som tidligere ble antatt å ikke være regulert er nå antatt å være regulert. Det finnes ikke lenger et sett med antatt uregulerte @@ -5496,7 +5496,7 @@ bruk ogs de som vil forsvare den uregulerte bruken av opphavsrettsbeskyttede verk må nå kun se til kategori 3, rimelig bruk, for å bære byrden av denne endringen. -

    +

    Så la meg være svært spesifikk for å gjøre dette generelle poenget helt klart. Før Internett, hvis du kjøpte en bok og leste den ti ganger, så @@ -5551,7 +5551,7 @@ bruk gjelder for min rett til at opphavsrettsloven kom til anvendelse, og det dermed heller ikke var behov for å argumentere med rimelig bruk for å forsvare seg. Retten til å lese var effektivt beskyttet tidligere på grunn av at lesing ikke var regulert. -

    +

    Dette poenget om rimelig bruk er fullstendig ignorert, selv av talsmenn for fri kultur. Vi har havnet i et hjørne der vi må argumentere for at våre rettigheter er avhenging av rimelig bruk – og har aldri adressert det @@ -5559,13 +5559,13 @@ tidligere nevnte sp beskyttelse med utgangspunkt i rimelig bruk gir mening når det store flertall av bruksområder ikke er regulert. Men når alt blir antatt å være regulert, så blir rimelig bruk-beskyttelsen ikke nok. -

    +

    Tilfellet Video Pipeline er et godt eksempel. Video Pipeline sin forretning var å gjøre «filmtrailere» tilgjengelige i videobutikker. Videobutikkene viste frem trailerne for å få solgt filmer. Video Pipeline fikk trailerne fra filmdistributørene, puttet trailerne på kassett, og solgte kassettene til utsalgsstedene. -

    +

    Selskapet gjorde dette i omtrent femten år. Så, i 1997, begynte det å tenke på Internett som en annen måte for å distribuere disse forhåndsvisningene. Idéen var å utvide deres «selge ved å vise prøver»-teknikk ved @@ -5573,7 +5573,7 @@ Id «surfing.» Akkurat slik som du i en bokhandel kan lese noen få sider av en bok før du kjøper boken, så ville du på samme måte også kunne ta en titt på en bit av filmen på nettet før du kjøpte den. -

    +

    I 1998 informerte Video Pipeline Disney og andre filmdistributører at de planla å distribuere trailere via Internett (i stedet for å sende kassetter) @@ -5587,7 +5587,7 @@ Video Pipeline mente det var innenfor deres rimelig bruk-rettigheter distribuere klippene slik de hadde gjort. Så de leverte inn et søksmål for å be domstolene om å erklære at disse rettighetene faktisk var deres rettigheter. -

    +

    Disney sendte inn motsøksmål – om 100 millioner dollar i skadeerstatning. Disse skadene ble estimert ut fra et krav om at Video Pipeline hadde «bevisst krenket» Disneys opphavsrett. Når en @@ -5604,7 +5604,7 @@ v retten var at butikkene hadde lov til å selge filmene, og de hadde lov til å liste opp titlene til filmene de solgte, men de hadde ikke lov til å vise klipp fra filmene for å kunne selge dem, uten tillatelse fra Disney. -

    +

    Du tenker kanskje nå at dette er en avgjort sak, og jeg tror domstolene også anser dette som en avgjort sak. Poenget mitt her er å kartlegge endringen som gir Disney denne makten. Før Internett kunne ikke Disney egentlig @@ -5617,7 +5617,7 @@ Internett lager en kopi, blir bruk p opphavsrettseierens kontroll. Teknologien utvider omfanget av effektiv kontroll, på grunn av at teknologien bygger en kopi inn i hver eneste transaksjon. -

    +

    Det er ingen tvil, et potensiale er ennå ikke et misbruk, og dermed er @@ -5645,23 +5645,23 @@ At uregulert bruk forsvinner, burde v endring forårsaket av Internett forsterker dens betydning. Denne andre endringen endrer ikke rekkevidden til opphavsrettreguleringen. Den påvirker hvordan slik regulering blir håndhevet. -

    +

    I verden før digital teknologi var det generelt rettsvesenet som kontrollerte hvorvidt og hvordan noe ble regulert av åndsverkloven. Rettsvesenet, i betydningen en domstol, i betydningen en dommer. Til sist var det et menneske, trenet i tradisjonen til rettsvesenet, og følsom for balansene som denne tradisjonen omfavnet, som sa hvorvidt og hvordan loven skulle begrense din frihet. -

    +

    Det er en berømt historie om en kamp mellom Marx-brødrene (the Marx Brothers) og Warner Brothers. Marx-brødrene planla å lage en parodi av Casablanca. Warner Brothers protesterte. De skrev et ufint brev til Marx-brødrene og advarte dem om at det ville få seriøse -juridiske konsekvenser hvis de gikk videre med sin plan.[135] +juridiske konsekvenser hvis de gikk videre med sin plan.[135]

    Dette fikk Marx-brødrene til å svare tilbake med samme mynt. De advarte Warner Brothers om at Marx-brødrene «var brødre lenge før dere var -det.»[136] Marx-brødrene eide derfor +det.»[136] Marx-brødrene eide derfor ordet Brothers, og hvis Warner Brothers insisterte på å forsøke å kontrollere Casablanca, så ville Marx-brødrene insistere på kontroll over Brothers. @@ -5679,7 +5679,7 @@ opphavsrettsbeskyttet innhold. Det er kildekoden, mer enn domstolene, som bestemmer. Og problemet med kildekodebaserte reguleringer er at kildekode, i motsetning til domstolene, ikke eier skam. Kildekode forstår ikke humoren til Marx-brødrene. Konsekvensen av det er overhodet ikke morsomt. -

    +

    La oss se på livet til min Adobe eBook Reader.

    En e-bok er en bok levert i elektronisk form. En Adobe eBook er ikke en bok @@ -5711,13 +5711,13 @@ har jeg ikke kopiert noe tekst til utklippstavlen.) Jeg har ogs til å skrive ut ti sider fra boken hver tiende dag. Til sist har jeg tillatelse til å bruke Les Høyt-knappen for å høre Middlemarch lest høyt ved hjelp av datamaskinen. -

    +

    Her er e-boken for et annet allemannseid verk (inkludert oversettelsen): Aristoteles Politikk.

    Figur 10.14.


    I henhold til dens tillatelser, er det absolutt ikke tillatt med utskrift eller kopiering. Heldigvis kan en bruke Les Høyt-knappen for å høre boken. -

    Figur 10.15.


    +

    Figur 10.15.


    Til slutt (og mest pinlig), her er tillatelsene for den originale e-bok-versjonen av min siste bok, The Future of Ideas: @@ -5730,7 +5730,7 @@ I Adobe eBook Reader kalles disse kontrollene disse verkene. For verk vernet av opphavsretten har opphavsrettsinnehaveren helt klart denne myndigheten – innenfor begrensningene i opphavsrettsloven. Men for verk som ikke er vernet av opphavsretten er det -ingen slik opphavsrettslig myndighet.[137] +ingen slik opphavsrettslig myndighet.[137] Når min e-bok Middlemarch sier at jeg kun har tillatelse til å kopiere ti tekstutvalg inn i minnet hver tiende dag, så betyr dette egentlig at eBook Reader har gjort det mulig for utgiveren å @@ -5751,7 +5751,7 @@ samme med den tullete begrensningen som sier at du ikke kan bruke Les Høyt-knappen til å lese boken min høyt – det er ikke at selskapet vil saksøke deg hvis du gjør det. I stedet er det at hvis du trykker på Les Høyt-knappen med min bok, så vil maskinen ganske enkelt ikke lese høyt. -

    +

    Dette er kontroller, ikke tillatelser. Forestill deg en verden der @@ -5805,14 +5805,14 @@ som var bygget inn i Adobe eBook, slik at en blind person kunne, la oss si, bruke en datamaskin til å lese boken høyt, ville Adobe akseptere at slik bruk av en eBook Reader var rimelig? Adobe svarte ikke fordi svaret, uansett hvor absurd det høres ut, er nei. -

    +

    Poenget er ikke å skylde på Adobe. Faktisk er Adobe blant de mest nyskapende selskapene som utvikler strategier for å balansere åpen tilgang til innhold med incentiver for selskaper til å være nyskapende. Men Adobes teknologi muliggjør kontroll, og Adobe har et incentiv til å forsvare denne kontrollen. Dette incentivet er forståelig, selv om resultatet ofte er galskap. -

    +

    For å se dette poenget i en spesielt absurd sammenheng, la oss se på en av mine favoritthistorier som får fram det samme poenget.

    @@ -5835,7 +5835,7 @@ hvordan en kunne l ga brukere av Aibo-kjæledyret informasjon om hvordan de skulle hacke sin data-«hund» for å få den til å gjøre nye triks (derav aibohack.com). -

    +

    Hvis du ikke er en programmerer, eller ikke kjenner mange programmerere, så gir ordet hack spesielt uvennlige assosiasjoner. Ikke-programmerere hakker busker og ugress. Ikke-programmerere i @@ -5860,7 +5860,7 @@ programmet, og la tilgjengelig for hele verden en bit kode som fikk Aiboen til å danse jazz. Hunden var i utgangspunktet ikke programmert til å kunne danse jazz. Det var utrolig smart fikling som gjorde hunden til en mer talentfull skapning enn det Sony hadde bygd. -

    +

    Jeg har fortalt denne historien i mange sammenhenger, både i og utenfor USA. En gang ble jeg spurt av et forbløffet medlem av publikum om det er @@ -5873,7 +5873,7 @@ her) lovlig aktivitet. En kan se for seg at eieren av aibopet.com tenkte at Hva i alle dager kan være galt med å lære en robothund å danse? -

    +

    La oss la den hunden sove et øyeblikk, og snu oss mot et ponnishow – ikke bokstavelig, men heller en artikkel som akademikeren Ed Felten ved Princeton skrev til en konferanse. Denne Princeton-akademikeren er velkjent @@ -5883,7 +5883,7 @@ deres egen kildekode. I rettsaken demonstrerte han b sinnsro. Under tunge slag fra Microsofts advokat holdt Ed Felten stand. Han lot seg ikke bølle til stillhet om noe som han kunne svært godt.

    -Men Feltens mot ble virkelig testet i april 2001.[138] Han og en gruppe kolleger arbeidet med en artikkel +Men Feltens mot ble virkelig testet i april 2001.[138] Han og en gruppe kolleger arbeidet med en artikkel som skulle sendes inn til en konferanse. Artikkelen skulle beskrive svakhetene i et krypteringssystem som ble utviklet av Secure Digital Music Initiative (SDMI) som en teknikk for å kontrollere distribusjon av musikk. @@ -5930,7 +5930,7 @@ Ditt nettsted inneholder informasjon som tilbyr midler for AIBO-programvarens kopibeskyttelsesprotokoll, og utgjør et brudd på anti-omgåelsesbestemmelsene i Opphavsrettslov for et Digitalt Århundre (DMCA). -

    +

    Og selv om en akademisk artikkel som beskriver svakheten i et krypteringssystem også bør være helt lovlig, mottok Felten et brev fra advokaten til RIAA som lød: @@ -5969,7 +5969,7 @@ regulerte enheter som ble utformet for opphavsrettsbeskyttelsesmekanismer. Den ble utformet til å forby disse enhetene, uansett om bruken av opphavsrettsbeskyttet materiale som ble gjort mulig ved denne omgåelsen ville vært brudd på opphavsretten eller ikke. -

    +

    Aibopet.com og Felten demonstrerer dette poenget. Aibo-hacket omgikk et opphavsrettsbeskyttelsessystem med det formål å gjøre det mulig for hunden å @@ -5988,7 +5988,7 @@ opphavsrettsbeskyttelsesystem, distribuerte Felten selv, if advokat, en teknologi for å omgå opphavsretten. Dermed, selv om han ikke selv brøt noens opphavsrett, gjorde hans akademiske artikkel det mulig for andre å bryte andres opphavsrett. -

    +

    Særheten i disse argumentene ble tatt på kornet i en vitsetegning fra 1981 av Paul Conrad. På den tiden avgjorde en domstol i California at en videoopptaker kunne forbys på grunn av at det var opphavsrettsbrytende @@ -5997,7 +5997,7 @@ fra opphavsrettseieren. Det var ingen tvil om at det fantes lovlige bruksområder for denne teknologien: For eksempel hadde Fred Rogers, kjent som «Herr Rogers,» vitnet i saken at han ønsket folk skulle stå fritt til å ta opp Mr. Rogers -Neighborhood. +Neighborhood.

    Noen allmennkringkastere, i tillegg til kommersielle stasjoner, legger «Neighborhood» inn i sendeplanen på tidspunkt der noen barn @@ -6012,7 +6012,7 @@ blir mer aktivt involvert i kringkasting har alltid vært at «Du er en viktig person akkurat slik du er. Du kan ta sunne avgjørelser.» Kanskje holder jeg på for lenge, men jeg føler bare at alt som tillater en person å være mer aktiv i å -kontrollere hans eller hennes liv, på en sunn måte, er viktig.[139] +kontrollere hans eller hennes liv, på en sunn måte, er viktig.[139]

    @@ -6021,7 +6021,7 @@ bruksomr videoopptakere ansvarlige.

    Dette fikk Conrad til å tegne vitsetegningen i figur 10.18, som vi -også kan ta i bruk for DMCA. +også kan ta i bruk for DMCA.

    Intet argument jeg har kan overgå dette bildet, men la meg forsøke å komme i nærheten. @@ -6040,7 +6040,7 @@ vil v skyte på blink, eller til å beskytte seg mot en inntrenger. I hvert fall noen vil si at slik bruk er bra. Dette er også en teknologi som har bra og dårlige bruksområder. -

    +

    Det åpenbare poenget med vitsetegningen til Conrad er det merkelige med en verden hvor håndvåpen er lovlige, på tross av skaden de gjør, mens videospillere (og omgåelsesteknologier) er ulovlige. Merk: Ingen @@ -6048,7 +6048,7 @@ har noensinne d loven omgåelsesteknologier fullstendig, på tross av potensialet de har for å bidra positivt, men tillater håndvåpen, på tross den åpenbare og tragiske skaden de gjør. -

    +

    Eksemplene med Aibo og RIAA demonstrerer hvordan opphavsrettseiere endrer balansen som opphavsretten gir. Ved hjelp av programkode begrenser opphavsrettseierne rimelig bruk. Ved hjelp av DMCA straffer de dem som vil @@ -6085,14 +6085,14 @@ Track-fanklubb. Dere samles hver m kanskje rollespille en slags tilhengerfantasi om showet. En person spiller Spock, en annen Kaptein Kirk. Karakterene ville starte med et plot fra en virkelig historie, og deretter ganske enkelt fortsette -historien.[140] +historien.[140]

    Før Internett var dette effektivt sett en helt uregulert aktivitet. Uansett hva som skjedde på innsiden i din egen klubb, så ville du aldri bli forstyrret av opphavsrettspolitiet. Du var her fri til å gjøre som du ville med denne delen av kulturen vår. Du hadde lov til å bygge på den som du ønsket uten å frykte juridisk kontroll. -

    +

    Men hvis du flyttet klubben din til Internett, og gjorde den generelt tilgjengelig for andre å delta, så ville historien bli svært forskjellig. Roboter som søker igjennom nettet etter brudd på varemerke og @@ -6142,16 +6142,16 @@ selskaper kontrollerer mer enn 85 prosent av mediene.

    Det er to typer endringer her: omfanget av konsentrering, og dets egenskaper. -

    +

    Endringer i omfang er blant de enklere å beskrive. Som senator John McCain oppsummerte i data produsert i FCCs gjennomgang av medie-eierskap, «fire selskaper kontrollerer 85 prosent av våre -mediekilder.»[141] De fem +mediekilder.»[141] De fem plateselskapene Universal Music Group, BMG, Sony Music Entertainment, Warner Music Group, og EMI kontrollerer 84,8 prosent av musikkmarkedet i -USA.[142] De «fem største +USA.[142] De «fem største kabelselskapene formidler sendinger til 74 prosent av kabel-TV-abonnenter -over hele landet.»[143] +over hele landet.»[143]

    Radioens historie er enda mer dramatisk. Før avreguleringen, eide landets @@ -6162,7 +6162,7 @@ med 34 prosent. I dag, i de fleste markeder, kontrollerer de to st kringkasterne 74 prosent av inntektene i dette markedet. Totalt kontrollerer kun fire selskaper 90 prosent av nasjonens annonseinntekter på radio. -

    +

    Aviseierskap er også i ferd med å bli mer konsentrert. I dag er det seks hundre færre dagsaviser i USA enn det var for åtti år siden, og ti selskaper kontrollerer halvparten av nasjonens avisdistribusjon. Det er tjue større @@ -6171,7 +6171,7 @@ filminntekter. De ti st kabelinntekt. Dette er et marked langt fra den frie pressen som grunnlovsforfatterne ønsket å beskytte. Faktisk, så er dette et marked som er svært godt beskyttet – av markedet. -

    +

    Størrelseskonsentrering er en ting. En mer betenkelig endring er i egenskapene til denne konsentreringen. Som forfatter James Fallows formulerer det i en fersk artikkel om Rupert Murdoch: @@ -6184,8 +6184,8 @@ kringkastingsnettet og p distribusjonssystem som lar innholdet nå forbrukerne. Murdochs satellittsystem distribuerer nå News Corp.-innhold i Europa og Asia. Hvis Murdoch blir største enkelteier i DirecTV, så vil dette systemet få samme -funksjon i USA.[144] -

    +funksjon i USA.[144] +

    Mønsteret med Murdoch er mønsteret til moderne medier. Ikke bare at store selskaper eier mange radiostasjoner, men noen få selskaper som eier så mange mediekilder som mulig. Et bilde beskriver bedre enn tusen ord dette @@ -6204,7 +6204,7 @@ jeg begynt

    Her er en representativ historie som kan foreslå hvorfor denne integreringen er viktig. -

    +

    I 1969 laget Norman Lear en pilot for All in the Family. Han tok piloten til ABC, og nettverket likte det ikke. De sa til Lear at den var for på kanten. Gjør det på nytt. Lear lagde @@ -6215,7 +6215,7 @@ ikke mer. I stedet for å føye seg, tok Lear ganske enkelt serien sin til noen andre. CBS var glad for å ha seriene, og ABC kunne ikke hindre Lear fra å gå til andre. Opphavsretten Lear hadde sikret at han var uavhengighet av -nettverkskontroll.[145] +nettverkskontroll.[145]

    @@ -6234,17 +6234,17 @@ TV-studioer igjen. for et nettverk laget av et selskap nettverket kontrollerte. I fjor var prosentandelen show produsert av kontrollerte selskaper mer enn firedoblet til 77 prosent.» «I 1992 ble 16 nye serier produsert uavhengig -av konglomeratkontroll. I fjor var det kun en.»[146] I 2002 var 75 prosent av kjernetids-TV eid av +av konglomeratkontroll. I fjor var det kun en.»[146] I 2002 var 75 prosent av kjernetids-TV eid av nettverket som sendte det. «I tiårsperioden mellom 1992 og 2002 økte antall timer per uke produsert av nettverks-studioer med over 200 prosent, mens antall timer per uke med kjernetids-TV produsert av uavhengige studioer -ble redusert med 63 prosent.»[147] -

    +ble redusert med 63 prosent.»[147] +

    I dag ville en annen Norman Lear med en annen All in the Family oppdage at han har valget mellom å enten gjøre serien mindre på kanten, eller få sparken. Innholdet i ethvert show utviklet for et nettverk er i stadig større grad eid av nettverket. -

    +

    Mens antall kanaler har økt dramatisk, har eierskapet til disse kanalene snevret inn fra få til stadig færre. Som Barry Diller sa til Bill Moyers:

    @@ -6253,8 +6253,8 @@ p deres kontrollerte distribusjonssystem, så får du færre og færre faktiske stemmer som deltar i prosessen. Vi hadde tidligere dusinvis med levende uavhengige produksjonsselskaper som laget TV-programmer. Nå har vi mindre -enn en håndfull.[148] -

    +enn en håndfull.[148] +

    Denne innsnevringen har en effekt på det som blir produsert. Produktet fra slike store og konsentrerte nettverk er stadig mer ensrettet. Stadig mer trygt. Stadig mer sterilt. Produktet med nyhetssendinger fra slike @@ -6264,17 +6264,17 @@ innsiden m å risikere konsekvenser – ikke nødvendigvis forvisning til Sibir, men likefullt straff. Uavhengige, kritiske, avvikende syn blir skviset ut. Dette er ikke et miljø for demokrati. -

    +

    Økonomifaget tilbyr selv en parallell som forklarer hvorfor denne integrasjonen påvirker kreativitet. Clay Christensen har skrevet om «innovatørenes dilemma»: faktumet at store tradisjonelle selskaper finner det rasjonelt å ignorerer nye, gjennombrytende teknologier som konkurrerer med deres kjernevirksomhet. Den samme analysen kan bidra til å forklare hvorfor tradisjonelle medieselskaper finner det rasjonelt å -ignorere nye kulturelle trender.[149] +ignorere nye kulturelle trender.[149] Sovende giganter lar ikke bare være, men bør ikke løpe. Og likevel, hvis banen kun er åpen for gigantene, så vil det bli alt for lite -løping. +løping.

    Jeg tror ikke vi vet nok om økonomien i mediemarkedet til å si med sikkerhet hva konsentreringen og integrasjonen vil gjøre. Effektivitetsendringene er @@ -6286,7 +6286,7 @@ bekymringen. I tillegg til opphavsrettskrigen, så er vi midt inne i narkotikakrigene. Myndighetenes politikk er sterkt rettet mot narkotikakartellene. Straffe- og sivildomstolene er fylt opp med konsekvensene av denne kampen. -

    +

    La meg herved diskvalifisere meg fra enhver mulig oppnevning til en hvilken som helst stilling hos myndighetene ved å si at jeg tror denne krigen er en @@ -6308,7 +6308,7 @@ Du er kanskje ikke overbevist. Det er helt greit. Vi lever i et demokrati, og det er gjennom avstemning vi skal velge politikken. Men for å gjøre det er vi fundamentalt avhengig av pressen for å hjelpe til med å informere amerikanerne om disse temaene. -

    +

    I 1998 lanserte kontoret for den nasjonale narkotikapolitikken en mediekampanje som del av «krigen mot narkotika.» Kampanjen produserte en rekke korte filmklipp om temaer relatert til ulovlige @@ -6333,7 +6333,7 @@ Naturligvis koster disse annonsene mye penger. Anta at du klarer pengene. Anta at en gruppe med bekymrede borgere donerer alle pengene i verden for å hjelpe deg med å få budskapet ditt ut. Kan du da være sikker på at budskapet ditt vil bli hørt? -

    +

    Nei, det kan du ikke. TV-stasjoner har en generell regel om å unngå «kontroversielle» reklameinnslag. Innslag sponset av myndighetene anses som ukontroversielle. Innslag som er uenig med @@ -6342,8 +6342,8 @@ v at stasjonene har rett til å velge hva de sender. Dermed vil de store kommersielle mediekanalene blokkere muligheten som den ene siden av en viktig debatt har til å legge frem sin sak. Og domstolene vil forsvare -stasjonenes rett til å være så ensidig.[150] -

    +stasjonenes rett til å være så ensidig.[150] +

    Jeg ville også med glede forsvart nettverkenes rettigheter – hvis vi levde i et mediemarked som virkelig var mangfoldig. Men konsentreringen i media får en til å tvile på den forutsetningen. Hvis en håndfull selskaper @@ -6353,7 +6353,7 @@ kanaler, da er det p noe. Det kan hende du liker holdningene som denne håndfulle gruppen med selskaper velger, men du bør ikke like en verden der et lite mindretall får bestemme hvilke saker resten av oss får høre om. -

    10.8. Sammen

    +

    10.8. Sammen

    Det er noe uskyldig og åpenbart i kravet fra opphavsrettskrigerne om at myndighetene bør «beskytte eiendommen min.» Som abstrakt idé er det åpenbart riktig, og vanligvis helt ufarlig. Ingen fornuftig person @@ -6418,7 +6418,7 @@ kreative energien til en nasjon i emning – er n av hele den kreative prosessen. Lovverk pluss teknologi pluss marked jobber nå sammen for å gjøre denne historisk ubetydelige regulering til den mest betydningsfulle reguleringen av kulturen som vårt frie samfunn har -kjent.[151] +kjent.[151]

    Dette har vært et langt kapittel. Dets poeng kan nå formuleres ganske kort. @@ -6478,7 +6478,7 @@ Temaet her er dermed ikke s eller ikke. Selvfølgelig er opphavsrett en type «eiendom,» og selvfølgelig, som med enhver eiendom, bør staten beskytte den. Men uansett førsteinntrykk, så har denne eiendomretten, historisk sett (som med alle -eiendomsretter[152]) vært utformet for å +eiendomsretter[152]) vært utformet for å balansere det viktige behovet å gi forfattere og artister incentiver med det like viktige behovet å sikre tilgang til kreative verk. Denne balansen har alltid blitt funnet i lys av nye teknologier. Og i nesten halve vår @@ -6486,7 +6486,7 @@ tradisjon kontrollerte ikke hele tatt friheten andre hadde til å bygge på og omforme et kreativt verk. USAs kultur ble født fri, og i nesten 180 år beskyttet vårt land konsistent en pulserende og rik fri kultur. -

    +

    Vi oppnådde den frie kulturen på grunn av at vårt lovverk respekterte viktige begrensninger i rekkevidden av interessene beskyttet av @@ -6517,7 +6517,7 @@ rettigheten som det var, eller var ment opphavsretten utgjør har blitt ubalansert, med utslag mot et ytterpunkt. Muligheten til å skape og omforme blir svekket i en verden der det å skape krever tillatelse, og kreativitet må sjekke med en advokat. -



    [117] Home Recording of Copyrighted Works: Hearings on H.R. 4783, H.R. 4794, @@ -6525,7 +6525,7 @@ H.R. 4808, H.R. 5250, H.R. 5488, and H.R. 5705 Before the Subcommittee on Courts, Civil Liberties, and the Administration of Justice of the Committee on the Judiciary of the House of Representatives, 97th Cong., 2nd sess. (1982): 65 (vitnemål fra Jack Valenti). -

    [118] Advokater snakker ikke om «eiendom» som en absolutt ting, men @@ -6536,7 +6536,7 @@ i timen. For det beste fors «eiendom» til «advokatspråk,» se Bruce Ackerman, Private Property and the Constitution (New Haven: Yale University Press 1977), 26–27. -

    [119] Ved å beskrive hvordan loven påvirker de andre tre modalitetene, mener jeg ikke å foreslå at de andre tre ikke påvirker loven. Det gjør de @@ -6545,8 +6545,8 @@ hadde en selvsagt rett til uttrykkes mer beskjedent. Se Lawrence Lessig Code: And Other Laws of Cyberspace (New York: Basic Books, 1999): 90–95; Lawrence Lessig, «The New Chicago School,» Journal -of Legal Studies, juni 1998. -

    [120] +of Legal Studies, juni 1998. +

    [120] Noen personer protesterer på denne måten å snakke om «frihet.» De protesterer fordi deres fokus når de vurderer begrensninger som @@ -6574,9 +6574,9 @@ gir dermed enklere tilgang til disse stedene; 42 United St Code, del 12101 (2000). Hver av disse inngrepene for å endre eksisterende vilkår endrer friheten til en bestemt gruppe. Effekten av disse inngrepene bør tas hensyn til for å forstå den effektive friheten som -hver av disse gruppene møter. - -

    [121] +hver av disse gruppene møter. + +

    [121] Se Geoffrey Smith, «Film vs. Digital: Can Kodak Build a @@ -6584,18 +6584,18 @@ Bridge? av Kodaks plass i markedet, se Chana R. Schoenberger, «Can Kodak Make Up for Lost Moments?» Forbes.com, 6. oktober 2003, tilgjengelig fra link #24. -

    [122] Fred Warshofsky, The Patent Wars (New York: Wiley, 1994), 170–71. -

    [123] Se for eksempel James Boyle, «A Politics of Intellectual Property: Environmentalism for the Net?» Duke Law Journal 47 (1997): 87. -

    [124] William W. Crosskey, Politics and the Constitution in the History of the United States (London: Cambridge University Press, 1953), @@ -6606,8 +6606,8 @@ rettspraksis rettskjennelser som hovedregel på tidligere dommer (prejudikat). Unntaket er når forholdet det er tvist om reguleres av Grunnloven («landets fremste lov»). Dersom Grunnloven og et prejudikat eller en lokal lov -er i konflikt med hverandre, går Grunnloven alltid foran. o.a.] -

    [125] +er i konflikt med hverandre, går Grunnloven alltid foran. o.a.] +

    [125] Selv om 13 000 titler ble publisert i USA fra 1790 til 1799, ble kun @@ -6623,7 +6623,7 @@ det overveldende flertall av verk verkene som ble opphavsrettsbeskyttet falt raskt i det fri, på grunn av at vernetiden i opphavsretten var kort. Den opprinnelige vernetiden i opphavsretten var fjorten år, med mulighet for forlengelse i ytterligere -fjorten år. Copyright Act av 31. mai 1790, §1, 1 stat. 124.

    [126] +fjorten år. Copyright Act av 31. mai 1790, §1, 1 stat. 124.

    [126] Få opphavsrettsinnehavere valgte noensinne å fornye sine opphavsretter. For @@ -6634,17 +6634,17 @@ Barbara A. Ringer, Law Institute, 1963), 618. For en nyere og mer fullstendig analyse, se William M. Landes og Richard A. Posner, «Indefinitely Renewable Copyright,» University of Chicago Law Review -70 (2003): 471, 498–501, og tilhørende figurer.

    [127] +70 (2003): 471, 498–501, og tilhørende figurer.

    [127] -Se Ringer, kap. 9, n. 2.

    [128] +Se Ringer, kap. 9, n. 2.

    [128] Disse statistikkene er undervurdert. Mellom årene 1910 og 1962 (det første året fornyingsvernetiden ble utvidet), var gjennomsnittlig vernetid aldri mer enn trettito år, og gjennomsnittet tretti år. Se Landes og Posner, «Indefinitely Renewable Copyright,» loc. cit. -

    [129] Se Thomas Bender og David Sampliner, «Poets, Pirates, and the Creation @@ -6652,19 +6652,19 @@ of American Literature, International Law and Politics 255 (1997), og James Gilraeth, ed., Federal Copyright Records, 1790–1800 (U.S. G.P.O., 1987). -

    [130] Jonathan Zittrain, «The Copyright Cage,» Legal -Affairs, juli/august 2003, tilgjengelig fra link #26. -

    [131] +Affairs, juli/august 2003, tilgjengelig fra link #26. +

    [131] Professor Rubenfeld har presentert et kraftfullt konstitusjonelt argument om skillet som opphavsretten burde sette (fra perspektivet til det første grunnlovstillegget) mellom kun «kopier» og avledede verk. Se Jed Rubenfeld, «The Freedom of Imagination: Copyright's Constitutionality,» Yale Law Journal 112 -(2002): 1–60 (se spesielt sidene 53–59). -

    [132] +(2002): 1–60 (se spesielt sidene 53–59). +

    [132] Dette er en forenkling av loven, men ikke en særlig stor en. Loven @@ -6677,14 +6677,14 @@ Code, del 112(a). Men antagelsen under gjeldende lov (som regulerer «eksemplarer» 17 United States Code, del 102) er at hvis det er et eksemplar, så er det også en rettighet knyttet til det. -

    [133] Dermed er mitt argument at for hvert sted der opphavsrettsloven utvides, så bør vi avvise det. Det er i stedet at vi bør ha gode argumenter for dens utvidelse når det gjøres, og bør ikke avgjøre rekkevidden basert på vilkårlige og automatiske endringer forårsaket av teknologi. -

    [134] Jeg mener ikke «natur» i betydningen at det ikke kunne vært @@ -6692,16 +6692,16 @@ annerledes, men heller at dagens n Optiske nettverk trenger ikke lage kopier av innhold de distribuerer, og et digitalt nettverk kan lages slik at det sletter alt det kopierer slik at det forblir samme antall kopier. -

    [135] Se David Lange, «Recognizing the Public Domain,» Law and Contemporary Problems 44 (1981): 172–73. -

    [136] - Ibid. Se også Vaidhyanathan, + Ibid. Se også Vaidhyanathan, Copyrights and Copywrongs, 1–3. -

    [137] I prinsippet kan en kontrakt pålegge meg et krav. Jeg kan for eksempel kjøpe en bok fra deg der det følger med en kontrakt som sier at jeg kun skal @@ -6709,8 +6709,8 @@ lese den tre ganger, eller at jeg lover forpliktelsen (og begrensningene for å skape den forpliktelsen) ville komme fra kontrakten og ikke fra opphavsrettslovgiving, og forpliktelsene i kontrakten ville ikke nødvendigvis videreføres til alle som senere kjøpte -boken. -

    [138] +boken. +

    [138] Se Pamela Samuelson, «Anticircumvention Rules: Threat to Science,» Science 293 (2001): 2028; Brendan @@ -6723,42 +6723,42 @@ Concerns, «Is the RIAA Running Scared?» Salon.com, april 2001; Electronic Frontier Foundation, «Frequently Asked Questions about Felten and USENIX v. RIAA -Legal Case,» tilgjengelig fra link #27. -

    [139] +Legal Case,» tilgjengelig fra link #27. +

    [139] - Sony Corporation of + Sony Corporation of America v. Universal City Studios, Inc., 464 U.S 417, 455 fn. 27 (1984). Rogers endret aldri sitt syn om videoopptakeren. Se James Lardner, Fast Forward: Hollywood, the Japanese, and the Onslaught of the VCR (New York: W. W. Norton, -1987), 270­71. -

    [140] +1987), 270­71. +

    [140] For en tidlig og forutseende analyse, se Rebecca Tushnet, «Legal Fictions, Copyright, Fan Fiction, and a New Common Law,» Loyola of Los Angeles Entertainment Law Journal 17 (1997): 651. -

    [141] FCC-kontroll: Høring foran senatets komite for handel, vitenskap og transport, 108. samling, 1 økt. (22. mai 2003) (uttalelse fra senator John -McCain).

    [142] +McCain).

    [142] Lynette Holloway, «Despite a Marketing Blitz, CD Sales Continue to Slide,» New York Times, 23. desember 2002. -

    [143] Molly Ivins, «Media Consolidation Must Be Stopped,» Charleston Gazette, 31. mai 2003. -

    [144] James Fallows, «The Age of Murdoch,» Atlantic -Monthly (September 2003): 89. -

    [145] +Monthly (September 2003): 89. +

    [145] Leonard Hill, «The Axis of Access,» uttalelser ved Weidenbaum @@ -6767,7 +6767,7 @@ St. Louis, Missouri, 3. april 2003 (avskrift av forberedt uttalelse tilgjengelig fra link #28; for Lear-historien som ikke er inkludert i den forberedte uttalelsen, se link #29). -

    [146] NewsCorp./DirecTV Merger and Media Consolidation: Hearings on Media @@ -6776,18 +6776,18 @@ sess. (2003) (vitnem Consumer Federation of America), tilgjengelig fra link #30. Kimmelman siterer Victoria Riskin, president for Writers Guild of America, West, i sine kommentarer ved FCC En Banc Hearing, Richmond, Virginia, 27. februar 2003. -

    [147] ibid. -

    [148] «Barry Diller Takes on Media Deregulation,» Now with Bill Moyers, Bill Moyers, 25. april 2003, redigert avskrift tilgjengelig fra link #31. -

    [149] Clayton M. Christensen, The Innovator's Dilemma: The @@ -6800,10 +6800,10 @@ Policy 14 (1985): 235–51. For en nyere unders Richard Foster og Sarah Kaplan, Creative Destruction: Why Companies That Are Built to Last Underperform the Market – and How to Successfully Transform Them (New York: Currency/Doubleday, -2001).

    [150] +2001).

    [150] - - Marihuana-politikkprosjektet forsøkte i februar 2003 å få plassert + + Marihuana-politikkprosjektet forsøkte i februar 2003 å få plassert reklameinnslag som direkte svarte på Nick og Norm-serien på stasjoner i Washington D.C.-området. Comcast avviste innslagene som «mot [deres] regler.» Den lokale NBC-fillialen, WRC, avviste innslagene uten å @@ -6828,14 +6828,14 @@ reklame som kritiserte deres Muni diesel-busser. Phillip Matier og Andrew Ross, «Antidiesel Group Fuming After Muni Rejects Ad,» SFGate.com, 16. juni 2003, tilgjengelig fra link #32. Begrunnelsen var at kritikken var «for kontroversiell.» -

    [151] - Siva Vaidhyanathan fanger et lignende + Siva Vaidhyanathan fanger et lignende poeng i hans «fire kapitulasjoner» for åndsverkloven i den digitale tidsalder. Se Vaidhyanathan, 159–60. -

    [152] - Det å demonstrere at alle + Det å demonstrere at alle eiendomsrettigheter alltid har vært utformet for å balansere interessene til fellesskapet og private, var det viktigste enkeltbidrag fra den juridiske realist-bevegelsen. Se Thomas C. Grey, «The Disintegration of @@ -6845,7 +6845,7 @@ Pennock og John W. Chapman, eds. (New York: New York University Press,

    Del III. Nøtter

    Kapittel 11. Kapittel elleve: Kimære

    I en velkjent novelle av H. G. Wells, snublet en fjellklatrer ved navn Nunez ned en is-skråning inn i en ukjent og -isolert dal i de Peruanske Andesfjellene.[153] Dalen er utrolig vakker, med «friskt vann, beiteland, et +isolert dal i de Peruanske Andesfjellene.[153] Dalen er utrolig vakker, med «friskt vann, beiteland, et jevnt klima og bakker med rik brun jord med virvar av buskas som bar en velsmakende frukt.» Men landsbyboerne er alle blinde. Nunez ser dette som en mulighet. «I de blindes rike,» forteller han seg @@ -6905,7 +6905,7 @@ DNA-et i blodet kan for eksempel v muligheten er en for lite brukt handling i mordmysterier. «Men DNA-et viser med 100 prosent sikkerhet at hennes blod ikke er det som var på åstedet. …» -

    +

    Før jeg hadde lest om kimærer, så ville jeg ha sagt at det var umulig. En enkelt person kan ikke ha to sett med DNA. Selve idéen med DNA er at det er koden til et individ. Likevel er det jo faktisk slik at ikke bare kan to @@ -6941,7 +6941,7 @@ Tower Records er det riktig, i hvert fall delvis. Hvis jeg, etter at Lyle Lovett (endelig) gir ut et nytt album, i stedet for å kjøpe den går på Kazaa og finner et gratis eksemplar jeg kan ta, så er det veldig likt det å stjele et -eksemplar fra Tower. +eksemplar fra Tower.

    @@ -6968,9 +6968,9 @@ skade kun p datamaskiner. Og vi kan få universiteter til å overvåke all datatrafikk for å sikre at ingen datamaskin blir brukt til å gjennomføre denne forbrytelsen. Disse svarene er kanskje ekstreme, men hver av dem har enten -blitt foreslått, eller er allerede gjennomført.[154] +blitt foreslått, eller er allerede gjennomført.[154] -

    +

    Alternativt kan vi svare på fildeling slik mange unger oppfører seg som om vi har svart. Vi kan legalisere det fullstendig. Fjern alt ansvar for brudd på opphavsretten, både sivilt og strafferettslig, når en gjør @@ -7023,25 +7023,25 @@ og hvordan digitale medier blir distribuert. Dette p som er tilgjengelig for forbrukere, både når det gjelder hvor enkelt de vil være i stand til å få tilgang til digitale medier, og utstyret som de vil kreve for å gjøre dette. Dårlige valg som gjøres tidlig i dette spillet, vil -hemme veksten i dette markedet, og skade alles interesser.[155] +hemme veksten i dette markedet, og skade alles interesser.[155]

    I april 2001 ble eMusic.com kjøpt opp av Vivendi Universal, et av «de store plateselskapene.» Selskapets holdning rundt disse temaene har -nå endret seg. +nå endret seg.

    Å nå reversere vår tolerante tradisjon vil ikke bare knuse piratvirksomhet. Det vil ofre verdier som er viktige for denne kulturen, og det vil drepe muligheter som kan være svært verdifulle. -


    [153] +


    [153] H. G. Wells, «The Country of the Blind» (1904, 1911). Se H. G. Wells, The Country of the Blind and Other Stories, Michael Sherborne, ed. (New York: Oxford University Press, 1996). -

    [154] - For en utmerket oppsummering, se + For en utmerket oppsummering, se rapporten lagd av GartnerG2 og Berkman Center for Internet and Society at Harvard Law School, «Copyright and Digital Media in a Post-Napster World,» 27. juni 2003, tilgjengelig ved link #33. Representantene John @@ -7069,8 +7069,8 @@ universiteter for studenter, se James Collins, «RIAA Steps Up Bid to Force BC, MIT to Name Students,» Boston Globe, 8. august 2003, D3, tilgjengelig ved link -#36. -

    [155] +#36. +

    [155] WIPO and the DMCA One Year Later: Assessing Consumer Access to Digital @@ -7095,12 +7095,12 @@ Etter mitt syn er den ikke det. Det er ingen god grunn n at loven burde forsvare det gamle mot det nye, akkurat når makten til eiendomsretten som kalles «immateriell eiendom» er større enn den noen gang har vært i vår historie. -

    +

    Likevel ser ikke «sunn fornuft» det slik. Sunn fornuft er fortsatt enig med Causbyene og innholdsindustrien. Det ekstreme krav om kontroll som fremmes på vegne av eiendomsrett, aksepteres fortsatt. «Piratvirksomhet» avvises fortsatt ukritisk. -

    +

    Det vil være mange konsekvenser ved å fortsette denne krigen. Jeg ønsker å @@ -7122,7 +7122,7 @@ mot hverandre. Du kan skrive et dikt som uttrykker din kj kan veve sammen en tråd – en nettfletting – av sanger fra dine favorittartister i en slags fotomontasje, og gjøre den tilgjengelig på nettet. -

    +

    Denne digitale «erobring og deling» er delvis en utvidelse av den erobringen og delingen som alltid har vært en del av vår kultur, og delvis noe som er nytt. Det er fortsettelsen av Kodaken, men det sprenger @@ -7149,7 +7149,7 @@ kritisere politikere eller bedrifter, steder som samler avisartikler fra smale tema om vitenskap eller kultur. Det er store mengder kreative verk spredt rundt om på Internett. Men slik loven er satt sammen i dag er disse verkene antatt å være ulovlig. -

    +

    Denne antagelsen vil i stadig større grad kjøle ned kreativiteten, etter hvert som eksemplene på ekstreme straffer for vage opphavsrettsbrudd fortsetter å spre seg. Det er umulig å få en klar forståelse for hva som er @@ -7160,12 +7160,12 @@ bare en av dem), ble truet med et 98-milliarder dollar-s søkemotorer som tillot sanger å bli kopiert. Mens World-Com – som svindlet investorer for 11 milliarder dollar, og førte til et tap hos investorer i markedskapital på over 200 milliarder dollar – førte til -en bot som kun var på 750 millioner dollar.[156] Og i henhold til lovgiving som fremmes i Kongressen akkurat nå, kan +en bot som kun var på 750 millioner dollar.[156] Og i henhold til lovgiving som fremmes i Kongressen akkurat nå, kan en lege som skjødesløst fjerner feil fot i en operasjon ville risikere ikke -mer enn 250 000 dollar i skadeerstatning for smerte og lidelse.[157] Kan sunn fornuft kjenne igjen det absurde i en +mer enn 250 000 dollar i skadeerstatning for smerte og lidelse.[157] Kan sunn fornuft kjenne igjen det absurde i en verden der den maksimale boten for å laste ned to sanger fra Internett er høyere enn boten til en lege som skjødesløst slakter en pasient? -

    +

    Konsekvensen av denne juridiske usikkerheten, sammen med disse ekstremt høye straffene, er at en ekstraordinær mengde kreativitet aldri vil gjennomføres, eller aldri vil gjennomføres åpnelyst. Vi tvinger denne kreative prosessen @@ -7178,10 +7178,10 @@ var tilfelle i Sovjetunionen, dog av helt andre se en verden av undergrunnskunst – ikke fordi budskapet nødvendigvis er politisk, eller fordi temaet er kontroversielt, men på grunn av at selve det å skape denne kunsten er juridisk skummelt. Utstillinger med -«ulovlig kunst» har allerede vært på turné i USA.[158] Hva består deres «ulovlighet» i? I +«ulovlig kunst» har allerede vært på turné i USA.[158] Hva består deres «ulovlighet» i? I det å mikse kulturen rundt oss med et uttrykk som er kritisk eller ettertenksomt. -

    +

    En del av årsaken til denne frykten for ulovligheter har å gjøre med endringer i lovverket. Jeg beskrev endringen i detalj i kapittel 10. Men en enda større del har å gjøre med hvordan det blir stadig enklere å spore opp @@ -7191,7 +7191,7 @@ Internett-leverand som om din kassettspiller sender en liste med sanger du har spilt i privatsfæren i ditt eget hjem som enhver kan lytte på etter eget forgodtbefinnende. -

    +

    Aldri før i vår historie har en maler trengt å bekymre seg om hans maleri krenker noen andres verk. Men en moderne maler, som bruker verktøyene til Photoshop og deler innholdet på nettet, må bekymre seg for dette hele @@ -7276,7 +7276,7 @@ insisterer heftig p mer regulering er bedre. Og begge perspektivene er konstant oppmerksom på hvordan regulering ganske enkelt gjør det mulig for dagens mektige industrier å beskytte seg selv mot morgendagens konkurrenter. -

    +

    Dette er den ene mest dramatiske effekten fra skiftet i regelverksstrategi som jeg beskrev i kapittel 10. Konsekvensen av denne massive trusselen om @@ -7287,19 +7287,19 @@ industrier. Den leksjonen har blitt l som ble utformet og utført for å lære venturekapitalister en lekse. Leksen – som tidligere Napster-CEO Hank Barry kaller en «kjernefysisk skygge» som har spredt seg over Silicon Vally – har blitt lært. -

    +

    Her er et eksempel for å demonstrere dette poenget, en historie jeg fortalte starten av i The Future of Ideas, og som har utviklet seg på en måte som selv ikke jeg (en ekstraordinær pessimist) kunne ha spådd. -

    +

    I 1997 etablerte Michael Roberts et selskap ved navn MP3.com. MP3.com var ute etter å endre musikkbransjen. Målet deres var ikke bare å bidra til nye måter å få tilgang til innhold. Målet var også å bidra til nye måter å skape innhold. Til forskjell fra de store plateselskapene tilbød MP3.com opphavspersonene en arena for å distribuere sin kreativitet, uten å kreve et eksklusivt engasjement fra opphavspersonene. -

    +

    Men for å få dette systemet til å virke, trengte MP3.com en pålitelig måte å anbefale musikk til sine brukere. Idéen bak dette alternativet var å utnytte musikklytternes eksponerte musikkvalg for å anbefale nye artister. @@ -7322,7 +7322,7 @@ ulovlig innhold. Men den muligheten eksisterte b Målet med my.mp3.com-tjenesten var å gi brukere tilgang til sitt eget innhold, og som et biprodukt av å se hva slags innhold brukerne allerede eide, oppdage hva slags innhold brukerne likte. -

    +

    Men for å få dette systemet til å fungere, måtte MP3.com kopiere 50 000 CD-er til en tjener. (I prinsippet kunne det vært brukerne som lastet opp musikken, men det ville tatt svært mye tid, og det ville gjort at produktet @@ -7332,7 +7332,7 @@ ikke gi ut innholdet fra disse kopiene til noen andre enn de som kunne bekrefte at de allerede hadde et eksemplar av CD-en de ønsket tilgang til. Så selv om dette var 50 000 kopier, så var det 50 000 kopier som ble tilbudt for å gi kunder noe de allerede hadde kjøpt. -

    +

    Ni dager etter at MP3.com lanserte sin tjeneste, anla de fem store plateselskapene, under ledelse av RIAA, sak mot MP3.com. MP3.com inngikk forlik med fire av de fem. Ni måneder senere avgjorde en føderal dommer at @@ -7352,7 +7352,7 @@ burde ha v ulovlig. Dermed forsøkte man med dette søksmålet å straffe enhver advokat som våget å foreslå at loven var mindre restriktiv en plateselskapene krevde. -

    +

    Den åpenbare hensikten med dette søksmålet (som ble avsluttet med et forlik for et uspesifisert beløp like etter at saken ikke lenger fikk @@ -7361,11 +7361,11 @@ advokater som gir r klienter som får lide hvis innholdsindustrien retter sine våpen mot dem. Det får også du. Så de av dere som tror loven burde være mindre restriktiv, bør innse at et slikt syn på loven vil koste deg og ditt firma dyrt. -

    +

    Denne strategien er ikke begrenset kun til advokater. I april 2003 leverte Universal og EMI inn et søksmål mot Hummer Winblad, venturekapitalfirmaet (VC) som hadde finansiert Napster på et bestemt steg i dets utvikling; dets -medstifter (John Hummer) og dets generelle partner (Hank Berry).[159] Påstanden her var også VC-en burde ha forstått at +medstifter (John Hummer) og dets generelle partner (Hank Berry).[159] Påstanden her var også VC-en burde ha forstått at innholdsindustrien hadde rett til å kontrollere hvordan industrien burde utvikle seg. De burde holdes personlig ansvarlig for å ha finansiert et selskap hvis forretningsmodell viste seg å være utenfor loven. Igjen er @@ -7382,15 +7382,15 @@ BMW-ingeni MP3-er via bilens innebygde musikkanlegg, men at selskapets avdelinger for markedføring og juss ikke var komfortable med å lansere dette over hele landet. Selv i dag er det ingen nye biler solgt i USA med en fungerende -MP3-spiller. … [160] -

    +MP3-spiller. … [160] +

    Dette er verden til mafiaen – fylt med «penger eller livet»-trusler, som ikke er regulert av domstolene, men av trusler som loven gir rettighetsinnehaver mulighet til å komme med. Det er et system som åpenbart og nødvendigvis vil kvele ny innovasjon. Det er vanskelig nok å starte et selskap. Det blir helt umulig hvis selskapet er stadig truet av søksmål. -

    +

    @@ -7434,7 +7434,7 @@ rettssystemet mer effektivt, b godt. Transaksjonskostnadene begravd i en tillatelseskultur er nok til å begrave et bredt spekter av kreativitet. Noen trenger mye rettferdiggjøring for å rettferdiggjøre det resultatet. -

    +

    Usikkerheten i rettstilstanden er en av byrdene som legges på nyskapningen. Det er en annen byrde som virker mer direkte. Dette er effekten fra mange i innholdsindustrien som bruker loven @@ -7450,18 +7450,18 @@ innhold. En mindre effektivt. Hvis Internett gjør det mulig å drive med «piratvirksomhet,» så sier denne responsen at vi bør knekke kneskålene på Internett. -

    +

    Det er mange eksempler på denne typen lovgiving. På oppfordring fra innholdsindustrien har noen i Kongressen truet med lovgiving som ville kreve at datamaskiner skulle avgjøre om innhold de hadde tilgang til var beskyttet -eller ikke, og slå av muligheten for å spre beskyttet innhold.[161] Kongressen har allerede lansert forslag om å +eller ikke, og slå av muligheten for å spre beskyttet innhold.[161] Kongressen har allerede lansert forslag om å utforske et påkrevd «kringkastingsflagg» som ville være påkrevd på enhver enhet som kan sende digital video (med andre ord, en datamaskin), og som ville hindre kopiering av ethvert innhold som er merket med kringkastingsflagget. Andre medlemmer av Kongressen har foreslått immunitet til innholdsleverandører fra erstatning for teknologi som de kan ta i bruk for å spore opp de som bryter opphavsrettsen, og koble ut datamaskinene -deres.[162] +deres.[162]

    På en måte virker disse løsningene fornuftige. Hvis problemet er koden, @@ -7470,10 +7470,10 @@ av teknisk infrastruktur vil alltid v teknologi. Den vil påføre teknologien betydelige byrder og kostnader, men vil mest sannsynlig bli overskygget av fremskritt når det gjelder akkurat disse kravene. -

    +

    I mars 2002 forsøkte en bred koalisjon av teknologibedrifter, ledet av Intel, å få Kongressen til å se skaden slik lovgiving ville føre -til.[163] Argumentet deres var selvsagt ikke +til.[163] Argumentet deres var selvsagt ikke at opphavsrett ikke skulle bli beskyttet. I stedet argumenterte de med at en beskyttelse ikke måtte gjøre mer skade enn gavn.

    @@ -7486,11 +7486,11 @@ regulering. Det er en regulering som gir fordeler for noen og skader for andre. Når det gjøres riktig, gir det fordeler til skapere og skader til snyltere. Når det er gjort galt, er det regulering som de mektige bruker til å beseire konkurrenter. -

    +

    Som jeg beskrev i kapittel 10, og på tross av denne egenskapen av opphavsrett som regulering, og når en tar hensyn til viktige kvalifiseringer skissert av Jessica Litman i hennes bok Digital -Copyright,[164], så er i det +Copyright,[164], så er i det store og hele historien til opphavsretten ikke ille. Når nye teknologier dukker opp, slik kapittel 10 forteller mer om, har Kongressen funnet en balanse for å sikre at det nye er beskyttet fra det gamle. Tvangslisenser eller @@ -7503,12 +7503,12 @@ til ny teknologi og de legitime rettighetene til skapere av innhold, har både domstolene og Kongressen innført juridiske restriksjoner som vil ha som effekt at de kveler det nye til fordel for det gamle.

    -Tilbakemeldingene fra domstolene har omtrent vært det samme.[165] Det har vært speilet i responsen som Kongressen har +Tilbakemeldingene fra domstolene har omtrent vært det samme.[165] Det har vært speilet i responsen som Kongressen har truet med, og faktisk implementert. Jeg vil ikke liste opp alle -tilbakemeldingene her.[166] Men det er et +tilbakemeldingene her.[166] Men det er et eksempel som inneholder essensen av dem alle. Dette er historien om utryddelsen av Internett-radio. -

    +

    @@ -7529,7 +7529,7 @@ er indirekte. Sannsynligvis har denne argumentasjonen mindre resultatet enn makten til radiostasjonene. Deres lobbyister var ganske gode til å stoppe enhver innsats som forsøkte å få Kongressen til å kreve kompensasjonen til plateartistene. -

    +

    Så kom Internett-radio. Som vanlig radio er Internett-radio en teknologi som sender innhold fra en kringkaster til en lytter. Kringkastingen farer over Internett, og ikke gjennom radiospekterets eter. Dermed kan jeg @@ -7549,7 +7549,7 @@ hele verden, kan nisjestasjoner enkelt utvikle og markedsf til et relativt stort antall brukere over hele verden. Ifølge noen estimater har mer enn åtti millioner brukere over hele verden koblet seg opp til denne nye formen for radio. -

    +

    @@ -7571,12 +7571,12 @@ instrumentet for massekommunikasjon ved Dette tyranniet ble knust først etter at det ble mulig for folk å fritt skaffe seg trykkepresser, og fritt bruke dem. FM var på denne måten en like fantastisk oppfinnelse som trykkepressene, da det ga radio muligheten til å -kvitte seg med lenkene.[167] +kvitte seg med lenkene.[167]

    Dette potensialet for FM-radio ble aldri realisert – ikke på grunn av at Armstrong tok feil av teknologien, men fordi han undervurderte kraften i «økonomiske interesser, vaner, skikker og -lovgiving»[168] i å hemme veksten av +lovgiving»[168] i å hemme veksten av denne konkurrerende teknologien.

    Akkurat den samme påstanden kan nå fremmes om Internett-radio. Også denne @@ -7585,7 +7585,7 @@ Internett-radioer. Den eneste begrensningen for Internett-radio er de som blir pålagt av lovverket. Opphavsrettsloven er en slik lov. Så det første spørsmålet vi bør stille er, hvilke opphavsrettsregler bestemmer over Internett-radio? -

    +

    Men her er makten til lobbyistene motsatt. Internett-radio er en ny industri. Plateartistene derimot har en svært mektig lobby, RIAA. Dermed @@ -7602,9 +7602,9 @@ Den finansielle belastningen er ikke ubetydelig. Slik jussprofessor William Fisher ved Harvard estimerte, hvis en Internett-radiostasjon distribuerte reklamefri populærmusikk til (i gjennomsnitt) ti tusen lyttere, tjuefire timer i døgnet, så ville de totale utbetalingene til artister som denne -radiostasjonen ville skylde være over en million dollar i året.[169] En radiostasjon som kringkaster det samme innholdet +radiostasjonen ville skylde være over en million dollar i året.[169] En radiostasjon som kringkaster det samme innholdet ville ikke måtte betale et tilsvarende beløp. -

    +

    Byrden er ikke kun økonomisk. Ifølge det opprinnelige forslag til regler, måtte en Internett-radiostasjon (men ikke en landbasert radiostasjon) samle inn følgende informasjon for hver eneste @@ -7660,7 +7660,7 @@ tidssone der signalet ble mottatt (bruker) unik bruker-identifikator

  • landet til brukeren som mottok sendingene -

    • +

    Kongressbibliotekaren stoppet til slutt disse rapporteringskravene, i påvente av flere undersøkelser. Han endret også de opprinnelige prisene satt av voldgiftspanelet som fikk oppgaven med å fastsette prisene. Men den @@ -7672,7 +7672,7 @@ Hvorfor er det slik? Hva rettferdiggj noen studier av de økonomiske konsekvensene for Internett-radio som kan forsvare disse forskjellene? Var motivet å beskytte kunstnere mot piratvirksomhet? -

    +

    I et sjeldent oppriktig øyeblikk, innrømmet en RIAA-ekspert det som virket åpenbart for alle på den tiden. Dette fortalte Alex Alben, visepresident med ansvar for offentlig politikk ved Real Networks, meg: @@ -7687,12 +7687,12 @@ opp med en sats som er s Fordi her har vi hundretusenvis av webcastere som ønsker å betale, og det ville etablere markedsraten, og hvis du setter den satsen så høyt, vil du tvinge de små webcasterne til å måtte gi opp. …» -

    +

    Og RIAA-eksperten svarte, «Vel, vår modell er ikke for en industri med tusenvis av webcastere. Vi tror det bør bli en industri med, du vet, fem eller syv store aktører som kan betale en høy avgift, og slik få et stabilt og forutsigbart marked.» (min utheving.) -

    +

    Oversettelse: Målet er å bruke loven til å fjerne konkurranse, slik at denne plattformen som potensielt muliggjør massiv konkurranse, og dermed fører til en eksplosjon i mangfold og omfang av tilgjengelig innhold, ikke forårsaker @@ -7700,7 +7700,7 @@ smerte for eldre tiders dinosaurer. Ingen, hverken p venstresiden, burde bifalle denne bruken av loven. Og likevel er det praktisk talt ingen, hverken på høyre- eller venstresiden, som har gjort noe effektivt for å hindre det. -

    12.3. Skader borgere

    +

    12.3. Skader borgere

    For mye regulering knebler kreativiteten. Den kveler nyskapning. Den gir dinosaurer vetorett over fremtiden. Den kaster bort den ekstraordinære muligheten for en demokratisk kreativitet som digital teknologi gjør mulig. @@ -7713,7 +7713,7 @@ borgerne, og svekker respekten for loven. Krigen som føres i dag er en forbudskrig. Og som enhver forbudskrig, er den rettet mot oppførselen til et veldig stort antall borgere. Ifølge The New York Times, lastet 43 millioner amerikanere -ned musikk i mai 2002.[170] Ifølge RIAA gjør +ned musikk i mai 2002.[170] Ifølge RIAA gjør oppførselen til disse 43 millionene amerikanere dem til forbrytere. Vi har dermed et sett med regler som gjør 20 prosent av USA til kriminelle. Mens RIAA saksøker ikke bare Napsterne og Kazaaene i verden, men studenter som @@ -7732,7 +7732,7 @@ alle pengene han hadde i verden (12 søksmålet. Den samme strategien driver RIAAs søksmål mot individuelle brukere. I september 2003 saksøkte RIAA 261 individer – inkludert en tolv år gammel jente som bodde i en kommunal leilighet, og en sytti år -gammel dame som ikke hadde noe idé om hva fildeling var.[171] Som disse offerlammene oppdaget, vil det alltid +gammel dame som ikke hadde noe idé om hva fildeling var.[171] Som disse offerlammene oppdaget, vil det alltid koste mer å forsvare seg mot disse søksmålene enn det vil koste å ganske enkelt inngå forlik. (Tolvåringen, for eksempel, betalte på samme måte som Jesse Jordan, sine 2 000 dollar i sparepenger for å inngå forlik.) @@ -7740,7 +7740,7 @@ V rettigheter. Det setter vår tradisjon i forlegenhet. Og konsekvensen er at vårt rettssystem gjør det mulig for dem med makt å utnytte domstolene til å knuse enhver rettighet de er imot. -

    +

    Forbudskriger er ikke noe nytt i USA. Denne er bare noe mer ekstrem enn noen annet vi har sett tidligere. Vi eksperimenterte med alkoholforbud, i en periode da alkoholkonsum pr. person var 5.7 liter pr. person pr. år. @@ -7748,17 +7748,17 @@ Krigen mot drikking reduserte i starten det forbruket til bare 30 prosent av nivået før forbudet ble innført, men på slutten av forbudstiden var forbruket kommet opp til 70 prosent av opprinnelig nivå. Amerikanere drakk akkurat like mye som før, men nå var en stor andel av dem -kriminelle.[172] Vi har satt i gang en krig +kriminelle.[172] Vi har satt i gang en krig mot narkotika med mål om å redusere forbruket av kontrollerte rusmidler som -7 prosent (eller 16 millioner) Amerikanere nå bruker.[173] Dette er en reduksjon fra toppen i 1979 med 14 +7 prosent (eller 16 millioner) Amerikanere nå bruker.[173] Dette er en reduksjon fra toppen i 1979 med 14 prosent av befolkningen. Vi regulerer biler til et nivå der det store flertall av amerikanere bryter loven hver dag. Vi har et så komplekst skattesystem at flertallet av kontantbaserte bedrifter jukser -regelmessig.[174] Vi er stolte over å leve i +regelmessig.[174] Vi er stolte over å leve i et «fritt samfunn,» men en endeløs rekke av vanlige oppførsler er regulert i vårt samfunn. Som et resultat bryter en stor andel av amerikanere regelmessig en eller annen lov. -

    +

    Denne situasjonen er ikke helt uten konsekvenser. Det er et spesielt fremtredende tema for lærere som meg, som har som jobb å lære juss-studenter om viktigheten av «etikk.» Som min kollega Charlie Nesson @@ -7833,7 +7833,7 @@ datamaskinharddisk. Faktisk gikk Apple Corporation s at denne «friheten» var en rettighet: I en serie reklamefilmer gikk Apple god for «ripp, miks, brenn»-mulighetene til digitale teknologier. -

    +

    Denne «bruken» av mine plater er helt klart verdifull. Jeg har begynt en stor prosess hjemme for å rippe (kopiere) alle mine og min kones CD-er, og lagrer dem i et arkiv. Dermed kan vi, ved hjelp av iTunes fra @@ -7864,7 +7864,7 @@ Uansett vil disse beskyttelsesteknologiene for de fleste folk effektivt sett tvinge oss alle tilbake til en verden der vi enten hører på musikk ved å fikle med plastbiter, eller er del av et svært komplekst «digitalt rettighetsstyringssystem.» -

    +

    Hvis den eneste måten å sikre at kunstnere fikk betalt var å fjerne all mulighet til å fritt flytte innhold, så ville disse teknologier som griper inn i friheten til å flytte innhold kunne forsvares. Men hva hvis det @@ -7901,7 +7901,7 @@ Det er forst hvorfor vi som demokrati fortsetter å velge som vi gjør. Jack Valenti er sjarmerende, men ikke så sjarmerende at det rettferdiggjør å gi slipp på en tradisjon så dyp og viktig som vår tradisjon for fri kultur. -

    +

    Det er et annet aspekt ved denne skaden som er spesielt viktig for borgerrettigheter, og som følger direkte fra enhver forbudskrig. Som advokat Fred von Lohmann i Elektronisk @@ -7909,7 +7909,7 @@ Forpost-stiftelsen beskriver det, dette er den skaden» som «oppstår hver gang en gjør en stor andel av befolkningen til kriminelle.» Dette er den utilsiktede skaden til borgerrettighetene generelt. -

    +

    «Hvis du kan behandle noen som en antatt lovbryter,» forklarer von Lohmann:

    @@ -7942,12 +7942,12 @@ er de potensielle skadene fra slike s datamaskin blir brukt til å laste ned musikk tilsvarende en enkelt CD, så kan familien risikere å måtte betale 2 millioner dollar i erstatning. Dette stoppet ikke RIAA fra å saksøke et antall av disse familiene, på samme måte -som de hadde saksøkt Jesse Jordan.[175] +som de hadde saksøkt Jesse Jordan.[175]

    Selv dette undervurderer spioneringen som blir gjennomført av RIAA. I en rapport fra CNN sent sist sommer beskriver en strategi som RIAA har adoptert -for å spore Napster-brukere.[176] Ved å +for å spore Napster-brukere.[176] Ved å bruke en sofistikert hashings-algoritme tok RIAA det som effektivt sett er et fingeravtrykk av hver eneste sang i Napster-katalogen. Enhver kopi av disse MP3-ene vil ha samme «fingeravtrykk.» @@ -7961,10 +7961,10 @@ Hvis universitetsnettet hun ikke har beskyttet sitt innhold på riktig vis (vet du selv hvordan du gjør dette?), så vil RIAA kunne identifisere din datter som en «kriminell.» Og i henhold til de reglene som universiteter er -i gang med å rulle ut,[177] så kan din +i gang med å rulle ut,[177] så kan din datter miste retten til å bruke universitetets datanettverk. Hun kan i noen tilfeller bli utvist. -

    +

    Nå har hun selvfølgelig rett til å forsvare seg selv. Du kan leie inn en advokat til henne (til 300 dollar per time, hvis du er heldig), og hun kan @@ -7974,7 +7974,7 @@ kan ogs universitetsstudenter allerede har lært, forsvinner vår antagelse om å være uskyldig inntil det motsatte er bevist når en er midt i en forbudskrig. Denne krigen er ikke annerledes. Som von Lohmann sier det: -

    +

    Når vi snakker om tall som førti til seksti millioner amerikanere som i essensen bryter opphavsretten, så skaper du en situasjon der borgerrettighetene til disse folkene i praksis står i fare for å forsvinne. @@ -7998,15 +7998,15 @@ sikre rettigheter til forfattere – uten at disse millionene anses være «kriminelle,» hvem er det da som er skurken? Amerikanerne eller loven? Hva er amerikansk, en konstant krig mot vårt eget folk, eller en felles innsats i demokratiet vårt for å endre loven vår? -



    [156] Se Lynne W. Jeter, Disconnected: Deceit and Betrayal at WorldCom (Hoboken, N.J.: John Wiley & Sons, 2003), 176, 204; for detaljer om dette forliket, se pressemelding fra MCI, «MCI Wins U.S. District Court Approval for SEC Settlement» (7. juli 2003), tilgjengelig fra link -#37. -

    [157] +#37. +

    [157] Lovforslaget, som var modellert etter Californias erstatningsrettsreform-modell, ble vedtatt i Representantenes hus, men @@ -8016,8 +8016,8 @@ Reformers, Back Malpractice Caps,» CBSNews.com, 9. juli 2003, tilgjengelig fra link #39. President Bush har fortsatt å argumentere for erstatningsrettsreform de siste -månedene. -

    [158] +månedene. +

    [158] @@ -8025,7 +8025,7 @@ Se Danit Lidor, Wired, 7. juli 2003, tilgjengelig fra link #40. For en oversikt over utstillingen, se link #41. -

    [159] Se Joseph Menn, «Universal, EMI Sue Napster Investor,» @@ -8035,33 +8035,33 @@ Brown, 1. juni 2001, tilgjengelig fra link #42. Se også Jon Healey, «Online Music Services Besieged,» Los Angeles Times, 28. mai 2001. -

    [160] Rafe Needleman, «Driving in Cars with MP3s,» Business 2.0, 16. juni 2003, tilgjengelig via link #43. Jeg er takknemlig til -Dr. Mohammad Al-Ubaydli for dette eksemplet. -

    [161] +Dr. Mohammad Al-Ubaydli for dette eksemplet. +

    [161] «Copyright and Digital Media in a Post-Napster World,» GartnerG2 and the Berkman Center for Internet and Society at Harvard Law School (2003), 33–35, tilgjengelig fra link #44. -

    [162] GartnerG2, 26–27. -

    [163] Se David McGuire, «Tech Execs Square Off Over Piracy,» Newsbytes, februar 2002 (Entertainment). -

    [164] Jessica Litman, Digital Copyright (Amherst, N.Y.: -Prometheus Books, 2001). - -

    [165] +Prometheus Books, 2001). + +

    [165] - Det eneste ankekretsunntaket finnes i + Det eneste ankekretsunntaket finnes i Foreningen for musikkindustri i USA (RIAA) mot Diamond Multimedia Systems, 180 F. 3d 1072 (9th Cir. 1999). Der konkluderte den niende ankekrets med at de som lagde @@ -8075,9 +8075,9 @@ regionsdomstolsniv 2003), der domstolen fant at koblingen mellom distributør og en hvilken som helst gitt bruker for svakt til å gjøre distributør ansvarlig for medvirkende eller vikarierende erstatning for opphavsrettsbrudd. -

    [166] - I juli 2002 introduserte for eksempel representant + I juli 2002 introduserte for eksempel representant Howard Berman «Peer-to-Peer Piracy Prevention Act» (H.R. 5211) som ville frita opphavsrettsinnehavere fra erstatningsansvar for skade gjort på datamaskiner når opphavsrettsinnehaverne brukte teknologi til å stoppe @@ -8091,15 +8091,15 @@ Act medie-enheter. Se GartnerG2, «Copyright and Digital Media in a Post-Napster World,» 27. juni 2003, 33–34, tilgjengelig fra link #44. -

    [167] Lessing, 239. -

    [168] Ibid., 229. -

    [169] Dette eksemplet ble avledet fra avgifter fastsatt i det opprinnelige høringen i panelet for opphavsrettsroyaltyvoldgift (Copyright Arbitration @@ -8117,39 +8117,39 @@ nykommere. Analoge radiostasjoner beskyttes fra digitale nykommere, og nykommere og variasjon reduseres. Ja, dette gjøres for å skaffe royalty-betaling til opphavsrettsinnehavere, men, uten inngripen fra mektige interesse kunne dette vært gjort på en media-nøytral måte.» - -

    [170] Mike Graziano og Lee Rainie, «The Music Downloading Deluge,» Pew Internet and American Life Project (24. april 2001), tilgjengelig fra link #46. The Pew Internet and American Life Project rapporterte at 37 millioner Amerikanere hadde lastet ned musikkfiler fra Internet før starten av 2001. -

    [171] Alex Pham, «The Labels Strike Back: N.Y. Girl Settles RIAA Case,» Los Angeles Times, 10. september 2003, Business. -

    [172] Jeffrey A. Miron og Jeffrey Zwiebel, «Alcohol Consumption During Prohibition,» American Economic Review 81, no. 2 (1991): 242. -

    [173] Nasjonal narkotikakontrollpolitikk: Høring foran Kongressens komite for myndighetsreform, 108. Kongress, 1. sesjon. (5. mars 2003) (uttalelse fra John P. Walters, direktør for Nasjonal narkotikakontrollpolitikk). -

    [174] Se James Andreoni, Brian Erard, og Jonathon Feinstein, «Tax Compliance,» Journal of Economic Literature 36 (1998): 818 (oversikt over litteratur om bruk i henhold til lovverket). -

    [175] Se Frank Ahrens, «RIAA's Lawsuits Meet Surprised Targets; Single @@ -8164,12 +8164,12 @@ Industry Sues Parents, Pirate. No Snoop Fan, Either,» New York Times, 25. september 2003, C1; Margo Varadi, «Is Brianna a Criminal?» Toronto Star, 18. september 2003, P7. -

    [176] Se Nick Brown, «Fair Use No More?: Copyright in the Information Age,» tilgjengelig fra link #49. -

    [177] Se Jeff Adler, «Cambridge: On Campus, Pirates Are Not @@ -8247,7 +8247,7 @@ Hawthorne noe mer interessant enn tidligere. Men Eldreds eksperiment ga opphavet til en hobby, og hobbyen hans ga opphav til et kall: Eldred ville lage et bibliotek over verk i det fri ved å skanne disse og gjøre dem gratis tilgjengelig. -

    +

    Biblioteket til Eldred var ikke bare en kopi av visse verk i det fri, selv om en kopi ville vært av stor verdi for folk rundt om i verden som ikke kan @@ -8256,7 +8256,7 @@ avledede verk fra disse allemannseide verkene. P gjorde Grimm om til historier som var mer tilgjengelige i det tjuende århundret, gjorde Eldred om på Hawthorne og mange andre, til noe mer tilgjengelig – teknisk tilgjengelig – i dag. -

    +

    Eldreds frihet til å gjøre dette med Hawthornes verk kom fra samme kilde som Disneys. Hawthornes Scarlet Letter hadde falt i det fri i 1907. Alle hadde frihet til å ta det uten tillatelse fra boet etter @@ -8267,7 +8267,7 @@ og gj (Askepott), og noen ganger uten (Ringeren i Notre Dame, Treasure Planet). Alle disse er kommersielle publiseringer av verk i det fri. -

    +

    Internett skapte muligheten for ikke-kommersiell publisering av verk i det fri. Eldreds publisering er bare ett eksempel. Det finnes bokstavelig talt tusenvis andre. Hundretusenvis rundt om i verden har oppdaget denne @@ -8276,8 +8276,8 @@ til loven, kan tas fritt. Dette har skapt det vi kan kalle den «ikke-kommersielle forlagsindustrien,» hvilket før Internett var begrenset til folk med store ego, eller med politiske eller sosiale kall. Men med Internett inkluderer det en lang rekke med individer og -grupper som er dedikert til å spre kultur generelt.[178] -

    +grupper som er dedikert til å spre kultur generelt.[178] +

    Som jeg sa, bor Eldred i New Hapshire. I 1998 skulle diktsamlingen New Hampshire av Robert Frost falle i det fri. Eldred ønsket å publisere denne samlingen i sitt fritt og offentlig tilgjengelige @@ -8288,14 +8288,14 @@ verk nyere enn 1923 til sin samling f opphavsrettsbeskyttet verk falle i det fri før det året (og ikke en gang da, hvis Kongressen utvider vernetiden igjen). Som kontrast ville mer enn en million patenter falle i det fri i samme periode. -

    +

    Dette var Sonny Bono utvidelse av Loven om vernetiden for opphavsrett (CTEA), lagt frem til minne om kongressrepresentant og tidligere musiker Sonny Bony, som ifølge hans enke Mari Bony mente at «opphavsretten bør -vare evig.»[179] -

    +vare evig.»[179] +

    Eldred bestemte seg for å sloss mot denne loven. Han valgte først å bekjempe den gjennom sivil ulydighet. I en serie intervjuer annonserte Eldred at han kom til å publisere som planlagt, på tross av CTEA. Men på @@ -8303,7 +8303,7 @@ grunn av en annen lov som ble vedtatt i 1998, NET-loven (Nei til Elektronisk Tyveri), så ville det å publisere gjøre Eldred til en kriminell – uansett om noen protesterer eller ikke. Dette var en farlig strategi å gjennomføre for en handikappet programmerer. -

    +

    Det var her jeg ble involvert i Eldreds kamp. Jeg var en grunnlovsforsker hvis første lidenskap var grunnlovstolkning. Og selv om grunnlovskursene aldri fokuserer på «Fremskrittsbestemmelsen» av Grunnloven, så @@ -8313,7 +8313,7 @@ Grunnloven f Kongressen har myndighet til å fremme utviklingen av vitenskap… ved å sikre forfattere, i et begrenset tidsrom, … eksklusive rettigheter til sine … skrifter. … -

    +

    Som jeg har beskrevet, er denne bestemmelsen unik innenfor bestemmelsene som deler ut myndighet i artikkel I, seksjon 8, av Grunnloven vår. Alle de andre bestemmelsene deler ut myndighet til Kongressen ved å ganske enkelt si @@ -8324,7 +8324,7 @@ krig. ganske spesifikke – ved å «sikre» «eksklusive rettigheter» (det vil si opphavsretten) «i et begrenset tidsrom.» -

    +

    I de siste førti årene har Kongressen lagt seg på en praksis med å utvide eksisterende vernetid i opphavsretten. Det som ga meg hodebry var at hvis @@ -8334,7 +8334,7 @@ ha noen praktisk effekt. Hvis Kongressen hadde myndighet til vernetiden, hver gang vernetiden holder på å gå ut, så kunne Kongressen oppnå det Grunnloven tydelig forbyr – evigvarende vernetid «på avbetaling,» som professor Peter Jaszi så pent formulerte det. -

    +

    Som akademiker var min første reaksjon å rette meg mot bøkene. Jeg husker at jeg satt på kontoret en kveld og søkte gjennom nettdatabaser etter enhver seriøs vurdering av spørsmålet. Ingen hadde noen gang utfordret Kongressens @@ -8428,10 +8428,10 @@ vernetiden for opphavsrett ble vedtatt, ble denne incentiver bevist å være riktig. Ti av de tretten originale sponsorene til loven i Overhuset mottok maksimale bidrag fra Disneys politiske handlingskomite. I Senatet mottok åtte av de tolv sponsorene -bidrag.[180] RIAA og MPAA er estimert å ha +bidrag.[180] RIAA og MPAA er estimert å ha brukt mer enn 1,5 millioner dollar til lobbyvirksomhet i 1998-valgperioden. -De betalte ut mer enn 200 000 dollar i kampanjebidrag.[181] Disney er estimert å ha bidratt med mer enn -800 000 dollar i gjenvelgelseskampanjer den perioden.[182] +De betalte ut mer enn 200 000 dollar i kampanjebidrag.[181] Disney er estimert å ha bidratt med mer enn +800 000 dollar i gjenvelgelseskampanjer den perioden.[182]

    Forfatningsrett er ikke uvitende om det @@ -8443,7 +8443,7 @@ av v utvide eksisterende vernetid, så ville det ikke være noe grunnlovsmessig krav om at vernetiden skulle være «begrenset.» Hvis de kunne utvide den én gang, så kunne de utvide den igjen og igjen og igjen. -

    +

    Det var også min vurdering at denne Høyesteretten ikke ville tillate Kongressen å utvide den eksisterende vernetiden. Som alle som @@ -8465,7 +8465,7 @@ grad at det ikke var noen grenser for Kongressens myndighet til siden stort sett hver eneste aktivitet, når en vurderte det på nasjonal skala, påvirker mellomstatlig handel. En grunnlov utformet for å begrense Kongressens myndighet ble i stedet tolket til å ikke ha noen grense. -

    +

    Høyesterett endret, under ledelse av høyesterettsjustitiarius Rehnquist, det i United States mot Lopez. Staten hadde argumentert med at å bære våpen nær skoler påvirket @@ -8479,16 +8479,16 @@ mellomstatlig handel. Staten sa at H etterprøve Kongressen.

    «Vi tar en pause for å vurdere implikasjonene fra regjeringens -argumenter,» skrev høyesterettsjustitiariusen.[183] Hvis alt Kongressen sier er mellomstatlig handel +argumenter,» skrev høyesterettsjustitiariusen.[183] Hvis alt Kongressen sier er mellomstatlig handel dermed må anses å være mellomstatlig handel, så finnes det ingen begrensninger i Kongressens myndighet. Avgjørelsen i Lopez ble bekreftet fire år senere i United States mot -Morrison.[184] -

    +Morrison.[184] +

    Hvis det er et prinsipp som anvendes her, så bør det være like gyldig for -Fremskrittsbestemmelsen som for Handelsbestemmelsen.[185] Og hvis det anvendes på Fremskrittsbestemmelsen, +Fremskrittsbestemmelsen som for Handelsbestemmelsen.[185] Og hvis det anvendes på Fremskrittsbestemmelsen, bør prinsippet føre til konklusjonen at Kongressen ikke kan utvide en eksisterende vernetid. Hvis Kongressen kan utvide en eksisterende vernetid, så finnes det intet «endepunkt» for Kongressens myndighet over @@ -8496,7 +8496,7 @@ vernetiden, selv om grunnloven klart sier at det finnes en slik grense. Dermed, hvis det samme prinsippet anvendes på myndigheten til å dele ut opphavsretter, burde det gjøre at Kongressen ikke får lov til å utvide vernetiden til eksisterende opphavsretter. -

    +

    Dette stemmer hvis prinsippet lagt frem i Lopez var et prinsipp. Mange mente avgjørelsen i Lopez var politisk – en konservativ @@ -8509,7 +8509,7 @@ H som usedvanlig kjedelig. Jeg kom ikke til å dedikere mitt liv til å lære bort forfatningsrett hvis disse ni dommerne kun skulle være smålige politikere. -

    +

    La oss nå ta et øyeblikks pause for å være sikker på at vi forstår hva argumentet i Eldred ikke handlet om. Ved å insistere på Grunnlovens begrensning på @@ -8524,10 +8524,10 @@ skapte de nye verk. Men n gjennom strømmen av lobbyvirksomhetens penger – til å få tjue års forlengelse av monopolet. Denne forlengelsen vil bli tatt fra allemannseiet. Eric Eldred sloss mot piratvirksomhet som påvirker oss alle. -

    +

    Noen folk ser på allemannseiet med forakt. I innlegget de sendt til Høyesteretten, skrev Nashville sangforfatterforening at allemannseiet ikke -var noe annet enn «lovlig piratvirksomhet.»[186] Men det er ikke piratvirksomhet når loven tillater +var noe annet enn «lovlig piratvirksomhet.»[186] Men det er ikke piratvirksomhet når loven tillater det. Og i vårt konstituelle system krever loven dette. Noen liker kanskje ikke paragrafene i Grunnloven vår, men det gjør ikke Grunnloven til en piratkodeks. @@ -8540,7 +8540,7 @@ opphavsrettsvernetiden igjen vil bli utvidet, og utvidet, og utvidet. Vi har skapt den perfekte storm for allemannseiet. Opphavsrettene har ikke gått ut på dato, og vil aldri gå ut på dato, så lenge Kongressen står fritt til å la seg kjøpe for å utvide dem igjen. -

    +

    Det er verdifull opphavsrett som er ansvarlig for at verneperiodene blir utvidet. Mikke Mus og «Rhapsody in Blue.» Disse verkene er for verdifulle til at opphavsrettseierene @@ -8557,9 +8557,9 @@ p har 2 prosent av disse verkene fortsatt kommersielle verdi. Det var opphavsrettsinnehaverne for disse 2 prosentene som fikk igjennom CTEA. Men loven og dens effekt var ikke begrenset til disse 2 prosentene. Loven -utvidet vernetiden til opphavsretten generelt.[187] +utvidet vernetiden til opphavsretten generelt.[187] -

    +

    Tenk praktisk over konsekvensen av denne utvidelsen – praktisk som en forretningsmann, ikke som en advokat ivrig etter mer juridisk arbeide. I @@ -8567,7 +8567,7 @@ forretningsmann, ikke som en advokat ivrig etter mer juridisk arbeide. I tilgjengelig fra forlaget. La oss anta at du var Brewster Kahle, og du ønsket å gjøre de resterende 9873 tilgjengelig for verden i ditt iArkiv-prosjekt. Hva ville du måtte gjøre? -

    +

    Vel, først må du finne ut hvilke av disse 9873 bøkene som fortsatt er vernet av opphavsretten. Det krever at du går til biblioteket (den informasjonen er ikke tilgjengelig på nettet) og blar igjennom haller med bøker mens du @@ -8627,7 +8627,7 @@ eiendommen, s Konsekvensen for gamle bøker er at de ikke vil bli digitalisert, og dermed ganske enkelt vil råtne bort på hyller. Men konsekvensen for andre kreative arbeider er mye mer alvorlig. -

    +

    Se på historien til Michael Agee, styreleder ved Hal Roach Studios, som eier opphavsrettene for Helan- og Halvan-filmene. Agee har dermed direkte fordel av Bono-loven. Helan og Halvan-filmene ble laget mellom 1921 og 1951. Kun @@ -8636,7 +8636,7 @@ i det fri. Men hadde det ikke v begynt å falle i det fri. Da Agee kontrollerer de eksklusive rettighetene for disse populære filmene, så tjener han en god del penger. Ifølge et estimat, «har Roach solgt omtrent 60 000 videokassetter og -50 000 DVD-er av filmene til denne stumfilmduoen.»[188] +50 000 DVD-er av filmene til denne stumfilmduoen.»[188]

    Likevel gikk Agee mot CTEA. Hans begrunnelse er en sjelden dyd i denne kulturen: uselviskhet. Han argumenterte i sitt innlegg foran Høyesteretten @@ -8657,7 +8657,7 @@ filmhistorien har kostnaden med teknologi har redusert disse kostnadene betydelig. Mens det i 1993 kostet mer enn 10 000 dollar for å restaurere en nittiminutters sort-hvitt-film, så kan det nå koste så lite som 100 dollar å digitalisere -én times 8-millimeterfilm.[189] +én times 8-millimeterfilm.[189]

    Restaureringsteknologien er ikke den eneste kostnaden, og heller ikke den @@ -8689,7 +8689,7 @@ disse kostnadene. Men for de aller fleste av dem er det ingen mulighet for at gevinsten vil oppveie de juridiske kostnadene. Dermed vil de aller fleste gamle filmer, argumenterte Agee, ikke bli restaurert og distribuert før opphavsretten løper ut. -

    +

    Men innen opphavsretten for disse filmene er utløpt, vil filmen ha gått tapt. Disse filmene ble produsert på nitratbaserte filmruller, og nitratfilm går i oppløsning over tid. De vil være borte, og metalleskene @@ -8786,7 +8786,7 @@ Du kan godt sp for Brewster Kahle, så reduserer de også kostnadene for Random House (USAs største bokforlag). Vil ikke Random House da spre kultur like vidt som Brewster Kahle?» -

    +

    Mulig det. En eller annen dag. Men det finnes intet som tyder på at utgivere vil bli like komplette som biblioteker. Hvis Barnes & Noble tilbød utlån av bøker fra sine lager til en lavere pris, ville det eliminere @@ -8796,7 +8796,7 @@ mener bibliotekrollen er st er å arkivere kultur, uavhengig av om det er en etterspørsel etter en bestemt bit av den kulturen eller ikke – da kan vi ikke basere oss på at det kommersielle markedet vil gjøre bibliotekjobben for oss. -

    +

    Jeg er blant de første til å være enig i at markedet skal gjøre så mye som det kan: Vi bør basere oss på markedet så mye som mulig for å spre og gjøre kultur mulig. Mitt budskap er absolutt ikke imot markedet. Men der vi ser @@ -8804,7 +8804,7 @@ at markedet ikke gj friheten til å fylle hullene. En forsker beregnet for amerikansk kultur at 94 prosent av filmer, bøker og musikk produsert mellom 1923 og 1946, ikke er kommersielt tilgjengelig. Uansett hvor mye du elsker markedet, så er 6 -prosent en svikt hvis tilgang er et måleparameter.[190] +prosent en svikt hvis tilgang er et måleparameter.[190]

    I januar 1999 anla vi sak på vegne av @@ -8836,7 +8836,7 @@ Vi spurte ankedomstolen for D.C. ankekretsen i sin helhet om saken. Saker tas normalt opp i et kammer med tre deltagere, med unntak av viktige saker, eller saker som tar opp tema som er spesifikt for kretsen som helhet, der domstolen vil samles «i plenum» for å ta opp saken. -

    +

    Ankedomstolen avviste vår anmodning om å ta opp saken i plenum. Denne gangen fikk dommer Sentelle følge av det mest liberale medlemmet av ankekretsen i @@ -8868,7 +8868,7 @@ Men klienten min, og disse vennene tok feil. Denne saken kunne v vunnet. Den burde ha vært vunnet. Og uansett hvor hardt jeg prøver å fortelle den historien til meg selv, kan jeg aldri slippe unna troen på at det er min feil at vi ikke vant. -

    +

    Feilen ble gjort tidlig, skjønt det ble først åpenbart på slutten. Saken vår hadde hatt støtte hos en ekstraordinær @@ -8877,7 +8877,7 @@ flyttet til, Jones, Day, Reavis og Pogue. Jones Day mottok mye press fra sine opphavsrettsbeskyttende klienter på grunn av sin støtte til oss. De ignorerte dette presset (noe veldig få advokatfirmaer noensinne ville gjøre), og ga alt de hadde gjennom hele saken. -

    +

    Det var tre viktige advokater på saken fra Jones Day. Geoff Stewart var den første, men siden ble Dan Bromberg og Don Ayer ganske involvert. Bromberg og Ayer spesielt, hadde en felles oppfatning om hvordan denne saken ville bli @@ -8886,7 +8886,7 @@ fikk problemet til synes som om dramatisk skade ble gjort på ytringsfriheten og fri kultur, ellers ville de aldri stemme mot «de mektigste mediaselskapene i verden.» -

    +

    Jeg hater dette synet på rettsvesenet. Selvfølgelig mente jeg at Sonny Bono-loven utgjorde en dramatisk skade på ytringsfriheten og fri kultur. Det mener jeg fremdeles. Men idéen om at Høyesterett avgjør @@ -8928,7 +8928,7 @@ i lovverket og ikke i politikken, fors samle den videste rekken av troverdige kritikere – ikke troverdige fordi de var rike og berømte, men fordi de, samlet sett, demonstrerte at denne loven var i strid med Grunnloven uavhengig av ens politiske syn. -

    +

    Det første steget skjedde helt av seg selv. Organisasjonen til Phyllis Schlafly, Ørneforumet, hadde vært motstander av CTEA helt fra begynnelsen. Fru Schlafly så på CTEA som at Kongressen hadde solgt seg. Hun skrev en @@ -8948,7 +8948,7 @@ i H fantes det ingen begrensninger i Kongressens myndighet til å fastsette vernetider. Dette sterkt konservative argumentet overbeviste en sterk og konservativ dommer, Dommer Sentelle. -

    +

    I Høyesterett var innleggene som støttet vår side så ulike som de kunne bli. De inkluderte et ekstraordinært historisk innlegg fra Free Software @@ -8959,18 +8959,18 @@ fra F innlegg fra verdens ekspert på historien til Fremskrittsbestemmelsen. Og naturligvis var det et innlegg fra Ørneforumet, som gjentok og styrket sitt argument. -

    +

    Disse innleggene fremmet et juridisk argument. Og til støtte for det juridiske argumentet var det en rekke sterke innlegg fra biblioteker og arkiver, inkludert Internett-arkivet, den amerikanske forening for juss-biblioteker og den nasjonale skribentunionen. -

    +

    Men to innlegg formidlet argumentet om klok politikk best. Ett støttet argumentet jeg allerede har beskrevet: Et innlegg fra Hal Roach Studios argumenterte med at med mindre loven ble droppet, ville en hel generasjon amerikansk film forsvinne. Det andre gjorde det økonomiske argumentet helt klart. -

    +

    Innlegget fra økonomene var underskrevet av sytten økonomer, derav fem nobelprisvinnere, inkludert Ronald Coase, James Buchanan, Milton Friedman, Kenneth Arrow, og George Akerlof. Økonomene, slik listen med @@ -8981,7 +8981,7 @@ for «tilkarringsvirksomhet» (på engelsk «rent-seeking») – det fancy begrepet økonomer bruker for å beskrive særinteresselovgivning på villspor. -

    +

    Den samme balanserte fremstilling ble reflektert i den juridiske gruppen vi samlet for å forfatte våre innlegg i saken. Advokatene fra Jones Day hadde @@ -8994,7 +8994,7 @@ min kollega og fakultetsleder, Kathleen Sullivan, som hadde lagt fram mange saker for domstolen, og som tidlig hadde gitt oss råd om en Første grunnlovstilleggsstrategi. Til sist, tidligere regjeringsadvokat Charles Fried. -

    +

    Fried var en spesiell seier for vår side. Alle de andre tidligere regjeringsadvokatene var hyret inn av den andre siden for å forsvare Kongressens rett til å gi mediaselskaper den spesielle gunsten med utvidede @@ -9018,18 +9018,18 @@ makt og, indirekte, de lettjente pengene som denne makten f var naturligvis ikke overraskende at opphavsrettsinnehaverne ville forsvare idéen om at de skulle fortsette å ha retten til å kontrollere hvem som gjorde hva med innhold de ønsket å kontrollere. -

    +

    Representanter for Dr. Seuss argumenterte for eksempel med at det var bedre at rettighetshaverne etter Dr. Seuss kontrollerte hva som skjedde med verkene til Dr. Seuss – bedre enn å la de falle i det fri – på grunn av at hvis dette kreative arbeidet var allemannseie, så ville folk bruke det til å «forherlige narkotika og skape -pornografi.»[191] Dette var også +pornografi.»[191] Dette var også motivet til rettighetshaverne etter Gershwin, som forsvarte sin «beskyttelse» av verkene til George Gershwin. De avviste for eksempel å lisensiere ut Porgy and Bess til enhver -som nektet å bruke afrikansk-amerikanere i rollelista.[192] Det var deres syn på hvordan denne delen av +som nektet å bruke afrikansk-amerikanere i rollelista.[192] Det var deres syn på hvordan denne delen av amerikansk kultur burde bli kontrollert, og de ønsket hjelp fra denne loven til å effektuere denne kontrollen.

    @@ -9054,7 +9054,7 @@ opphavsretten, og styre hvem som hadde lov til Mellom februar og oktober gjorde jeg lite annet enn å forberede meg for denne saken. Som jeg nevnte tidligere, bestemte jeg strategien tidlig. -

    +

    Høyesteretten var delt i to viktige grupper. En gruppe kalte vi «de konservative.» Den andre kalte vi «resten.» De konservative inkluderte høyesterettsjustitiarius Rehnquist, dommer O'Connor, @@ -9063,7 +9063,7 @@ konsistente i støttet Lopez/Morrison-rekken av saker som sa at en opplistet kompetanse måtte tolkes slik at den sikret at Kongressens kompetanse hadde begrensninger. -

    +

    Resten var de fire dommerne som sterkt motsatte seg å begrense Kongressens myndighet. Disse fire – dommer Stevens, dommer Souter, dommer @@ -9084,14 +9084,14 @@ immateriell eiendom) var to alen av samme immaterielle eiendomsstykke. Vi forventet at hun ville være enig med skriftene til datteren: at Kongressen hadde myndighet i denne sammenhengen til å gjøre som den ønsket, selv om det Kongressen ønsket ikke ga mening. -

    +

    Tett bak dommer Ginsburg var to dommere som vi også så på som usannsynlige allierte, men vi kunne bli overrasket. Dommer Souter favoriserte sterkt å la Kongressen bestemme, og det samme gjorde dommer Breyer. Men begge var også svært følsomme for ytringsfrihetsbekymringer. Og vi trodde sterkt at det var viktige ytringsfrihetsargumenter mot disse tilbakevirkende utvidelsene. -

    +

    Den eneste stemmen vi kunne være trygg på var den til dommer Stevens. Historien viser at dommer Stevens er en av de største dommerne i denne domstolen. Hans stemmer har vært konsistent eklektisk, hvilket bare betyr @@ -9108,7 +9108,7 @@ konservatives viktigste rettsvitenskapelige nyskapning – argumentet som dommer Sentelle hadde basert seg på i ankedomstolen, at Kongressens kompetanse måtte tolkes slik at kompetansene som var listet opp hadde begrensninger. -

    +

    Dette var dermed kjernen i vår strategi – en strategi som jeg er ansvarlig for. Vi ville få retten til å se at akkurat som i @@ -9126,7 +9126,7 @@ til dette: Kongressen har gjort det f igjen. Regjeringen hevdet at helt fra starten har Kongressen utvidet vernetiden til eksisterende opphavsrett. Derfor, argumenterte regjeringen, burde ikke domstolen nå si at praksisen var forfatningsstridig. -

    +

    Det var noe sant i regjeringens påstand, men ikke mye. Vi var helt klart enig i at Kongressen hadde utvidet verntiden i 1831 og i 1909. Og selvfølgelig i 1962, da Kongressen begynte å regelmessig utvide eksisterende @@ -9158,7 +9158,7 @@ regjeringen ville bety at vernetider effektivt sett ville v være enig med oss ville gi Kongressen en klar linje å følge: Ikke utvid eksisterende vernetider. Opponeringsøktene var effektiv trening. Jeg fant måter å bringe hvert eneste spørsmål tilbake til den sentrale idéen. -

    +

    Én opponeringsøkt var foran advokatene hos Jones Day. Don Ayer var skeptikeren. Han hadde tjenestegjort i Justisdepartementet under Reagen med regjeringsadvokat Charles Fried. Han hadde presentert mange saker foran @@ -9170,7 +9170,7 @@ ikke v konsistent praksis i to hundre år. Du må få dem til å se skaden – ettertrykkelig få dem til å se skaden. Hvis de ikke ser den, så har vi ingen sjanse til å vinne.» -

    +

    Han hadde kanskje lagt frem mange saker foran denne domstolen, tenkte jeg, men han hadde ikke forstått dens sjel. Som en funksjonær hadde jeg sett dommerne gjøre det riktige – ikke på grunn av politikk, men fordi det @@ -9205,7 +9205,7 @@ Da h begynte jeg der jeg planla å holde meg: ved spørsmålet om begrensningene i Kongressens makt. Dette var en sak om de opplistede kompetansene, sa jeg, og hvorvidt disse opplistede kompetansene har grenser. -

    +

    Dommer O'Connor stoppet meg før det jeg var kommet ett minutt inn i åpningsforedraget mitt. Historien plaget henne.

    @@ -9240,13 +9240,13 @@ den empiriske antagelsen om dette er en strukturell begrensning som er nødvendig for å sikre at det som i praksis ville være en evigvarende vernetid ikke blir tillatt i opphavsrettsloven. -

    +

    Det var et riktig svar, men det var ikke det riktige svaret. Det riktige svaret var i stedet at skaden var åpenbar og dyptgripende. En rekke innlegg var blitt skrevet om den. Han ønsket å høre det. Og det var her rådet fra Don Ayer burde ha hatt betydning. Dette var en lett pasning, og mitt svar bommet fullstendig. -

    +

    Det andre kom fra høyesterettsjustitiariusen, som hele saken hadde blitt utformet for. For høyesterettsjustitiariusen hadde utformet Lopez-avgjørelsen og vi håpet at han ville se at @@ -9267,7 +9267,7 @@ allemannseie, og ville v lovpraksis som ikke kan rettferdiggjøres med vanlig analyse av det første grunnlovstillegg, eller med korrekt lesning av begrensningene som er bygd inn i opphavsrettsbestemmelsen. -

    +

    Ting gikk bedre for oss da regjeringen presenterte sitt åpningsforedrag. For nå tok retten tak i kjernen i våre påstander. Dommer Scalia spurte regjeringsadvokat Olson: @@ -9331,7 +9331,7 @@ prinsippet i denne saken fra prinsippet i Lopez. Jeg fant ikke argumentet noe sted. Saken var ikke en gang sitert. Argumentet som var kjerneargumentet i vår sak var ikke en gang til stede i domstolens domsavsigelsen. -

    +

    @@ -9355,7 +9355,7 @@ argumentet. Det skapte ikke inkonsistens ganske enkelt fordi de lot være å omtale de to sammen. Det var dermed ikke noe prinsipp som fulgte fra Lopez-saken: I den sammenhengen var Kongressens myndighet begrenset, men i denne sammenhengen var den ikke begrenset. -

    +

    Likevel, med hvilken rett får de velge hvilke av grunnlovsforfatternes verdier de skulle respektere? Med hvilken rett fikk de – de tause fem – velge hvilken del av Grunnloven de ville håndheve basert på verdiene @@ -9364,7 +9364,7 @@ hatet i starten: Jeg hadde feilet i viktig, og jeg hadde feilet i å innse at uansett hvor mye jeg hater et system der domstolen kan velge hvilke konstitusjonelle verdier den vil respektere, så er det systemet vi har. -

    +

    Dommerne Breyer og Stevens skrev svært sterke dissenser. Stevens betenkning var utformet basert på lovverket: Han argumenterte med at tradisjonen til immateriallretten ikke burde støtte denne uberettigede utvidelsen av @@ -9374,7 +9374,7 @@ denne parallellen – uten Fremskrittsbestemmelsen kunne bety noe helt annet avhengig av hvorvidt de handlet om patenter eller opphavsrett. Domstolen lot dommer Stevens anklage stå ubesvart. -

    +

    Dommer Breyers betenkning, kanskje den beste betenkningen han noensinne har @@ -9396,7 +9396,7 @@ Sentelle. Det var Hamlet uten prinsen. Tap gir depresjon. De sier det er et sunnhetstegn når depresjon må vike for sinne. Mitt sinne kom raskt, men det kurerte ikke depresjonen. Sinnet gikk i to retninger. -

    +

    Det var først sinne mot de fem «Konservative.» Det ville vært en ting om de hadde forklart hvorfor prinsippet i Lopez ikke skulle anvendes i dette tilfellet. Jeg @@ -9409,7 +9409,7 @@ tekst, tolket i deres sammenheng, i lys av strukturen i Grunnloven. Den metoden hadde ført til Lopez og mange andre «originalistiske» avgjørelser. Hvor var deres «originalisme» nå? -

    +

    Her hadde de samlet seg om en betenkning som ikke en eneste gang forsøkte å forklare hva grunnlovsforfatterne hadde ment ved å utforme @@ -9426,7 +9426,7 @@ begrunnelse som var konsistent med deres egne prinsipper. Mitt sinne mot de konservative ga raskt etter for sinnet mot meg selv. For jeg hadde latt en holdning til loven som jeg likte forstyrre en holdning til loven slik den er. -

    +

    De fleste advokater, og de fleste jussprofessesorer, har liten tålmodighet for idealisme om domstolene generelt, og denne Høyesteretten spesielt. De fleste har et mer pragmatisk syn. Da Don Ayer sa at denne saken ville @@ -9454,7 +9454,7 @@ overtale dem. Jeg hadde brukt lidenskap i mitt fors nektet å stå foran dette publikumet og forsøke å overtale dem med den lidenskapen jeg hadde brukt andre steder. Det var ikke på et slikt grunnlag en domstol burde avgjøre denne saken. -

    +

    Ville det gått annerledes hvis jeg hadde argumentert litt forskjellig? Ville det ha gått annerledes hvis Don Ayer hadde argumentert? Eller Charles Fried? Eller Kathleen Sullivan? @@ -9470,7 +9470,7 @@ i lobbyvirksomhet. De har liten interesse i og unngå å gjøre det som er riktig. Jeg klarer ikke la være å tenke at om jeg hadde gitt slipp på mitt pene bilde av jussen uten følelser, så hadde jeg overbevist dem. -

    +

    Men selv om jeg ikke kunne det, så unnskylder dette ikke det som skjedde i januar. For i starten av denne saken hadde en av USAs ledende professorer innen immaterialretten uttalt offentlig at jeg gjorde en feil ved å fremme @@ -9508,8 +9508,8 @@ De beste responsene dukket opp i tegneseriene. Det var en haug veldig morsomme tegninger – av Mikke i fengsel og dets like. Det beste fra mitt ståsted i saken, var fra Ruben Bolling, gjengitt i figur 13.1. Tekstlinjen om «mektig og rik» er litt urettferdig. Men slaget i ansiktet føltes akkurat slik -ut. -

    Figur 13.1.


    +ut. +

    Figur 13.1.


    Bildet som for alltid står inne i hodet mitt er det som ble utløst av et sitat fra New York Times. At «det store eksperimentet» vi kaller «allemannseie» er over? Når @@ -9518,9 +9518,9 @@ Grunnloven. Grunnloven vår en forpliktelse til å frigjøre kultur. I den saken som jeg hadde ansvar for, ga Høyesterett effektivt avkall på den forpliktelsen. En bedre advokat ville fått dem til å se annerledes på det. -


    [178] +


    [178] - Det er en parallell her til + Det er en parallell her til pornografi som er litt vanskelig å beskrive, men som er veldig sterk. Et fenomen som Internett skapte var en verden av ikke-kommersiell pornografi – folk som distribuerte porno men som ikke tjente penger direkte eller @@ -9533,9 +9533,9 @@ funnet gjelde for ikke-kommersielle utgivere etter at Internett dukket opp. Alle Eric Eldred-ene i verden før Internettet var ekstremt få. Likevel skulle en tro at det er minst like viktig å beskytte alle Eldred-ene i verden som det -er å beskytte ikke-kommersielle pornografer.

    [179] +er å beskytte ikke-kommersielle pornografer.

    [179] - Hele teksten er: + Hele teksten er: «Sonny [Bono] ønsket at vernetiden i opphavsretten skulle vare evig. Jeg er informert av ansatte at en slik endring ville være i strid med Grunnloven. Jeg inviterer dere alle til å jobbe sammen med meg for å styrke @@ -9543,31 +9543,31 @@ v vet, er det også et forslag fra Jack Valenti om en vernetid som varer evig minus en dag. Kanskje komiteen kan se på i neste periode.» 144 Kongr. Ref. H9946, 9951-2 (7. oktober 1998). -

    [180] Associated Press, «Disney Lobbying for Copyright Extension No Mickey Mouse Effort; Congress OKs Bill Granting Creators 20 More Years,» Chicago Tribune, 17. oktober 1998, 22. -

    [181] Se Nick Brown, «Fair Use No More?: Copyright in the Information Age,» tilgjengelig fra link #49. -

    [182] Alan K. Ota, «Disney in Washington: The Mouse That Roars,» Congressional Quarterly This Week, 8. august 1990, tilgjengelig fra link #50. -

    [183] United States mot Lopez, 514 U.S. 549, 564 (1995). -

    [184] United States mot Morrison, -529 U.S. 598 (2000). -

    [185] +529 U.S. 598 (2000). +

    [185] Hvis det er et prinsipp om opplistede kompetanser, så bør dette prinsippet @@ -9578,20 +9578,20 @@ staten kom med, ville gi staten ubegrenset kompetanse til sammenehengen ville statens tolkning gi staten ubegrenset kompetanse til å regulere opphavsrett – på tross av begrensningen om «et begrenset tidsrom.» -

    [186] Innlegg fra Nashville sangforfatterforening, Eldred mot Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01-618), n.10, tilgjengelig fra link #51. -

    [187] Tallet 2 prosent er en ekstrapolering fra en undersøkelse gjort av Kongressens forskningstjeneste, med bakgrunn i de estimerte fornyelsespennene. Se Brief of Petitioners, Eldred mot Ashcroft, 7, tilgjengelig fra link #52. -

    [188] Se David G. Savage, «High Court Scene of Showdown on Copyright @@ -9599,7 +9599,7 @@ Law, David Streitfeld, «Classic Movies, Songs, Books at Stake; Supreme Court Hears Arguments Today on Striking Down Copyright Extension,» Orlando Sentinel Tribune, 9. oktober 2002. -

    [189] Brief of Hal Roach Studios and Michael Agee as Amicus Curiae Supporting the @@ -9608,17 +9608,17 @@ v. Ashcroft, 537 U.S. 186 (2003) (No. 01- 618), 12. Se også Brief of Amicus Curiae filed on behalf of Petitioners by the Internet Archive, Eldred v. Ashcroft, tilgjengelig fra link #53. -

    [190] Jason Schultz, «The Myth of the 1976 Copyright ‘Chaos’ Theory,» 20. desember 2002, tilgjengelig fra link #54. -

    [191] Innlegg fra Amici Dr. Seuss Enterprise et al., Eldred v. Ashcroft, 537 U.S. (2003) (No. 01-618), 19. -

    [192] Dinitia Smith, «Immortal Words, Immortal Royalties? Even Mickey Mouse @@ -9633,7 +9633,7 @@ holdt en tale til teknologer ved Disney World.) Dette var en spesielt lang flytur til den byen jeg setter minst pris på. Trafikk forsinket kjøreturen fra Dulles flyplass til byen, så jeg åpnet min datamaskinen og skrev en kronikk. -

    +

    Jeg hadde dårlig samvittighet. Gjennom hele flyturen fra San Francisco til Washington hadde jeg i mitt indre øre hørt om og om igjen det samme rådet fra Don Ayer: Du må få dem til å forstå hvorfor dette er viktig. Og @@ -9661,7 +9661,7 @@ tydelig: Fjern opphavsretten der den ikke gj tilgang og spredning av kunnskap. La den eksistere så lenge som Kongressen tillater det for de verk der verdien er minst en dollar. For alt annet, slipp innholdet fri. -

    +

    Reaksjonen på denne idéen var utrolig sterk. Steve Forbes gikk god for den i en leder, og jeg mottok et skred av støttende e-post og brev. Når man fokuserer temaet på tapt kreativitet, så ser folk at opphavsrettssystemet @@ -9680,11 +9680,11 @@ fremgangen p bruke eller lisensiere deres verk. Dette systemet ville redusert slike kostnader ved å etablere et register hvor opphavsrettseierene i hvertfall kan identifiseres. -

    +

    Som jeg beskrev i kapittel 10 ble formaliteter fjernet fra opphavsrettsloven i 1976, da kongressen fulgte etter europeerne i å avskaffe alle formelle krav -før opphavsretten ble innvilget.[193] +før opphavsretten ble innvilget.[193] Europeerne sies å anse opphavsrett som en «naturlig rettighet.» Naturlige rettigheter trenger ingen formaliteter for å eksistere. Angloamerikanske, og liggende, tradisjoner har krevd at @@ -9698,7 +9698,7 @@ absurd opphavsrettspolitikk. Det er absurd spesielt for forfattere, fordi en verden uten formaliteter skader den som skaper. Muligheten til å spre «Walt Disney-kreativitet» forsvinner når det ikke er noen enkel måte å vite hva som er beskyttet, og hva som ikke er det. -

    +

    Kampen mot formaliteter oppnådde sin første virkelige seier i Berlin i 1908. Internasjonale opphavsrettsadvokater fikk på plass et tillegg i Bernkonvensjonen i 1908 som krevde opphavsrettsvernetid ut forfatterens liv @@ -9760,7 +9760,7 @@ eier. Og p og salg av kreativ eiendom med mindre det finnes en enkel måte å bekrefte hvem som er skaperen, og hvilke rettigheter han har. Enkle transaksjoner blir umulige i en verden uten formaliteter. Kompliserte, dyre, -advokat-transaksjoner trer inn i stedet. +advokat-transaksjoner trer inn i stedet.

    Dette var forståelsen av problemet med Sonny Bono-loven som vi forsøkte å demonstrere for retten. Dette var den delen som den ikke @@ -9812,13 +9812,13 @@ ettklikks-registrering, femti historiske data ville dette systemet få opp mot 98 prosent av kommersielle verk, kommersielle verk som ikke lenger har et kommersielt liv, til å bli allemannseie etter femti år. Hva tror du? -

    +

    Da Steve Forbes støttet idéen, begynte enkelte i Washington å følge med. Mange kontaktet meg med tips til representanter som kan være villig til å introdusere en Eldred-lov, og jeg hadde noen få som foreslo direkte at de kan være villige til å ta det første skrittet. -

    +

    En representant, Zoe Lofgren fra California, gikk så langt som å få lovforslaget utarbeidet. Utkastet løste noen problemer med internasjonal lov. Det påla de enklest mulige forutsetninger på innehaverne av @@ -9826,7 +9826,7 @@ opphavsretter. I mai 2003 s 16. mai postet jeg på Eldred Act-bloggen, «vi er nære.» Det oppstod en generell reaksjon i blogg-samfunnet om at noe godt kunne skje her. -

    +

    Men på dette stadiet begynte lobbyister å bryte inn. Jack Valenti og MPAAs sjefsjurist kom til kongressrepresentantens kontor for å gi MPAAs syn på saken. Veiledet av sin advokat, slik Valenti har fortalte meg, informerte @@ -9890,7 +9890,7 @@ harml verden, så er det forsatt mulig å forstå hvorfor loven favoriserer Hollywood: De fleste kjenner ikke igjen grunner til å begrense vernetiden for opphavsretten. Det er dermed forsatt mulig å se god tro i motstanden. -

    +

    Men når opphavsrettseiere motsetter seg et forslag som Eldred-loven, så er det endelig et eksempel som eksponerer den nakne egeninteressen som holder denne krigen i gang. Dette lovforslaget ville frigjøre en ekstraordinær @@ -9924,7 +9924,7 @@ allemannseiet knyttet til Internett p På samme måte som RCA fryktet konkurransen fra FM, frykter de konkurransen fra allemannseiet knyttet til en befolkning som nå har mulighet til å skape med den, og dele sine egne verk. -

    +

    Det som er vanskelig å forstå er hvorfor folket har dette synet. Det er som om loven gjorde at flymaskiner tok seg inn på annen manns eiendom. MPAA står side om side med Causbyene og krever at deres fjerne og ubrukelige @@ -9938,9 +9938,9 @@ angrep. Konsekvensene vil v «tillatelsessamfunn.» Fortiden kan kun kultiveres hvis du kan finne eieren og be om tillatelse til å bygge på hans verk. Fremtiden vil bli kontrollert av denne døde (og ofte bortfalne) hånd fra fortiden. -


    [193] +


    [193] -Før Berlin-revideringen av +Før Berlin-revideringen av Bernkonvensjonen i 1908, så hendte det at nasjonal opphavsrettslov gjorde beskyttelsen avhengig av formaliteter som registrering, deponering og merking av at forfatteren gjorde krav på kopibeskyttelse. Derimot har alle @@ -9976,7 +9976,7 @@ noen av dem 25 ingen afrikansk stat råd til legemidlene for det store flertall av sine innbyggere: 15 000 dollar er tredve ganger brutto nasjonalprodukt per innbygger i Zimbabwe. Med slike priser er disse legemidlene fullstendig -utilgjengelig.[194] +utilgjengelig.[194]

    @@ -10009,12 +10009,12 @@ en annen nasjons marked med godkjenning fra patenteieren. For eksempel, hvis legemidler var solgt i India, så kunne de bli importert inn til Afrika fra India. Dette kalles «parallellimport» og er stort sett tillatt i internasjonal handelsbestemmelser, og spesifikt tillatt innad den -europeiske unionen.[195] -

    +europeiske unionen.[195] +

    Men USA var imot lovendringen. Og de nøyde seg ikke med å være imot. Som International Intellectual Property Association karakteriserte det, «Myndighetene i USA presset Sør-Afrika … til å ikke tillate -tvungen lisensiering eller parallellimport.»[196] Gjennom kontoret til USAs handelsrepresentant +tvungen lisensiering eller parallellimport.»[196] Gjennom kontoret til USAs handelsrepresentant (USTR), ba myndighetene Sør-Afrika om å endre loven – og for å legge press bak den forespørselen, listet USTR i 1998 opp Sør-Afrika som et land som burde vurderes for handelsrestriksjoner. Samme år gikk mer enn førti @@ -10025,8 +10025,8 @@ ved patenter. Kravet fra disse myndighetene, med USA i spissen, var at Sør-Afrika skulle respektere disse patentene på samme måte som alle andre patenter, uavhengig av eventuell effekt på behandlingen av AIDS i -Sør-Afrika.[197] -

    +Sør-Afrika.[197] +

    Vi bør sette USAs innblanding i sammenheng. Det er ingen tvil om at patenter ikke er den viktigste årsaken til at afrikanere ikke har tilgang til legemidler. Fattigdom og den totale mangel på effektivt helsevesen @@ -10053,12 +10053,12 @@ de amerikanske selskapene betydelig.

    I stedet var argumentet til fordel for restriksjoner på denne flyten av informasjon, som var nødvendig for å redde millioner av liv, et argument om -eiendoms ukrenkelighet.[198] Det var på +eiendoms ukrenkelighet.[198] Det var på grunn av at «intellektuell eiendom» ville bli krenket, at disse legemidlene ikke skulle strømme inn til Afrika. Det var prinsippet om viktigheten av «intellektuell eiendom» som fikk disse myndighetsaktørene til å innblande seg mot Sør-Afrikas mottiltak mot AIDS. -

    +

    La oss ta et skritt tilbake for et øyeblikk. En gang om tredve år vil våre barn se tilbake på oss og spørre, hvordan kunne vi la dette skje? Hvordan kunne vi tillate å gjennomføre en politikk hvis direkte kostnad var å få 15 @@ -10096,7 +10096,7 @@ strategi i en irrasjonell omgivelse, med den utilsiktede konsekvens at kanskje millioner dør. Og den rasjonelle strategien rammes dermed inn ved hjelp av dette ideal – ukrenkeligheten til en idé som kalles «immaterielle rettigheter.» -

    +

    Så når du blir konfrontert med ditt barns sunne fornuft, hva vil du si? Når den sunne fornuften hos en generasjon endelig gjør opprør mot hva vi har gjort, hvordan vil vi rettferdiggjøre det? Hva er argumentet? @@ -10111,14 +10111,14 @@ legemidler til et land som uansett ikke er rikt nok til markedsprisen. En fornuftig politikk kan en dermed si kunne være en balansert politikk. I det meste av vår historie har både opphavsretts- og patentpolitikken i denne forstand vært balansert. -

    +

    Men vi som kultur har mistet denne følelsen for balanse. Vi har mistet det kritiske blikket som hjelper oss til å se forskjellen mellom sannhet og ekstremisme. En slags eiendomsfundamentalisme, uten grunnlag i vår tradisjon, hersker nå i vår kultur – sært, og med konsekvenser mer alvorlig for spredningen av idéer og kultur enn nesten enhver annen politisk enkeltavgjørelse vi som demokrati kan fatte. -

    +

    En enkel idé blender oss, og under dekke av mørket skjer mye som de fleste av oss ville avvist hvis vi hadde fulgt @@ -10144,11 +10144,11 @@ balansert ideal. Hykleriet r hykleriet en gang lagt merke til. Mektige lobbyvirksomheter, kompliserte problemer, og MTV-oppmerksomhetsspenn gir en «perfekt storm» for fri kultur. -

    +

    I august 2003 brøt en kamp ut i USA om en avgjørelse fra Verdens opphavsrettsorganisasjon (WIPO) om å avlyse et -møte.[199] På forespørsel fra en lang rekke +møte.[199] På forespørsel fra en lang rekke interessenter hadde WIPO bestemt å avholde et møte for å diskutere «åpne og samarbeidende prosjekter for å skape goder for fellesskapet.» Disse prosjektene hadde lyktes i å produsere goder @@ -10167,7 +10167,7 @@ Glaxo-SmithKline, IBM, Motorola, Novartis, Pfizer, og Searle.) Den inkluderte Globalt posisjonssystem (GPS) som Ronald Reagen frigjorde tidlig på 1980-tallet. Og den inkluderte «åpen kildekode og fri programvare.» -

    +

    Formålet med møtet var å vurdere denne rekken av prosjekter fra et felles perspektiv: at ingen av disse prosjektene hadde som grunnlag immateriell ekstremisme. I stedet, hos alle disse, ble immaterielle rettigheter @@ -10175,7 +10175,7 @@ balansert med avtaler om begrensninger på hvordan proprietære krav kan bli brukt.

    Dermed var, i forhold til perspektivet i denne boken, denne konferansen -ideell.[200] Prosjektene innenfor temaet var +ideell.[200] Prosjektene innenfor temaet var både kommersielle og ikke-kommersielle verk. De involverte i hovedsak vitenskapen, men fra mange perspektiver. Og WIPO var et ideelt sted for denne diskusjonen, siden WIPO var den fremstående internasjonale aktør som @@ -10206,7 +10206,7 @@ S så hadde jeg trodd det var tatt for gitt at WIPO kunne og burde. Og dermed virket møtet om «åpne og samarbeidende prosjekter for å skape fellesgoder» å passe perfekt for WIPOs agenda. -

    +

    Men det er ett prosjekt i listen som er svært kontroversielt, i hvert fall blant lobbyistene. Dette prosjektet er «åpen kildekode og fri programvare.» Microsoft spesielt er skeptisk til diskusjon om @@ -10217,7 +10217,7 @@ Microsofts programvare. Og internasjonalt har mange myndigheter begynt utforske krav om at de skal bruke åpen kildekode eller fri programvare, i stedet for «proprietær programvare,» til sine egne interne behov. -

    +

    Jeg mener ikke å gå inn i den debatten her. Det er viktig kun for å gjøre det klart at skillet ikke er mellom kommersiell og ikke-kommersiell programvare. Det er mange viktige selskaper som er fundamentalt avhengig av @@ -10226,8 +10226,8 @@ grad skiftet sitt fokus til GNU/Linux-operativsystemet, den mest ber biten av «fri programvare» – og IBM er helt klart en kommersiell aktør. Dermed er det å støtte «fri programvare» ikke å motsette seg kommersielle aktører. Det er i stedet å støtte en måte -å drive programvareutvikling som er forskjellig fra Microsofts.[201] -

    +å drive programvareutvikling som er forskjellig fra Microsofts.[201] +

    Mer viktig for vårt formål, er at å støtte «åpen kildekode og fri programvare», ikke er å motsette seg opphavsrett. «Åpen @@ -10243,14 +10243,14 @@ programvaren. Men dette kravet er kun effektivt hvis opphavsrett r programvare. Hvis opphavsretten ikke råder over programvare, så kunne ikke fri programvare pålegge slike krav på de som tar i bruk programvaren. Den er dermed like avhengig av åndsverksloven som Microsoft. -

    +

    Det er dermed forståelig at Microsoft, som utviklere av proprietær programvare, gikk imot et slikt WIPO-møte, og like fullt forståelig at de bruker sine lobbyister til å få USAs myndigheter til å gå imot møtet. Og ganske riktig, det er akkurat dette som ifølge rapporter hadde skjedd. I følge Jonathan Krim i Washington Post, lyktes Microsofts lobbyister i å få USAs myndigheter til å legge ned veto mot et -slikt møte.[202] Og uten støtte fra USA ble +slikt møte.[202] Og uten støtte fra USA ble møtet avlyst.

    Jeg klandrer ikke Microsoft for å gjøre det de kan for å fremme sine egne @@ -10258,7 +10258,7 @@ interesser i samsvar med loven. Og lobbyvirksomhet mot myndighetene er åpenbart i samsvar med loven. Deres lobbyvirksomhet er ikke overraskende i dette tilfellet, og der er ikke ikke veldig overraskende at den mektigste programvareprodusenten i USA har lyktes med sin lobbyvirksomhet. -

    +

    Det som var overraskende var USAs regjerings begrunnelse for å være imot møtet. Igjen, sitert av Krim, forklarte Lois Boland, direktør for internasjonale forbindelser ved USAs patent- og varemerkekontor, at @@ -10267,9 +10267,9 @@ fremme immaterielle rettigheter. «Å holde et møte som har som formål å fraskrive seg eller frafalle slike rettigheter synes for oss å være i strid med formålene til WIPO.» -

    +

    Disse utsagnene er forbløffende på flere nivåer. -

    +

    For det første er de ganske enkelt ikke riktige. Som jeg beskrev, er det meste av åpen kildekode og fri programvare fundamentalt avhengig av den immaterielle retten kalt «opphavsrett.» Uten den vil @@ -10278,7 +10278,7 @@ at de å avsløre en ekstraordinær mangel på forståelse – den type feil som er tilgivelig hos en førsteårs jusstudent, men pinlig fra en høyt plassert statstjenestemann som håndterer utfordringer rundt immaterielle rettigheter. -

    +

    For det andre, hvem har noen gang hevdet at WIPOs eksklusive mål var å «fremme» immaterielle rettigheter maksimalt? Som jeg fikk kjeft for på den forberedende konferansen til WSIS, skal WIPO vurdere, ikke @@ -10290,7 +10290,7 @@ balansen. Men at det skulle v basert på legemidler med patenter som er utløpt) er i strid med WIPOs oppdrag? Svekker allemannseie immaterielle rettigheter? Ville det vært bedre om Internetts protokoller hadde vært patentert? -

    +

    For det tredje, selv om en tror at formålet med WIPO var å maksimere immaterielle rettigheter, så innehas immaterielle rettigheter, i vår tradisjon, av individer og selskaper. De får bestemme hva som skal gjøres @@ -10321,19 +10321,19 @@ sikre at landeiere i systemet ikke svekket f folkene og eiendommene som de kontrollerte til det frie markedet. Føydalismen var avhengig av maksimal kontroll og konsentrering. Det sloss mot enhver frihet som kunne forstyrre denne kontrollen. -

    +

    Som Peter Drahos og John Braithwaite beskriver, dette er nøyaktig det valget -vi nå gjør om immaterielle rettigheter.[203] +vi nå gjør om immaterielle rettigheter.[203] Vi kommer til å få et informasjonssamfunn. Så mye er sikkert. Vårt eneste valg nå er hvorvidt dette informasjonssamfunnet skal være fritt eller føydalt. Trenden er mot det føydale. -

    +

    Da denne kampen brøt ut, blogget jeg om dette. En heftig debatt brøt ut i kommentarfeltet. Fru Boland hadde en rekke støttespillere som forsøkte å vise hvorfor hennes kommentarer ga mening. Men det var spesielt en kommentar som gjorde meg trist. En anonym kommentator skrev: -

    +

    George, du misforstår Lessig: Han snakker bare om verden slik den burde være («målet til WIPO, og målet til enhver regjering, bør være å fremme den @@ -10352,7 +10352,7 @@ avsl ingen illusjoner når det gjelder ekstremismen hos våre myndigheter, uansett om de er republikanere eller demokrater. Min eneste tilsynelatende illusjon er hvorvidt våre myndigheter bør snakke sant eller ikke.) -

    +

    Det var derimot åpenbart at den som postet meldingen ikke støttet idéen. I stedet latterliggjorde forfatteren selve idéen om at i den virkelig verden skulle «målet» til myndighetene være «å fremme den @@ -10381,9 +10381,9 @@ sannheten. Det kan v mer enn å tjene de mektigstes interesser. Det kan være galskap å argumentere for å bevare en tradisjon som har vært en del av vår tradisjon for mesteparten av vår historie – fri kultur. -

    +

    Hvis dette er galskap, så la det bli flere gærninger. Snart. -

    +

    Det finnes øyeblikk av håp i denne kampen. Og øyeblikk som overrasker. Da FCC vurderte mindre strenge eierskapsregler, som ville ytterligere konsentrere medieeierskap, dannet det @@ -10430,13 +10430,13 @@ evnen til

    Hvis vi var Akilles, så ville dette vært vår hæl. Dette ville være stedet for våre tragedie. -

    +

    Mens jeg skriver disse avsluttende ordene, er nyhetene fylt med historier om at RIAA saksøker nesten tre hundre -individer.[204] Eminem har nettopp blitt -saksøkt for å ha «samplet» noen andres musikk.[205] Historien om hvordan Bob Dylan har +individer.[204] Eminem har nettopp blitt +saksøkt for å ha «samplet» noen andres musikk.[205] Historien om hvordan Bob Dylan har «stjålet» fra en japansk forfatter har nettopp gått verden -over.[206] En på innsiden i Hollywood +over.[206] En på innsiden i Hollywood – som insisterer på at han må forbli anonym – rapporterer «en utrolig samtale med disse studiofolkene. De har fantastisk [gammelt] innhold som de ville elske å bruke, men det kan de ikke på grunn @@ -10446,13 +10446,13 @@ med advokater for snakker om å gi datavirus politimyndighet for å ta ned datamaskiner som antas å bryte loven. Universiteter truer med å utvise ungdommer som bruker en datamaskin for å dele innhold. -

    +

    Imens, på andre siden av Atlanteren, har BBC nettopp annonsert at de vil bygge opp et «kreativt arkiv» der britiske borgere kan laste -ned BBC-innhold, og rippe, mikse og brenne det.[207] Og i Brasil har kulturministeren, Gilberto Gil, i seg selv en +ned BBC-innhold, og rippe, mikse og brenne det.[207] Og i Brasil har kulturministeren, Gilberto Gil, i seg selv en folkehelt i brasiliansk musikk, slått seg sammen med Creative Commons for å -gi ut innhold og frie lisenser i dette latinamerikanske landet.[208] Jeg har fortalt en mørk historie. Sannheten er +gi ut innhold og frie lisenser i dette latinamerikanske landet.[208] Jeg har fortalt en mørk historie. Sannheten er mer blandet. En teknologi har gitt oss mer frihet. Sakte begynner noen å forstå at denne friheten trenger ikke å bety anarki. Vi kan få med oss fri kultur inn i det tjueførste århundre, uten at artister taper, og uten at @@ -10465,7 +10465,7 @@ snart, hvis dette potensialet noen gang skal bli realisert. -


    [194] +


    [194] Commission on Intellectual Property Rights, «Final Report: Integrating Intellectual Property Rights and Development Policy» (London, 2002), @@ -10473,12 +10473,12 @@ tilgjengelig fra

    [195] +

    [195] Se Peter Drahos og John Braithwaite, Information Feudalism: Who Owns the Knowledge Economy? (New York: The New Press, 2003), -37. -

    [196] +37. +

    [196] International Intellectual Property Institute (IIPI), Patent @@ -10489,13 +10489,13 @@ beskrivelse av kampen om S kriminalomsorg, medikamentregelverk og menneskelige ressurser, House Committee on Government Reform, H. Rep., 1. økt., Ser. No. 106-126 (22. juli 1999), 150–57 (uttalelse fra James Love). -

    [197] International Intellectual Property Institute (IIPI), Patent Protection and Access to HIV/AIDS Pharmaceuticals in Sub-Saharan Africa, a Report Prepared for the World Intellectual Property Organization -(Washington, D.C., 2000), 15.

    [198] +(Washington, D.C., 2000), 15.

    [198] @@ -10512,7 +10512,7 @@ Patents, and the HIV/AIDS Crisis: Finding the Proper Balance Between Intellectual Property Rights and Compassion, a Synopsis,» Widener Law Symposium Journal (våren 2001): 175. -

    [199] Jonathan Krim, «The Quiet War over Open-Source,» Washington Post, august 2003, E1, tilgjengelig fra @@ -10523,10 +10523,10 @@ Stir, «U.S. Official Opposes ‘Open Source’ Talks at WIPO,» National Journal's Technology Daily, 19. august 2003, tilgjengelig fra link #61. -

    [200] Jeg bør nevne at jeg var en av folkene som ba WIPO om dette møtet. -

    [201] Microsofts posisjon om åpen kildekode og fri programvare er mer @@ -10543,15 +10543,15 @@ Institute for Public Policy Research, 2002), 69, tilgjengelig fra The Commercial Software Model, diskusjon ved New York University Stern School of Business (3. mai 2001), tilgjengelig fra link #63. -

    [202] Krim, «The Quiet War over Open-Source,» tilgjengelig fra link #64. -

    [203] Se Drahos with Braithwaite, Information Feudalism, -210–20. -

    [204] +210–20. +

    [204] John Borland, «RIAA Sues 261 File Swappers,» CNET News.com, @@ -10566,23 +10566,23 @@ Calif., 12-Year-Old Girl in N.Y. Among Defendants, Washington Post, 10. september 2003, E1; Katie Dean, «Schoolgirl Settles with RIAA,» Wired News, 10. september 2003, tilgjengelig fra link #67. -

    [205] Jon Wiederhorn, «Eminem Gets Sued … by a Little Old Lady,» mtv.com, 17. september 2003, tilgjengelig fra link #68. -

    [206] Kenji Hall, Associated Press, «Japanese Book May Be Inspiration for Dylan Songs,» Kansascity.com, 9. juli 2003, tilgjengelig fra link #69. -

    [207] «BBC Plans to Open Up Its Archive to the Public,» pressemelding fra BBC, 24. august 2003, tilgjengelig fra link #70. -

    [208] «Creative Commons and Brazil,» Creative Commons Weblog, @@ -10605,7 +10605,7 @@ signifikant antall foreldre, l musikere, filmskapere, forskere – som alle må fortelle denne historien med sine egne ord, og som kan fortelle sine naboer hvorfor denne kampen er så viktig. -

    +

    Når denne bevegelsen har hatt sin effekt i gatene, så er det et visst håp om at det kan ha effekt i Washington. Vi er fortsatt et demokrati. Hva folk mener betyr noe. Ikke så mye som det burde, i hvert fall når en RCA står @@ -10650,7 +10650,7 @@ og loven som omgir Internetts utforming vil i stadig st omgivelse hvor all bruk av innhold krever tillatelse. «Klipp og lim»-verden som definerer Internett i dag vil bli en «skaff tillatelse til å klippe og lime»-verden som er en skapers mareritt. -

    +

    Det som trengs er en måte å si noe midt imellom – hverken «alle rettigheter forbeholdt» eller «ingen rettigheter forbeholdt», men «noen rettigheter forbeholdt» – @@ -10683,7 +10683,7 @@ oss p beskytter «privatlivet» i det offentlige rom), og mange plasser ikke av normer (kikking og sladder er bare moro), men i stedet fra kostnadene som friksjon påfører enhver som ønsker å spionere. -

    +

    Så kommer Internett, hvor kostnaden med å spore, særlig det som blir bladd i, har blitt svært liten. Hvis du er en kunde av Amazon, så vil Amazon samle informasjon om hva du har sett på mens du blar på siden deres. Du vet @@ -10693,7 +10693,7 @@ hvordan informasjonskapsler fungerer p inn disse dataene enn å la være. Friksjonen har forsvunnet, og dermed forsvinner også ethvert «privatliv» som var beskyttet av denne friksjonen. -

    +

    Amazon er naturligvis ikke problemet. Men vi kan begynne å bekymre oss for biblioteker. Hvis du er en av disse sprø venstrevridde som mener at folk bør ha «retten» til å besøke et bibliotek, uten at myndighetene @@ -10701,18 +10701,18 @@ f kan det hende denne endringen i teknologien for overvåkning angår deg. Hvis det blir enkelt å samle inn og sortere hvem som gjør hva i det elektroniske rom, så forsvinner det friksjonsinduserte privatliv fra tidligere tider. -

    +

    Det er denne virkeligheten som forklarer at mange gjør en innsats for å definere «privatliv» på Internett. Det er erkjennelsen om at teknologi kan fjerne det friksjon før ga oss, som får mange til å be om -lover som gjør det friksjonen gjorde.[209] +lover som gjør det friksjonen gjorde.[209] Og uansett om du er for eller imot disse lovene, så er det mønsteret som er det viktige her. Vi må ta eksplisitte steg for å sikre en slags frihet som var passivt sikret tidligere. En endring i teknologi tvinger nå de som tror på privatlivets fred til å gjøre eksplisitte handlinger der hvor privatliv tidligere var gitt som utgangspunkt. -

    +

    En lignende historie kan fortelles om stiftelsen av Fri programvare-bevegelsen. Da datamaskiner med programvare først ble gjort kommersielt tilgjengelig, var programvaren – både kildekoden og @@ -10751,13 +10751,13 @@ Dermed begynte praksisen med propriet fri programvare hadde blitt fjernet av en endring i økonomien rundt databehandling. Og han trodde at hvis han ikke gjorde noe med dette, så ville friheten til å endre og dele programvare bli fundamentalt svekket. -

    +

    Derfor, i 1984, startet Stallmann på et prosjekt for å bygge et fritt operativsystem, slik i hvert fall en flik av fri programvare skulle overleve. Dette var starten på GNU-prosjektet, som «Linux»-kjernen til Linus Torvalds senere ble lagt til i for å -produsere GNU/Linux-operativsystemet. - +produsere GNU/Linux-operativsystemet. +

    Stallmans teknikk var å bruke åndsverksloven til å bygge en verden av programvare som må forbli fri. Programvare lisensiert med GPL fra Free @@ -10774,11 +10774,11 @@ f opphavsrettsbeskyttet kildekode, gjenerobret Stallman en arena der fri programvare ville overleve. Han beskyttet aktivt det som før hadde vært passivt garantert. -

    +

    Til slutt, la oss se på et veldig nytt eksempel som resonnerer mer direkte med historien i denne boken. Dette er overgangen for hvordan akademiske og vitenskapelige tidsskrifter blir produsert. -

    +

    Etter hvert som teknologien utviklet seg, blir det åpenbart for mange at å skrive ut tusenvis av kopier av tidsskrifter hver måned, og sende dem til @@ -10792,7 +10792,7 @@ h til et bibliotek og lese den, så står Lexis og Westlaw også fritt til å kreve betaling fra sine brukerne for å gi tilgang til den samme høyesterettsdommen gjennom deres respektive tjenester. -

    +

    Det er stort sett ingenting galt med dette, og muligheten til å ta betalt for tilgang selv for allemannseid materiale er helt klart et godt incentiv for folk til å utvikle nye og nyskapende måter for å spre kunnskap. @@ -10800,7 +10800,7 @@ Rettspraksis har v fått lov til å blomstre. Og hvis det ikke er noe galt med å selge det som er allemannseie, så bør det i prinsippet ikke være noe galt i å selge tilgang til materiale som ikke er allemannseie. -

    +

    Men hva hvis den eneste måten å få tilgang til sosiale og vitenskapelige data var gjennom proprietære tjenester? Hva hvis ingen hadde muligheten til å bla igjennom disse datasettene uten å betale for et abonnement? @@ -10821,7 +10821,7 @@ bibliotekene ikke gir alle tilgang til tidsskriftene. Dette betyr at frihetene som papirtidsskrifter ga i offentlige biblioteker, begynner å forsvinne. Dermed, på samme måte som med personvern og programvare, krymper endringer i teknologien og markedet en frihet som vi tok for gitt tidligere. -

    +

    Denne reduserte friheten har fått mange til å ta aktive steg for å gjenopprette friheten som har gått tapt. Et eksempel er Det Offentlige @@ -10833,7 +10833,7 @@ fagfellevurdering. Hvis det blir akseptert, s offentlig, elektronisk arkiv, og gjort gratis og permanent tilgjengelig. PLoS selger også trykte utgaver av verkene, men opphavsretten til papirtidsskriftene fratar ingen retten til å fritt videredistribuere verket. -

    +

    Dette er en av mange slike innsatser for å gjenopprette en frihet som tidligere ble tatt for gitt, men som nå er truet av endringer i teknologi og marked. Det er ingen tvil om at dette alternativet konkurrerer med de @@ -10841,10 +10841,10 @@ tradisjonelle forlagene og deres innsats for eksklusive distribusjonen av innhold. Men konkurranse antas i vår tradisjon for å være bra – spesielt når det bidrar til å spre kunnskap og vitenskap. -

    1.2. Gjenoppbygging av fri kultur: En idé

    +

    1.2. Gjenoppbygging av fri kultur: En idé

    Den samme strategien kan brukes på kultur, som et svar på den økende kontrollen som gjennomføres gjennom lov og teknologi. -

    +

    Her kommer Creative Commons inn. Creative Commons er et ikke-kommersielt selskap etablert i Massachusetts, men med hjemmet sitt ved Stanford University. Selskapets mål er å bygge et lag av @@ -10890,7 +10890,7 @@ lag av innhold, styrt av et lag av fornuftig bygge på. Frivillig valg fra individer og skapere vil gjøre dette innholdet tilgjengelig. Og dette innholdet vil så gjøre det mulig for oss å gjenopprette allemannseiet. -

    +

    Dette er bare et av mange prosjekter innen Creative Commons. Og Creative Commons er naturligvis ikke den eneste organisasjonen som bidrar til slike @@ -10901,7 +10901,7 @@ av konsumenter og produsenter av innhold («innholdskondusenter,» som advokat Mia Garlick kaller dem) som hjelper til å bygge allemannseie og demonstrerer med sine egne verk hvor viktig allemannseiet er for annen kreativitet. -

    +

    Målet er ikke å sloss mot «alle rettigheter forbeholdt»-folkene. Målet er å utfylle dem. Problemene som loven skaper for oss som kultur, er skapt av sprø og utilsiktede konsekvenser av @@ -10935,7 +10935,7 @@ Faktisk st Førsteutgaven av boken var utsolgt flere måneder tidligere enn utgiveren hadde forventet. Denne første romanen til en science fiction-forfatter var en total suksess. -

    +

    Idéen om at gratis innhold kan øke verdien for ikke-gratis innhold, ble bekreftet av et eksperiment gjennomført av en annen forfatter. Peter Wayner, @@ -10945,7 +10945,7 @@ tilgjengelig p utsolgt fra forlaget. Han fulgte deretter med på prisen for boken i bruktbokhandler. Som forutsett, etter hvert som antall nedlastinger steg, steg også bruktprisen på boken. -

    +

    Dette er eksempler på bruk av Creative Commons for å bedre spre proprietært innhold. Jeg mener at dette er en nydelig og alminnelig bruk av allemannseie. Det er andre som bruker Creative Commons-lisenser av andre @@ -10958,7 +10958,7 @@ biter av innhold fra det lisensierte verket. De har bare ikke friheten til Leaphart, manager for rap-gruppen Public Enemy, som ble skapt ved å sample musikken til andre, har uttalt at han ikke «tillater» Public Enemy å sample mer, på grunn av at den juridiske kostnaden er så -høy[210]), slipper disse artistene innhold +høy[210]), slipper disse artistene innhold ut i det kreative miljøet som andre kan bygge videre på, slik at deres form for kreativitet kan vokse.

    @@ -10995,7 +10995,7 @@ opphavsretten. Den utfyller den. Dets m til forfatterne, men å gjøre det enklere for forfattere og skapere å utøve sine rettigheter mer fleksibelt og billigere. Den forskjellen, tror vi, vil gjøre det mulig for kreativiteten å spre seg lettere. -

    2. Dem, snart

    +

    2. Dem, snart

    Vi vil ikke vinne tilbake en fri kultur kun ved individuelle handlinger. Det trengs også viktige lovreformer. Vi har en lang vei å gå før politikerne vil lytte til disse idéene, og @@ -11044,7 +11044,7 @@ som baserer seg p fraværet av formaliteter mange til å være stille der de ellers ville talt.

    -Loven burde derfor endre dette kravet[211] +Loven burde derfor endre dette kravet[211] – men den bør ikke endres ved å gå tilbake til det gamle ødelagte systemet. Vi bør kreve formaliteter, men vi bør etablere et system som vil skape incentivene for å minimere byrden disse formalitetene påfører. @@ -11075,7 +11075,7 @@ offentlig form som kan administrere rollen. I stedet burde vi skape incentiver for at private aktører tilbyr tjenesten til offentligheten, ifølge standarder som myndighetene definerer. -

    +

    I en registreringssammenheng er Internett en opplagt modell. Det finnes minst 32 millioner nettsteder registrert rundt om i verden. Eiere av domenenavnene til disse nettstedene må betale en avgift for å beholde sin @@ -11125,7 +11125,7 @@ at hans verk blir publisert uten opphavsrettsmerking, s konsekvensen være at opphavsretten er tapt. Konsekvensen kan i stedet være at enhver da har rett til å bruke dette verket inntil opphavsrettsinnehaveren klager og demonstrerer at det er hans verk, og at -han ikke gir tillatelse.[212] Forståelsen +han ikke gir tillatelse.[212] Forståelsen av et umerket verk ville dermed være «bruk såfremt ingen klager.» Hvis noen klager, så er forpliktelsen at en må slutte å bruke verket i ethvert nytt verk fra da av, selv om det ikke er noen @@ -11137,7 +11137,7 @@ systemet igjen justeres etter hvert som teknologiene utvikler seg. Den beste måten å sikre at systemet utvikler seg, er å begrense opphavsrettskontorets rolle til å godkjenne standarder for å merke innhold som har vært utviklet av andre. -

    +

    For eksempel, hvis en plateindustriforening kommer opp med en metode for å merke CD-er, så ville den foreslå dette til opphavsrettskontoret. Opphavsrettskontoret ville så holde en høring, hvor @@ -11175,7 +11175,7 @@ vernetid, tildelt i fem Dette virket radikalt nok på den tiden. Men etter at vi tapte Eldred mot Ashcroft, ble forslaget enda mer radikalt. The Economist anbefalte -et forslag om fjorten års vernetid.[213] +et forslag om fjorten års vernetid.[213] Andre har foreslått å knytte vernetiden til vernetiden for patenter.

    Jeg er enig med dem som tror vi trenger en radikal endring i opphavsrettens @@ -11207,7 +11207,7 @@ holdes kort. En klar og aktiv kompleksiteten av «rimelig bruk» og «idé/uttrykk» mindre nødvendig å håndtere. -

  • +

  • Gjør det aktivt: En bør være nødt til å fornye opphavsrettsbeskyttelsen. Spesielt hvis den maksimale varigheten er lang, @@ -11215,7 +11215,7 @@ s ønsker at beskyttelsen fortsetter. Dette trenger ikke være en enorm belastning, men det er ingen grunn til at denne monopolbeskyttelsen må deles ut gratis. I snitt tar det nitti minutter for en krigsveteran å søke om -pensjon.[214] Hvis vi belaster veteraner med +pensjon.[214] Hvis vi belaster veteraner med så mye, så ser jeg ikke hvorfor vi ikke kan kreve at forfattere bruker ti minutter hvert femtiende år for å fylle ut et enkelt skjema.

  • @@ -11244,7 +11244,7 @@ Uten tvil vil ekstremistene kalle disse id vernetiden jeg anbefalte var lengre enn vernetiden under Richard Nixon. Hvor «radikalt» kan det være å be om en mer sjenerøs opphavsrettighet enn da Richard Nixon var president? -

    • 2.3. 3. Fri Bruk versus rimelig bruk

    +

    2.3. 3. Fri Bruk versus rimelig bruk

    Som jeg observerte i starten av denne boken, ga eiendomsretten opprinnelig landeiere retten til å kontrollere sin eiendom fra jorda og helt opp til himmelen. Så kom flymaskiner, og omfanget av eiendomsretter ble raskt @@ -11259,17 +11259,17 @@ pluss alle avledede skrifter (laget av andre) som er tilstrekkelig n forfatterens opprinnelige verk. Dermed, hvis jeg skriver en bok, og du baserer en film på den boken, så har jeg myndighet til å nekte deg å gi ut den filmen, selv om den filmen ikke er «min skrift.» -

    +

    Kongressen støttet opphavet til denne retten i 1870, da den utvidet den eksklusive retten i opphavsretten til å inneholde retten til å kontrollere -oversettelser og dramatiseringer av et verk.[215] Domstolene har utvidet denne sakte gjennom lovfortolkninger siden +oversettelser og dramatiseringer av et verk.[215] Domstolene har utvidet denne sakte gjennom lovfortolkninger siden da. Denne utvidelsen har vært kommentert av en av jussverdens beste dommere, dommer Benjamin Kaplan.

    Vi har blitt så tilvendt til utvidelsen av monopolet til en lang rekke med såkalte avledede verk at vi ikke lenger ser hvor rart det er å akseptere en slik utvidelse av opphavsretten, mens vi nynner på abrakadabraen rundt idéer -og uttrykk.[216] +og uttrykk.[216]

    Jeg tror det er på tide å anerkjenne at det er flymaskiner på dette området, og at utvidelser av rettigheter for avledede verk ikke lenger gir mening. @@ -11284,7 +11284,7 @@ roman (eller i det minste er jeg villig til det gir ikke mening at denne rettigheten skal vare like lenge som vernetiden til den underliggende opphavsretten. Den avledede rettigheten kan være viktig for å bidra til kreativitet, men den er ikke viktig lenge etter at -det kreative verket er ferdig. +det kreative verket er ferdig.

    Omfang: På samme måte bør omfanget for avledede verk snevres inn. Her igjen er det noen tilfeller der avledede rettigheter er @@ -11297,7 +11297,7 @@ g muliggjør. Forestill deg så å helle sirup inn i maskinene. Det er hva dette generelle kravet om tillatelse gjør med den kreative prosessen. Det kveler den. -

    +

    Dette var poenget som Alben kom med da han beskrev hvordan han laget Clint Eastwood-CD-en. Mens det gir mening å kreve forhandlinger for overskuelige avledede rettigheter – å lage en film av en bok, eller et noteark av @@ -11307,7 +11307,7 @@ uforutsigbare. Her gir en lovfestet rett mer mening. I hver av disse tilfellene burde loven markere hvilke bruksområder som er beskyttet, og en bør så kunne anta at andre bruksområder ikke er beskyttet. Dette er det motsatte av anbefalingen fra min kollega Paul -Goldstein.[217] Hans syn er at loven bør +Goldstein.[217] Hans syn er at loven bør skrives slik at beskyttelsen utvides når bruksområdene utvides.

    Analysen til Goldstein gir absolutt mening hvis kostnadene ved dette @@ -11371,7 +11371,7 @@ ville ha v Det er mange som bruker fildelingsnettverk for å få tilgang til innhold som ikke er opphavsrettsbeskyttet, eller for å få tilgang som opphavsrettsinnehaveren åpenbart går god for. -

    +

    Enhver reform av loven må ha disse ulike bruksområdene i fokus. Den må unngå å belaste type-D-deling selv om den tar sikte på å fjerne type A. Hvor ivrig loven søker å fjerne type-A-deling, bør videre være avhengig av @@ -11412,7 +11412,7 @@ fjerntliggende fjellpartier – kan du umiddelbart bli koblet til Internett. Forestill deg Internett så allstedsnærværende som den beste mobiltelefontjenesten, hvor du er tilkoblet med et enkelt trykk på en bryter. -

    +

    I den verden vil det være ekstremt enkelt å koble seg til en tjeneste som gir deg direkte tilgang til innhold – slik som Internett-radio, innhold som strømmes til brukeren når brukeren ønsker det. Her er dermed @@ -11429,7 +11429,7 @@ krever penger for innholdet de gir tilgang til. Mobiltelefontjenester i Japan tilbyr allerede musikk (mot et gebyr) strømmet via mobiltelefoner (forbedret med plugger for øretelefoner). Japanerne betaler for dette innholdet selv om «gratis» innhold er tilgjengelig i form av -MP3er via nettet.[218] +MP3er via nettet.[218]

    @@ -11462,7 +11462,7 @@ plateselskapet han har signert med til at de vil formidle hans verk. Eller det kan være utilgjengelig fordi verket er glemt. Uansett bør målet til loven være å muliggjøre tilgang til dette innholdet, ideelt sett på en måte som gir noe tilbake til kunstneren. -

    +

    Igjen, her er modellen bruktbokhandelen. Etter at en bok er utsolgt fra forlaget, så kan den fortsatt være tilgjengelig fra biblioteker og bruktbokhandler. Men biblioteker og bruktbokhandler betaler ikke @@ -11531,7 +11531,7 @@ eller p2p-teknologien som i dag skader innholdsleverand bør vi finne en relativt enkel måte å kompensere de som blir skadelidende.

    Idéen er basert på et forslag lansert av jussprofessor William Fisher ved -Harvard.[219] Fisher foreslår en veldig lur +Harvard.[219] Fisher foreslår en veldig lur måte rundt den pågående stillingskrigen på Internett. Ifølge hans plan ville alt innhold som kan sendes digitalt (1) være markert med et digitalt vannmerke (ikke bekymre deg over hvor enkelt det ville være å unngå disse @@ -11554,7 +11554,7 @@ fortsatt gir mening skattesystem, så kan det videreføres. Hvis denne form for beskyttelse ikke lenger er nødvendig, så kan systemet foldes inn i det gamle systemet for å kontrollere tilgang. -

    +

    Fisher ville steile over idéen om å tillate systemet til å falle vekk. Hans mål er ikke bare å sikre at kunstnerne blir betalt, men også å sikre at @@ -11564,7 +11564,7 @@ andre endringer jeg beskriver kommer p på avledet bruk. Et system som ganske enkelt tar imot betaling for tilgang vil ikke belaste semiotisk demokrati veldig hvis det var få begrensninger på hva en får lov til å gjøre med selve innholdet. -

    +

    Uten tvil vil det være vanskelig å måle nøyaktig «skaden» på en industri. Men vanskeligheten i å beregne dette vil veies opp av fordelen ved å tilrettelegge for nyskapning. Dette bakgrunnssystemet for å kompensere @@ -11577,7 +11577,7 @@ tilsvarende prisen per sang p noen av kostnadene knyttet til CD-produksjon). Apples lansering ble møtt av Real Networks, som tilbød musikk til kun 79 cent per sang. Og uten tvil vil det bli mye konkurranse rundt å tilby og å selge musikk på nettet. -

    +

    Denne konkurransen er allerede på plass mot bakgrunnen med «gratis» musikk fra p2p-systemer. Slik selgerne av kabel-TV har visst i tredve år, og de som selger vann på flaske enda lengre, så er @@ -11658,7 +11658,7 @@ min oppfatning at yrkesgruppen v en verden der rike klienter har sterke synspunkter, vil uviljen hos vår yrkesgruppe til å stille spørsmål med, eller protestere mot dette sterke synet, ødelegge loven. -

    +

    Bevisene for denne utviklingen er overbevisende. Jeg er angrepet som en «radikal» av mange innenfor dette yrket, og likevel er meningene jeg argumenterer for nøyaktig de meningene til mange av de mest @@ -11666,7 +11666,7 @@ moderate og betydningsfulle personene i historien til denne delen av lovverket. Mange trodde for eksempel at vår utfordring til lovforslaget om å utvide opphavsrettens vernetid var galskap. Mens for bare tredve år siden mente den dominerende foreleser og utøver i opphavsrettsfeltet, Melville -Nimmer, at den var åpenbar.[220] +Nimmer, at den var åpenbar.[220]

    Min kritikk av rollen som advokater har spilt i denne debatten handler @@ -11676,7 +11676,7 @@ v Økonomer er forventet å være gode til å forstå utgifter og inntekter. Men som oftest antar økonomene uten peiling på hvordan det juridiske systemet egentlig fungerer, at transaksjonskostnaden i det juridiske systemet er -lav.[221] De ser et system som har +lav.[221] De ser et system som har eksistert i hundrevis av år, og de antar at det fungerer slik grunnskolens samfunnsfagundervisning lærte dem at det fungerer.

    @@ -11707,7 +11707,7 @@ og dermed radikalt mer rettferdig. Men inntil en slik reform er gjennomført, bør vi som samfunn holde lover unna områder der vi vet den bare vil skade. Og det er nettopp det loven altfor ofte vil gjøre hvis for mye av vår kultur er lovregulert. -

    +

    Tenk på de fantastiske tingene ditt barn kan gjøre eller lage med digital teknologi – filmen, musikken, websiden, bloggen. Eller tenk på de fantastiske tingene ditt fellesskap kunne få til med digital teknologi @@ -11727,7 +11727,7 @@ ikke? Vi burde spørre: «Hvorfor?» Vis meg hvorfor din regulering av kultur er nødvendig, og vis meg hvordan reguleringen bidrar positivt. Før du kan vise meg begge, holde advokatene din unna. -



    [210] +mellom teknologi og personvern).

    [210] Willful Infringement: A Report from the Front Lines of the Real Culture Wars (2003), produsert av Jed Horovitz, regissert av Greg Hittelman, en produksjon av Fiat Lucre, tilgjengelig fra link #72. -

    [211] Forslaget jeg fremmer her ville kun gjelde for amerikanske verk. Jeg tror naturligvis at det ville være en fordel om samme idé ble adoptert også av -andre land.

    [212] +andre land.

    [212] En kompliserende faktor er avledede verk, og den har jeg ikke løst her. Etter mitt syn skaper loven rundt avledede verk et mer komplisert system enn det som kan rettferdiggjøres ut fra de marginale incentivene dette gir. -

    [213] «A Radical Rethink,» Economist, 366:8308 (25. januar 2003): 15, tilgjengelig fra link #74. -

    [214] Department of Veterans Affairs, Veteran's Application for Compensation and/or Pension, VA Form 21-526 (OMB Approved No. 2900-0001), tilgjengelig fra link #75. -

    [215] Benjamin Kaplan, An Unhurried View of Copyright (New York: Columbia University Press, 1967), 32. -

    [216] Ibid., 56. -

    [217] Paul Goldstein, Copyright's Highway: From Gutenberg to the Celestial Jukebox (Stanford: Stanford University Press, 2003), -187–216. -

    [218] +187–216. +

    [218] For eksempel, se, «Music Media Watch,» The J@pan Inc. Newsletter, 3 April 2002, tilgjengelig fra link #76. -

    [219] William Fisher, Digital Music: Problems and Possibilities (sist revidert: 10. oktober @@ -11815,16 +11815,16 @@ er ganske likt forslaget til Richard Stallman n motsetning til Fishers forslag, ville Stallmanns forslag ikke betale kunstnere proporsjonalt, selv om mer populære artister ville få mer betalt enn mindre populære. Slik det er typisk med Stallman, la han fram sitt -forslag omtrent ti år før dagens debatt. Se link #85. - - -

    [220] +forslag omtrent ti år før dagens debatt. Se link #85. + + +

    [220] Lawrence Lessig, «Copyright's First Amendment» (Melville B. Nimmer Memorial Lecture), UCLA law Review 48 (2001): 1057, 1069–70. -

    [221] Et godt eksempel er arbeidet til professor Stan Liebowitz. Liebowitz bør få ros for sin nøye gjennomgang av data om opphavsrettsbrudd, som fikk ham til @@ -11839,7 +11839,7 @@ Industry? Liebowitz er ekstremt verdifull i sin estimering av effekten av fildelingsteknologi. Etter mitt syn underestimerer han for øvrig kostnaden til det juridiske system. Se, for eksempel, -Rethinking, 174–76. +Rethinking, 174–76.

    Kapittel . Notater

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    (se også Internett-arkivet)
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    Bacon, Francis, Kapittel seks: Grunnleggerne
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    Boswell, James, Kapittel seks: Grunnleggerne
    boter, Kapittel ni: Samlere, Arkitektur og lov: Makt
    Boyle, James, Hvorfor Hollywood har rett
    Braithwaite, John, Konklusjon
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    Brandeis, Louis D., Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Brasil, fri kultur i, Konklusjon
    Breyer, Stephen, Kapittel tretten: Eldred
    Brezhnev, Leonid, Hvorfor Hollywood har rett, 5. Spark en masse advokater
    Britiske parlamentet, det, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Bromberg, Dan, Kapittel tretten: Eldred
    Brown, John Seely, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    bruktplatesalg, Piratvirksomhet II
    Buchanan, James, Kapittel tretten: Eldred
    Bunyan, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
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    Bush, George W., Legger bånd på skaperne

    C

    Camp Chaos, Kapittel åtte: Omformerne
    CARP (Panel for opphavsrettsroyaltyvoldgift), Legger bånd på oppfinnere
    Carson, Rachel, Hvorfor Hollywood har rett
    Casablanca, Arkitektur og lov: Makt
    Causby, Thomas Lee, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
    Causby, Tinie, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
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    CD-ROM-er, filmklipp brukt i, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne
    Christensen, Clayton M., Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering
    Clark, Kim B., Marked: Konsentrering
    CNN, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Coase, Ronald, Kapittel tretten: Eldred
    Code (Lessig), Forord, Kapittel ti: «Eiendom»
    codePink-kvinner i fred, Forord, Konklusjon
    Coe, Brian, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Comcast, Marked: Konsentrering
    Commons, John R., Kapittel ti: «Eiendom»
    Conger, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Conrad, Paul, Arkitektur og lov: Makt
    Conyers, John, Jr., Kapittel elleve: Kimære
    copyleft-lisenser, Konklusjon
    Country of the Blind, The (Wells), Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    coverlåter, Innspilt musikk
    Creative Commons, Konklusjon, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Crichton, Michael, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Crosskey, William W., Loven: Varighet
    CTEA, Loven: Varighet
    (se også Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998))
    Cyber Rights (Godwin), Kapittel to: «Kun etterapere»

    D

    Daguerre, Louis, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Daley, Elizabeth, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    DAT (digital audio tape), Piratvirksomhet II
    Data General, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    dataspill, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Day After Trinity, The, Kapittel syv: Innspillerne
    DDT, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Dean, Howard, Kapittel to: «Kun etterapere»
    demokrati
    digital deling innen, Legger bånd på skaperne
    i teknologier for å uttrykke seg, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekonsentrering og, Marked: Konsentrering
    offentlig diskusjon i, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    semiotisk, 4. Frigjør musikken – igjen
    Demokratiske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    Digital Copyright (Litman), Legger bånd på oppfinnere
    digitale kamera, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    Diller, Barry, Marked: Konsentrering
    Disney, Inc., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel ti: «Eiendom», Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Disney, Walt, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II, Kapittel ni: Samlere, Loven: Omfang, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
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    dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    domenenavn, Registrering og fornying
    Donaldson mot Beckett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Donaldson, Alexander, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Douglas, William O., Introduksjon-Introduksjon
    doujinshi-tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piratvirksomhet II
    Drahos, Peter, Piratvirksomhet I, Konklusjon
    Dreyfuss, Rochelle, «Piratvirksomhet»
    Drucker, Peter, Kapittel åtte: Omformerne
    Dryden, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Dukk og skjul deg-film, Kapittel ni: Samlere
    Dylan, Bob, Konklusjon

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    e-bøker, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    e-post, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Eastman, George, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Edison, Thomas, Introduksjon
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    føydalsystem for, Konklusjon-Konklusjon
    lufttrafikk mot, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    uhåndgripeligheten til, «Eiendom»
    Eldred, Eric, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Elektronisk Forpost-stiftelsen (EFF), Arkitektur og lov: Makt, Skader borgere
    Else, Jon, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
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    enkeltnukleotidforskjeller (SNPs), Konklusjon
    Erskine, Andrew, Kapittel seks: Grunnleggerne
    erstatningsrettsreform, Legger bånd på skaperne

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    Fallows, James, Marked: Konsentrering
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    flyktige filmer, Kapittel ni: Samlere
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    Fourneaux, Henri, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Fox (filmselskap), Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Fox, William, Film
    føydalsystem, Konklusjon-Konklusjon
    Free for All (Wayner), Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
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    den engelske juridiske etableringen av, Kapittel seks: Grunnleggerne
    fire modaliteter for begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    restaureringsinnsatser på tidligere fasetter av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tillatelseskultur mot, Introduksjon
    fri programvare/åpen kildekode-programvare (FS/OSS), Piratvirksomhet I, Konklusjon-Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    frie marked, teknologiske endringer i, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Fried, Charles, Kapittel tretten: Eldred
    Friedman, Milton, Kapittel tretten: Eldred
    Frost, Robert, Kapittel tretten: Eldred
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    G

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    Gates, Bill, Hvorfor Hollywood har rett, Konklusjon
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Konklusjon
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    Godwin, Mike, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Goldstein, Paul, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Google, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    GPL (General Public License), Konklusjon
    Gracie Films, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grimm-eventyr, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel tretten: Eldred
    Grisham, John, Innspilt musikk-Innspilt musikk, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Groening, Matt, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grokster, Ltd., Legger bånd på oppfinnere
    Grunnloven i USA
    Første tillegg til, Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering
    Fremskrittsbestemmelsen i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsbestemmelsen i, Kapittel tretten: Eldred
    om kreativ eiendom, Opphav
    opphavsrettsformål som er etablert i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    strukturelle kontrollmekanismer i, Opphav

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    hack, Arkitektur og lov: Makt
    Hal Roach Studios, Kapittel tretten: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handel, mellomstatlig, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsdepartementet, USAs, Hvorfor Hollywood har rett
    Handikappede amerikanere-loven (1990), Kapittel ti: «Eiendom»
    håndvåpen, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    hastighet, begrensning av, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Hawthorne, Nathaniel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Helan og Halvan-filmene, Kapittel tretten: Eldred
    Henry V, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Henry VIII, Konge av England, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Herrera, Rebecca, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Heston, Charlton, Kabel-TV
    historien, arkiv over, Kapittel ni: Samlere
    HIV/AIDS-behandlinger, Konklusjon-Konklusjon
    Hollings, Fritz, Legger bånd på oppfinnere
    Hollywoods filmindustri, Film
    (se også filmindustri)
    Høyesterett, USA
    fraksjoner i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Kongressens handlinger begrenset av, Kapittel tretten: Eldred
    om interesseavveininger i opphavsrettslovgivning, Piratvirksomhet II
    om luftrom mot landrettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    om TV-reklame-bannlysning, Marked: Konsentrering
    Overhuset, det britiske mot, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    tilgang til domstolsavgjørelser fra, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Hummer Winblad, Legger bånd på oppfinnere
    Hummer, John, Legger bånd på oppfinnere
    hvis verdi, så rettighetsteorien, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel fire: «Pirater»
    Hyde, Rosel H., Kabel-TV

    I

    IBM, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    immaterielle rettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    av legemiddelpatenter, Konklusjon-Konklusjon
    internasjonal organisasjon for saker om, Konklusjon-Konklusjon
    informasjonskapsler, Internett, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    innovasjon, Piratvirksomhet II
    (se også kreativitet)
    etablert industri mot, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    insektmiddel, miljøkonsekvensene fra, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Intel, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel tretten: Eldred
    internasjonal lov, Konklusjon-Konklusjon
    Internet Exporer, Piratvirksomhet I
    Internett
    anvendelighet for opphavsrett endret av teknologien til, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    blogger om, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    bøker på, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    domenenavnregistrering på, Registrering og fornying
    effektiv innholdsdistribusjon på, «Piratvirksomhet»
    likemanns-generert rangeringer av, Kapittel to: «Kun etterapere»
    nyhetsinnslag på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    offentlig diskusjon gjennomført på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    opphavsrettslig regulatorisk balanse mistet med, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    opprinnelige frie egenskaper ved, Oss, nå-Oss, nå
    personvernbeskyttelse på, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    radio på, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    søkemotorer brukt på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    utviklingen av, Introduksjon-Introduksjon, Konklusjon, Oss, nå-Oss, nå
    Internett-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    Irak-krigen, Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere
    ISP-er (Internett-tilbydere), brukeridentiteter avslørt av, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på skaperne, Skader borgere-Skader borgere
    Iwerks, Ub, Kapittel en: Skaperne

    J

    Japanske tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Jaszi, Peter, Kapittel tretten: Eldred
    Jefferson, Thomas, «Eiendom», Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Jentespeidere, «Piratvirksomhet»
    jernbaneindustri, Hvorfor Hollywood har rett
    Johnson, Lyndon, Kapittel ti: «Eiendom»
    Johnson, Samuel, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jones, Day, Reavis og Pogue (Jones Day), Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Jonson, Ben, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jordan, Jesse, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne
    journalistikk, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    juridisk system, advokatkostnader i, Kapittel tre: Kataloger
    juridiske realist-bevegelsen, Sammen
    jurysystem, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Jusstudier, Skader borgere
    Just Think!, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»

    K

    kabel-TV, Kabel-TV-Kabel-TV, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering, 4. Frigjør musikken – igjen
    Kahle, Brewster, Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere, Kapittel tretten: Eldred
    kamerateknologi, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    Kaplan, Benjamin, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    kassettopptak, Piratvirksomhet II
    Videospillere/opptakere, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    Kazaa, Piratvirksomhet II
    Keaton, Buster, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Kelly, Kevin, Kapittel fjorten: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Kapittel tretten: Eldred
    Kennedy, John F., Kapittel ti: «Eiendom», Legger bånd på oppfinnere
    kimærer, Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    Kittredge, Alfred, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    kjørehastighet, begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Kodak Primer, The (Eastman), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Kodak-kamera, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på skaperne
    komponistens rettigheter versus produsentenes rettigheter i, Piratvirksomhet II
    komponister, opphavsrettsbeskyttelser for, Piratvirksomhet II
    Kongress-biblioteket, Kapittel ni: Samlere, Legger bånd på oppfinnere
    Kongressen i USA
    Høyesterettsbegrensninger på, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i Grunnlovens Fremskrittsbestemmelse, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    konstitusjonell makt til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    om åndsverklover, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Legger bånd på oppfinnere
    om innspillingsindustri, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    om radio, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens vernetid utvidet av, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II
    kontrakter, Arkitektur og lov: Makt
    Kozinski, Alex, Piratvirksomhet II
    kreativ eiendel, «Piratvirksomhet»
    (se også immaterielle rettigheter)
    andre eiendomsretter vs., Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    hvis verdi, så rettighetsteorien om, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    konstitusjonell tradisjon med, Opphav-Opphav
    rettspraksisbeskyttelse av, Loven: Varighet
    kreativitet, «Piratvirksomhet»
    (se også innovasjon)
    juridiske begrensninger på, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    ved å omforme tidligere verk, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    krigsveteranpensjoner, 2. Kortere vernetid
    Krim, Jonathan, Konklusjon-Konklusjon
    kriminal-juridisk system, Marked: Konsentrering
    kringkastingsflagg, Film, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    kultur, Introduksjon
    (se også fri kultur)
    kommersiell vs. ikke-kommersiell, Introduksjon-Introduksjon
    kunnskap, frihet for, Kapittel seks: Grunnleggerne
    kunst, undergrunns, Legger bånd på skaperne

    L

    landbruk, Hvorfor Hollywood har rett
    landbrukspatenter, Piratvirksomhet I
    landeierskap, lufttrafikk og, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Leaphart, Walter, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Lear, Norman, Marked: Konsentrering
    legemidler
    farmasøytisk, Konklusjon-Konklusjon
    legers feilbehandlingsanklager mot, Legger bånd på skaperne
    Lessig, Lawrence, Kapittel ti: «Eiendom», Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere
    Eldred-saken involvering til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i internasjonal debatt om immateriell eiendom, Konklusjon-Konklusjon
    Lessing, Lawrence, Introduksjon-Introduksjon
    Lexis and Westlaw, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Licensing Act (1662), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Liebowitz, Stan, Piratvirksomhet I, Piratvirksomhet II, 5. Spark en masse advokater
    Linux-operativsystemet, Piratvirksomhet I, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Litman, Jessica, Introduksjon, Legger bånd på oppfinnere
    Lofgren, Zoe, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lott, Trent, Kapittel to: «Kun etterapere»
    lovbestemte lisenser, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte skader, Kapittel tre: Kataloger
    loven
    databaser med saksrapporter om, Piratvirksomhet I, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    føderal vs. nasjonal, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    sedvane vs. positiv, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    som begrensningsmodalitet, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett
    Lovett, Lyle, Radio, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lucas, George, Kapittel syv: Innspillerne
    Lucky Dog, The, Kapittel tretten: Eldred
    lufttrafikk, landeierskap mot, Introduksjon-Introduksjon

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Kapittel ti: «Eiendom»
    makt, konsentrering av, Forord-Forord, Introduksjon
    manga, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Mansfield, William Murray, Lord, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Marihuana-politikkprosjektet, Marked: Konsentrering
    markedsbegrensninger, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    markedsføring, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    markedskonkurranse, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Marx-brødrene, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    McCain, John, Marked: Konsentrering
    media
    blogg-press på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    eierskapskonsentrering i, Introduksjon-Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    kommersielle imperativer av, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Mehra, Salil, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    mellomstatlig handel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    MGM, Kapittel ti: «Eiendom»
    Michigan Technical University, Kapittel tre: Kataloger
    Microsoft, Kapittel åtte: Omformerne
    internasjonal piratkopiering av, Piratvirksomhet I
    konkurransemessige strategier for, Piratvirksomhet I
    myndighetssak mot, Arkitektur og lov: Makt
    nettverksfilsystemet til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    om fri programvare, Konklusjon-Konklusjon
    Windows-operativsystemet til, Piratvirksomhet I
    WIPO-møte motarbeidet av, Konklusjon
    Mikke Mus, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang
    miljøbevegelse, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Millar mot taylor, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Milton, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    mobiltelefoner, musikk streamet via, 4. Frigjør musikken – igjen
    monopol, opphavsrett som, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Monroe, Marilyn, Legger bånd på oppfinnere
    Morrison, Alan, Kapittel tretten: Eldred
    Movie Archive, Kapittel ni: Samlere
    Moyers, Bill, Marked: Konsentrering
    MP3-er, Hvorfor Hollywood har rett
    MP3-spillere, Legger bånd på oppfinnere
    MP3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    MTV, Piratvirksomhet II
    Müller, Paul Hermann, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    MusicStore, 4. Frigjør musikken – igjen
    musikkinnspillinger (Se peer-to-peer (p2p)-fildeling) (Se plateindustrien)
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    musikkpublisering, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk-Innspilt musikk
    my.mp3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere

    N

    Napster, Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Kapittel åtte: Omformerne
    antall registreringer på, Piratvirksomhet II
    erstatning for, Piratvirksomhet II
    innspillingsindustriens sporing av brukerne til, Skader borgere-Skader borgere
    materiale som bryter opphavsretten blokkert av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    variasjon i innhold på, Piratvirksomhet II
    venturekapital for, Legger bånd på oppfinnere
    Nashville sangforfatterforening, Kapittel tretten: Eldred
    Nasjonal skribentunion, Kapittel tretten: Eldred
    NBC, Marked: Konsentrering
    Needleman, Rafe, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Nei til Elektronisk Tyveri(NET)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    NET(Nei til Elektronisk Tyveri)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduksjon, 4. Frigjør musikken – igjen
    Netscape, Piratvirksomhet I
    Nettsteder, domenenavnregistrering av, Registrering og fornying
    New Hampshire (Frost), Kapittel tretten: Eldred
    Nick og Norm anti-narkotikakampanjen, Marked: Konsentrering
    Niende ankekrets, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, David, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, Melville, 5. Spark en masse advokater
    normer, reguleringspåvirkning fra, Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    noteark, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk
    nyhetsdekning, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere

    O

    O'Connor, Sandra Day, Kapittel tretten: Eldred
    Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det (PLoS), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Olafson, Steve, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Olson, Theodore B., Kapittel tretten: Eldred
    Oppenheimer, Matt, Kapittel tre: Kataloger
    opphavsrett, Kapittel en: Skaperne
    (se også åndsverklov)
    bruksbegrensninger knyttet til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    fire regulatoriske modaliteter til, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Opphav
    for evig, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    fornyelsesevnen til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    frivillig reforminnsats rundt, Etterord-Etterord, Oss, nå-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    konstitusjonelt formål med, Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    merking av, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    omfang for, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    som smal monopolrett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    til naturlige forfattere vs. selskaper, Loven: Varighet
    varighet til, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Opphav, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Opphavsrettslov (1790), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    opplysningstiden, Kapittel seks: Grunnleggerne
    orginalisme, Kapittel tretten: Eldred
    Ørneforumet, Kapittel tretten: Eldred
    Orwell, George, Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere
    Overhuset, det britiske, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne

    P

    parallellimport, Konklusjon-Konklusjon
    Paramount Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    patenter
    fremtidige patenter og fremtidige opphavsrettigheter i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i allemannseie (public domain), Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred
    om filmteknologi, Film-Film
    om legemidler, Konklusjon-Konklusjon
    Patterson, Raymond, Kapittel seks: Grunnleggerne
    peer-to-peer (p2p)-fildeling
    beskyttelser mot brudd på opphavsretten i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    effektiviteten til, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    fire typer av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    forbryterstraff for, Kapittel tretten: Eldred
    regulatorisk balanse tapt i, Hvorfor Hollywood har rett
    personvernrettigheter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    piratvirksomhet
    avledede verk vs., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang-Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i Asia, Piratvirksomhet I, 4. Frigjør musikken – igjen
    i utviklingen av innholdsindustri, Kapittel fire: «Pirater»-Kabel-TV
    plateindustrien
    artisthonorar i, Kapittel tre: Kataloger, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Internett-radio hemmet av, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte lisenssystemer i, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    opphavsrettsbeskyttelser i, Piratvirksomhet II
    radiokringkasting og, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    søksmål om opphavsrettsbrudd fra, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    PLoS (Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Pogue, David, Forord-Forord
    Politikk, (Aristoteles), Arkitektur og lov: Makt
    politisk diskusjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Porgy and Bess, Kapittel tretten: Eldred
    pornografi, Kapittel tretten: Eldred
    positiv rett, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Prelinger, Rick, Kapittel ni: Samlere
    pressemeldinger fra Det hvite hus, Kapittel ni: Samlere
    Princeton University, Kapittel tre: Kataloger
    Promises to Keep (Fisher), 4. Frigjør musikken – igjen-4. Frigjør musikken – igjen
    proprietær kode, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Public Citizen, Kapittel tretten: Eldred
    Public Enemy, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé

    Q

    Quayle, Dan, Kapittel ni: Samlere

    R

    radio
    eierskapskonsolideringer i, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    FM-spektrum for, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett
    musikkinnspillinger spilt på, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    på Internett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    rap-musikk, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    RCA, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Etterord
    Reagan, Ronald, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon
    Real Networks, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    lobbymakten til, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    om Internett-radioavgifter, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    skremselstaktikker til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    stevning i sak om om krenkelse av opphavsrett tatt ut av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    regulering
    fire modaliteter for, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    økte straffer ved, Legger bånd på oppfinnere
    som beskyttelse av det etablerte, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Rehnquist, William H., Kapittel tretten: Eldred
    reklameinnslag, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    datanettverkssøkemotor ved, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    Repulikanske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    rettspraksis, Kapittel seks: Grunnleggerne
    rimelig bruk, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Internett-byrder på, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    juridisk skremselstaktikk mot, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Rise of the Creative Class, The (Florida), «Piratvirksomhet»
    Roberts, Michael, Legger bånd på oppfinnere
    robothund, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Rogers, Fred, Arkitektur og lov: Makt
    Romeo og Julie (Shakespeare), Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Rose, Mark, Kapittel seks: Grunnleggerne, Takk til
    RPI (Se Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Loven: Omfang
    Russel, Phil, Innspilt musikk

    S

    Safire, William, Forord, Konklusjon
    San Francisco Opera, Kapittel syv: Innspillerne
    Sarnoff, David, Introduksjon
    Scalia, Antonin, Kapittel tretten: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Kapittel tretten: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Kapittel tretten: Eldred
    Seasons, The (Thomson), Kapittel seks: Grunnleggerne
    selskaper
    i farmasøytisk industri, Konklusjon-Konklusjon
    opphavsrettsvernetid for, Loven: Varighet
    semiotisk demokrati, 4. Frigjør musikken – igjen
    Senatet i USA, Opphav
    Shakespeare, William, Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Silent Spring (Carson), Hvorfor Hollywood har rett
    Simpsons, The, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Skotske utgivere, Kapittel seks: Grunnleggerne
    søkemotorer, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    søksmål om krenkelse av opphavsrett
    bevisst krenkelse-kjennelser i, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    de enkelte saksøkte skremt av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    distribusjonsteknologi mål for, Legger bånd på oppfinnere
    i plateindustri, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    kommersiell kreativitet som hovedformål for, Introduksjon-Introduksjon
    lovbestemte skader for, Kapittel tre: Kataloger
    mot student-fildeling, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    nulltoleranse i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    overdrevne påstander om, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere
    Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Høyesteretts utfordring av, 5. Spark en masse advokater
    Sony
    Aibo robothund produsert av, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Betamax-teknologi utviklet av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    Sony Pictures Entertainment, Kapittel ti: «Eiendom»
    Sør-Afrika, Republikken, farmasøytisk import til, Konklusjon-Konklusjon
    Sousa, John Philip, Innspilt musikk
    stålindustri, Hvorfor Hollywood har rett
    Stallman, Richard, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Stanford University, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Star Wars, Kapittel syv: Innspillerne
    Statute of Anne (1710), Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet
    Statute of Monopolis (1656), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Steamboat Bill, Jr., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Steamboat Willie, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Stevens, Ted, Forord
    Steward, Geoffrey, Kapittel tretten: Eldred
    Storbritannia
    historie av opphavsrettslovgivning i, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    offentlig kreativt arkiv i, Konklusjon
    Supermann-tegneserier, Kapittel en: Skaperne
    surfing, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Sutherland, Donald, Kapittel åtte: Omformerne

    T

    Talbot, William, Kapittel to: «Kun etterapere»
    talefrihet
    konstitusjonell garanti for, Hvorfor Hollywood har rett
    Tatel, David, Kapittel tretten: Eldred
    Tauzin, Billy, Legger bånd på oppfinnere
    Taylor, Robert, Kapittel seks: Grunnleggerne
    tegnefilmer, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    tegneserier, japanske, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    teknologi
    etablert industri truet av endringer i, Hvorfor Hollywood har rett
    juridisk uklarhet fra, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens hensikt endret av, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    opphavsrettshåndheving kontrollert av, Arkitektur og lov: Makt
    televisjon
    kabel-TV mot kringkasting, 4. Frigjør musikken – igjen
    kontrovers unngått av, Marked: Konsentrering
    markedsføring på, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Thomas, Clarence, Kapittel tretten: Eldred
    Thomson, James, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Thurmond, Strom, Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelser
    fotografering som ikke trenger, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelseskultur
    fri kultur mot, Introduksjon
    transaksjonskonstnader fra, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Tocqueville, Alexis de, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Tonson, Jacob, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Torvalds, Linus, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Turner, Ted, Konklusjon
    TV-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    tvangslisens, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Twentieth Century Fox, Kapittel ti: «Eiendom»
    Tysk åndsverklov, Kapittel fjorten: Eldred II

    U

    Universal Music Group, Marked: Konsentrering, Legger bånd på oppfinnere
    Universal Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    universitetsdatanettverk, p2p-fildeling på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    USA vs. Lopez, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    USA vs. Morrison, Kapittel tretten: Eldred
    USAs handelrepresentant (USTR), Konklusjon
    USAs patent og varemerkekontor (Patent and Trademark Office), Konklusjon-Konklusjon
    utdanning
    fikling som metode for, Kapittel tre: Kataloger
    i mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    uttrykke seg, teknologier for å
    demokratisk, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse og, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    utviklingsland, utenlandske patentkostnader i, Konklusjon-Konklusjon

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Kapittel en: Skaperne, Film, Kapittel seks: Grunnleggerne, Arkitektur og lov: Makt, Sammen
    Valenti, Jack
    bakgrunnen til, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Eldred-loven motarbeidet av, Kapittel fjorten: Eldred II
    om kreative eiendomsrettigheter, Introduksjon, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    uendelig opphavsrettsvernetid foreslått av, Kapittel tretten: Eldred
    valg, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    valgforsamling, Opphav
    Vanderbilt University, Kapittel ni: Samlere
    venturekapitalister, Legger bånd på oppfinnere
    Verdens opphavsrettsorganisasjon (WIPO), Konklusjon-Konklusjon
    Verdenstoppmøtet om informasjonssamfunnet (WSIS), Konklusjon-Konklusjon
    Video Pipeline, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Videospillere/opptakere, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    vitenskapelige tidsskrifter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Vivendi Universal, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    von Lohmann, Fred, Skader borgere

    W

    Wagner, Richard, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Warner Brothers, Kapittel ti: «Eiendom», Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Warner Music Group, Marked: Konsentrering
    Warren, Samuel D., Kapittel to: «Kun etterapere»
    Way Back Machine, Kapittel ni: Samlere
    Wayner, Peter, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Web-logger (blogger), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Webster, Noah, Introduksjon
    Wellcome Trust, Konklusjon
    Wells, H. G., Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    Windows, Piratvirksomhet I
    Winer, Dave, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Winick, Judd, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    WJOA, Marked: Konsentrering
    World Trade Center, Kapittel to: «Kun etterapere»
    World Wide Web, Konklusjon
    WorldCom, Legger bånd på skaperne
    WRC, Marked: Konsentrering
    Wright-brødrene, Introduksjon-Introduksjon

    Y

    Yanofsky, Dave, Kapittel to: «Kun etterapere»

    Z

    Zimmerman, Edwin, Kabel-TV
    Zittrain, Jonathan, «Piratvirksomhet», Loven: Omfang

    Kapittel . Takk til

    +

    Register

    Symboler

    11. september 2001, terrorangrep den, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere
    60 Minutes, Kapittel ni: Samlere

    A

    ABC, Kapittel to: «Kun etterapere», Marked: Konsentrering
    Adobe eBook Reader, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Afrika, medisinering for HIV-pasienter i, Konklusjon-Konklusjon
    Agee, Michael, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Aibo robothund, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    AIDS-medisiner, Konklusjon-Konklusjon
    akademiske tidsskrifter, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Akerlof, George, Kapittel tretten: Eldred
    Alben, Alex, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Alice i Eventyrland (Carroll), Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    alkoholforbud, Skader borgere
    All in the Family, Marked: Konsentrering
    allemannseie (public domain)
    balanse for innhold fra USA i, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    bibliotek av verk avledet fra, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    definert, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    den engelske juridiske etableringen av, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    e-bok-begrensninger på, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    fremtidige patenter og fremtidige opphavsrettigheter i, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    lisenssystemet for gjenoppbygging av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    offentlige prosjekter i, Konklusjon
    tilgangsavgifter for materiale i, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tradisjonell frist for konvertering til, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Allen, Paul, Kapittel åtte: Omformerne
    Amazon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    American Graphophone Company, Innspilt musikk
    Amerikansk forening for juss-biblioteker, Kapittel tretten: Eldred
    Andromeda, Skader borgere
    åndsverklov
    engelsk, «Piratvirksomhet», Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    europeisk, Loven: Omfang
    forbryterstraff for krenkelse av, Kapittel tretten: Eldred
    frihet til nyskapning balansert med rimelig kompensasjon i, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    historie om amerikansk, Opphav-Loven: Varighet
    japansk, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    kopier som kjernetema for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    kreativitet hindret av, «Piratvirksomhet»
    lovbestemte lisenser i, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    nyskapning hemmet av, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    om musikkinnspillinger, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    omfang for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    på gjenpublisering vs. endring av opprinnelig verk, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    registreringskrav for, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    rimelig bruk og, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    som beskyttelse for skapere, Introduksjon, Opphav-Opphav
    som ex post modalitetsregulering, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    teknologi som automatisk håndhever av, Arkitektur og lov: Makt
    to sentrale mål for, Piratvirksomhet II
    utviklingen av, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    vernetidsutvidelser i, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Anello, Douglas, Kabel-TV
    animasjonsfilmer, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Ankedomstol
    Niende krets, Kapittel åtte: Omformerne
    antiretrovirale legemiddel, Konklusjon-Konklusjon
    åpen kildekode-programvare (Se fri programvare/åpen kildekode-programvare (FS/OSS))
    Apple Corporation, Konklusjon, 4. Frigjør musikken – igjen
    archive.org, Kapittel ni: Samlere
    (se også Internett-arkivet)
    Aristoteles, Arkitektur og lov: Makt
    arkitektur, begrensninger med opphav i, Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    arkiver, digitale, Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere, Sammen, Kapittel tretten: Eldred
    Armstrong, Edwin Howard, Introduksjon-Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Legger bånd på oppfinnere
    Arrow, Kenneth, Kapittel tretten: Eldred
    artister
    musikkindustriens betaling til, Kapittel tre: Kataloger, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen-4. Frigjør musikken – igjen
    offentliggjøringsrettigheter for bilder av, Kapittel åtte: Omformerne
    retrospektive samlinger om, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne
    ASCAP, «Piratvirksomhet»
    Asia, kommersiell piratvirksomhet i, Piratvirksomhet I, 4. Frigjør musikken – igjen
    AT&T, Introduksjon
    automatiske piano, Innspilt musikk
    aviser
    arkiver over, Kapittel ni: Samlere
    eierskapskonsolideringer av, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    avledede verk
    historisk endring i opphavsrettslig dekning av, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    piratvirksomhet vs., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang-Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    rimelig bruk vs., Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    teknologisk utvikling og, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Ayer, Don, Kapittel tretten: Eldred, Kapittel fjorten: Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Barish, Stephanie, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Barlow, Joel, Introduksjon
    Barnes & Noble, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Barry, Hank, Legger bånd på oppfinnere
    BBC, Konklusjon
    Beatles, Innspilt musikk
    Beckett, Thomas, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Bell, Alexander Graham, Introduksjon
    Berlinvedtaket (1908), Kapittel fjorten: Eldred II
    Berman, Howard L., Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere
    Bern-konvensjonen (1908), Kapittel fjorten: Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piratvirksomhet II
    beskyttelse av kunstnere vs. forretningsinteresser, Introduksjon
    Betamax, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    bevisst krenkelse, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    biblioteker
    arkiveringsfunksjonen til, Kapittel ni: Samlere
    av allemannseid litteratur, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    personvernrettigheter i bruk av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tidsskrifter i, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    bilder, eierskap til, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Legger bånd på skaperne
    biler, MP3-lydsystem i, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    biomedisinsk forskning, Konklusjon
    Black, Jane, Piratvirksomhet II
    blogger (Web-logger), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    BMG, Marked: Konsentrering
    BMW, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Boies, David, Kapittel åtte: Omformerne
    bøker
    bruktsalg av, Piratvirksomhet II, Loven: Varighet, 4. Frigjør musikken – igjen
    Engelsk åndsverklov utviklet for, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    gratis online-utgivelser av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    på Internett, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    tre typer bruksmåter for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    utsolgt fra forlaget, Piratvirksomhet II, Kapittel ni: Samlere, Loven: Varighet, 4. Frigjør musikken – igjen
    bokselgere, Engelske, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Boland, Lois, Konklusjon
    Bolling, Ruben, Kapittel tretten: Eldred
    Bono, Mary, Kapittel tretten: Eldred
    Bono, Sonny, Kapittel tretten: Eldred
    Boswell, James, Kapittel seks: Grunnleggerne
    boter, Kapittel ni: Samlere, Arkitektur og lov: Makt
    Boyle, James, Hvorfor Hollywood har rett
    Braithwaite, John, Konklusjon
    Branagh, Kenneth, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Brandeis, Louis D., Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Brasil, fri kultur i, Konklusjon
    Breyer, Stephen, Kapittel tretten: Eldred
    Brezhnev, Leonid, Hvorfor Hollywood har rett, 5. Spark en masse advokater
    Britiske parlamentet, det, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Bromberg, Dan, Kapittel tretten: Eldred
    Brown, John Seely, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    bruktplatesalg, Piratvirksomhet II
    Buchanan, James, Kapittel tretten: Eldred
    Bunyan, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Burdick, Quentin, Kabel-TV
    Bush, George W., Legger bånd på skaperne

    C

    Camp Chaos, Kapittel åtte: Omformerne
    CARP (Panel for opphavsrettsroyaltyvoldgift), Legger bånd på oppfinnere
    Carson, Rachel, Hvorfor Hollywood har rett
    Casablanca, Arkitektur og lov: Makt
    Causby, Thomas Lee, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
    Causby, Tinie, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
    CBS, Kapittel to: «Kun etterapere»
    CD-er
    mikseteknologi og, Skader borgere-Skader borgere
    opphavsrettsmerking av, Merking
    preferanse data på, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    priser på, 4. Frigjør musikken – igjen
    salgsnivå for, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    utenlandsk piratvirksomhet mot, Piratvirksomhet I-Piratvirksomhet I
    CD-ROM-er, filmklipp brukt i, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne
    Christensen, Clayton M., Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering
    Clark, Kim B., Marked: Konsentrering
    CNN, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Coase, Ronald, Kapittel tretten: Eldred
    Code (Lessig), Forord, Kapittel ti: «Eiendom»
    codePink-kvinner i fred, Forord, Konklusjon
    Coe, Brian, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Comcast, Marked: Konsentrering
    Commons, John R., Kapittel ti: «Eiendom»
    Conger, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Conrad, Paul, Arkitektur og lov: Makt
    Conyers, John, Jr., Kapittel elleve: Kimære
    copyleft-lisenser, Konklusjon
    Country of the Blind, The (Wells), Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    coverlåter, Innspilt musikk
    Creative Commons, Konklusjon, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Crichton, Michael, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Crosskey, William W., Loven: Varighet
    CTEA, Loven: Varighet
    (se også Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998))
    Cyber Rights (Godwin), Kapittel to: «Kun etterapere»

    D

    Daguerre, Louis, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Daley, Elizabeth, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    DAT (digital audio tape), Piratvirksomhet II
    Data General, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    dataspill, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Day After Trinity, The, Kapittel syv: Innspillerne
    DDT, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Dean, Howard, Kapittel to: «Kun etterapere»
    demokrati
    digital deling innen, Legger bånd på skaperne
    i teknologier for å uttrykke seg, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekonsentrering og, Marked: Konsentrering
    offentlig diskusjon i, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    semiotisk, 4. Frigjør musikken – igjen
    Demokratiske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    Digital Copyright (Litman), Legger bånd på oppfinnere
    digitale kamera, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    Diller, Barry, Marked: Konsentrering
    Disney, Inc., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel ti: «Eiendom», Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Disney, Walt, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II, Kapittel ni: Samlere, Loven: Omfang, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Doctorow, Cory, Piratvirksomhet II
    dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    domenenavn, Registrering og fornying
    Donaldson mot Beckett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Donaldson, Alexander, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Douglas, William O., Introduksjon-Introduksjon
    doujinshi-tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piratvirksomhet II
    Drahos, Peter, Piratvirksomhet I, Konklusjon
    Dreyfuss, Rochelle, «Piratvirksomhet»
    Drucker, Peter, Kapittel åtte: Omformerne
    Dryden, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Dukk og skjul deg-film, Kapittel ni: Samlere
    Dylan, Bob, Konklusjon

    E

    e-bøker, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    e-post, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Eastman, George, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Edison, Thomas, Introduksjon
    eiendomsrettigheter
    føydalsystem for, Konklusjon-Konklusjon
    lufttrafikk mot, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    uhåndgripeligheten til, «Eiendom»
    Eldred, Eric, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Elektronisk Forpost-stiftelsen (EFF), Arkitektur og lov: Makt, Skader borgere
    Else, Jon, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    EMI, Marked: Konsentrering, Legger bånd på oppfinnere
    England, åndsverklov utviklet i, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    enkeltnukleotidforskjeller (SNPs), Konklusjon
    Erskine, Andrew, Kapittel seks: Grunnleggerne
    erstatningsrettsreform, Legger bånd på skaperne

    F

    Fallows, James, Marked: Konsentrering
    Fanning, Shawn, Piratvirksomhet II
    Faraday, Michael, Introduksjon
    farmasøytiske patenter, Konklusjon-Konklusjon
    FCC
    om FM-radio, Introduksjon-Introduksjon
    filmer
    animerte, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    arkiv for, Kapittel ni: Samlere
    flere opphavsrettigheter knyttet til, Kapittel syv: Innspillerne
    rimelig bruk av opphavsrettsbeskyttet materiale i, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    filmindustri
    filmtrailer-reklamene til, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    luksuskinoer mot video-piratvirksomhet i, 4. Frigjør musikken – igjen
    Fisher, William, 4. Frigjør musikken – igjen
    fjernkontroll for kanalbytte, Hvorfor Hollywood har rett
    Florida, Richard, «Piratvirksomhet»
    flyktige filmer, Kapittel ni: Samlere
    FM-radio, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett
    Forbes, Steve, Kapittel fjorten: Eldred II
    formaliteter, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    Forsikring mot feil og utelatelser, Kapittel syv: Innspillerne
    Første grunnlovstillegg, Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering
    førstesalgsdoktrinen, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    fotografering, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Fourneaux, Henri, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Fox (filmselskap), Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Fox, William, Film
    føydalsystem, Konklusjon-Konklusjon
    Free for All (Wayner), Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Fremskrittsbestemmelsen, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    fri kultur
    avledede verk basert på, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    den engelske juridiske etableringen av, Kapittel seks: Grunnleggerne
    fire modaliteter for begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    restaureringsinnsatser på tidligere fasetter av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tillatelseskultur mot, Introduksjon
    fri programvare/åpen kildekode-programvare (FS/OSS), Piratvirksomhet I, Konklusjon-Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    frie marked, teknologiske endringer i, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Fried, Charles, Kapittel tretten: Eldred
    Friedman, Milton, Kapittel tretten: Eldred
    Frost, Robert, Kapittel tretten: Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere

    G

    Garlick, Mia, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Gates, Bill, Hvorfor Hollywood har rett, Konklusjon
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Konklusjon
    generiske legemidler, Konklusjon
    Gershwin, George, Kapittel tretten: Eldred
    Gil, Gilberto, Konklusjon
    Ginsburg, Ruth Bader, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Globalt posisjoneringssystem, Konklusjon
    GNU/Linux-operativsystemet, Piratvirksomhet I, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Godwin, Mike, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Goldstein, Paul, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Google, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    GPL (General Public License), Konklusjon
    Gracie Films, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grimm-eventyr, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel tretten: Eldred
    Grisham, John, Innspilt musikk-Innspilt musikk, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Groening, Matt, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grokster, Ltd., Legger bånd på oppfinnere
    Grunnloven i USA
    Første tillegg til, Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering
    Fremskrittsbestemmelsen i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsbestemmelsen i, Kapittel tretten: Eldred
    om kreativ eiendom, Opphav
    opphavsrettsformål som er etablert i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    strukturelle kontrollmekanismer i, Opphav

    H

    hack, Arkitektur og lov: Makt
    Hal Roach Studios, Kapittel tretten: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handel, mellomstatlig, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsdepartementet, USAs, Hvorfor Hollywood har rett
    Handikappede amerikanere-loven (1990), Kapittel ti: «Eiendom»
    håndvåpen, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    hastighet, begrensning av, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Hawthorne, Nathaniel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Helan og Halvan-filmene, Kapittel tretten: Eldred
    Henry V, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Henry VIII, Konge av England, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Herrera, Rebecca, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Heston, Charlton, Kabel-TV
    historien, arkiv over, Kapittel ni: Samlere
    HIV/AIDS-behandlinger, Konklusjon-Konklusjon
    Hollings, Fritz, Legger bånd på oppfinnere
    Hollywoods filmindustri, Film
    (se også filmindustri)
    Høyesterett, USA
    fraksjoner i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Kongressens handlinger begrenset av, Kapittel tretten: Eldred
    om interesseavveininger i opphavsrettslovgivning, Piratvirksomhet II
    om luftrom mot landrettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    om TV-reklame-bannlysning, Marked: Konsentrering
    Overhuset, det britiske mot, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    tilgang til domstolsavgjørelser fra, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Hummer Winblad, Legger bånd på oppfinnere
    Hummer, John, Legger bånd på oppfinnere
    hvis verdi, så rettighetsteorien, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel fire: «Pirater»
    Hyde, Rosel H., Kabel-TV

    I

    IBM, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    immaterielle rettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    av legemiddelpatenter, Konklusjon-Konklusjon
    internasjonal organisasjon for saker om, Konklusjon-Konklusjon
    informasjonskapsler, Internett, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    innovasjon, Piratvirksomhet II
    (se også kreativitet)
    etablert industri mot, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    insektmiddel, miljøkonsekvensene fra, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Intel, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel tretten: Eldred
    internasjonal lov, Konklusjon-Konklusjon
    Internet Exporer, Piratvirksomhet I
    Internett
    anvendelighet for opphavsrett endret av teknologien til, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    blogger om, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    bøker på, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    domenenavnregistrering på, Registrering og fornying
    effektiv innholdsdistribusjon på, «Piratvirksomhet»
    likemanns-generert rangeringer av, Kapittel to: «Kun etterapere»
    nyhetsinnslag på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    offentlig diskusjon gjennomført på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    opphavsrettslig regulatorisk balanse mistet med, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    opprinnelige frie egenskaper ved, Oss, nå-Oss, nå
    personvernbeskyttelse på, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    radio på, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    søkemotorer brukt på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    utviklingen av, Introduksjon-Introduksjon, Konklusjon, Oss, nå-Oss, nå
    Internett-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    Irak-krigen, Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere
    ISP-er (Internett-tilbydere), brukeridentiteter avslørt av, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på skaperne, Skader borgere-Skader borgere
    Iwerks, Ub, Kapittel en: Skaperne

    J

    Japanske tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Jaszi, Peter, Kapittel tretten: Eldred
    Jefferson, Thomas, «Eiendom», Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Jentespeidere, «Piratvirksomhet»
    jernbaneindustri, Hvorfor Hollywood har rett
    Johnson, Lyndon, Kapittel ti: «Eiendom»
    Johnson, Samuel, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jones, Day, Reavis og Pogue (Jones Day), Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Jonson, Ben, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jordan, Jesse, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne
    journalistikk, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    juridisk system, advokatkostnader i, Kapittel tre: Kataloger
    juridiske realist-bevegelsen, Sammen
    jurysystem, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Jusstudier, Skader borgere
    Just Think!, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»

    K

    kabel-TV, Kabel-TV-Kabel-TV, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering, 4. Frigjør musikken – igjen
    Kahle, Brewster, Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere, Kapittel tretten: Eldred
    kamerateknologi, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    Kaplan, Benjamin, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    kassettopptak, Piratvirksomhet II
    Videospillere/opptakere, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    Kazaa, Piratvirksomhet II
    Keaton, Buster, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Kelly, Kevin, Kapittel fjorten: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Kapittel tretten: Eldred
    Kennedy, John F., Kapittel ti: «Eiendom», Legger bånd på oppfinnere
    kimærer, Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    Kittredge, Alfred, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    kjørehastighet, begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Kodak Primer, The (Eastman), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Kodak-kamera, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på skaperne
    komponistens rettigheter versus produsentenes rettigheter i, Piratvirksomhet II
    komponister, opphavsrettsbeskyttelser for, Piratvirksomhet II
    Kongress-biblioteket, Kapittel ni: Samlere, Legger bånd på oppfinnere
    Kongressen i USA
    Høyesterettsbegrensninger på, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i Grunnlovens Fremskrittsbestemmelse, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    konstitusjonell makt til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    om åndsverklover, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Legger bånd på oppfinnere
    om innspillingsindustri, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    om radio, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens vernetid utvidet av, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II
    kontrakter, Arkitektur og lov: Makt
    Kozinski, Alex, Piratvirksomhet II
    kreativ eiendel, «Piratvirksomhet»
    (se også immaterielle rettigheter)
    andre eiendomsretter vs., Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    hvis verdi, så rettighetsteorien om, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    konstitusjonell tradisjon med, Opphav-Opphav
    rettspraksisbeskyttelse av, Loven: Varighet
    kreativitet, «Piratvirksomhet»
    (se også innovasjon)
    juridiske begrensninger på, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    ved å omforme tidligere verk, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    krigsveteranpensjoner, 2. Kortere vernetid
    Krim, Jonathan, Konklusjon-Konklusjon
    kriminal-juridisk system, Marked: Konsentrering
    kringkastingsflagg, Film, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    kultur, Introduksjon
    (se også fri kultur)
    kommersiell vs. ikke-kommersiell, Introduksjon-Introduksjon
    kunnskap, frihet for, Kapittel seks: Grunnleggerne
    kunst, undergrunns, Legger bånd på skaperne

    L

    landbruk, Hvorfor Hollywood har rett
    landbrukspatenter, Piratvirksomhet I
    landeierskap, lufttrafikk og, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Leaphart, Walter, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Lear, Norman, Marked: Konsentrering
    legemidler
    farmasøytisk, Konklusjon-Konklusjon
    legers feilbehandlingsanklager mot, Legger bånd på skaperne
    Lessig, Lawrence, Kapittel ti: «Eiendom», Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere
    Eldred-saken involvering til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i internasjonal debatt om immateriell eiendom, Konklusjon-Konklusjon
    Lessing, Lawrence, Introduksjon-Introduksjon
    Lexis and Westlaw, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Licensing Act (1662), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Liebowitz, Stan, Piratvirksomhet I, Piratvirksomhet II, 5. Spark en masse advokater
    Linux-operativsystemet, Piratvirksomhet I, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Litman, Jessica, Introduksjon, Legger bånd på oppfinnere
    Lofgren, Zoe, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lott, Trent, Kapittel to: «Kun etterapere»
    lovbestemte lisenser, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte skader, Kapittel tre: Kataloger
    loven
    databaser med saksrapporter om, Piratvirksomhet I, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    føderal vs. nasjonal, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    sedvane vs. positiv, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    som begrensningsmodalitet, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett
    Lovett, Lyle, Radio, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lucas, George, Kapittel syv: Innspillerne
    Lucky Dog, The, Kapittel tretten: Eldred
    lufttrafikk, landeierskap mot, Introduksjon-Introduksjon

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Kapittel ti: «Eiendom»
    makt, konsentrering av, Forord-Forord, Introduksjon
    manga, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Mansfield, William Murray, Lord, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Marihuana-politikkprosjektet, Marked: Konsentrering
    markedsbegrensninger, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    markedsføring, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    markedskonkurranse, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Marx-brødrene, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    McCain, John, Marked: Konsentrering
    media
    blogg-press på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    eierskapskonsentrering i, Introduksjon-Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    kommersielle imperativer av, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Mehra, Salil, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    mellomstatlig handel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    MGM, Kapittel ti: «Eiendom»
    Michigan Technical University, Kapittel tre: Kataloger
    Microsoft, Kapittel åtte: Omformerne
    internasjonal piratkopiering av, Piratvirksomhet I
    konkurransemessige strategier for, Piratvirksomhet I
    myndighetssak mot, Arkitektur og lov: Makt
    nettverksfilsystemet til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    om fri programvare, Konklusjon-Konklusjon
    Windows-operativsystemet til, Piratvirksomhet I
    WIPO-møte motarbeidet av, Konklusjon
    Mikke Mus, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang
    miljøbevegelse, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Millar mot taylor, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Milton, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    mobiltelefoner, musikk streamet via, 4. Frigjør musikken – igjen
    monopol, opphavsrett som, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Monroe, Marilyn, Legger bånd på oppfinnere
    Morrison, Alan, Kapittel tretten: Eldred
    Movie Archive, Kapittel ni: Samlere
    Moyers, Bill, Marked: Konsentrering
    MP3-er, Hvorfor Hollywood har rett
    MP3-spillere, Legger bånd på oppfinnere
    MP3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    MTV, Piratvirksomhet II
    Müller, Paul Hermann, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    MusicStore, 4. Frigjør musikken – igjen
    musikkinnspillinger (Se peer-to-peer (p2p)-fildeling) (Se plateindustrien)
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    musikkpublisering, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk-Innspilt musikk
    my.mp3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere

    N

    Napster, Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Kapittel åtte: Omformerne
    antall registreringer på, Piratvirksomhet II
    erstatning for, Piratvirksomhet II
    innspillingsindustriens sporing av brukerne til, Skader borgere-Skader borgere
    materiale som bryter opphavsretten blokkert av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    variasjon i innhold på, Piratvirksomhet II
    venturekapital for, Legger bånd på oppfinnere
    Nashville sangforfatterforening, Kapittel tretten: Eldred
    Nasjonal skribentunion, Kapittel tretten: Eldred
    NBC, Marked: Konsentrering
    Needleman, Rafe, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Nei til Elektronisk Tyveri(NET)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    NET(Nei til Elektronisk Tyveri)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduksjon, 4. Frigjør musikken – igjen
    Netscape, Piratvirksomhet I
    Nettsteder, domenenavnregistrering av, Registrering og fornying
    New Hampshire (Frost), Kapittel tretten: Eldred
    Nick og Norm anti-narkotikakampanjen, Marked: Konsentrering
    Niende ankekrets, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, David, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, Melville, 5. Spark en masse advokater
    normer, reguleringspåvirkning fra, Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    noteark, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk
    nyhetsdekning, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere

    O

    O'Connor, Sandra Day, Kapittel tretten: Eldred
    Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det (PLoS), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Olafson, Steve, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Olson, Theodore B., Kapittel tretten: Eldred
    Oppenheimer, Matt, Kapittel tre: Kataloger
    opphavsrett, Kapittel en: Skaperne
    (se også åndsverklov)
    bruksbegrensninger knyttet til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    fire regulatoriske modaliteter til, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Opphav
    for evig, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    fornyelsesevnen til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    frivillig reforminnsats rundt, Etterord-Etterord, Oss, nå-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    konstitusjonelt formål med, Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    merking av, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    omfang for, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    som smal monopolrett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    til naturlige forfattere vs. selskaper, Loven: Varighet
    varighet til, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Opphav, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Opphavsrettslov (1790), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    opplysningstiden, Kapittel seks: Grunnleggerne
    orginalisme, Kapittel tretten: Eldred
    Ørneforumet, Kapittel tretten: Eldred
    Orwell, George, Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere
    Overhuset, det britiske, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne

    P

    parallellimport, Konklusjon-Konklusjon
    Paramount Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    patenter
    fremtidige patenter og fremtidige opphavsrettigheter i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i allemannseie (public domain), Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred
    om filmteknologi, Film-Film
    om legemidler, Konklusjon-Konklusjon
    Patterson, Raymond, Kapittel seks: Grunnleggerne
    peer-to-peer (p2p)-fildeling
    beskyttelser mot brudd på opphavsretten i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    effektiviteten til, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    fire typer av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    forbryterstraff for, Kapittel tretten: Eldred
    regulatorisk balanse tapt i, Hvorfor Hollywood har rett
    personvernrettigheter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    piratvirksomhet
    avledede verk vs., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang-Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i Asia, Piratvirksomhet I, 4. Frigjør musikken – igjen
    i utviklingen av innholdsindustri, Kapittel fire: «Pirater»-Kabel-TV
    plateindustrien
    artisthonorar i, Kapittel tre: Kataloger, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Internett-radio hemmet av, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte lisenssystemer i, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    opphavsrettsbeskyttelser i, Piratvirksomhet II
    radiokringkasting og, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    søksmål om opphavsrettsbrudd fra, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    PLoS (Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Pogue, David, Forord-Forord
    Politikk, (Aristoteles), Arkitektur og lov: Makt
    politisk diskusjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Porgy and Bess, Kapittel tretten: Eldred
    pornografi, Kapittel tretten: Eldred
    positiv rett, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Prelinger, Rick, Kapittel ni: Samlere
    pressemeldinger fra Det hvite hus, Kapittel ni: Samlere
    Princeton University, Kapittel tre: Kataloger
    Promises to Keep (Fisher), 4. Frigjør musikken – igjen-4. Frigjør musikken – igjen
    proprietær kode, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Public Citizen, Kapittel tretten: Eldred
    Public Enemy, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé

    Q

    Quayle, Dan, Kapittel ni: Samlere

    R

    radio
    eierskapskonsolideringer i, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    FM-spektrum for, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett
    musikkinnspillinger spilt på, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    på Internett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    rap-musikk, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    RCA, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Etterord
    Reagan, Ronald, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon
    Real Networks, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    lobbymakten til, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    om Internett-radioavgifter, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    skremselstaktikker til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    stevning i sak om om krenkelse av opphavsrett tatt ut av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    regulering
    fire modaliteter for, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    økte straffer ved, Legger bånd på oppfinnere
    som beskyttelse av det etablerte, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Rehnquist, William H., Kapittel tretten: Eldred
    reklameinnslag, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    datanettverkssøkemotor ved, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    Repulikanske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    rettspraksis, Kapittel seks: Grunnleggerne
    rimelig bruk, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Internett-byrder på, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    juridisk skremselstaktikk mot, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Rise of the Creative Class, The (Florida), «Piratvirksomhet»
    Roberts, Michael, Legger bånd på oppfinnere
    robothund, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Rogers, Fred, Arkitektur og lov: Makt
    Romeo og Julie (Shakespeare), Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Rose, Mark, Kapittel seks: Grunnleggerne, Takk til
    RPI (Se Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Loven: Omfang
    Russel, Phil, Innspilt musikk

    S

    Safire, William, Forord, Konklusjon
    San Francisco Opera, Kapittel syv: Innspillerne
    Sarnoff, David, Introduksjon
    Scalia, Antonin, Kapittel tretten: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Kapittel tretten: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Kapittel tretten: Eldred
    Seasons, The (Thomson), Kapittel seks: Grunnleggerne
    selskaper
    i farmasøytisk industri, Konklusjon-Konklusjon
    opphavsrettsvernetid for, Loven: Varighet
    semiotisk demokrati, 4. Frigjør musikken – igjen
    Senatet i USA, Opphav
    Shakespeare, William, Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Silent Spring (Carson), Hvorfor Hollywood har rett
    Simpsons, The, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Skotske utgivere, Kapittel seks: Grunnleggerne
    søkemotorer, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    søksmål om krenkelse av opphavsrett
    bevisst krenkelse-kjennelser i, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    de enkelte saksøkte skremt av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    distribusjonsteknologi mål for, Legger bånd på oppfinnere
    i plateindustri, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    kommersiell kreativitet som hovedformål for, Introduksjon-Introduksjon
    lovbestemte skader for, Kapittel tre: Kataloger
    mot student-fildeling, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    nulltoleranse i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    overdrevne påstander om, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere
    Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Høyesteretts utfordring av, 5. Spark en masse advokater
    Sony
    Aibo robothund produsert av, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Betamax-teknologi utviklet av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    Sony Pictures Entertainment, Kapittel ti: «Eiendom»
    Sør-Afrika, Republikken, farmasøytisk import til, Konklusjon-Konklusjon
    Sousa, John Philip, Innspilt musikk
    stålindustri, Hvorfor Hollywood har rett
    Stallman, Richard, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Stanford University, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Star Wars, Kapittel syv: Innspillerne
    Statute of Anne (1710), Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet
    Statute of Monopolis (1656), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Steamboat Bill, Jr., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Steamboat Willie, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Stevens, Ted, Forord
    Steward, Geoffrey, Kapittel tretten: Eldred
    Storbritannia
    historie av opphavsrettslovgivning i, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    offentlig kreativt arkiv i, Konklusjon
    Supermann-tegneserier, Kapittel en: Skaperne
    surfing, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Sutherland, Donald, Kapittel åtte: Omformerne

    T

    Talbot, William, Kapittel to: «Kun etterapere»
    talefrihet
    konstitusjonell garanti for, Hvorfor Hollywood har rett
    Tatel, David, Kapittel tretten: Eldred
    Tauzin, Billy, Legger bånd på oppfinnere
    Taylor, Robert, Kapittel seks: Grunnleggerne
    tegnefilmer, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    tegneserier, japanske, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    teknologi
    etablert industri truet av endringer i, Hvorfor Hollywood har rett
    juridisk uklarhet fra, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens hensikt endret av, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    opphavsrettshåndheving kontrollert av, Arkitektur og lov: Makt
    televisjon
    kabel-TV mot kringkasting, 4. Frigjør musikken – igjen
    kontrovers unngått av, Marked: Konsentrering
    markedsføring på, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Thomas, Clarence, Kapittel tretten: Eldred
    Thomson, James, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Thurmond, Strom, Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelser
    fotografering som ikke trenger, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelseskultur
    fri kultur mot, Introduksjon
    transaksjonskonstnader fra, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Tocqueville, Alexis de, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Tonson, Jacob, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Torvalds, Linus, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Turner, Ted, Konklusjon
    TV-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    tvangslisens, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Twentieth Century Fox, Kapittel ti: «Eiendom»
    Tysk åndsverklov, Kapittel fjorten: Eldred II

    U

    Universal Music Group, Marked: Konsentrering, Legger bånd på oppfinnere
    Universal Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    universitetsdatanettverk, p2p-fildeling på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    USA vs. Lopez, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    USA vs. Morrison, Kapittel tretten: Eldred
    USAs handelrepresentant (USTR), Konklusjon
    USAs patent og varemerkekontor (Patent and Trademark Office), Konklusjon-Konklusjon
    utdanning
    fikling som metode for, Kapittel tre: Kataloger
    i mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    uttrykke seg, teknologier for å
    demokratisk, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse og, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    utviklingsland, utenlandske patentkostnader i, Konklusjon-Konklusjon

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Kapittel en: Skaperne, Film, Kapittel seks: Grunnleggerne, Arkitektur og lov: Makt, Sammen
    Valenti, Jack
    bakgrunnen til, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Eldred-loven motarbeidet av, Kapittel fjorten: Eldred II
    om kreative eiendomsrettigheter, Introduksjon, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    uendelig opphavsrettsvernetid foreslått av, Kapittel tretten: Eldred
    valg, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    valgforsamling, Opphav
    Vanderbilt University, Kapittel ni: Samlere
    venturekapitalister, Legger bånd på oppfinnere
    Verdens opphavsrettsorganisasjon (WIPO), Konklusjon-Konklusjon
    Verdenstoppmøtet om informasjonssamfunnet (WSIS), Konklusjon-Konklusjon
    Video Pipeline, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Videospillere/opptakere, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    vitenskapelige tidsskrifter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Vivendi Universal, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    von Lohmann, Fred, Skader borgere

    W

    Wagner, Richard, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Warner Brothers, Kapittel ti: «Eiendom», Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Warner Music Group, Marked: Konsentrering
    Warren, Samuel D., Kapittel to: «Kun etterapere»
    Way Back Machine, Kapittel ni: Samlere
    Wayner, Peter, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Web-logger (blogger), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Webster, Noah, Introduksjon
    Wellcome Trust, Konklusjon
    Wells, H. G., Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    Windows, Piratvirksomhet I
    Winer, Dave, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Winick, Judd, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    WJOA, Marked: Konsentrering
    World Trade Center, Kapittel to: «Kun etterapere»
    World Wide Web, Konklusjon
    WorldCom, Legger bånd på skaperne
    WRC, Marked: Konsentrering
    Wright-brødrene, Introduksjon-Introduksjon

    Y

    Yanofsky, Dave, Kapittel to: «Kun etterapere»

    Z

    Zimmerman, Edwin, Kabel-TV
    Zittrain, Jonathan, «Piratvirksomhet», Loven: Omfang

    Kapittel . Takk til

    Denne boken er produktet av en lang, og så langt, mislykket kamp som begynte da jeg leste om Eric Eldreds krig for å sørge for at bøker forble frie. Eldreds innsats bidro til å lansere en bevegelse, Fri kultur-bevegelsen, og denne boken er tilegnet ham. -

    +

    Jeg fikk veiledning på ulike steder fra venner og akademikere, inkludert Glenn Brown, Peter DiCola, Jennifer Mnookin, Richard Posner, Mark Rose og Kathleen Sullivan. Og jeg fikk korreksjoner og veiledning fra mange @@ -11915,15 +11915,13 @@ offentlig debatt. Sommeren 2012 tok jeg endelig en ny titt p og bestemte meg for å gi ut en bokmålsutgave av Fri kultur, oversatt og formatert av frivillige.

    -Takket være Debian Edu- / Skolelinux-prosjektet hadde jeg allerede -erfaring med å oversette Docbook-dokumenter, og det virket som et godt -format også for denne boken. Jeg fant en Docbook-formatert versjon av -boken laget av Hans Schou og innsats var jeg i stand til å omforme den -til bøker i PDF- og EPUB-format. Dette ble starten på -oversetterprosjektet. Docbook-filen ble bedre over tid, og -byggeregler ble lagt til for å lage både engelsk- og bokmålsutgave. -Da dette var gjort etterlyste jeg frivillige til å hjelpe meg med å -oversettelse. +Takket være Skolelinux-prosjektet hadde jeg allerede erfaring med å +oversette Docbook-dokumenter, og det fremsto som et godt format også +for denne boken. Jeg fant en Docbook-utgave av boken laget av Hans +Schou og forbedret den slik at Docbook-fila ble mulig å gi ut som bok. +Dette ble starten på oversetterprosjektet. Jeg la på byggeregler for +å lage både engelsk- og bokmålsutgave, og da dette var gjort +etterlyste jeg frivillige til å hjelpe meg med å oversettelse.

    Flere folk meldte seg, og Anders Hagen Jarmund, Kirill Miazine og Odd Kleiva bidro med den første oversettelsen. Ralph Amissah og hans @@ -11952,7 +11950,7 @@ Jeg er sv gjennom dette prosjektet.

    — Petter Reinholdtsen, Oslo 2015-10-11 -

    Register

    Symboler

    11. september 2001, terrorangrep den, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere
    60 Minutes, Kapittel ni: Samlere

    A

    ABC, Kapittel to: «Kun etterapere», Marked: Konsentrering
    Adobe eBook Reader, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Afrika, medisinering for HIV-pasienter i, Konklusjon-Konklusjon
    Agee, Michael, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Aibo robothund, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    AIDS-medisiner, Konklusjon-Konklusjon
    akademiske tidsskrifter, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Akerlof, George, Kapittel tretten: Eldred
    Alben, Alex, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Alice i Eventyrland (Carroll), Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    alkoholforbud, Skader borgere
    All in the Family, Marked: Konsentrering
    allemannseie (public domain)
    balanse for innhold fra USA i, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    bibliotek av verk avledet fra, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    definert, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    den engelske juridiske etableringen av, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    e-bok-begrensninger på, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    fremtidige patenter og fremtidige opphavsrettigheter i, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    lisenssystemet for gjenoppbygging av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    offentlige prosjekter i, Konklusjon
    tilgangsavgifter for materiale i, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tradisjonell frist for konvertering til, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Allen, Paul, Kapittel åtte: Omformerne
    Amazon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    American Graphophone Company, Innspilt musikk
    Amerikansk forening for juss-biblioteker, Kapittel tretten: Eldred
    Andromeda, Skader borgere
    åndsverklov
    engelsk, «Piratvirksomhet», Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    europeisk, Loven: Omfang
    forbryterstraff for krenkelse av, Kapittel tretten: Eldred
    frihet til nyskapning balansert med rimelig kompensasjon i, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    historie om amerikansk, Opphav-Loven: Varighet
    japansk, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    kopier som kjernetema for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    kreativitet hindret av, «Piratvirksomhet»
    lovbestemte lisenser i, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    nyskapning hemmet av, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    om musikkinnspillinger, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    omfang for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    på gjenpublisering vs. endring av opprinnelig verk, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    registreringskrav for, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    rimelig bruk og, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    som beskyttelse for skapere, Introduksjon, Opphav-Opphav
    som ex post modalitetsregulering, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    teknologi som automatisk håndhever av, Arkitektur og lov: Makt
    to sentrale mål for, Piratvirksomhet II
    utviklingen av, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    vernetidsutvidelser i, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Anello, Douglas, Kabel-TV
    animasjonsfilmer, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Ankedomstol
    Niende krets, Kapittel åtte: Omformerne
    antiretrovirale legemiddel, Konklusjon-Konklusjon
    åpen kildekode-programvare (Se fri programvare/åpen kildekode-programvare (FS/OSS))
    Apple Corporation, Konklusjon, 4. Frigjør musikken – igjen
    archive.org, Kapittel ni: Samlere
    (se også Internett-arkivet)
    Aristoteles, Arkitektur og lov: Makt
    arkitektur, begrensninger med opphav i, Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    arkiver, digitale, Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere, Sammen, Kapittel tretten: Eldred
    Armstrong, Edwin Howard, Introduksjon-Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Legger bånd på oppfinnere
    Arrow, Kenneth, Kapittel tretten: Eldred
    artister
    musikkindustriens betaling til, Kapittel tre: Kataloger, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen-4. Frigjør musikken – igjen
    offentliggjøringsrettigheter for bilder av, Kapittel åtte: Omformerne
    retrospektive samlinger om, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne
    ASCAP, «Piratvirksomhet»
    Asia, kommersiell piratvirksomhet i, Piratvirksomhet I, 4. Frigjør musikken – igjen
    AT&T, Introduksjon
    automatiske piano, Innspilt musikk
    aviser
    arkiver over, Kapittel ni: Samlere
    eierskapskonsolideringer av, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    avledede verk
    historisk endring i opphavsrettslig dekning av, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    piratvirksomhet vs., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang-Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    rimelig bruk vs., Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    teknologisk utvikling og, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Ayer, Don, Kapittel tretten: Eldred, Kapittel fjorten: Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Barish, Stephanie, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Barlow, Joel, Introduksjon
    Barnes & Noble, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Barry, Hank, Legger bånd på oppfinnere
    BBC, Konklusjon
    Beatles, Innspilt musikk
    Beckett, Thomas, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Bell, Alexander Graham, Introduksjon
    Berlinvedtaket (1908), Kapittel fjorten: Eldred II
    Berman, Howard L., Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere
    Bern-konvensjonen (1908), Kapittel fjorten: Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piratvirksomhet II
    beskyttelse av kunstnere vs. forretningsinteresser, Introduksjon
    Betamax, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    bevisst krenkelse, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    biblioteker
    arkiveringsfunksjonen til, Kapittel ni: Samlere
    av allemannseid litteratur, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    personvernrettigheter i bruk av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tidsskrifter i, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    bilder, eierskap til, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Legger bånd på skaperne
    biler, MP3-lydsystem i, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    biomedisinsk forskning, Konklusjon
    Black, Jane, Piratvirksomhet II
    blogger (Web-logger), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    BMG, Marked: Konsentrering
    BMW, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Boies, David, Kapittel åtte: Omformerne
    bøker
    bruktsalg av, Piratvirksomhet II, Loven: Varighet, 4. Frigjør musikken – igjen
    Engelsk åndsverklov utviklet for, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    gratis online-utgivelser av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    på Internett, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    tre typer bruksmåter for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    utsolgt fra forlaget, Piratvirksomhet II, Kapittel ni: Samlere, Loven: Varighet, 4. Frigjør musikken – igjen
    bokselgere, Engelske, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Boland, Lois, Konklusjon
    Bolling, Ruben, Kapittel tretten: Eldred
    Bono, Mary, Kapittel tretten: Eldred
    Bono, Sonny, Kapittel tretten: Eldred
    Boswell, James, Kapittel seks: Grunnleggerne
    boter, Kapittel ni: Samlere, Arkitektur og lov: Makt
    Boyle, James, Hvorfor Hollywood har rett
    Braithwaite, John, Konklusjon
    Branagh, Kenneth, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Brandeis, Louis D., Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Brasil, fri kultur i, Konklusjon
    Breyer, Stephen, Kapittel tretten: Eldred
    Brezhnev, Leonid, Hvorfor Hollywood har rett, 5. Spark en masse advokater
    Britiske parlamentet, det, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Bromberg, Dan, Kapittel tretten: Eldred
    Brown, John Seely, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    bruktplatesalg, Piratvirksomhet II
    Buchanan, James, Kapittel tretten: Eldred
    Bunyan, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Burdick, Quentin, Kabel-TV
    Bush, George W., Legger bånd på skaperne

    C

    Camp Chaos, Kapittel åtte: Omformerne
    CARP (Panel for opphavsrettsroyaltyvoldgift), Legger bånd på oppfinnere
    Carson, Rachel, Hvorfor Hollywood har rett
    Casablanca, Arkitektur og lov: Makt
    Causby, Thomas Lee, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
    Causby, Tinie, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
    CBS, Kapittel to: «Kun etterapere»
    CD-er
    mikseteknologi og, Skader borgere-Skader borgere
    opphavsrettsmerking av, Merking
    preferanse data på, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    priser på, 4. Frigjør musikken – igjen
    salgsnivå for, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    utenlandsk piratvirksomhet mot, Piratvirksomhet I-Piratvirksomhet I
    CD-ROM-er, filmklipp brukt i, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne
    Christensen, Clayton M., Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering
    Clark, Kim B., Marked: Konsentrering
    CNN, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Coase, Ronald, Kapittel tretten: Eldred
    Code (Lessig), Forord, Kapittel ti: «Eiendom»
    codePink-kvinner i fred, Forord, Konklusjon
    Coe, Brian, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Comcast, Marked: Konsentrering
    Commons, John R., Kapittel ti: «Eiendom»
    Conger, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Conrad, Paul, Arkitektur og lov: Makt
    Conyers, John, Jr., Kapittel elleve: Kimære
    copyleft-lisenser, Konklusjon
    Country of the Blind, The (Wells), Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    coverlåter, Innspilt musikk
    Creative Commons, Konklusjon, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Crichton, Michael, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Crosskey, William W., Loven: Varighet
    CTEA, Loven: Varighet
    (se også Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998))
    Cyber Rights (Godwin), Kapittel to: «Kun etterapere»

    D

    Daguerre, Louis, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Daley, Elizabeth, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    DAT (digital audio tape), Piratvirksomhet II
    Data General, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    dataspill, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Day After Trinity, The, Kapittel syv: Innspillerne
    DDT, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Dean, Howard, Kapittel to: «Kun etterapere»
    demokrati
    digital deling innen, Legger bånd på skaperne
    i teknologier for å uttrykke seg, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekonsentrering og, Marked: Konsentrering
    offentlig diskusjon i, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    semiotisk, 4. Frigjør musikken – igjen
    Demokratiske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    Digital Copyright (Litman), Legger bånd på oppfinnere
    digitale kamera, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    Diller, Barry, Marked: Konsentrering
    Disney, Inc., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel ti: «Eiendom», Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Disney, Walt, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II, Kapittel ni: Samlere, Loven: Omfang, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Doctorow, Cory, Piratvirksomhet II
    dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    domenenavn, Registrering og fornying
    Donaldson mot Beckett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Donaldson, Alexander, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Douglas, William O., Introduksjon-Introduksjon
    doujinshi-tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piratvirksomhet II
    Drahos, Peter, Piratvirksomhet I, Konklusjon
    Dreyfuss, Rochelle, «Piratvirksomhet»
    Drucker, Peter, Kapittel åtte: Omformerne
    Dryden, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Dukk og skjul deg-film, Kapittel ni: Samlere
    Dylan, Bob, Konklusjon

    E

    e-bøker, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    e-post, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Eastman, George, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Edison, Thomas, Introduksjon
    eiendomsrettigheter
    føydalsystem for, Konklusjon-Konklusjon
    lufttrafikk mot, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    uhåndgripeligheten til, «Eiendom»
    Eldred, Eric, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Elektronisk Forpost-stiftelsen (EFF), Arkitektur og lov: Makt, Skader borgere
    Else, Jon, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    EMI, Marked: Konsentrering, Legger bånd på oppfinnere
    England, åndsverklov utviklet i, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    enkeltnukleotidforskjeller (SNPs), Konklusjon
    Erskine, Andrew, Kapittel seks: Grunnleggerne
    erstatningsrettsreform, Legger bånd på skaperne

    F

    Fallows, James, Marked: Konsentrering
    Fanning, Shawn, Piratvirksomhet II
    Faraday, Michael, Introduksjon
    farmasøytiske patenter, Konklusjon-Konklusjon
    FCC
    om FM-radio, Introduksjon-Introduksjon
    filmer
    animerte, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    arkiv for, Kapittel ni: Samlere
    flere opphavsrettigheter knyttet til, Kapittel syv: Innspillerne
    rimelig bruk av opphavsrettsbeskyttet materiale i, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    filmindustri
    filmtrailer-reklamene til, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    luksuskinoer mot video-piratvirksomhet i, 4. Frigjør musikken – igjen
    Fisher, William, 4. Frigjør musikken – igjen
    fjernkontroll for kanalbytte, Hvorfor Hollywood har rett
    Florida, Richard, «Piratvirksomhet»
    flyktige filmer, Kapittel ni: Samlere
    FM-radio, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett
    Forbes, Steve, Kapittel fjorten: Eldred II
    formaliteter, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    Forsikring mot feil og utelatelser, Kapittel syv: Innspillerne
    Første grunnlovstillegg, Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering
    førstesalgsdoktrinen, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    fotografering, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Fourneaux, Henri, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Fox (filmselskap), Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Fox, William, Film
    føydalsystem, Konklusjon-Konklusjon
    Free for All (Wayner), Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Fremskrittsbestemmelsen, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    fri kultur
    avledede verk basert på, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    den engelske juridiske etableringen av, Kapittel seks: Grunnleggerne
    fire modaliteter for begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    restaureringsinnsatser på tidligere fasetter av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tillatelseskultur mot, Introduksjon
    fri programvare/åpen kildekode-programvare (FS/OSS), Piratvirksomhet I, Konklusjon-Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    frie marked, teknologiske endringer i, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Fried, Charles, Kapittel tretten: Eldred
    Friedman, Milton, Kapittel tretten: Eldred
    Frost, Robert, Kapittel tretten: Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere

    G

    Garlick, Mia, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Gates, Bill, Hvorfor Hollywood har rett, Konklusjon
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Konklusjon
    generiske legemidler, Konklusjon
    Gershwin, George, Kapittel tretten: Eldred
    Gil, Gilberto, Konklusjon
    Ginsburg, Ruth Bader, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Globalt posisjoneringssystem, Konklusjon
    GNU/Linux-operativsystemet, Piratvirksomhet I, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Godwin, Mike, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Goldstein, Paul, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Google, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    GPL (General Public License), Konklusjon
    Gracie Films, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grimm-eventyr, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel tretten: Eldred
    Grisham, John, Innspilt musikk-Innspilt musikk, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Groening, Matt, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grokster, Ltd., Legger bånd på oppfinnere
    Grunnloven i USA
    Første tillegg til, Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering
    Fremskrittsbestemmelsen i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsbestemmelsen i, Kapittel tretten: Eldred
    om kreativ eiendom, Opphav
    opphavsrettsformål som er etablert i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    strukturelle kontrollmekanismer i, Opphav

    H

    hack, Arkitektur og lov: Makt
    Hal Roach Studios, Kapittel tretten: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handel, mellomstatlig, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsdepartementet, USAs, Hvorfor Hollywood har rett
    Handikappede amerikanere-loven (1990), Kapittel ti: «Eiendom»
    håndvåpen, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    hastighet, begrensning av, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Hawthorne, Nathaniel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Helan og Halvan-filmene, Kapittel tretten: Eldred
    Henry V, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Henry VIII, Konge av England, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Herrera, Rebecca, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Heston, Charlton, Kabel-TV
    historien, arkiv over, Kapittel ni: Samlere
    HIV/AIDS-behandlinger, Konklusjon-Konklusjon
    Hollings, Fritz, Legger bånd på oppfinnere
    Hollywoods filmindustri, Film
    (se også filmindustri)
    Høyesterett, USA
    fraksjoner i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Kongressens handlinger begrenset av, Kapittel tretten: Eldred
    om interesseavveininger i opphavsrettslovgivning, Piratvirksomhet II
    om luftrom mot landrettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    om TV-reklame-bannlysning, Marked: Konsentrering
    Overhuset, det britiske mot, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    tilgang til domstolsavgjørelser fra, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Hummer Winblad, Legger bånd på oppfinnere
    Hummer, John, Legger bånd på oppfinnere
    hvis verdi, så rettighetsteorien, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel fire: «Pirater»
    Hyde, Rosel H., Kabel-TV

    I

    IBM, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    immaterielle rettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    av legemiddelpatenter, Konklusjon-Konklusjon
    internasjonal organisasjon for saker om, Konklusjon-Konklusjon
    informasjonskapsler, Internett, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    innovasjon, Piratvirksomhet II
    (se også kreativitet)
    etablert industri mot, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    insektmiddel, miljøkonsekvensene fra, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Intel, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel tretten: Eldred
    internasjonal lov, Konklusjon-Konklusjon
    Internet Exporer, Piratvirksomhet I
    Internett
    anvendelighet for opphavsrett endret av teknologien til, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    blogger om, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    bøker på, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    domenenavnregistrering på, Registrering og fornying
    effektiv innholdsdistribusjon på, «Piratvirksomhet»
    likemanns-generert rangeringer av, Kapittel to: «Kun etterapere»
    nyhetsinnslag på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    offentlig diskusjon gjennomført på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    opphavsrettslig regulatorisk balanse mistet med, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    opprinnelige frie egenskaper ved, Oss, nå-Oss, nå
    personvernbeskyttelse på, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    radio på, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    søkemotorer brukt på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    utviklingen av, Introduksjon-Introduksjon, Konklusjon, Oss, nå-Oss, nå
    Internett-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    Irak-krigen, Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere
    ISP-er (Internett-tilbydere), brukeridentiteter avslørt av, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på skaperne, Skader borgere-Skader borgere
    Iwerks, Ub, Kapittel en: Skaperne

    J

    Japanske tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Jaszi, Peter, Kapittel tretten: Eldred
    Jefferson, Thomas, «Eiendom», Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Jentespeidere, «Piratvirksomhet»
    jernbaneindustri, Hvorfor Hollywood har rett
    Johnson, Lyndon, Kapittel ti: «Eiendom»
    Johnson, Samuel, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jones, Day, Reavis og Pogue (Jones Day), Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Jonson, Ben, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jordan, Jesse, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne
    journalistikk, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    juridisk system, advokatkostnader i, Kapittel tre: Kataloger
    juridiske realist-bevegelsen, Sammen
    jurysystem, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Jusstudier, Skader borgere
    Just Think!, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»

    K

    kabel-TV, Kabel-TV-Kabel-TV, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering, 4. Frigjør musikken – igjen
    Kahle, Brewster, Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere, Kapittel tretten: Eldred
    kamerateknologi, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    Kaplan, Benjamin, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    kassettopptak, Piratvirksomhet II
    Videospillere/opptakere, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    Kazaa, Piratvirksomhet II
    Keaton, Buster, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Kelly, Kevin, Kapittel fjorten: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Kapittel tretten: Eldred
    Kennedy, John F., Kapittel ti: «Eiendom», Legger bånd på oppfinnere
    kimærer, Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    Kittredge, Alfred, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    kjørehastighet, begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Kodak Primer, The (Eastman), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Kodak-kamera, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på skaperne
    komponistens rettigheter versus produsentenes rettigheter i, Piratvirksomhet II
    komponister, opphavsrettsbeskyttelser for, Piratvirksomhet II
    Kongress-biblioteket, Kapittel ni: Samlere, Legger bånd på oppfinnere
    Kongressen i USA
    Høyesterettsbegrensninger på, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i Grunnlovens Fremskrittsbestemmelse, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    konstitusjonell makt til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    om åndsverklover, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Legger bånd på oppfinnere
    om innspillingsindustri, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    om radio, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens vernetid utvidet av, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II
    kontrakter, Arkitektur og lov: Makt
    Kozinski, Alex, Piratvirksomhet II
    kreativ eiendel, «Piratvirksomhet»
    (se også immaterielle rettigheter)
    andre eiendomsretter vs., Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    hvis verdi, så rettighetsteorien om, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    konstitusjonell tradisjon med, Opphav-Opphav
    rettspraksisbeskyttelse av, Loven: Varighet
    kreativitet, «Piratvirksomhet»
    (se også innovasjon)
    juridiske begrensninger på, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    ved å omforme tidligere verk, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    krigsveteranpensjoner, 2. Kortere vernetid
    Krim, Jonathan, Konklusjon-Konklusjon
    kriminal-juridisk system, Marked: Konsentrering
    kringkastingsflagg, Film, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    kultur, Introduksjon
    (se også fri kultur)
    kommersiell vs. ikke-kommersiell, Introduksjon-Introduksjon
    kunnskap, frihet for, Kapittel seks: Grunnleggerne
    kunst, undergrunns, Legger bånd på skaperne

    L

    landbruk, Hvorfor Hollywood har rett
    landbrukspatenter, Piratvirksomhet I
    landeierskap, lufttrafikk og, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Leaphart, Walter, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Lear, Norman, Marked: Konsentrering
    legemidler
    farmasøytisk, Konklusjon-Konklusjon
    legers feilbehandlingsanklager mot, Legger bånd på skaperne
    Lessig, Lawrence, Kapittel ti: «Eiendom», Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere
    Eldred-saken involvering til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i internasjonal debatt om immateriell eiendom, Konklusjon-Konklusjon
    Lessing, Lawrence, Introduksjon-Introduksjon
    Lexis and Westlaw, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Licensing Act (1662), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Liebowitz, Stan, Piratvirksomhet I, Piratvirksomhet II, 5. Spark en masse advokater
    Linux-operativsystemet, Piratvirksomhet I, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Litman, Jessica, Introduksjon, Legger bånd på oppfinnere
    Lofgren, Zoe, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lott, Trent, Kapittel to: «Kun etterapere»
    lovbestemte lisenser, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte skader, Kapittel tre: Kataloger
    loven
    databaser med saksrapporter om, Piratvirksomhet I, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    føderal vs. nasjonal, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    sedvane vs. positiv, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    som begrensningsmodalitet, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett
    Lovett, Lyle, Radio, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lucas, George, Kapittel syv: Innspillerne
    Lucky Dog, The, Kapittel tretten: Eldred
    lufttrafikk, landeierskap mot, Introduksjon-Introduksjon

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Kapittel ti: «Eiendom»
    makt, konsentrering av, Forord-Forord, Introduksjon
    manga, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Mansfield, William Murray, Lord, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Marihuana-politikkprosjektet, Marked: Konsentrering
    markedsbegrensninger, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    markedsføring, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    markedskonkurranse, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Marx-brødrene, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    McCain, John, Marked: Konsentrering
    media
    blogg-press på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    eierskapskonsentrering i, Introduksjon-Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    kommersielle imperativer av, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Mehra, Salil, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    mellomstatlig handel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    MGM, Kapittel ti: «Eiendom»
    Michigan Technical University, Kapittel tre: Kataloger
    Microsoft, Kapittel åtte: Omformerne
    internasjonal piratkopiering av, Piratvirksomhet I
    konkurransemessige strategier for, Piratvirksomhet I
    myndighetssak mot, Arkitektur og lov: Makt
    nettverksfilsystemet til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    om fri programvare, Konklusjon-Konklusjon
    Windows-operativsystemet til, Piratvirksomhet I
    WIPO-møte motarbeidet av, Konklusjon
    Mikke Mus, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang
    miljøbevegelse, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Millar mot taylor, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Milton, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    mobiltelefoner, musikk streamet via, 4. Frigjør musikken – igjen
    monopol, opphavsrett som, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Monroe, Marilyn, Legger bånd på oppfinnere
    Morrison, Alan, Kapittel tretten: Eldred
    Movie Archive, Kapittel ni: Samlere
    Moyers, Bill, Marked: Konsentrering
    MP3-er, Hvorfor Hollywood har rett
    MP3-spillere, Legger bånd på oppfinnere
    MP3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    MTV, Piratvirksomhet II
    Müller, Paul Hermann, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    MusicStore, 4. Frigjør musikken – igjen
    musikkinnspillinger (Se peer-to-peer (p2p)-fildeling) (Se plateindustrien)
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    musikkpublisering, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk-Innspilt musikk
    my.mp3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere

    N

    Napster, Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Kapittel åtte: Omformerne
    antall registreringer på, Piratvirksomhet II
    erstatning for, Piratvirksomhet II
    innspillingsindustriens sporing av brukerne til, Skader borgere-Skader borgere
    materiale som bryter opphavsretten blokkert av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    variasjon i innhold på, Piratvirksomhet II
    venturekapital for, Legger bånd på oppfinnere
    Nashville sangforfatterforening, Kapittel tretten: Eldred
    Nasjonal skribentunion, Kapittel tretten: Eldred
    NBC, Marked: Konsentrering
    Needleman, Rafe, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Nei til Elektronisk Tyveri(NET)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    NET(Nei til Elektronisk Tyveri)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduksjon, 4. Frigjør musikken – igjen
    Netscape, Piratvirksomhet I
    Nettsteder, domenenavnregistrering av, Registrering og fornying
    New Hampshire (Frost), Kapittel tretten: Eldred
    Nick og Norm anti-narkotikakampanjen, Marked: Konsentrering
    Niende ankekrets, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, David, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, Melville, 5. Spark en masse advokater
    normer, reguleringspåvirkning fra, Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    noteark, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk
    nyhetsdekning, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere

    O

    O'Connor, Sandra Day, Kapittel tretten: Eldred
    Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det (PLoS), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Olafson, Steve, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Olson, Theodore B., Kapittel tretten: Eldred
    Oppenheimer, Matt, Kapittel tre: Kataloger
    opphavsrett, Kapittel en: Skaperne
    (se også åndsverklov)
    bruksbegrensninger knyttet til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    fire regulatoriske modaliteter til, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Opphav
    for evig, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    fornyelsesevnen til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    frivillig reforminnsats rundt, Etterord-Etterord, Oss, nå-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    konstitusjonelt formål med, Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    merking av, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    omfang for, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    som smal monopolrett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    til naturlige forfattere vs. selskaper, Loven: Varighet
    varighet til, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Opphav, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Opphavsrettslov (1790), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    opplysningstiden, Kapittel seks: Grunnleggerne
    orginalisme, Kapittel tretten: Eldred
    Ørneforumet, Kapittel tretten: Eldred
    Orwell, George, Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere
    Overhuset, det britiske, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne

    P

    parallellimport, Konklusjon-Konklusjon
    Paramount Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    patenter
    fremtidige patenter og fremtidige opphavsrettigheter i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i allemannseie (public domain), Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred
    om filmteknologi, Film-Film
    om legemidler, Konklusjon-Konklusjon
    Patterson, Raymond, Kapittel seks: Grunnleggerne
    peer-to-peer (p2p)-fildeling
    beskyttelser mot brudd på opphavsretten i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    effektiviteten til, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    fire typer av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    forbryterstraff for, Kapittel tretten: Eldred
    regulatorisk balanse tapt i, Hvorfor Hollywood har rett
    personvernrettigheter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    piratvirksomhet
    avledede verk vs., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang-Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i Asia, Piratvirksomhet I, 4. Frigjør musikken – igjen
    i utviklingen av innholdsindustri, Kapittel fire: «Pirater»-Kabel-TV
    plateindustrien
    artisthonorar i, Kapittel tre: Kataloger, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Internett-radio hemmet av, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte lisenssystemer i, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    opphavsrettsbeskyttelser i, Piratvirksomhet II
    radiokringkasting og, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    søksmål om opphavsrettsbrudd fra, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    PLoS (Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Pogue, David, Forord-Forord
    Politikk, (Aristoteles), Arkitektur og lov: Makt
    politisk diskusjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Porgy and Bess, Kapittel tretten: Eldred
    pornografi, Kapittel tretten: Eldred
    positiv rett, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Prelinger, Rick, Kapittel ni: Samlere
    pressemeldinger fra Det hvite hus, Kapittel ni: Samlere
    Princeton University, Kapittel tre: Kataloger
    Promises to Keep (Fisher), 4. Frigjør musikken – igjen-4. Frigjør musikken – igjen
    proprietær kode, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Public Citizen, Kapittel tretten: Eldred
    Public Enemy, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé

    Q

    Quayle, Dan, Kapittel ni: Samlere

    R

    radio
    eierskapskonsolideringer i, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    FM-spektrum for, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett
    musikkinnspillinger spilt på, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    på Internett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    rap-musikk, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    RCA, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Etterord
    Reagan, Ronald, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon
    Real Networks, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    lobbymakten til, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    om Internett-radioavgifter, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    skremselstaktikker til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    stevning i sak om om krenkelse av opphavsrett tatt ut av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    regulering
    fire modaliteter for, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    økte straffer ved, Legger bånd på oppfinnere
    som beskyttelse av det etablerte, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Rehnquist, William H., Kapittel tretten: Eldred
    reklameinnslag, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    datanettverkssøkemotor ved, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    Repulikanske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    rettspraksis, Kapittel seks: Grunnleggerne
    rimelig bruk, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Internett-byrder på, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    juridisk skremselstaktikk mot, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Rise of the Creative Class, The (Florida), «Piratvirksomhet»
    Roberts, Michael, Legger bånd på oppfinnere
    robothund, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Rogers, Fred, Arkitektur og lov: Makt
    Romeo og Julie (Shakespeare), Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Rose, Mark, Kapittel seks: Grunnleggerne, Takk til
    RPI (Se Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Loven: Omfang
    Russel, Phil, Innspilt musikk

    S

    Safire, William, Forord, Konklusjon
    San Francisco Opera, Kapittel syv: Innspillerne
    Sarnoff, David, Introduksjon
    Scalia, Antonin, Kapittel tretten: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Kapittel tretten: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Kapittel tretten: Eldred
    Seasons, The (Thomson), Kapittel seks: Grunnleggerne
    selskaper
    i farmasøytisk industri, Konklusjon-Konklusjon
    opphavsrettsvernetid for, Loven: Varighet
    semiotisk demokrati, 4. Frigjør musikken – igjen
    Senatet i USA, Opphav
    Shakespeare, William, Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Silent Spring (Carson), Hvorfor Hollywood har rett
    Simpsons, The, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Skotske utgivere, Kapittel seks: Grunnleggerne
    søkemotorer, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    søksmål om krenkelse av opphavsrett
    bevisst krenkelse-kjennelser i, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    de enkelte saksøkte skremt av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    distribusjonsteknologi mål for, Legger bånd på oppfinnere
    i plateindustri, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    kommersiell kreativitet som hovedformål for, Introduksjon-Introduksjon
    lovbestemte skader for, Kapittel tre: Kataloger
    mot student-fildeling, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    nulltoleranse i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    overdrevne påstander om, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere
    Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Høyesteretts utfordring av, 5. Spark en masse advokater
    Sony
    Aibo robothund produsert av, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Betamax-teknologi utviklet av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    Sony Pictures Entertainment, Kapittel ti: «Eiendom»
    Sør-Afrika, Republikken, farmasøytisk import til, Konklusjon-Konklusjon
    Sousa, John Philip, Innspilt musikk
    stålindustri, Hvorfor Hollywood har rett
    Stallman, Richard, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Stanford University, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Star Wars, Kapittel syv: Innspillerne
    Statute of Anne (1710), Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet
    Statute of Monopolis (1656), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Steamboat Bill, Jr., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Steamboat Willie, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Stevens, Ted, Forord
    Steward, Geoffrey, Kapittel tretten: Eldred
    Storbritannia
    historie av opphavsrettslovgivning i, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    offentlig kreativt arkiv i, Konklusjon
    Supermann-tegneserier, Kapittel en: Skaperne
    surfing, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Sutherland, Donald, Kapittel åtte: Omformerne

    T

    Talbot, William, Kapittel to: «Kun etterapere»
    talefrihet
    konstitusjonell garanti for, Hvorfor Hollywood har rett
    Tatel, David, Kapittel tretten: Eldred
    Tauzin, Billy, Legger bånd på oppfinnere
    Taylor, Robert, Kapittel seks: Grunnleggerne
    tegnefilmer, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    tegneserier, japanske, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    teknologi
    etablert industri truet av endringer i, Hvorfor Hollywood har rett
    juridisk uklarhet fra, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens hensikt endret av, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    opphavsrettshåndheving kontrollert av, Arkitektur og lov: Makt
    televisjon
    kabel-TV mot kringkasting, 4. Frigjør musikken – igjen
    kontrovers unngått av, Marked: Konsentrering
    markedsføring på, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Thomas, Clarence, Kapittel tretten: Eldred
    Thomson, James, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Thurmond, Strom, Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelser
    fotografering som ikke trenger, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelseskultur
    fri kultur mot, Introduksjon
    transaksjonskonstnader fra, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Tocqueville, Alexis de, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Tonson, Jacob, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Torvalds, Linus, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Turner, Ted, Konklusjon
    TV-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    tvangslisens, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Twentieth Century Fox, Kapittel ti: «Eiendom»
    Tysk åndsverklov, Kapittel fjorten: Eldred II

    U

    Universal Music Group, Marked: Konsentrering, Legger bånd på oppfinnere
    Universal Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    universitetsdatanettverk, p2p-fildeling på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    USA vs. Lopez, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    USA vs. Morrison, Kapittel tretten: Eldred
    USAs handelrepresentant (USTR), Konklusjon
    USAs patent og varemerkekontor (Patent and Trademark Office), Konklusjon-Konklusjon
    utdanning
    fikling som metode for, Kapittel tre: Kataloger
    i mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    uttrykke seg, teknologier for å
    demokratisk, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse og, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    utviklingsland, utenlandske patentkostnader i, Konklusjon-Konklusjon

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Kapittel en: Skaperne, Film, Kapittel seks: Grunnleggerne, Arkitektur og lov: Makt, Sammen
    Valenti, Jack
    bakgrunnen til, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Eldred-loven motarbeidet av, Kapittel fjorten: Eldred II
    om kreative eiendomsrettigheter, Introduksjon, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    uendelig opphavsrettsvernetid foreslått av, Kapittel tretten: Eldred
    valg, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    valgforsamling, Opphav
    Vanderbilt University, Kapittel ni: Samlere
    venturekapitalister, Legger bånd på oppfinnere
    Verdens opphavsrettsorganisasjon (WIPO), Konklusjon-Konklusjon
    Verdenstoppmøtet om informasjonssamfunnet (WSIS), Konklusjon-Konklusjon
    Video Pipeline, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Videospillere/opptakere, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    vitenskapelige tidsskrifter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Vivendi Universal, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    von Lohmann, Fred, Skader borgere

    W

    Wagner, Richard, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Warner Brothers, Kapittel ti: «Eiendom», Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Warner Music Group, Marked: Konsentrering
    Warren, Samuel D., Kapittel to: «Kun etterapere»
    Way Back Machine, Kapittel ni: Samlere
    Wayner, Peter, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Web-logger (blogger), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Webster, Noah, Introduksjon
    Wellcome Trust, Konklusjon
    Wells, H. G., Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    Windows, Piratvirksomhet I
    Winer, Dave, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Winick, Judd, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    WJOA, Marked: Konsentrering
    World Trade Center, Kapittel to: «Kun etterapere»
    World Wide Web, Konklusjon
    WorldCom, Legger bånd på skaperne
    WRC, Marked: Konsentrering
    Wright-brødrene, Introduksjon-Introduksjon

    Y

    Yanofsky, Dave, Kapittel to: «Kun etterapere»

    Z

    Zimmerman, Edwin, Kabel-TV
    Zittrain, Jonathan, «Piratvirksomhet», Loven: Omfang

    +

    Register

    Symboler

    11. september 2001, terrorangrep den, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere
    60 Minutes, Kapittel ni: Samlere

    A

    ABC, Kapittel to: «Kun etterapere», Marked: Konsentrering
    Adobe eBook Reader, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Afrika, medisinering for HIV-pasienter i, Konklusjon-Konklusjon
    Agee, Michael, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Aibo robothund, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    AIDS-medisiner, Konklusjon-Konklusjon
    akademiske tidsskrifter, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Akerlof, George, Kapittel tretten: Eldred
    Alben, Alex, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Alice i Eventyrland (Carroll), Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    alkoholforbud, Skader borgere
    All in the Family, Marked: Konsentrering
    allemannseie (public domain)
    balanse for innhold fra USA i, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    bibliotek av verk avledet fra, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    definert, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    den engelske juridiske etableringen av, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    e-bok-begrensninger på, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    fremtidige patenter og fremtidige opphavsrettigheter i, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    lisenssystemet for gjenoppbygging av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    offentlige prosjekter i, Konklusjon
    tilgangsavgifter for materiale i, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tradisjonell frist for konvertering til, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Allen, Paul, Kapittel åtte: Omformerne
    Amazon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    American Graphophone Company, Innspilt musikk
    Amerikansk forening for juss-biblioteker, Kapittel tretten: Eldred
    Andromeda, Skader borgere
    åndsverklov
    engelsk, «Piratvirksomhet», Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    europeisk, Loven: Omfang
    forbryterstraff for krenkelse av, Kapittel tretten: Eldred
    frihet til nyskapning balansert med rimelig kompensasjon i, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    historie om amerikansk, Opphav-Loven: Varighet
    japansk, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    kopier som kjernetema for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    kreativitet hindret av, «Piratvirksomhet»
    lovbestemte lisenser i, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    nyskapning hemmet av, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    om musikkinnspillinger, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    omfang for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    på gjenpublisering vs. endring av opprinnelig verk, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    registreringskrav for, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    rimelig bruk og, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    som beskyttelse for skapere, Introduksjon, Opphav-Opphav
    som ex post modalitetsregulering, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    teknologi som automatisk håndhever av, Arkitektur og lov: Makt
    to sentrale mål for, Piratvirksomhet II
    utviklingen av, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    vernetidsutvidelser i, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Anello, Douglas, Kabel-TV
    animasjonsfilmer, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Ankedomstol
    Niende krets, Kapittel åtte: Omformerne
    antiretrovirale legemiddel, Konklusjon-Konklusjon
    åpen kildekode-programvare (Se fri programvare/åpen kildekode-programvare (FS/OSS))
    Apple Corporation, Konklusjon, 4. Frigjør musikken – igjen
    archive.org, Kapittel ni: Samlere
    (se også Internett-arkivet)
    Aristoteles, Arkitektur og lov: Makt
    arkitektur, begrensninger med opphav i, Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    arkiver, digitale, Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere, Sammen, Kapittel tretten: Eldred
    Armstrong, Edwin Howard, Introduksjon-Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Legger bånd på oppfinnere
    Arrow, Kenneth, Kapittel tretten: Eldred
    artister
    musikkindustriens betaling til, Kapittel tre: Kataloger, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen-4. Frigjør musikken – igjen
    offentliggjøringsrettigheter for bilder av, Kapittel åtte: Omformerne
    retrospektive samlinger om, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne
    ASCAP, «Piratvirksomhet»
    Asia, kommersiell piratvirksomhet i, Piratvirksomhet I, 4. Frigjør musikken – igjen
    AT&T, Introduksjon
    automatiske piano, Innspilt musikk
    aviser
    arkiver over, Kapittel ni: Samlere
    eierskapskonsolideringer av, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    avledede verk
    historisk endring i opphavsrettslig dekning av, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    piratvirksomhet vs., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang-Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    rimelig bruk vs., Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    teknologisk utvikling og, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Ayer, Don, Kapittel tretten: Eldred, Kapittel fjorten: Eldred II

    B

    Bacon, Francis, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Barish, Stephanie, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Barlow, Joel, Introduksjon
    Barnes & Noble, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Barry, Hank, Legger bånd på oppfinnere
    BBC, Konklusjon
    Beatles, Innspilt musikk
    Beckett, Thomas, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Bell, Alexander Graham, Introduksjon
    Berlinvedtaket (1908), Kapittel fjorten: Eldred II
    Berman, Howard L., Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere
    Bern-konvensjonen (1908), Kapittel fjorten: Eldred II
    Bernstein, Leonard, Piratvirksomhet II
    beskyttelse av kunstnere vs. forretningsinteresser, Introduksjon
    Betamax, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    bevisst krenkelse, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    biblioteker
    arkiveringsfunksjonen til, Kapittel ni: Samlere
    av allemannseid litteratur, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    personvernrettigheter i bruk av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tidsskrifter i, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    bilder, eierskap til, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Legger bånd på skaperne
    biler, MP3-lydsystem i, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    biomedisinsk forskning, Konklusjon
    Black, Jane, Piratvirksomhet II
    blogger (Web-logger), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    BMG, Marked: Konsentrering
    BMW, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Boies, David, Kapittel åtte: Omformerne
    bøker
    bruktsalg av, Piratvirksomhet II, Loven: Varighet, 4. Frigjør musikken – igjen
    Engelsk åndsverklov utviklet for, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    gratis online-utgivelser av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    på Internett, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    tre typer bruksmåter for, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    utsolgt fra forlaget, Piratvirksomhet II, Kapittel ni: Samlere, Loven: Varighet, 4. Frigjør musikken – igjen
    bokselgere, Engelske, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Boland, Lois, Konklusjon
    Bolling, Ruben, Kapittel tretten: Eldred
    Bono, Mary, Kapittel tretten: Eldred
    Bono, Sonny, Kapittel tretten: Eldred
    Boswell, James, Kapittel seks: Grunnleggerne
    boter, Kapittel ni: Samlere, Arkitektur og lov: Makt
    Boyle, James, Hvorfor Hollywood har rett
    Braithwaite, John, Konklusjon
    Branagh, Kenneth, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Brandeis, Louis D., Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Brasil, fri kultur i, Konklusjon
    Breyer, Stephen, Kapittel tretten: Eldred
    Brezhnev, Leonid, Hvorfor Hollywood har rett, 5. Spark en masse advokater
    Britiske parlamentet, det, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Bromberg, Dan, Kapittel tretten: Eldred
    Brown, John Seely, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    bruktplatesalg, Piratvirksomhet II
    Buchanan, James, Kapittel tretten: Eldred
    Bunyan, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Burdick, Quentin, Kabel-TV
    Bush, George W., Legger bånd på skaperne

    C

    Camp Chaos, Kapittel åtte: Omformerne
    CARP (Panel for opphavsrettsroyaltyvoldgift), Legger bånd på oppfinnere
    Carson, Rachel, Hvorfor Hollywood har rett
    Casablanca, Arkitektur og lov: Makt
    Causby, Thomas Lee, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
    Causby, Tinie, Introduksjon, Kapittel tolv: Skader, Kapittel fjorten: Eldred II, Konklusjon
    CBS, Kapittel to: «Kun etterapere»
    CD-er
    mikseteknologi og, Skader borgere-Skader borgere
    opphavsrettsmerking av, Merking
    preferanse data på, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    priser på, 4. Frigjør musikken – igjen
    salgsnivå for, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    utenlandsk piratvirksomhet mot, Piratvirksomhet I-Piratvirksomhet I
    CD-ROM-er, filmklipp brukt i, Kapittel åtte: Omformerne-Kapittel åtte: Omformerne
    Christensen, Clayton M., Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering
    Clark, Kim B., Marked: Konsentrering
    CNN, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Coase, Ronald, Kapittel tretten: Eldred
    Code (Lessig), Forord, Kapittel ti: «Eiendom»
    codePink-kvinner i fred, Forord, Konklusjon
    Coe, Brian, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Comcast, Marked: Konsentrering
    Commons, John R., Kapittel ti: «Eiendom»
    Conger, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Conrad, Paul, Arkitektur og lov: Makt
    Conyers, John, Jr., Kapittel elleve: Kimære
    copyleft-lisenser, Konklusjon
    Country of the Blind, The (Wells), Kapittel elleve: Kimære-Kapittel elleve: Kimære
    coverlåter, Innspilt musikk
    Creative Commons, Konklusjon, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Crichton, Michael, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Crosskey, William W., Loven: Varighet
    CTEA, Loven: Varighet
    (se også Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998))
    Cyber Rights (Godwin), Kapittel to: «Kun etterapere»

    D

    Daguerre, Louis, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Daley, Elizabeth, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    DAT (digital audio tape), Piratvirksomhet II
    Data General, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    dataspill, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Day After Trinity, The, Kapittel syv: Innspillerne
    DDT, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Dean, Howard, Kapittel to: «Kun etterapere»
    demokrati
    digital deling innen, Legger bånd på skaperne
    i teknologier for å uttrykke seg, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekonsentrering og, Marked: Konsentrering
    offentlig diskusjon i, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    semiotisk, 4. Frigjør musikken – igjen
    Demokratiske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    Digital Copyright (Litman), Legger bånd på oppfinnere
    digitale kamera, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett
    Diller, Barry, Marked: Konsentrering
    Disney, Inc., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel ti: «Eiendom», Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Disney, Walt, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II, Kapittel ni: Samlere, Loven: Omfang, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Doctorow, Cory, Piratvirksomhet II
    dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    domenenavn, Registrering og fornying
    Donaldson mot Beckett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Donaldson, Alexander, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Douglas, William O., Introduksjon-Introduksjon
    doujinshi-tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Down and Out in the Magic Kingdom (Doctorow), Piratvirksomhet II
    Drahos, Peter, Piratvirksomhet I, Konklusjon
    Dreyfuss, Rochelle, «Piratvirksomhet»
    Drucker, Peter, Kapittel åtte: Omformerne
    Dryden, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Dukk og skjul deg-film, Kapittel ni: Samlere
    Dylan, Bob, Konklusjon

    E

    e-bøker, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    e-post, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Eastman, George, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Edison, Thomas, Introduksjon
    eiendomsrettigheter
    føydalsystem for, Konklusjon-Konklusjon
    lufttrafikk mot, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    uhåndgripeligheten til, «Eiendom»
    Eldred, Eric, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Elektronisk Forpost-stiftelsen (EFF), Arkitektur og lov: Makt, Skader borgere
    Else, Jon, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    EMI, Marked: Konsentrering, Legger bånd på oppfinnere
    England, åndsverklov utviklet i, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    enkeltnukleotidforskjeller (SNPs), Konklusjon
    Erskine, Andrew, Kapittel seks: Grunnleggerne
    erstatningsrettsreform, Legger bånd på skaperne

    F

    Fallows, James, Marked: Konsentrering
    Fanning, Shawn, Piratvirksomhet II
    Faraday, Michael, Introduksjon
    farmasøytiske patenter, Konklusjon-Konklusjon
    FCC
    om FM-radio, Introduksjon-Introduksjon
    filmer
    animerte, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    arkiv for, Kapittel ni: Samlere
    flere opphavsrettigheter knyttet til, Kapittel syv: Innspillerne
    rimelig bruk av opphavsrettsbeskyttet materiale i, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    filmindustri
    filmtrailer-reklamene til, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    luksuskinoer mot video-piratvirksomhet i, 4. Frigjør musikken – igjen
    Fisher, William, 4. Frigjør musikken – igjen
    fjernkontroll for kanalbytte, Hvorfor Hollywood har rett
    Florida, Richard, «Piratvirksomhet»
    flyktige filmer, Kapittel ni: Samlere
    FM-radio, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett
    Forbes, Steve, Kapittel fjorten: Eldred II
    formaliteter, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    Forsikring mot feil og utelatelser, Kapittel syv: Innspillerne
    Første grunnlovstillegg, Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering
    førstesalgsdoktrinen, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    fotografering, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Fourneaux, Henri, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Fox (filmselskap), Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Fox, William, Film
    føydalsystem, Konklusjon-Konklusjon
    Free for All (Wayner), Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Fremskrittsbestemmelsen, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    fri kultur
    avledede verk basert på, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    den engelske juridiske etableringen av, Kapittel seks: Grunnleggerne
    fire modaliteter for begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    restaureringsinnsatser på tidligere fasetter av, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    tillatelseskultur mot, Introduksjon
    fri programvare/åpen kildekode-programvare (FS/OSS), Piratvirksomhet I, Konklusjon-Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    frie marked, teknologiske endringer i, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Fried, Charles, Kapittel tretten: Eldred
    Friedman, Milton, Kapittel tretten: Eldred
    Frost, Robert, Kapittel tretten: Eldred
    Future of Ideas, The (Lessig), Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere

    G

    Garlick, Mia, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Gates, Bill, Hvorfor Hollywood har rett, Konklusjon
    General Film Company, Film
    General Public License (GPL), Konklusjon
    generiske legemidler, Konklusjon
    Gershwin, George, Kapittel tretten: Eldred
    Gil, Gilberto, Konklusjon
    Ginsburg, Ruth Bader, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Globalt posisjoneringssystem, Konklusjon
    GNU/Linux-operativsystemet, Piratvirksomhet I, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Godwin, Mike, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Goldstein, Paul, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Google, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    GPL (General Public License), Konklusjon
    Gracie Films, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grimm-eventyr, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel tretten: Eldred
    Grisham, John, Innspilt musikk-Innspilt musikk, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Groening, Matt, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Grokster, Ltd., Legger bånd på oppfinnere
    Grunnloven i USA
    Første tillegg til, Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering
    Fremskrittsbestemmelsen i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsbestemmelsen i, Kapittel tretten: Eldred
    om kreativ eiendom, Opphav
    opphavsrettsformål som er etablert i, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    strukturelle kontrollmekanismer i, Opphav

    H

    hack, Arkitektur og lov: Makt
    Hal Roach Studios, Kapittel tretten: Eldred
    Hand, Learned, Radio
    handel, mellomstatlig, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Handelsdepartementet, USAs, Hvorfor Hollywood har rett
    Handikappede amerikanere-loven (1990), Kapittel ti: «Eiendom»
    håndvåpen, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    hastighet, begrensning av, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Hawthorne, Nathaniel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Helan og Halvan-filmene, Kapittel tretten: Eldred
    Henry V, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Henry VIII, Konge av England, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Herrera, Rebecca, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Heston, Charlton, Kabel-TV
    historien, arkiv over, Kapittel ni: Samlere
    HIV/AIDS-behandlinger, Konklusjon-Konklusjon
    Hollings, Fritz, Legger bånd på oppfinnere
    Hollywoods filmindustri, Film
    (se også filmindustri)
    Høyesterett, USA
    fraksjoner i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Kongressens handlinger begrenset av, Kapittel tretten: Eldred
    om interesseavveininger i opphavsrettslovgivning, Piratvirksomhet II
    om luftrom mot landrettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    om TV-reklame-bannlysning, Marked: Konsentrering
    Overhuset, det britiske mot, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    tilgang til domstolsavgjørelser fra, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Hummer Winblad, Legger bånd på oppfinnere
    Hummer, John, Legger bånd på oppfinnere
    hvis verdi, så rettighetsteorien, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel fire: «Pirater»
    Hyde, Rosel H., Kabel-TV

    I

    IBM, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    immaterielle rettigheter, Introduksjon-Introduksjon
    av legemiddelpatenter, Konklusjon-Konklusjon
    internasjonal organisasjon for saker om, Konklusjon-Konklusjon
    informasjonskapsler, Internett, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    innovasjon, Piratvirksomhet II
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    etablert industri mot, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    insektmiddel, miljøkonsekvensene fra, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Intel, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel tretten: Eldred
    internasjonal lov, Konklusjon-Konklusjon
    Internet Exporer, Piratvirksomhet I
    Internett
    anvendelighet for opphavsrett endret av teknologien til, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    blogger om, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    bøker på, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    domenenavnregistrering på, Registrering og fornying
    effektiv innholdsdistribusjon på, «Piratvirksomhet»
    likemanns-generert rangeringer av, Kapittel to: «Kun etterapere»
    nyhetsinnslag på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    offentlig diskusjon gjennomført på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    opphavsrettslig regulatorisk balanse mistet med, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    opprinnelige frie egenskaper ved, Oss, nå-Oss, nå
    personvernbeskyttelse på, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
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    søkemotorer brukt på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    utviklingen av, Introduksjon-Introduksjon, Konklusjon, Oss, nå-Oss, nå
    Internett-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    Irak-krigen, Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere
    ISP-er (Internett-tilbydere), brukeridentiteter avslørt av, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på skaperne, Skader borgere-Skader borgere
    Iwerks, Ub, Kapittel en: Skaperne

    J

    Japanske tegneserier, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Jaszi, Peter, Kapittel tretten: Eldred
    Jefferson, Thomas, «Eiendom», Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Jentespeidere, «Piratvirksomhet»
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    Johnson, Lyndon, Kapittel ti: «Eiendom»
    Johnson, Samuel, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jones, Day, Reavis og Pogue (Jones Day), Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Jonson, Ben, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Jordan, Jesse, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne
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    K

    kabel-TV, Kabel-TV-Kabel-TV, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Marked: Konsentrering, 4. Frigjør musikken – igjen
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    Keaton, Buster, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Kelly, Kevin, Kapittel fjorten: Eldred II
    Kennedy, Anthony, Kapittel tretten: Eldred
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    Kittredge, Alfred, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    kjørehastighet, begrensninger på, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Kodak Primer, The (Eastman), Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
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    komponistens rettigheter versus produsentenes rettigheter i, Piratvirksomhet II
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    i Grunnlovens Fremskrittsbestemmelse, Opphav-Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    konstitusjonell makt til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    om åndsverklover, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Legger bånd på oppfinnere
    om innspillingsindustri, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    om radio, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens vernetid utvidet av, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II
    kontrakter, Arkitektur og lov: Makt
    Kozinski, Alex, Piratvirksomhet II
    kreativ eiendel, «Piratvirksomhet»
    (se også immaterielle rettigheter)
    andre eiendomsretter vs., Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    hvis verdi, så rettighetsteorien om, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    konstitusjonell tradisjon med, Opphav-Opphav
    rettspraksisbeskyttelse av, Loven: Varighet
    kreativitet, «Piratvirksomhet»
    (se også innovasjon)
    juridiske begrensninger på, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    ved å omforme tidligere verk, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    krigsveteranpensjoner, 2. Kortere vernetid
    Krim, Jonathan, Konklusjon-Konklusjon
    kriminal-juridisk system, Marked: Konsentrering
    kringkastingsflagg, Film, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    kultur, Introduksjon
    (se også fri kultur)
    kommersiell vs. ikke-kommersiell, Introduksjon-Introduksjon
    kunnskap, frihet for, Kapittel seks: Grunnleggerne
    kunst, undergrunns, Legger bånd på skaperne

    L

    landbruk, Hvorfor Hollywood har rett
    landbrukspatenter, Piratvirksomhet I
    landeierskap, lufttrafikk og, Introduksjon-Introduksjon, 3. Fri Bruk versus rimelig bruk
    Leaphart, Walter, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Lear, Norman, Marked: Konsentrering
    legemidler
    farmasøytisk, Konklusjon-Konklusjon
    legers feilbehandlingsanklager mot, Legger bånd på skaperne
    Lessig, Lawrence, Kapittel ti: «Eiendom», Arkitektur og lov: Makt, Legger bånd på oppfinnere
    Eldred-saken involvering til, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i internasjonal debatt om immateriell eiendom, Konklusjon-Konklusjon
    Lessing, Lawrence, Introduksjon-Introduksjon
    Lexis and Westlaw, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Licensing Act (1662), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Liebowitz, Stan, Piratvirksomhet I, Piratvirksomhet II, 5. Spark en masse advokater
    Linux-operativsystemet, Piratvirksomhet I, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Litman, Jessica, Introduksjon, Legger bånd på oppfinnere
    Lofgren, Zoe, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lott, Trent, Kapittel to: «Kun etterapere»
    lovbestemte lisenser, Innspilt musikk-Innspilt musikk, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte skader, Kapittel tre: Kataloger
    loven
    databaser med saksrapporter om, Piratvirksomhet I, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    føderal vs. nasjonal, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    sedvane vs. positiv, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    som begrensningsmodalitet, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett
    Lovett, Lyle, Radio, Kapittel elleve: Kimære, Legger bånd på oppfinnere, Kapittel fjorten: Eldred II
    Lucas, George, Kapittel syv: Innspillerne
    Lucky Dog, The, Kapittel tretten: Eldred
    lufttrafikk, landeierskap mot, Introduksjon-Introduksjon

    M

    Madonna, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Kapittel ti: «Eiendom»
    makt, konsentrering av, Forord-Forord, Introduksjon
    manga, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Mansfield, William Murray, Lord, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet», Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Marihuana-politikkprosjektet, Marked: Konsentrering
    markedsbegrensninger, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    markedsføring, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    markedskonkurranse, Hvorfor Hollywood har rett, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Marx-brødrene, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    McCain, John, Marked: Konsentrering
    media
    blogg-press på, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    eierskapskonsentrering i, Introduksjon-Introduksjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    kommersielle imperativer av, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    Mehra, Salil, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    mellomstatlig handel, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    MGM, Kapittel ti: «Eiendom»
    Michigan Technical University, Kapittel tre: Kataloger
    Microsoft, Kapittel åtte: Omformerne
    internasjonal piratkopiering av, Piratvirksomhet I
    konkurransemessige strategier for, Piratvirksomhet I
    myndighetssak mot, Arkitektur og lov: Makt
    nettverksfilsystemet til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    om fri programvare, Konklusjon-Konklusjon
    Windows-operativsystemet til, Piratvirksomhet I
    WIPO-møte motarbeidet av, Konklusjon
    Mikke Mus, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang
    miljøbevegelse, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    Millar mot taylor, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Milton, John, Kapittel seks: Grunnleggerne
    mobiltelefoner, musikk streamet via, 4. Frigjør musikken – igjen
    monopol, opphavsrett som, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Monroe, Marilyn, Legger bånd på oppfinnere
    Morrison, Alan, Kapittel tretten: Eldred
    Movie Archive, Kapittel ni: Samlere
    Moyers, Bill, Marked: Konsentrering
    MP3-er, Hvorfor Hollywood har rett
    MP3-spillere, Legger bånd på oppfinnere
    MP3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    MTV, Piratvirksomhet II
    Müller, Paul Hermann, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    MusicStore, 4. Frigjør musikken – igjen
    musikkinnspillinger (Se peer-to-peer (p2p)-fildeling) (Se plateindustrien)
    totalt antall, Kapittel ni: Samlere
    musikkpublisering, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk-Innspilt musikk
    my.mp3.com, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere

    N

    Napster, Kapittel to: «Kun etterapere», Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II, Kapittel åtte: Omformerne
    antall registreringer på, Piratvirksomhet II
    erstatning for, Piratvirksomhet II
    innspillingsindustriens sporing av brukerne til, Skader borgere-Skader borgere
    materiale som bryter opphavsretten blokkert av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    variasjon i innhold på, Piratvirksomhet II
    venturekapital for, Legger bånd på oppfinnere
    Nashville sangforfatterforening, Kapittel tretten: Eldred
    Nasjonal skribentunion, Kapittel tretten: Eldred
    NBC, Marked: Konsentrering
    Needleman, Rafe, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Nei til Elektronisk Tyveri(NET)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    NET(Nei til Elektronisk Tyveri)-loven (1998), Kapittel tretten: Eldred
    Netanel, Neil Weinstock, Introduksjon, 4. Frigjør musikken – igjen
    Netscape, Piratvirksomhet I
    Nettsteder, domenenavnregistrering av, Registrering og fornying
    New Hampshire (Frost), Kapittel tretten: Eldred
    Nick og Norm anti-narkotikakampanjen, Marked: Konsentrering
    Niende ankekrets, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, David, Kapittel åtte: Omformerne
    Nimmer, Melville, 5. Spark en masse advokater
    normer, reguleringspåvirkning fra, Kapittel ti: «Eiendom», Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett
    noteark, «Piratvirksomhet», Innspilt musikk
    nyhetsdekning, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere», Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere

    O

    O'Connor, Sandra Day, Kapittel tretten: Eldred
    Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det (PLoS), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Olafson, Steve, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Olson, Theodore B., Kapittel tretten: Eldred
    Oppenheimer, Matt, Kapittel tre: Kataloger
    opphavsrett, Kapittel en: Skaperne
    (se også åndsverklov)
    bruksbegrensninger knyttet til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    fire regulatoriske modaliteter til, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Opphav
    for evig, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    fornyelsesevnen til, Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet-Loven: Varighet
    frivillig reforminnsats rundt, Etterord-Etterord, Oss, nå-Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    konstitusjonelt formål med, Opphav, Kapittel tretten: Eldred
    merking av, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    omfang for, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    som smal monopolrett, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    til naturlige forfattere vs. selskaper, Loven: Varighet
    varighet til, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne, Opphav, Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Opphavsrettslov (1790), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Loven: Omfang-Loven: Omfang
    opplysningstiden, Kapittel seks: Grunnleggerne
    orginalisme, Kapittel tretten: Eldred
    Ørneforumet, Kapittel tretten: Eldred
    Orwell, George, Kapittel ni: Samlere-Kapittel ni: Samlere
    Overhuset, det britiske, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne

    P

    parallellimport, Konklusjon-Konklusjon
    Paramount Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    patenter
    fremtidige patenter og fremtidige opphavsrettigheter i, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    i allemannseie (public domain), Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred
    om filmteknologi, Film-Film
    om legemidler, Konklusjon-Konklusjon
    Patterson, Raymond, Kapittel seks: Grunnleggerne
    peer-to-peer (p2p)-fildeling
    beskyttelser mot brudd på opphavsretten i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    effektiviteten til, «Piratvirksomhet»-«Piratvirksomhet»
    fire typer av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    forbryterstraff for, Kapittel tretten: Eldred
    regulatorisk balanse tapt i, Hvorfor Hollywood har rett
    personvernrettigheter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Picker, Randal C., Film, Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere
    piratvirksomhet
    avledede verk vs., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Loven: Omfang-Loven: Omfang, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i Asia, Piratvirksomhet I, 4. Frigjør musikken – igjen
    i utviklingen av innholdsindustri, Kapittel fire: «Pirater»-Kabel-TV
    plateindustrien
    artisthonorar i, Kapittel tre: Kataloger, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Internett-radio hemmet av, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    lovbestemte lisenssystemer i, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    opphavsrettsbeskyttelser i, Piratvirksomhet II
    radiokringkasting og, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    søksmål om opphavsrettsbrudd fra, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    PLoS (Offentlige Vitenskapsbiblioteket, det), Konklusjon, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Pogue, David, Forord-Forord
    Politikk, (Aristoteles), Arkitektur og lov: Makt
    politisk diskusjon, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Porgy and Bess, Kapittel tretten: Eldred
    pornografi, Kapittel tretten: Eldred
    positiv rett, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Prelinger, Rick, Kapittel ni: Samlere
    pressemeldinger fra Det hvite hus, Kapittel ni: Samlere
    Princeton University, Kapittel tre: Kataloger
    Promises to Keep (Fisher), 4. Frigjør musikken – igjen-4. Frigjør musikken – igjen
    proprietær kode, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Public Citizen, Kapittel tretten: Eldred
    Public Enemy, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé

    Q

    Quayle, Dan, Kapittel ni: Samlere

    R

    radio
    eierskapskonsolideringer i, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    FM-spektrum for, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett
    musikkinnspillinger spilt på, Radio-Radio, Piratvirksomhet II, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    på Internett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    rap-musikk, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    RCA, Introduksjon-Introduksjon, Hvorfor Hollywood har rett, Etterord
    Reagan, Ronald, Kapittel tretten: Eldred, Konklusjon
    Real Networks, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    Recording Industry Association of America (RIAA)
    lobbymakten til, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    om Internett-radioavgifter, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    skremselstaktikker til, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    stevning i sak om om krenkelse av opphavsrett tatt ut av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på oppfinnere
    regulering
    fire modaliteter for, Kapittel ti: «Eiendom»-Hvorfor Hollywood har rett
    økte straffer ved, Legger bånd på oppfinnere
    som beskyttelse av det etablerte, Hvorfor Hollywood har rett-Hvorfor Hollywood har rett, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Rehnquist, William H., Kapittel tretten: Eldred
    reklameinnslag, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Rensselaer Polytechnic Institute (RPI), Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    datanettverkssøkemotor ved, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    Repulikanske parti, det, Kapittel fjorten: Eldred II
    rettspraksis, Kapittel seks: Grunnleggerne
    rimelig bruk, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    i dokumentarfilm, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Internett-byrder på, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    juridisk skremselstaktikk mot, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Rise of the Creative Class, The (Florida), «Piratvirksomhet»
    Roberts, Michael, Legger bånd på oppfinnere
    robothund, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Rogers, Fred, Arkitektur og lov: Makt
    Romeo og Julie (Shakespeare), Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Rose, Mark, Kapittel seks: Grunnleggerne, Takk til
    RPI (Se Rensselaer Polytechnic Institute (RPI))
    Rubenfeld, Jeb, Loven: Omfang
    Russel, Phil, Innspilt musikk

    S

    Safire, William, Forord, Konklusjon
    San Francisco Opera, Kapittel syv: Innspillerne
    Sarnoff, David, Introduksjon
    Scalia, Antonin, Kapittel tretten: Eldred
    Scarlet Letter, The (Hawthorne), Kapittel tretten: Eldred
    Schlafly, Phyllis, Kapittel tretten: Eldred
    Seasons, The (Thomson), Kapittel seks: Grunnleggerne
    selskaper
    i farmasøytisk industri, Konklusjon-Konklusjon
    opphavsrettsvernetid for, Loven: Varighet
    semiotisk demokrati, 4. Frigjør musikken – igjen
    Senatet i USA, Opphav
    Shakespeare, William, Kapittel en: Skaperne, Kapittel seks: Grunnleggerne
    Silent Spring (Carson), Hvorfor Hollywood har rett
    Simpsons, The, Kapittel syv: Innspillerne-Kapittel syv: Innspillerne
    Skotske utgivere, Kapittel seks: Grunnleggerne
    søkemotorer, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    søksmål om krenkelse av opphavsrett
    bevisst krenkelse-kjennelser i, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    de enkelte saksøkte skremt av, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    distribusjonsteknologi mål for, Legger bånd på oppfinnere
    i plateindustri, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    kommersiell kreativitet som hovedformål for, Introduksjon-Introduksjon
    lovbestemte skader for, Kapittel tre: Kataloger
    mot student-fildeling, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    nulltoleranse i, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    overdrevne påstander om, Kapittel tre: Kataloger, Legger bånd på skaperne, Legger bånd på oppfinnere
    Sonny Bono utvidelse av opphavsrettsvernetid-loven (CTEA) (1998), Loven: Varighet-Loven: Varighet, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    Høyesteretts utfordring av, 5. Spark en masse advokater
    Sony
    Aibo robothund produsert av, Arkitektur og lov: Makt-Arkitektur og lov: Makt
    Betamax-teknologi utviklet av, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    Sony Pictures Entertainment, Kapittel ti: «Eiendom»
    Sør-Afrika, Republikken, farmasøytisk import til, Konklusjon-Konklusjon
    Sousa, John Philip, Innspilt musikk
    stålindustri, Hvorfor Hollywood har rett
    Stallman, Richard, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Stanford University, Gjenoppbygging av fri kultur: En idé
    Star Wars, Kapittel syv: Innspillerne
    Statute of Anne (1710), Kapittel seks: Grunnleggerne, Loven: Varighet
    Statute of Monopolis (1656), Kapittel seks: Grunnleggerne
    Steamboat Bill, Jr., Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Steamboat Willie, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    Stevens, Ted, Forord
    Steward, Geoffrey, Kapittel tretten: Eldred
    Storbritannia
    historie av opphavsrettslovgivning i, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    offentlig kreativt arkiv i, Konklusjon
    Supermann-tegneserier, Kapittel en: Skaperne
    surfing, Lov og arkitektur: Rekkevidde, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Sutherland, Donald, Kapittel åtte: Omformerne

    T

    Talbot, William, Kapittel to: «Kun etterapere»
    talefrihet
    konstitusjonell garanti for, Hvorfor Hollywood har rett
    Tatel, David, Kapittel tretten: Eldred
    Tauzin, Billy, Legger bånd på oppfinnere
    Taylor, Robert, Kapittel seks: Grunnleggerne
    tegnefilmer, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    tegneserier, japanske, Kapittel en: Skaperne-Kapittel en: Skaperne
    teknologi
    etablert industri truet av endringer i, Hvorfor Hollywood har rett
    juridisk uklarhet fra, Legger bånd på oppfinnere
    opphavsrettens hensikt endret av, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    opphavsrettshåndheving kontrollert av, Arkitektur og lov: Makt
    televisjon
    kabel-TV mot kringkasting, 4. Frigjør musikken – igjen
    kontrovers unngått av, Marked: Konsentrering
    markedsføring på, Kapittel to: «Kun etterapere», Hvorfor Hollywood har rett, Marked: Konsentrering-Marked: Konsentrering
    Thomas, Clarence, Kapittel tretten: Eldred
    Thomson, James, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Thurmond, Strom, Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelser
    fotografering som ikke trenger, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    tillatelseskultur
    fri kultur mot, Introduksjon
    transaksjonskonstnader fra, Legger bånd på oppfinnere-Legger bånd på oppfinnere
    Tocqueville, Alexis de, Kapittel to: «Kun etterapere»
    Tonson, Jacob, Kapittel seks: Grunnleggerne-Kapittel seks: Grunnleggerne
    Torvalds, Linus, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
    Turner, Ted, Konklusjon
    TV-arkivet, Kapittel ni: Samlere
    tvangslisens, Innspilt musikk-Innspilt musikk
    Twentieth Century Fox, Kapittel ti: «Eiendom»
    Tysk åndsverklov, Kapittel fjorten: Eldred II

    U

    Universal Music Group, Marked: Konsentrering, Legger bånd på oppfinnere
    Universal Pictures, Kapittel ti: «Eiendom»
    universitetsdatanettverk, p2p-fildeling på, Kapittel tre: Kataloger-Kapittel tre: Kataloger
    USA vs. Lopez, Kapittel tretten: Eldred-Kapittel tretten: Eldred
    USA vs. Morrison, Kapittel tretten: Eldred
    USAs handelrepresentant (USTR), Konklusjon
    USAs patent og varemerkekontor (Patent and Trademark Office), Konklusjon-Konklusjon
    utdanning
    fikling som metode for, Kapittel tre: Kataloger
    i mediekompetanse, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    uttrykke seg, teknologier for å
    demokratisk, Kapittel to: «Kun etterapere»
    mediekompetanse og, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    utviklingsland, utenlandske patentkostnader i, Konklusjon-Konklusjon

    V

    Vaidhyanathan, Siva, Kapittel en: Skaperne, Film, Kapittel seks: Grunnleggerne, Arkitektur og lov: Makt, Sammen
    Valenti, Jack
    bakgrunnen til, Kapittel ti: «Eiendom»-Kapittel ti: «Eiendom»
    Eldred-loven motarbeidet av, Kapittel fjorten: Eldred II
    om kreative eiendomsrettigheter, Introduksjon, Lov og arkitektur: Rekkevidde
    på videospiller-teknologi, Piratvirksomhet II-Piratvirksomhet II
    uendelig opphavsrettsvernetid foreslått av, Kapittel tretten: Eldred
    valg, Kapittel to: «Kun etterapere»-Kapittel to: «Kun etterapere»
    valgforsamling, Opphav
    Vanderbilt University, Kapittel ni: Samlere
    venturekapitalister, Legger bånd på oppfinnere
    Verdens opphavsrettsorganisasjon (WIPO), Konklusjon-Konklusjon
    Verdenstoppmøtet om informasjonssamfunnet (WSIS), Konklusjon-Konklusjon
    Video Pipeline, Lov og arkitektur: Rekkevidde-Lov og arkitektur: Rekkevidde
    Videospillere/opptakere, Legger bånd på oppfinnere, 4. Frigjør musikken – igjen
    vitenskapelige tidsskrifter, Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler-Gjenoppbygging av tidligere antatte friheter: Eksempler
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    Fri kultur: Hvordan store medieaktører bruker teknologi og rettsvesenet til å begrense kulturen og kontrollere kreativiteten / Lawrence Lessig.

    @@ -11962,8 +11960,8 @@ forbeholdt. http://free-culture.cc/

    Publisert på engelsk og bokmål 2015 av Petter Reinholdtsen med hjelp fra -mange frivillige. Typesatt ved hjelp av dblatex med skriftsnittet Crimson -Text. +mange frivillige. Typesatt ved hjelp av dblatex med skriftsnittet +Crimson Text.

    Første gang publisert 2004 av The Penguin Press.

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